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Grec ancien/Version imprimable

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Grec ancien

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Qu'est-ce que le grec ancien ?

Le grec ancien est une langue « morte » (disons plutôt « ancienne ») parlée en Grèce antique entre les IXe et IVe siècles av. J.-C.. Elle fait partie des langues helléniques dans la branche des langues ioniennnes.

Distribution des dialectes grecs aux alentours de −400.

Comme le montre la carte ci-contre, il existe une multitude de dialectes du grec ancien ; le dorien (en marron), l'ionien-attique (en violet), l'éolien (en jaune) et l'arcado-chypriote (en vert). Nous étudierons le grec attique.

Pourquoi apprendre le grec ancien aujourd'hui ?

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On peut toujours se demander — et c'est compréhensible — « Pourquoi apprendre le grec ancien ? » Comme dit au départ, c'est une langue morte ; mais ce n'est pas inutile, comme tentent de le faire croire certains. Cela permet d'apprendre à parler plus justement notre langue maternelle, d'en expliquer de nombreuses subtilités, de maîtriser la grammaire et de développer les facultés d'apprentissage.


la Grèce Antique


Grèce antique

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L'expression Grèce antique renvoie à la civilisation des peuples de langue et de culture grecques durant l'Antiquité. On entend parfois plus précisément par « Grèce antique » la Grèce classique, en particulier l'Athènes du Ve siècle av. J.-C., celle de Périclès et de la tragédie, et celle du IVe siècle av. J.-C., de Platon et d'Aristote. Toutefois, la culture grecque s'est développée plus tôt : les épopées de l'Illiade et de l'Odyssée remontent sans doute au IXe siècle av. J.-C.. Elle a aussi conservé un réel dynamisme aux siècles suivants, pendant lesquelles elle s'est étendue dans de nombreuses autres régions. En Orient, après les conquêtes d'Alexandre, la culture grecque s'est mêlée aux cultures antérieures pour donner naissance à la civilisation originale des royaumes hellénistiques. Dans le bassin méditerranéen, la culture grecque a joué un rôle décisif, notamment du fait de l'influence qu'elle eut à Rome où le grec devint la langue du savoir couramment utilisée par les élites.

Certaines productions politiques et culturelles du monde grec ont eu un rôle majeur dans le développement de la civilisation occidentale. On estime souvent que les Grecs sont à l'origine d'une nouvelle manière d'appréhender le monde affranchissant la pensée des dogmes religieux et mettant l'homme au cœur de leurs réflexions. On les considère comme les fondateurs de la philosophie (les présocratiques, Socrate, Platon), et des précurseurs de l'investigation scientifique (physique, mathématiques, astronomie). La littérature grecque eut sans doute longtemps moins d'influence que celle de ses imitateurs romains. L'art grec reste considéré comme un modèle de l'équilibre classique.

Histoire générale

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L'histoire de la Grèce avant le VIIIe siècle av. J.-C. est assez mal connue. La civilisation mycénienne dura de − 1500 à −1100 environ, elle est fortement influencée par la Crète minoenne. Les raisons de sa disparition sont sujettes à controverse. Les chercheurs croyant à l'historicité de la guerre de Troie la situent pendant cette période. Les temps qui suivent, aussi mal connus, sont parfois appelés siècles obscurs. Des changements culturels importants semblent s'y être déroulés.

Il semble qu'à partir du VIIIe siècle av. J.-C. apparaissent les cités, des petits territoires indépendants et politiquement structurés. La population augmente fortement et des colonies grecques sont créées, dans les îles de la mer Egée et en Asie mineure, puis dans d'autres régions méditerranéennes. Les grands penseurs vivent souvent outre-mer : Thalès et Xénophane vivent en Asie ; Pythagore fonde une école en Italie du Sud. C'est la naissance de la Grande Grèce.

Au Ve siècle av. J.-C., les Grecs parviennent à repousser les troupes de l'immense Empire perse. La Grèce connaît alors un « âge d'or ». Certains penseurs, Parménide, Empédocle, Leucippe inaugurent de nouvelles manières d'envisager le monde. Athènes, où une démocratie s'est mise en place, occupe une place prépondérante sur les plans politique et artistique. La tragédie s'y développe. Socrate ne quitte presque jamais la ville.

Après la guerre du Péloponnèse (431-404), les cités grecques sont affaiblies, mais la vie intellectuelle reste vivace (Platon, Aristote). Vers 338, la Macédoine domine la Grèce. Entre 336 et 323, son roi, Alexandre le Grand, conquiert un immense empire. À sa mort, son Empire est démembré, ses anciens généraux règnent en souverain absolus sur de vastes régions. On entre dans la période hellénistique.

Les Séleucides règnent en Asie, sur l'ancien Empire perse. On ressent des influences grecques jusque dans les sculptures bouddhiques d'Afghanistan. Les Ptolémée, qui dominèrent l'Égypte, nous sont toutefois mieux connus. Alexandrie y est un haut lieu du savoir. En Grèce même, de nouvelles philosophies se développent: l'épicurisme et le stoïcisme. La situation politique est assez difficile et, au IIe siècle av. J.-C., la Grèce passe sous domination romaine. La Grèce reste un centre culturel mais perd en créativité.

L'économie de la Grèce antique se caractérise par une forte prégnance de l’agriculture, d’autant plus importante que les sols grecs sont peu fertiles. Plus qu'une source de subsistance, elle façonne une partie des représentations et des rapports sociaux : la majorité de la population du monde grec est rurale et la propriété foncière représente un idéal. L’artisanat et le commerce, principalement maritime, se développent à partir du VIe siècle av. J.-C. dans les cités. Cependant, les Grecs éprouvent une grande répugnance pour le travail rétribué, et en particulier le travail manuel : la politique est la seule activité réellement digne du citoyen, le reste devant être autant que possible abandonné aux esclaves.

Tout le monde connaît les traditionnels vases grecs rouges et noirs. Dionysos, Ariane, satyres et ménades. Face d'un cratère en calice attique à figures rouges, vers 400-375 av. J.-C. de Thèbes.

L'art grec est l'aspect le plus immédiatement sensible de la Grèce antique : il a influencé l'art romain, celui de la Renaissance et une grande partie de l'art moderne et contemporain d'Occident. Ses monuments sont admirés par les touristes en Grèce même, ainsi que sur les sites des colonies grecques de Grande Grèce et d'Asie mineure ; ses sculptures et ses vases occupent souvent une place de choix dans les musées et les collections privées. Le Parthénon et son décor sculpté, l'aurige de Delphes, le groupe du Laocoon et la Victoire de Samothrace figurent parmi les œuvres d'art les plus connues dans le monde.

Pour autant, l'œuvre d'art grecque est souvent mal comprise. Elle est admirée aujourd'hui pour le plaisir esthétique qu'elle procure, alors que sa fin première est pratique ou religieuse. Les ruines de monuments se trouvent dans des endroits isolés, ou sont incorporées dans des villes modernes, alors que les bâtiments grecs se trouvaient naturellement intégrés à tout un ensemble de bâtiments environnants. La peinture murale, l'une des principales formes d'expression de l'art grec, a presque totalement disparu, alors que la sculpture grecque nous est parvenue principalement sous la forme de copies ou variantes romaines, pour lesquelles il est difficile de départager le génie de l'auteur original de celui du copiste-adaptateur. Il est donc important de replacer l'art grec dans son contexte et de restituer ses origines, évolutions et influences. Par exemple selon les quatre périodes connues :

  1. -800 Époque archaïque
  2. -510 Époque classique
  3. -323 Époque hellénistique
  4. -146 Grèce romaine
Ruines d'un temple circulaire à Delphes dédié à Athéna.

La religion grecque antique a pour particularité de n'avoir ni textes sacrés, ni dogme, ni Église : elle est polythéiste. Elle accorde une grande importance aux rites et peu à la dévotion personnelle. Les différents cultes peuvent être distingués en trois grandes catégories : cultes publics, rassemblant la communauté des citoyens d'une cité, cultes privés, appartenant à la sphère domestique, cultes à mystères, qui seuls promettent aux initiés une vie heureuse et un au-delà.

La religion comporte douze dieux principaux, dont le plus important est Zeus.


Texte : Odyssée

Ce wikilivre porte l'indice CDU suivant :



ΟΔΥΣΣΕΙΑΣ Ζ.
Odyssée, livre 7


Homère


Traduction Eugène Bareste


ΟΔΥΣΣΕΙΑΣ Ζ. ODYSSÉE : LIVRE VII
1

Ὧς ὁ μὲν ἔνθ᾽ ἠρᾶτο πολύτλας δῖος Ὀδυσσεύς,

κούρην δὲ προτὶ ἄστυ φέρεν μένος ἡμιόνοιιν.

Ἡ δ᾽ ὅτε δὴ οὗ πατρὸς ἀγακλυτὰ δώμαθ᾽ ἵκανε,

στῆσεν ἄρ᾽ ἐν προθύροισι, κασίγνητοι δέ μιν ἀμφὶς

ἵσταντ᾽ ἀθανάτοις ἐναλίγκιοι, οἵ ῥ᾽ ὑπ᾽ ἀπήνης

ἡμιόνους ἔλυον ἐσθῆτά τε ἔσφερον εἴσω.

Αὐτὴ δ᾽ ἐς θάλαμον ἑὸν ἤιε· δαῖε δέ οἱ πῦρ

γρῆυς Ἀπειραίη, θαλαμηπόλος Εὐρυμέδουσα,

τήν ποτ᾽ Ἀπείρηθεν νέες ἤγαγον ἀμφιέλισσαι·

Ἀλκινόῳ δ᾽ αὐτὴν γέρας ἔξελον, οὕνεκα πᾶσιν

Φαιήκεσσιν ἄνασσε, θεοῦ δ᾽ ὣς δῆμος ἄκουεν·

ἣ τρέφε Ναυσικάαν λευκώλενον ἐν μεγάροισιν.

Ἥ οἱ πῦρ ἀνέκαιε καὶ εἴσω δόρπον ἐκόσμει.

Καὶ τότ᾽ Ὀδυσσεὺς ὦρτο πόλινδ᾽ ἴμεν· ἀμφὶ δ᾽ Ἀθήνη

πολλὴν ἠέρα χεῦε φίλα φρονέουσ᾽ Ὀδυσῆι,

μή τις Φαιήκων μεγαθύμων ἀντιβολήσας

κερτομέοι τ᾽ ἐπέεσσι καὶ ἐξερέοιθ᾽ ὅτις εἴη.

Ἀλλ᾽ ὅτε δὴ ἄρ᾽ ἔμελλε πόλιν δύσεσθαι ἐραννήν,

ἔνθα οἱ ἀντεβόλησε θεά, γλαυκῶπις Ἀθήνη,

παρθενικῇ ἐικυῖα νεήνιδι, κάλπιν ἐχούσῃ.

1

Le divin et intrépide Ulysse suppliait ainsi la déesse Minerve: Nausica arrive à la ville sur le chariot traîné par de fortes mules. Lorsque cette jeune fille est devant la superbe demeure de son père, elle s'arrête sous les portiques. Les frères de Nausica, semblables aux dieux, s'empressent autour d'elle ; les uns détellent les mules du chariot, les autres portent les riches vêtements dans l'intérieur du palais, et Nausica se dirige vers ses appartements. Une vieille femme d'Épire, la suivante Euryméduse, que naguère dix vaisseaux ballottés par les flots amenèrent en cette île, enflamme le bois dans le foyer : les Phéaciens choisirent Euryméduse pour l'offrir en présent au roi Alcinoüs que le peuple écoute comme un dieu ; ce fut elle qui jadis éleva dans le palais la belle Nausica. Maintenant Euryméduse dispose le feu et prépare le repas.

Alors Ulysse se lève pour aller à la ville. Minerve-Pallas chérit ce héros, le couvre d'un épais nuage afin que sur sa route les magnanimes Phéaciens ne puissent ni le railler ni l'interroger. Quand Ulysse est près d'entrer dans cette agréable cité, Minerve, la déesse aux yeux d'azur, marche à sa rencontre sous les traits d'une jeune fille portant une urne ;

21

Στῆ δὲ πρόσθ᾽ αὐτοῦ, ὁ δ᾽ ἀνείρετο δῖος Ὀδυσσεύς·


« Ὦ τέκος, οὐκ ἄν μοι δόμον ἀνέρος ἡγήσαιο

Ἀλκινόου, ὃς τοῖσδε μετ᾽ ἀνθρώποισι ἀνάσσει;

καὶ γὰρ ἐγὼ ξεῖνος ταλαπείριος ἐνθάδ᾽ ἱκάνω

τηλόθεν ἐξ ἀπίης γαίης· τῷ οὔ τινα οἶδα

ἀνθρώπων, οἳ τήνδε πόλιν καὶ γαῖαν ἔχουσιν. »


Τὸν δ᾽ αὖτε προσέειπε θεά, γλαυκῶπις Ἀθήνη·

21

elle s'arrête devant lui, et Ulysse lui parle en ces termes :

« Ô ma fille, pourrais-tu me conduire dans la demeure du héros Alcinoüs, roi des Phéaciens ? Je suis un malheureux voyageur et je viens d'un pays éloigné. Je ne connais, moi, aucun des hommes qui habitent cette ville et cultivent ces champs. »

La déesse Minerve lui répond :

28

« Τοιγὰρ ἐγώ τοι, ξεῖνε πάτερ, δόμον, ὅν με κελεύεις,

δείξω, ἐπεί μοι πατρὸς ἀμύμονος ἐγγύθι ναίει.

Ἀλλ᾽ ἴθι σιγῇ τοῖον, ἐγὼ δ᾽ ὁδὸν ἡγεμονεύσω,

μηδέ τιν᾽ ἀνθρώπων προτιόσσεο μηδ᾽ ἐρέεινε.

Οὐ γὰρ ξείνους οἵδε μάλ᾽ ἀνθρώπους ἀνέχονται,

οὐδ᾽ ἀγαπαζόμενοι φιλέουσ᾽ ὅς κ᾽ ἄλλοθεν ἔλθῃ.

Νηυσὶ θοῇσιν τοί γε πεποιθότες ὠκείῃσι

λαῖτμα μέγ᾽ ἐκπερόωσιν, ἐπεί σφισι δῶκ᾽ ἐνοσίχθων·

τῶν νέες ὠκεῖαι ὡς εἰ πτερὸν ἠὲ νόημα. »

28

« Oui sans doute, vénérable étranger, je t'indiquerai la demeure que tu me demandes ; car le palais de mon irréprochable père touche à celui d'Alcinoüs. Mais marche toujours en silence, et je te montrerai le chemin : surtout ne regarde ni n'interroge personne. Les Phéaciens ne sont point favorables aux voyageurs, et ils accueillent sans bienveillance ceux qui viennent des pays lointains. Ces peuples, protégés par Neptune, se fient à leurs navires légers et rapides, et ils sillonnent sans cesse l'immense surface de la mer ; car leurs vaisseaux sont légers comme l'aile et rapides comme la pensée.»

37

Ὣς ἄρα φωνήσασ᾽ ἡγήσατο Παλλὰς Ἀθήνη

καρπαλίμως· ὁ δ᾽ ἔπειτα μετ᾽ ἴχνια βαῖνε θεοῖο.

Τὸν δ᾽ ἄρα Φαίηκες ναυσικλυτοὶ οὐκ ἐνόησαν

ἐρχόμενον κατὰ ἄστυ διὰ σφέας· οὐ γὰρ Ἀθήνη

εἴα ἐυπλόκαμος, δεινὴ θεός, ἥ ῥά οἱ ἀχλὺν

θεσπεσίην κατέχευε φίλα φρονέουσ᾽ ἐνὶ θυμῷ.

Θαύμαζεν δ᾽ Ὀδυσεὺς λιμένας καὶ νῆας ἐίσας

αὐτῶν θ᾽ ἡρώων ἀγορὰς καὶ τείχεα μακρὰ

ὑψηλά, σκολόπεσσιν ἀρηρότα, θαῦμα ἰδέσθαι.

Ἀλλ᾽ ὅτε δὴ βασιλῆος ἀγακλυτὰ δώμαθ᾽ ἵκοντο,

τοῖσι δὲ μύθων ἦρχε θεά, γλαυκῶπις Ἀθήνη·

37

Minerve ayant ainsi parlé précède le héros qui suit ses pas. — Les Phéaciens, navigateurs illustres, ne l'aperçurent point lorsqu'au milieu d'eux il traversa la ville : Minerve par amour pour Ulysse, l'avait enveloppé d'un nuage céleste. — Le héros, en s'avançant, admire le port rempli de navires égaux, la place publique où s'assemblent les chefs du peuple, les longues et hautes murailles garnies de gigantesques pieux : spectacle admirable à voir. Lorsqu'ils sont arrivés tous deux devant le magnifique palais du roi, la déesse aux yeux d'azur dit à Ulysse :

48

« Οὗτος δή τοι, ξεῖνε πάτερ, δόμος, ὅν με κελεύεις

πεφραδέμεν· δήεις δὲ διοτρεφέας βασιλῆας

δαίτην δαινυμένους· σὺ δ᾽ ἔσω κίε, μηδέ τι θυμῷ

τάρβει· θαρσαλέος γὰρ ἀνὴρ ἐν πᾶσιν ἀμείνων

ἔργοισιν τελέθει, εἰ καί ποθεν ἄλλοθεν ἔλθοι.

Δέσποιναν μὲν πρῶτα κιχήσεαι ἐν μεγάροισιν·

Ἀρήτη δ᾽ ὄνομ᾽ ἐστὶν ἐπώνυμον, ἐκ δὲ τοκήων

τῶν αὐτῶν οἵ περ τέκον Ἀλκίνοον βασιλῆα.

Ναυσίθοον μὲν πρῶτα Ποσειδάων ἐνοσίχθων

γείνατο καὶ Περίβοια, γυναικῶν εἶδος ἀρίστη,

ὁπλοτάτη θυγάτηρ μεγαλήτορος Εὐρυμέδοντος,

ὅς ποθ᾽ ὑπερθύμοισι Γιγάντεσσιν βασίλευεν.

Ἀλλ᾽ ὁ μὲν ὤλεσε λαὸν ἀτάσθαλον, ὤλετο δ᾽ αὐτός·

τῇ δὲ Ποσειδάων ἐμίγη καὶ ἐγείνατο παῖδα

Ναυσίθοον μεγάθυμον, ὃς ἐν Φαίηξιν ἄνασσε·

Ναυσίθοος δ᾽ ἔτεκεν ῾Ρηξήνορά τ᾽ Ἀλκίνοόν τε.

Τὸν μὲν ἄκουρον ἐόντα βάλ᾽ ἀργυρότοξος Ἀπόλλων

νυμφίον ἐν μεγάρῳ, μίαν οἴην παῖδα λιπόντα

Ἀρήτην· τὴν δ᾽ Ἀλκίνοος ποιήσατ᾽ ἄκοιτιν,

καί μιν ἔτισ᾽, ὡς οὔ τις ἐπὶ χθονὶ τίεται ἄλλη,

ὅσσαι νῦν γε γυναῖκες ὑπ᾽ ἀνδράσιν οἶκον ἔχουσιν.

Ὣς κείνη περὶ κῆρι τετίμηταί τε καὶ ἔστιν

ἔκ τε φίλων παίδων ἔκ τ᾽ αὐτοῦ Ἀλκινόοιο

καὶ λαῶν, οἵ μίν ῥα θεὸν ὣς εἰσορόωντες

δειδέχαται μύθοισιν, ὅτε στείχῃσ᾽ ἀνὰ ἄστυ.

Οὐ μὲν γάρ τι νόου γε καὶ αὐτὴ δεύεται ἐσθλοῦ·

ᾗσι τ᾽ ἐὺ φρονέῃσι καὶ ἀνδράσι νείκεα λύει.

Εἴ κέν τοι κείνη γε φίλα φρονέῃσ᾽ ἐνὶ θυμῷ,

ἐλπωρή τοι ἔπειτα φίλους τ᾽ ἰδέειν καὶ ἱκέσθαι

οἶκον ἐς ὑψόροφον καὶ σὴν ἐς πατρίδα γαῖαν. »

48

« Voilà, vénérable étranger, la demeure que tu m'as ordonné de t'indiquer. Tu trouveras dans ce palais les princes chéris de Jupiter rassemblés pour le festin. Entre donc sans crainte dans cette maison. L'homme intrépide réussit mieux en toute entreprise, lors même qu'il arrive d'un pays éloigné. D'abord, tu t'adresseras à la reine : son nom est Arété, et elle descend des mêmes ancêtres qui donnèrent le jour au roi Alcinoüs. Nausithoüs naquit du redoutable Neptune et de Péribée, la plus belle des femmes et la plus jeune d'entre les filles du magnanime Eurymédon qui régna jadis sur les géants orgueilleux ; ce héros anéantit pour jamais ce peuple criminel, et lui-même il trouva la mort au milieu des combats. Neptune s'unit donc à Péribée ; il eut avec elle le courageux Nausithoüs, roi des Phéaciens et père d'Alcinoüs et de Rhexenor. Ce dernier héros récemment uni n'eut point de fils : il mourut frappé dans son palais par les flèches d'Apollon, le dieu à l'arc d'argent. Rhexenor ne laissa qu'une seule fille, Arété, qu'Alcinoüs choisit pour épouse, et qu'il honore maintenant comme nulle autre femme n'est honorée sur la terre, même parmi toutes celles qui, soumises à leur époux, gouvernent avec sagesse leurs somptueuses demeures. Ainsi la noble Arété est chérie par ses enfants, par le roi Alcinoüs lui-même, et par tous les Phéaciens qui la contemplent comme une déesse et lui adressent de nombreuses bénédictions toutes les fois qu'elle se promène par la ville. Jamais son esprit n'a manqué de prudence ; et par de sages pensées elle termine les querelles qui s'élèvent parmi les hommes. Si cette reine a pour toi quelque bienveillance, tu reverras bientôt tes amis et ta terre natale. »

78

Ὣς ἄρα φωνήσασ᾽ ἀπέβη γλαυκῶπις Ἀθήνη

πόντον ἐπ᾽ ἀτρύγετον, λίπε δὲ Σχερίην ἐρατεινήν,

ἵκετο δ᾽ ἐς Μαραθῶνα καὶ εὐρυάγυιαν Ἀθήνην,

δῦνε δ᾽ Ἐρεχθῆος πυκινὸν δόμον. Αὐτὰρ Ὀδυσσεὺς

Ἀλκινόου πρὸς δώματ᾽ ἴε κλυτά· πολλὰ δέ οἱ κῆρ

ὥρμαιν᾽ ἱσταμένῳ, πρὶν χάλκεον οὐδὸν ἱκέσθαι.

Ὥς τε γὰρ ἠελίου αἴγλη πέλεν ἠὲ σελήνης

δῶμα καθ᾽ ὑψερεφὲς μεγαλήτορος Ἀλκινόοιο.

Χάλκεοι μὲν γὰρ τοῖχοι ἐληλέδατ᾽ ἔνθα καὶ ἔνθα,

ἐς μυχὸν ἐξ οὐδοῦ, περὶ δὲ θριγκὸς κυάνοιο·

χρύσειαι δὲ θύραι πυκινὸν δόμον ἐντὸς ἔεργον·

σταθμοὶ δ᾽ ἀργύρεοι ἐν χαλκέῳ ἕστασαν οὐδῷ,

ἀργύρεον δ᾽ ἐφ᾽ ὑπερθύριον, χρυσέη δὲ κορώνη.

Χρύσειοι δ᾽ ἑκάτερθε καὶ ἀργύρεοι κύνες ἦσαν,

οὓς Ἥφαιστος ἔτευξεν ἰδυίῃσι πραπίδεσσι

δῶμα φυλασσέμεναι μεγαλήτορος Ἀλκινόοιο,

ἀθανάτους ὄντας καὶ ἀγήρως ἤματα πάντα.

Ἐν δὲ θρόνοι περὶ τοῖχον ἐρηρέδατ᾽ ἔνθα καὶ ἔνθα,

ἐς μυχὸν ἐξ οὐδοῖο διαμπερές, ἔνθ᾽ ἐνὶ πέπλοι

λεπτοὶ ἐύννητοι βεβλήατο, ἔργα γυναικῶν.

Ἔνθα δὲ Φαιήκων ἡγήτορες ἑδριόωντο

πίνοντες καὶ ἔδοντες· ἐπηετανὸν γὰρ ἔχεσκον.

Χρύσειοι δ᾽ ἄρα κοῦροι ἐυδμήτων ἐπὶ βωμῶν

ἕστασαν αἰθομένας δαΐδας μετὰ χερσὶν ἔχοντες,

φαίνοντες νύκτας κατὰ δώματα δαιτυμόνεσσι.

Πεντήκοντα δέ οἱ δμωαὶ κατὰ δῶμα γυναῖκες

αἱ μὲν ἀλετρεύουσι μύλῃς ἔπι μήλοπα καρπόν,

αἱ δ᾽ ἱστοὺς ὑφόωσι καὶ ἠλάκατα στρωφῶσιν

ἥμεναι, οἷά τε φύλλα μακεδνῆς αἰγείροιο·

καιρουσσέων δ᾽ ὀθονέων ἀπολείβεται ὑγρὸν ἔλαιον.

Ὅσσον Φαίηκες περὶ πάντων ἴδριες ἀνδρῶν

νῆα θοὴν ἐνὶ πόντῳ ἐλαυνέμεν, ὣς δὲ γυναῖκες

ἱστῶν τεχνῆσσαι· πέρι γάρ σφισι δῶκεν Ἀθήνη

ἔργα τ᾽ ἐπίστασθαι περικαλλέα καὶ φρένας ἐσθλάς.

Ἔκτοσθεν δ᾽ αὐλῆς μέγας ὄρχατος ἄγχι θυράων

τετράγυος· περὶ δ᾽ ἕρκος ἐλήλαται ἀμφοτέρωθεν.

Ἔνθα δὲ δένδρεα μακρὰ πεφύκασι τηλεθόωντα,

ὄγχναι καὶ ῥοιαὶ καὶ μηλέαι ἀγλαόκαρποι

συκέαι τε γλυκεραὶ καὶ ἐλαῖαι τηλεθόωσαι.

Τάων οὔ ποτε καρπὸς ἀπόλλυται οὐδ᾽ ἀπολείπει

χείματος οὐδὲ θέρευς, ἐπετήσιος· ἀλλὰ μάλ᾽ αἰεὶ

Ζεφυρίη πνείουσα τὰ μὲν φύει, ἄλλα δὲ πέσσει.

Ὄγχνη ἐπ᾽ ὄγχνῃ γηράσκει, μῆλον δ᾽ ἐπὶ μήλῳ,

αὐτὰρ ἐπὶ σταφυλῇ σταφυλή, σῦκον δ᾽ ἐπὶ σύκῳ.

Ἔνθα δέ οἱ πολύκαρπος ἀλωὴ ἐρρίζωται,

τῆς ἕτερον μὲν θειλόπεδον λευρῷ ἐνὶ χώρῳ

τέρσεται ἠελίῳ, ἑτέρας δ᾽ ἄρα τε τρυγόωσιν,

ἄλλας δὲ τραπέουσι· πάροιθε δέ τ᾽ ὄμφακές εἰσιν

ἄνθος ἀφιεῖσαι, ἕτεραι δ᾽ ὑποπερκάζουσιν.

Ἔνθα δὲ κοσμηταὶ πρασιαὶ παρὰ νείατον ὄρχον

παντοῖαι πεφύασιν, ἐπηετανὸν γανόωσαι·

ἐν δὲ δύω κρῆναι ἡ μέν τ᾽ ἀνὰ κῆπον ἅπαντα

σκίδναται, ἡ δ᾽ ἑτέρωθεν ὑπ᾽ αὐλῆς οὐδὸν ἵησι

πρὸς δόμον ὑψηλόν, ὅθεν ὑδρεύοντο πολῖται.

Τοῖ᾽ ἄρ᾽ ἐν Ἀλκινόοιο θεῶν ἔσαν ἀγλαὰ δῶρα.

78

Telles sont les paroles que prononce Minerve aux yeux d'azur ; puis en s'élançant sur la mer stérile elle quitte la riante Schérie. La déesse traverse les plaines de Marathon, la ville aux larges rues des Athéniens, et elle se rend dans la superbe demeure d'Érechthée. — Ulysse s'avance vers le riche palais d'Alcinoüs, le cœur agité de mille pensées, et il s'arrête avant de franchir le seuil d'airain. — La haute demeure du magnanime Alcinoüs brille ainsi que la splendide clarté de la lune et l'éclatante lumière du soleil. Les murailles sont de toutes parts revêtues d'airain, depuis l'entrée du palais jusqu'au fond des appartements ; tout autour des murailles règne une corniche azurée. L'intérieur de cette demeure inébranlable est fermé par des portes d'or ; les montants d'argent reposent sur le seuil d'airain, et le linteau des portes est aussi en argent et l'anneau est en or. Aux extrémités des portes on aperçoit des chiens d'or et d'argent qu'avait forgés Vulcain avec un art merveilleux pour garder la demeure du magnanime Alcinoüs ; ces chiens sont immortels et pour toujours exempts de vieillesse. Dans l'intérieur du palais, depuis le seuil jusqu'à l'extrémité des vastes salles se trouvent des sièges rangés le long des murailles ; ces sièges sont recouverts de tissus finement travaillés par des mains de femmes : là s'asseyent les chefs des Phéaciens pour goûter les douceurs du repas, car ils ont chaque jour de nouvelles fêtes. Sur de magnifiques piédestaux s'élèvent des statues en or représentant des hommes encore jeunes tenant entre leurs mains des flambeaux allumés servant à éclairer pendant la nuit la salle des convives. Cinquante femmes esclaves servent dans ce palais ; les unes broient sous la meule le jaune froment ; les autres tissent la laine ou filent la toile, et les mains de ces femmes sont aussi mobiles que les feuilles d'un haut peuplier agité par le vent : une huile éclatante semble couler de ces magnifiques étoffes tissées avec tant d'habileté. Autant les Phéaciens surpassent tous les hommes dans l'art de diriger les rapides navires sur la mer ténébreuse, autant les Phéaciennes l'emportent sur les autres femmes et par leur adresse et par l'excellence de leurs tissus ; car Minerve leur accorda la faveur de produire des ouvrages merveilleux et d'avoir de sages pensées. — En dehors de la cour et tout près des portes se trouve un jardin de quatre arpents, fermé par une enceinte. Là croissent des arbres élevés et verdoyants, des poiriers, des grenadiers, des pommiers, des figuiers et des oliviers toujours verts ; ces arbres sont chargés de fruits toute l'année, et ils en portent pendant l'hiver comme pendant l'été : le souffle du zéphyr fait tantôt naître les uns et tantôt mûrir les autres. La poire vieillit auprès de la poire, la pomme auprès de la pomme, le raisin auprès du raisin et la figue auprès de la figue. — Là est aussi plantée une vigne dont les grappes sèchent aux rayons du soleil, dans une plaine unie et découverte ; d'autres sont cueillies par le laboureur, ou pressées dans la cuve, et a quelque distance on aperçoit encore de jeunes grappes : les unes sont en fleur, et les autres commencent à noircir. — À l'extrémité du jardin, des espaces réguliers sont remplis de diverses plantes potagères qui fleurissent constamment. En ces lieux coulent deux fontaines ; la première répand son onde limpide à travers le jardin ; la seconde serpente à l'entrée de la cour, près du palais élevé : c'est là que les Phéaciens viennent puiser l'eau. — Tels sont les présents splendides dont les dieux embellirent la demeure d'Alcinoüs.

133

Ἔνθα στὰς θηεῖτο πολύτλας δῖος Ὀδυσσεύς.

Αὐτὰρ ἐπεὶ δὴ πάντα ἑῷ θηήσατο θυμῷ,

καρπαλίμως ὑπὲρ οὐδὸν ἐβήσετο δώματος εἴσω.

Εὗρε δὲ Φαιήκων ἡγήτορας ἠδὲ μέδοντας

σπένδοντας δεπάεσσιν ἐυσκόπῳ ἀργεϊφόντῃ,

ᾧ πυμάτῳ σπένδεσκον, ὅτε μνησαίατο κοίτου.

Αὐτὰρ ὁ βῆ διὰ δῶμα πολύτλας δῖος Ὀδυσσεὺς

πολλὴν ἠέρ᾽ ἔων, ἥν οἱ περίχευεν Ἀθήνη,

ὄφρ᾽ ἵκετ᾽ Ἀρήτην τε καὶ Ἀλκίνοον βασιλῆα.

Ἀμφὶ δ᾽ ἄρ᾽ Ἀρήτης βάλε γούνασι χεῖρας Ὀδυσσεύς,

καὶ τότε δή ῥ᾽ αὐτοῖο πάλιν χύτο θέσφατος ἀήρ.

Οἱ δ᾽ ἄνεῳ ἐγένοντο, δόμον κάτα φῶτα ἰδόντες·

θαύμαζον δ᾽ ὁρόωντες. Ὁ δὲ λιτάνευεν Ὀδυσσεύς·

133

À cette vue le divin Ulysse s'arrête étonné. Le héros, après avoir admiré toutes ces merveilles, franchit rapidement le seuil et pénètre dans l'intérieur du palais où il trouve les princes et les chefs des Phéaciens offrant, avec leurs coupes, des libations à Mercure : c'est en l'honneur de ce dieu que l'on fait les derniers sacrifices quand on songe au sommeil. L'intrépide Ulysse, toujours enveloppé par l'épais nuage, traverse la demeure et arrive auprès d'Alcinoüs et de la belle Arété. Il entoure de ses bras les genoux de la reine, et soudain le céleste nuage se dissipe. Tous les Phéaciens restent muets en apercevant cet étranger, et ils le contemplent avec admiration. Alors Ulysse fait entendre ces paroles suppliantes :

146

« Ἀρήτη, θύγατερ ῾Ρηξήνορος ἀντιθέοιο,

σόν τε πόσιν σά τε γούναθ᾽ ἱκάνω πολλὰ μογήσας

τούσδε τε δαιτυμόνας· τοῖσιν θεοὶ ὄλβια δοῖεν

ζωέμεναι, καὶ παισὶν ἐπιτρέψειεν ἕκαστος

κτήματ᾽ ἐνὶ μεγάροισι γέρας θ᾽ ὅ τι δῆμος ἔδωκεν·

αὐτὰρ ἐμοὶ πομπὴν ὀτρύνετε πατρίδ᾽ ἱκέσθαι

θᾶσσον, ἐπεὶ δὴ δηθὰ φίλων ἄπο πήματα πάσχω. »

146

«Arété, fille du divin Rhexenor, écoute-moi. Après avoir beaucoup souffert, je viens me jeter à tes pieds et implorer ton époux et ses convives. Puissent les dieux vous accorder à tous des jours heureux ! Puisse aussi chacun de vous laisser à ses enfants les richesses de son palais et les honneurs qu'il reçut du peuple ! Mais faites que je quitte cette île, et que je retourne bientôt dans ma patrie ; car, depuis longtemps, je supporte, loin de mes amis, d'amères douleurs ! »

153

Ὣς εἰπὼν κατ᾽ ἄρ᾽ ἕζετ᾽ ἐπ᾽ ἐσχάρῃ ἐν κονίῃσιν

πὰρ πυρί· οἱ δ᾽ ἄρα πάντες ἀκὴν ἐγένοντο σιωπῇ.

Ὀψὲ δὲ δὴ μετέειπε γέρων ἥρως Ἐχένηος,

ὃς δὴ Φαιήκων ἀνδρῶν προγενέστερος ἦεν

καὶ μύθοισι κέκαστο, παλαιά τε πολλά τε εἰδώς·

ὅ σφιν ἐὺ φρονέων ἀγορήσατο καὶ μετέειπεν·

153

En achevant ces mots, le héros va s'asseoir près du feu, sur la cendre du foyer, et tous les assistants gardent un profond silence. Tout à coup se lève le vieux guerrier Échénus, le plus âgé des Phéaciens, Échénus qui brillait par ses paroles et par sa connaissance des temps passés ; ce héros, plein de bienveillance, s'exprime en ces termes :

159

« Ἀλκίνο᾽, οὐ μέν τοι τόδε κάλλιον, οὐδὲ ἔοικε,

ξεῖνον μὲν χαμαὶ ἧσθαι ἐπ᾽ ἐσχάρῃ ἐν κονίῃσιν,

οἵδε δὲ σὸν μῦθον ποτιδέγμενοι ἰσχανόωνται.

Ἄλλ᾽ ἄγε δὴ ξεῖνον μὲν ἐπὶ θρόνου ἀργυροήλου

εἷσον ἀναστήσας, σὺ δὲ κηρύκεσσι κέλευσον

οἶνον ἐπικρῆσαι, ἵνα καὶ Διὶ τερπικεραύνῳ

σπείσομεν, ὅς θ᾽ ἱκέτῃσιν ἅμ᾽ αἰδοίοισιν ὀπηδεῖ·

δόρπον δὲ ξείνῳ ταμίη δότω ἔνδον ἐόντων. »

159

«Non, sans doute, Alcinoüs, il n'est point généreux ni convenable de laisser un étranger assis sur la cendre du foyer. Tu le vois, tous les convives se taisent et attendent tes ordres. Ordonne donc qu'il se lève ; fais-le asseoir sur un siège magnifique orné de clous d'argent, et commande à tes hérauts de verser le vin, afin que nous offrions des libations au dieu qui lance la foudre, à Jupiter qui toujours accompagne les suppliants placés sous la protection divine. Que ta vénérable intendante serve à cet étranger les mets qui sont renfermés dans ton palais. »

167

Αὐτὰρ ἐπεὶ τό γ᾽ ἄκουσ᾽ ἱερὸν μένος Ἀλκινόοιο,

χειρὸς ἑλὼν Ὀδυσῆα δαΐφρονα ποικιλομήτην

ὦρσεν ἀπ᾽ ἐσχαρόφιν καὶ ἐπὶ θρόνου εἷσε φαεινοῦ,

υἱὸν ἀναστήσας ἀγαπήνορα Λαοδάμαντα,

ὅς οἱ πλησίον ἷζε, μάλιστα δέ μιν φιλέεσκεν.

Χέρνιβα δ᾽ ἀμφίπολος προχόῳ ἐπέχευε φέρουσα

καλῇ χρυσείῃ ὑπὲρ ἀργυρέοιο λέβητος,

νίψασθαι· παρὰ δὲ ξεστὴν ἐτάνυσσε τράπεζαν.

Σῖτον δ᾽ αἰδοίη ταμίη παρέθηκε φέρουσα,

εἴδατα πόλλ᾽ ἐπιθεῖσα, χαριζομένη παρεόντων.

Αὐτὰρ ὁ πῖνε καὶ ἦσθε πολύτλας δῖος Ὀδυσσεύς.

Καὶ τότε κήρυκα προσέφη μένος Ἀλκινόοιο·

167

Alcinoüs, après avoir entendu ces paroles, présente la main au prudent et ingénieux Ulysse, le relève et le fait asseoir sur un siège brillant, sur celui que venait de quitter son fils bien-aimé, le brave Laodamas assis à ses côtés. Alors une esclave, portant une belle aiguière d'or, verse l'eau qu'elle contient dans un bassin d'argent pour qu'Ulysse baigne ses mains vigoureuses ; puis elle place devant l'étranger une table lisse et polie ; une vénérable intendante y dépose le pain et les nombreux aliments qu'elle offre ensuite avec largesse. Tandis que le divin Ulysse boit et mange selon ses désirs, le puissant Alcinoüs dit à l'un de ses hérauts :

179

« Ποντόνοε, κρητῆρα κερασσάμενος μέθυ νεῖμον

πᾶσιν ἀνὰ μέγαρον, ἵνα καὶ Διὶ τερπικεραύνῳ

σπείσομεν, ὅς θ᾽ ἱκέτῃσιν ἅμ᾽ αἰδοίοισιν ὀπηδεῖ. »

179

« Pontonoüs , mêle le vin dans le cratère, et présente des coupes pleines à tous les convives, afin que nous offrions des libations à Jupiter qui toujours accompagne les suppliants placés sous la protection divine. »

182

Ὣς φάτο, Ποντόνοος δὲ μελίφρονα οἶνον ἐκίρνα,

νώμησεν δ᾽ ἄρα πᾶσιν ἐπαρξάμενος δεπάεσσιν.

Αὐτὰρ ἐπεὶ σπεῖσάν τ᾽ ἔπιόν θ᾽, ὅσον ἤθελε θυμός,

τοῖσιν δ᾽ Ἀλκίνοος ἀγορήσατο καὶ μετέειπε·

182

Il dit. Pontonoüs mêle le doux nectar dans le cratère ; puis il verse le vin dans des coupes qu'il porte à ses lèvres, et qu'il distribue ensuite à tous les convives.

Quand ceux-ci ont bu et fait les libations, Alcinoüs se lève et prononce ce discours :

186

« Κέκλυτε, Φαιήκων ἡγήτορες ἠδὲ μέδοντες

ὄφρ᾽ εἴπω τά με θυμὸς ἐνὶ στήθεσσι κελεύει.

Νῦν μὲν δαισάμενοι κατακείετε οἴκαδ᾽ ἰόντες·

ἠῶθεν δὲ γέροντας ἐπὶ πλέονας καλέσαντες

ξεῖνον ἐνὶ μεγάροις ξεινίσσομεν ἠδὲ θεοῖσιν 190

ῥέξομεν ἱερὰ καλά, ἔπειτα δὲ καὶ περὶ πομπῆς

μνησόμεθ᾽, ὥς χ᾽ ὁ ξεῖνος ἄνευθε πόνου καὶ ἀνίης

πομπῇ ὑφ᾽ ἡμετέρῃ ἣν πατρίδα γαῖαν ἵκηται

χαίρων καρπαλίμως, εἰ καὶ μάλα τηλόθεν ἐστί,

μηδέ τι μεσσηγύς γε κακὸν καὶ πῆμα πάθῃσι,

πρίν γε τὸν ἧς γαίης ἐπιβήμεναι· ἔνθα δ᾽ ἔπειτα

πείσεται, ἅσσα οἱ αἶσα κατὰ κλῶθές τε βαρεῖαι

γιγνομένῳ νήσαντο λίνῳ, ὅτε μιν τέκε μήτηρ.

Εἰ δέ τις ἀθανάτων γε κατ᾽ οὐρανοῦ εἰλήλουθεν,

ἄλλο τι δὴ τόδ᾽ ἔπειτα θεοὶ περιμηχανόωνται.

Αἰεὶ γὰρ τὸ πάρος γε θεοὶ φαίνονται ἐναργεῖς

ἡμῖν, εὖτ᾽ ἔρδωμεν ἀγακλειτὰς ἑκατόμβας,

δαίνυνταί τε παρ᾽ ἄμμι καθήμενοι ἔνθα περ ἡμεῖς.

Εἰ δ᾽ ἄρα τις καὶ μοῦνος ἰὼν ξύμβληται ὁδίτης,

οὔ τι κατακρύπτουσιν, ἐπεί σφισιν ἐγγύθεν εἰμέν,

ὥς περ Κύκλωπές τε καὶ ἄγρια φῦλα Γιγάντων. »


Τὸν δ᾽ ἀπαμειβόμενος προσέφη πολύμητις Ὀδυσσεύς·

186

« Princes et chefs des Phéaciens, écoutez moi, pour que je vous dise tout ce que mon âme m'inspire. — Maintenant que le repas est terminé, retirez-vous dans vos demeures pour y goûter le repos. Demain nous rassemblerons en plus grand nombre les anciens du peuple ; nous traiterons somptueusement notre hôte ; nous offrirons aux dieux de pompeux sacrifices, et nous nous occuperons du départ de cet étranger. Je désire que, sans tourments et sans peines, il arrive promptement et joyeusement, sous notre conduite, dans sa chère patrie, fût-elle même très éloignée de cette île. Veillons à ce que dans son trajet il n'éprouve aucun malheur avant d'avoir atteint sa terre natale. Il subira là le sort que lui filèrent les impitoyables Parques lorsque sa mère le mit au jour ; mais si ce voyageur est un immortel descendu de l'Olympe, les dieux méditeront alors d'autres desseins. Jusqu'à présent les divinités se sont manifestées à nous lorsque nous leur avons offert d'illustres hécatombes ; elles-mêmes ont pris part à nos festins en se tenant assises au milieu de nous. Si jamais un Phéacien voyageant solitairement vient à rencontrer des immortels, ils ne se dérobent pas à lui car par notre origine nous nous rapprochons autant des dieux que les cyclopes et la race farouche des géants. »

Le prudent Ulysse lui répond :

208

« Ἀλκίνο᾽, ἄλλο τί τοι μελέτω φρεσίν· οὐ γὰρ ἐγώ γε

ἀθανάτοισιν ἔοικα, τοὶ οὐρανὸν εὐρὺν ἔχουσιν,

οὐ δέμας οὐδὲ φυήν, ἀλλὰ θνητοῖσι βροτοῖσιν.

Οὕς τινας ὑμεῖς ἴστε μάλιστ᾽ ὀχέοντας ὀιζὺν

ἀνθρώπων, τοῖσίν κεν ἐν ἄλγεσιν ἰσωσαίμην.

Καὶ δ᾽ ἔτι κεν καὶ μᾶλλον ἐγὼ κακὰ μυθησαίμην,

ὅσσα γε δὴ ξύμπαντα θεῶν ἰότητι μόγησα.

Ἀλλ᾽ ἐμὲ μὲν δορπῆσαι ἐάσατε κηδόμενόν περ·

οὐ γάρ τι στυγερῇ ἐπὶ γαστέρι κύντερον ἄλλο

ἔπλετο, ἥ τ᾽ ἐκέλευσεν ἕο μνήσασθαι ἀνάγκῃ

καὶ μάλα τειρόμενον καὶ ἐνὶ φρεσὶ πένθος ἔχοντα,

ὡς καὶ ἐγὼ πένθος μὲν ἔχω φρεσίν, ἡ δὲ μάλ᾽ αἰεὶ

ἐσθέμεναι κέλεται καὶ πινέμεν, ἐκ δέ με πάντων

ληθάνει ὅσσ᾽ ἔπαθον, καὶ ἐνιπλησθῆναι ἀνώγει.

Ὑμεῖς δ᾽ ὀτρύνεσθαι ἅμ᾽ ἠοῖ φαινομένηφιν,

ὥς κ᾽ ἐμὲ τὸν δύστηνον ἐμῆς ἐπιβήσετε πάτρης

καί περ πολλὰ παθόντα· ἰδόντα με καὶ λίποι αἰὼν

κτῆσιν ἐμήν, δμῶάς τε καὶ ὑψερεφὲς μέγα δῶμα. »

208

« Alcinoüs, écarte de pareilles pensées de ton esprit. Non, je ne suis point, ni par ma taille, ni par mes traits, semblable aux dieux qui habitent les vastes régions célestes ; mais je ressemble aux faibles mortels, et je puis m'égaler à l'homme qui a le plus souffert. Je pourrais même te raconter les plus grandes infortunes si je te disais tout ce que j'ai enduré sur la terre et sur l'onde par la volonté des immortels ; mais permets que malgré ma tristesse j'achève mon repas : rien n'est plus horrible en effet que la faim, qui revient impérieusement et sans cesse dans la mémoire des hommes, de ceux qui sont affligés et souffrent les plus grandes douleurs. Ainsi, moi je suis dévoré par les chagrins, et cependant la faim me commande de manger et de boire ; elle me fait oublier tous les maux que j'ai soufferts, et elle ne demande qu'à être satisfaite.— Demain, au lever de l'aurore, hâte-toi, puissant Alcinoüs, de ramener dans sa patrie un infortuné qui a supporté tant de malheurs ! Que la vie m'abandonne ensuite lorsque j'aurai revu ma terre natale, mes serviteurs et mon superbe palais. »

226

Ὣς ἔφαθ᾽, οἱ δ᾽ ἄρα πάντες ἐπῄνεον ἠδ᾽ ἐκέλευον

πεμπέμεναι τὸν ξεῖνον, ἐπεὶ κατὰ μοῖραν ἔειπεν.

Αὐτὰρ ἐπεὶ σπεῖσάν τ᾽ ἔπιον θ᾽ ὅσον ἤθελε θυμός,

οἱ μὲν κακκείοντες ἔβαν οἶκόνδε ἕκαστος,

αὐτὰρ ὁ ἐν μεγάρῳ ὑπελείπετο δῖος Ὀδυσσεύς,

πὰρ δέ οἱ Ἀρήτη τε καὶ Ἀλκίνοος θεοειδὴς

ἥσθην· ἀμφίπολοι δ᾽ ἀπεκόσμεον ἔντεα δαιτός.

Τοῖσιν δ᾽ Ἀρήτη λευκώλενος ἤρχετο μύθων·

ἔγνω γὰρ φᾶρός τε χιτῶνά τε εἵματ᾽ ἰδοῦσα

καλά, τά ῥ᾽ αὐτὴ τεῦξε σὺν ἀμφιπόλοισι γυναιξί·

καί μιν φωνήσασ᾽ ἔπεα πτερόεντα προσηύδα·

226

Il s'arrête, et les Phéaciens l'applaudissent. Tous ces héros veulent qu'on ramène dans sa patrie qui vient de parler avec tant de sagesse. Quand les convives ont achevé les libations et bu selon leurs désirs, ils retournent dans leurs demeures pour y goûter le repos. Le divin Ulysse reste dans le palais ; et près de lui sont assis la reine Arété et le puissant Alcinous semblable à un dieu. Aussitôt les esclaves enlèvent les apprêts du festin. Alors Arété aux blanches épaules, ayant reconnu le manteau, la tunique et les riches vêtements qu'elle-même avait tissés avec ses femmes, adresse au voyageur ces rapides paroles :

237

« Ξεῖνε, τὸ μέν σε πρῶτον ἐγὼν εἰρήσομαι αὐτή·

Τίς πόθεν εἰς ἀνδρῶν; τίς τοι τάδε εἵματ᾽ ἔδωκεν;

Οὐ δὴ φῆς ἐπὶ πόντον ἀλώμενος ἐνθάδ᾽ ἱκέσθαι; »

Τὴν δ᾽ ἀπαμειβόμενος προσέφη πολύμητις Ὀδυσσεύς·

237

« Étranger, qui es-tu ? Quels sont les peuples que tu viens de quitter ? Qui t'a donné ces riches vêtements ? N'as-tu pas dit qu'après avoir erré longtemps sur la mer, tu fus jeté par les tempêtes sur ce rivage ? »

Le prudent Ulysse lui répond en disant :

241

« Ἀργαλέον, βασίλεια, διηνεκέως ἀγορεῦσαι

κήδε᾽, ἐπεί μοι πολλὰ δόσαν θεοὶ Οὐρανίωνες·

τοῦτο δέ τοι ἐρέω ὅ μ᾽ ἀνείρεαι ἠδὲ μεταλλᾷς.

Ὠγυγίη τις νῆσος ἀπόπροθεν εἰν ἁλὶ κεῖται·

ἔνθα μὲν Ἄτλαντος θυγάτηρ, δολόεσσα Καλυψὼ

ναίει ἐυπλόκαμος, δεινὴ θεός· οὐδέ τις αὐτῇ

μίσγεται οὔτε θεῶν οὔτε θνητῶν ἀνθρώπων.

Ἀλλ᾽ ἐμὲ τὸν δύστηνον ἐφέστιον ἤγαγε δαίμων

οἶον, ἐπεί μοι νῆα θοὴν ἀργῆτι κεραυνῷ

Ζεὺς ἔλσας ἐκέασσε μέσῳ ἐνὶ οἴνοπι πόντῳ.

Ἔνθ᾽ ἄλλοι μὲν πάντες ἀπέφθιθεν ἐσθλοὶ ἑταῖροι,

αὐτὰρ ἐγὼ τρόπιν ἀγκὰς ἑλὼν νεὸς ἀμφιελίσσης

ἐννῆμαρ φερόμην· δεκάτῃ δέ με νυκτὶ μελαίνῃ

νῆσον ἐς Ὠγυγίην πέλασαν θεοί, ἔνθα Καλυψὼ

ναίει ἐυπλόκαμος, δεινὴ θεός, ἥ με λαβοῦσα

ἐνδυκέως ἐφίλει τε καὶ ἔτρεφεν ἠδὲ ἔφασκε

θήσειν ἀθάνατον καὶ ἀγήραον ἤματα πάντα·

ἀλλ᾽ ἐμὸν οὔ ποτε θυμὸν ἐνὶ στήθεσσιν ἔπειθεν.

Ἔνθα μὲν ἑπτάετες μένον ἔμπεδον, εἵματα δ᾽ αἰεὶ

δάκρυσι δεύεσκον, τά μοι ἄμβροτα δῶκε Καλυψώ·

ἀλλ᾽ ὅτε δὴ ὀγδόατόν μοι ἐπιπλόμενον ἔτος ἦλθεν,

καὶ τότε δή μ᾽ ἐκέλευσεν ἐποτρύνουσα νέεσθαι

Ζηνὸς ὑπ᾽ ἀγγελίης, ἢ καὶ νόος ἐτράπετ᾽ αὐτῆς.

Πέμπε δ᾽ ἐπὶ σχεδίης πολυδέσμου, πολλὰ δ᾽ ἔδωκε,

σῖτον καὶ μέθυ ἡδύ, καὶ ἄμβροτα εἵματα ἕσσεν,

οὖρον δὲ προέηκεν ἀπήμονά τε λιαρόν τε.

Ἑπτὰ δὲ καὶ δέκα μὲν πλέον ἤματα ποντοπορεύων,

ὀκτωκαιδεκάτῃ δ᾽ ἐφάνη ὄρεα σκιόεντα

γαίης ὑμετέρης, γήθησε δέ μοι φίλον ἦτορ

δυσμόρῳ· ἦ γὰρ ἔμελλον ἔτι ξυνέσεσθαι ὀιζυῖ

πολλῇ, τήν μοι ἐπῶρσε Ποσειδάων ἐνοσίχθων,

ὅς μοι ἐφορμήσας ἀνέμους κατέδησε κέλευθον,

ὤρινεν δὲ θάλασσαν ἀθέσφατον, οὐδέ τι κῦμα

εἴα ἐπὶ σχεδίης ἁδινὰ στενάχοντα φέρεσθαι.

Τὴν μὲν ἔπειτα θύελλα διεσκέδασ᾽· αὐτὰρ ἐγώ γε

νηχόμενος τόδε λαῖτμα διέτμαγον, ὄφρα με γαίῃ

ὑμετέρῃ ἐπέλασσε φέρων ἄνεμός τε καὶ ὕδωρ.

241

« Ô reine, il me serait difficile de te raconter toutes mes infortunes ; car les immortels m'ont sans cesse accablé de maux : cependant je vais te répondre. — Au loin dans la mer s'élève l'île d'Ogygie qu'habite la fille d'Atlas, l'artificieuse Calypso, puissante déesse à la belle chevelure, que fuient et les hommes et les dieux. Une divinité me conduisit seul dans sa demeure pour être son hôte infortuné, lorsque Jupiter en lançant du haut des cieux sa foudre éclatante eut brisé mon navire, au sein de la mer ténébreuse. Tous mes braves compagnons perdirent la vie ; mais moi, saisissant entre mes bras la carène de mon vaisseau ballotté par les vagues, je fus pendant neuf jours porté sur les ondes. Le dixième jour, par une nuit obscure, les dieux me poussèrent vers les rivages de l'île d'Ogygie habitée par Calypso à l'ondoyante chevelure. La déesse m'accueillit avec empressement ; elle me combla de caresses, prit soin de mes jours, et me dit qu'elle me rendrait immortel en m'affranchissant à jamais de la vieillesse ; mais elle ne put fléchir mon cœur. Je demeurai sept années entières dans cette île, arrosant de mes larmes les vêtements sacrés que m'avait donnés la divine Calypso. Lorsque dans le cours du temps la huitième année fut arrivée, la déesse m'ordonna de tout préparer pour mon départ. Soit que Jupiter eût donné cet ordre, soit qu'elle-même eût changé de pensée, elle me renvoya sur un frêle radeau garni de liens ; elle me fit de nombreux présents, me donna du pain et du vin délicieux, me revêtit de magnifiques vêtements ; puis elle fit souffler un vent doux et propice. Pendant dix-sept jours je voguai sur la mer ; et le dix-huitième les montagnes ombragées d'arbres de votre pays m'apparurent. À cette vue je fus transporté de joie ; mais j'avais encore à souffrir de nouveaux malheurs ! Neptune, en déchaînant les vents, me ferma le chemin et bouleversa la mer ; la fureur des vagues ne me permit point de rester sur mon radeau ; et bientôt, malgré mes gémissements, il fut brisé par la tempête. Alors nageant avec effort, je fendis les ondes jusqu'au moment où les vents et les flots me poussèrent contre ces rivages.

278

Ἔνθα κέ μ᾽ ἐκβαίνοντα βιήσατο κῦμ᾽ ἐπὶ χέρσου,

πέτρῃς πρὸς μεγάλῃσι βαλὸν καὶ ἀτερπέι χώρῳ·

ἀλλ᾽ ἀναχασσάμενος νῆχον πάλιν, ἧος ἐπῆλθον

ἐς ποταμόν, τῇ δή μοι ἐείσατο χῶρος ἄριστος,

λεῖος πετράων, καὶ ἐπὶ σκέπας ἦν ἀνέμοιο.

Ἐκ δ᾽ ἔπεσον θυμηγερέων, ἐπὶ δ᾽ ἀμβροσίη νὺξ

ἤλυθ᾽. ἐγὼ δ᾽ ἀπάνευθε διιπετέος ποταμοῖο

Ἐκβὰς ἐν θάμνοισι κατέδραθον, ἀμφὶ δὲ φύλλα

ἠφυσάμην· ὕπνον δὲ θεὸς κατ᾽ ἀπείρονα χεῦεν.

Ἔνθα μὲν ἐν φύλλοισι φίλον τετιημένος ἦτορ

εὗδον παννύχιος καὶ ἐπ᾽ ἠῶ καὶ μέσον ἦμαρ.

Δείλετό τ᾽ ἠέλιος καί με γλυκὺς ὕπνος ἀνῆκεν.

Ἀμφιπόλους δ᾽ ἐπὶ θινὶ τεῆς ἐνόησα θυγατρὸς

παιζούσας, ἐν δ᾽ αὐτὴ ἔην ἐικυῖα θεῇσι·

τὴν ἱκέτευσ᾽· ἡ δ᾽ οὔ τι νοήματος ἤμβροτεν ἐσθλοῦ,

ὡς οὐκ ἂν ἔλποιο νεώτερον ἀντιάσαντα

ἐρξέμεν· αἰεὶ γάρ τε νεώτεροι ἀφραδέουσιν.

Ἥ μοι σῖτον ἔδωκεν ἅλις ἠδ᾽ αἴθοπα οἶνον

καὶ λοῦσ᾽ ἐν ποταμῷ καί μοι τάδε εἵματ᾽ ἔδωκε.

Ταῦτά τοι ἀχνύμενός περ ἀληθείην κατέλεξα. »


Τὸν δ᾽ αὖτ᾽ Ἀλκίνοος ἀπαμείβετο φώνησέν τε·

278

J'allais toucher à la terre quand une vague me jeta contre un immense rocher, dans un lieu stérile, et là j'aurais été impitoyablement englouti si, me retournant aussitôt, je n'eusse nagé jusqu'aux rives de cette île. Une plage favorable s'offrit à mes yeux, une plage unie, sans rochers et à l'abri des vents. Je gravis cette côte, et bientôt je tombai sur le sable privé de mouvement et de forces. La nuit divine descendit sur la terre, et moi, m'éloignant du fleuve formé par les eaux du ciel, je me couchai sous des arbustes ; je me couvris de feuilles sèches, et un dieu me plongea dans le plus profond sommeil. Là, quoique affligé de chagrins, je dormis toute la nuit sous ces feuilles et le lendemain même jusqu'au milieu du jour. Le soleil était près de terminer sa course quand le doux sommeil m'abandonna. C'est alors que j'aperçus les suivantes de ta fille jouant sur le rivage : Nausica, au milieu d'elles, paraissait semblable à une divinité. J'implorai son secours, et elle me répondit avec cet esprit de sagesse qu'on n'espère jamais rencontrer dans un âge aussi tendre ; car les jeunes gens manquent toujours de prudence. Ta fille m'offrit du pain en abondance, du vin aux sombres couleurs ; et, m'ayant fait baigner dans les eaux du fleuve, elle me donna de riches vêtements. — Maintenant, ô reine, je viens, malgré mon affliction, te raconter tout avec sincérité. »

Alors Alcinoüs dit à Ulysse :

299

« Ξεῖν᾽, ἦ τοι μὲν τοῦτο γ᾽ ἐναίσιμον οὐκ ἐνόησε

παῖς ἐμή, οὕνεκά σ᾽ οὔ τι μετ᾽ ἀμφιπόλοισι γυναιξὶν

ἦγεν ἐς ἡμέτερον, σὺ δ᾽ ἄρα πρώτην ἱκέτευσας. »


Τὸν δ᾽ ἀπαμειβόμενος προσέφη πολύμητις Ὀδυσσεύς·

299

« Étranger, ma fille a encore négligé un devoir important, puisqu'elle-même ne t'a point conduit dans mon palais ; cependant c'est elle que tu as imploré la première. »

Le prudent Ulysse réplique à ces paroles en disant :

302

« Ἥρως, μή τοι τοὔνεκ᾽ ἀμύμονα νείκεε κούρην·

ἡ μὲν γάρ μ᾽ ἐκέλευε σὺν ἀμφιπόλοισιν ἕπεσθαι,

ἀλλ᾽ ἐγὼ οὐκ ἔθελον δείσας αἰσχυνόμενός τε,

μή πως καὶ σοὶ θυμὸς ἐπισκύσσαιτο ἰδόντι·

δύσζηλοι γάρ τ᾽ εἰμὲν ἐπὶ χθονὶ φῦλ᾽ ἀνθρώπων. »


Τὸν δ᾽ αὖτ᾽ Ἀλκίνοος ἀπαμείβετο φώνησέν τε·

302

« Vaillant héros, ne blâme point en ma présence ta fille irréprochable ; elle m'a ordonné de la suivre avec ses femmes; mais par respect je ne l'ai point voulu, craignant qu'à cette vue ta colère ne s'enflammât : car nous sommes tous soupçonneux, nous faibles habitants de cette terre. »

Le puissant Alcinoüs lui répond :

309

« Ξεῖν᾽, οὔ μοι τοιοῦτον ἐνὶ στήθεσσι φίλον κῆρ

μαψιδίως κεχολῶσθαι· ἀμείνω δ᾽ αἴσιμα πάντα.

Αἲ γάρ, Ζεῦ τε πάτερ καὶ Ἀθηναίη καὶ Ἄπολλον,

τοῖος ἐὼν οἷός ἐσσι, τά τε φρονέων ἅ τ᾽ ἐγώ περ,

παῖδά τ᾽ ἐμὴν ἐχέμεν καὶ ἐμὸς γαμβρὸς καλέεσθαι

αὖθι μένων· οἶκον δέ κ᾽ ἐγὼ καὶ κτήματα δοίην,

εἴ κ᾽ ἐθέλων γε μένοις· ἀέκοντα δέ σ᾽ οὔ τις ἐρύξει

Φαιήκων· μὴ τοῦτο φίλον Διὶ πατρὶ γένοιτο.

Πομπὴν δ᾽ ἐς τόδ᾽ ἐγὼ τεκμαίρομαι, ὄφρ᾽ ἐὺ εἰδῇς,

αὔριον ἔς· τῆμος δὲ σὺ μὲν δεδμημένος ὕπνῳ

λέξεαι, οἱ δ᾽ ἐλόωσι γαλήνην, ὄφρ᾽ ἂν ἵκηαι

πατρίδα σὴν καὶ δῶμα, καὶ εἴ πού τοι φίλον ἐστίν,

εἴ περ καὶ μάλα πολλὸν ἑκαστέρω ἔστ᾽ Εὐβοίης,

τήν περ τηλοτάτω φάσ᾽ ἔμμεναι, οἵ μιν ἴδοντο

λαῶν ἡμετέρων, ὅτε τε ξανθὸν ῾Ραδάμανθυν

ἦγον ἐποψόμενον Τιτυὸν Γαιήιον υἱόν.

Καὶ μὲν οἱ ἔνθ᾽ ἦλθον καὶ ἄτερ καμάτοιο τέλεσσαν

ἤματι τῷ αὐτῷ καὶ ἀπήνυσαν οἴκαδ᾽ ὀπίσσω.

Εἰδήσεις δὲ καὶ αὐτὸς ἐνὶ φρεσὶν ὅσσον ἄρισται

νῆες ἐμαὶ καὶ κοῦροι ἀναρρίπτειν ἅλα πηδῷ. »

Ὣς φάτο, γήθησεν δὲ πολύτλας δῖος Ὀδυσσεύς,

εὐχόμενος δ᾽ ἄρα εἶπεν, ἔπος τ᾽ ἔφατ᾽ ἔκ τ᾽ ὀνόμαζεν·

309

« Ma poitrine ne renferme pas un cœur qui s'irrite sans motif. Cependant je sais que l'honnêteté et la décence sont préférables à tout. Que Jupiter, Minerve et Apollon m'accordent la faveur qu'un homme tel que toi, et pensant comme je pense moi-même, épouse ma fille et reste en ces lieux ! — Étranger, je te donnerais un palais et de grandes richesses si seulement tu consentais à habiter cette demeure. Mais aucun Phéacien ne te retiendra malgré ton désir : une semblable pensée serait odieuse. Demain j'ordonnerai tout pour ton départ ; jusqu'à ce moment goûte en paix les douceurs du sommeil. Quelle que soit la terre où tu désires arriver, demain les Phéaciens sillonneront la mer tranquille pour te conduire dans ta patrie, fût-elle même au delà de l'Eubée. Ce pays est bien loin de nous, disent les Phéaciens qui l'ont visité lorsqu'ils se rendirent avec le blond Rhadamanthe ; auprès de Tityus, fils de la Terre ; les compagnons de Rhadamanthe firent sans fatigue ce trajet en un jour ; puis ils revinrent dans leurs demeures. Étranger, tu jugeras toi-même de l'excellence de nos vaisseaux et de l'adresse de nos jeunes nautoniers habiles à frapper la mer avec la rame. »

À ces mots le divin Ulysse, transporté de joie, s'écrie en implorant les dieux :

331

« Ζεῦ πάτερ, αἴθ᾽ ὅσα εἶπε τελευτήσειεν ἅπαντα

Ἀλκίνοος· τοῦ μέν κεν ἐπὶ ζείδωρον ἄρουραν

ἄσβεστον κλέος εἴη, ἐγὼ δέ κε πατρίδ᾽ ἱκοίμην. »

331

« Puisses-tu accomplir tout ce que tu viens de prononcer ! Alcinoüs, tu obtiendras alors sur la terre une gloire immortelle, et moi je pourrai revoir enfin le sol chéri de ma patrie ! »

334

Ὥς οἱ μὲν τοιαῦτα πρὸς ἀλλήλους ἀγόρευον·

κέκλετο δ᾽ Ἀρήτη λευκώλενος ἀμφιπόλοισιν

δέμνι᾽ ὑπ᾽ αἰθούσῃ θέμεναι καὶ ῥήγεα καλὰ

πορφύρε᾽ ἐμβαλέειν, στορέσαι τ᾽ ἐφύπερθε τάπητας

χλαίνας τ᾽ ἐνθέμεναι οὔλας καθύπερθεν ἕσασθαι.

Αἱ δ᾽ ἴσαν ἐκ μεγάροιο δάος μετὰ χερσὶν ἔχουσαι·

αὐτὰρ ἐπεὶ στόρεσαν πυκινὸν λέχος ἐγκονέουσαι,

ὤτρυνον δ᾽ Ὀδυσῆα παριστάμεναι ἐπέεσσιν·

334

C'est ainsi qu'Ulysse et Alcinoüs discouraient ensemble. — Pendant ce temps, Arété aux bras blancs ordonne à ses femmes de dresser sous le portique un lit magnifique, d'y étendre de belles couvertures de pourpre, et d'y placer des tapis et des tissus fins et délicats ; les femmes sortent aussitôt en portant des flambeaux éclatants. Lorsque les suivantes ont préparé cette couche moelleuse, elles se tiennent devant Ulysse et lui adressent ces paroles :

342

« Ὄρσο κέων, ὦ ξεῖνε· πεποίηται δέ τοι εὐνή. »

Ὣς φάν, τῷ δ᾽ ἀσπαστὸν ἐείσατο κοιμηθῆναι.

Ὣς ὁ μὲν ἔνθα καθεῦδε πολύτλας δῖος Ὀδυσσεὺς

τρητοῖς ἐν λεχέεσσιν ὑπ᾽ αἰθούσῃ ἐριδούπῳ·

Ἀλκίνοος δ᾽ ἄρα λέκτο μυχῷ δόμου ὑψηλοῖο,

πὰρ δὲ γυνὴ δέσποινα λέχος πόρσυνε καὶ εὐνήν.

342

« Étranger, venez dormir, votre couche est prête. »

Elles disent ; et le héros est joyeux de pouvoir enfin reposer ses membres fatigués. Le divin Ulysse s'endort dans le lit superbe placé sous le portique sonore. Alcinoüs se retire dans les appartements les plus reculés de son palais ; il se couche, et la reine son épouse repose auprès de lui.

Étude du texte

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Pour faire ces exercices
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Vocabulaire
τρέφω: Elevé (dans le sens de vivre et non pas de grandir)

1. Dans le premier paragraphe, vous pouvez lire: ἣ τρέφε Ναυσικάαν λευκώλενον ἐν μεγάροισιν. Recherchez l'adjectif.
2. Que signifie-t-il ?
3. À votre avis, pourquoi a-t-il été traduit dans cette version par beau ?
4. Dans le paragraphe 342, relevez 1 adjectif.
5. Effectuez des recherches sur Nausica et complétez la fiche ci-dessous:

Nom grec:
Fille de:
Princesse de:


Exercices Textes à lire

Lisez le texte en Grec suivant.
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Muse, chante ce héros, illustre par sa prudence, qui longtemps erra sur la terre après avoir détruit la ville sacrée de Troie, qui parcourut de populeuses cités, s'instruisit de leurs mœurs, et fut, sur les mers, en proie aux plus vives souffrances pour sauver ses jours et ramener ses compagnons dans leur patrie. Mais, malgré tous ses efforts, il ne put les y conduire, et ils périrent victimes de leur imprudence : les insensés osèrent se nourrir des troupeaux consacrés au céleste soleil, et ce dieu leur enleva la journée du retour ! Déesse, fille de Jupiter, raconte-nous quelques-unes de ces aventures.

Traduit par Eugène Bareste
Début de l'Odyssée d'Homère


Lisez le texte en Grec suivant.
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Chante, Déesse, du Pèlèiade Akhilleus la colère désastreuse, qui de maux infinis accabla les Akhaiens, et précipita chez Aidès tant de fortes âmes de héros, livrés eux-mêmes en pâture aux chiens et à tous les oiseaux carnassiers. Et le dessein de Zeus s’accomplissait ainsi, depuis qu’une querelle avait divisé l’Atréide, roi des hommes, et le divin Akhilleus.

Traduit par Leconte de Lisle
Extrait de l'Iliade d'Homère


Traduisez les mots suivants en Français.
Si vous avez besoin d'aide, consultez la page Alphabet.
  1. δημοκρατία
  2. μαθεματος
  3. μυθος
  4. λογος
  5. θερμος
  6. ἐνθουσιασμός
Archéologie: déchiffrage d'une stèle Grecque. Réécrivez-la en tenant compte des espaces et des majuscules en début de phrase uniquement. Lisez le texte obtenu.
Si vous avez besoin d'aide, consultez les pages Alphabet et Écriture.
Cliquez sur l'image pour l'afficher en grand écran.
Dédicace à Ptolémée VI d'Égypte. Calcaire égyptien, milieu du IIe siècle av. J.-C., découvert en 1907 à Horbeit.
Pour afficher une version plus propice à la lecture, cliquez ici.
Transcrivez les lettres suivantes en minuscule si elles sont en majuscule et vice-versa.
Si vous avez besoin d'aide, consultez la page Alphabet.
  1. Ή
  2. Ό
  3. Ύ
  4. Ώ
  5. Γ
  6. Έ
  7. Κ
  8. Δ
  9. Η
  10. Π

11. Θ
12. ξ
13. ζ
14. Σ
15. φ
16. ά
17. έ
18. β
19. ς (où cette lettre est-elle utilisée ?)
20. σ (où cette lettre est-elle utilisée ?)

21. ι
22. Μ
23. Ν

Lisez ce texte.
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ΤΡΟΦΟΣ
ἰώ μοί μοι͵ ἰὼ τλήμων. τί δέ σοι παῖδες πατρὸς ἀμπλακίας μετέχουσι; τί τούσδ΄ ἔχθεις; οἴμοι͵ τέκνα͵ μή τι πάθηθ΄ ὡς ὑπεραλγῶ. δεινὰ τυράννων λήματα καί πως ὀλίγ΄ ἀρχόμενοι͵ πολλὰ κρατοῦντες χαλεπῶς ὀργὰς μεταβάλλουσιν. τὸ γὰρ εἰθίσθαι ζῆν ἐπ΄ ἴσοισιν κρεῖσσον· ἐμοὶ γοῦν ἐν μὴ μεγάλοις ὀχυρῶς γ΄ εἴη καταγηράσκειν. τῶν γὰρ μετρίων πρῶτα μὲν εἰπεῖν τοὔνομα νικᾷ͵ χρῆσθαί τε μακρῷ λῷστα βροτοῖσιν· τὰ δ΄ ὑπερβάλλοντ΄ οὐδένα καιρὸν δύναται θνητοῖς· μείζους δ΄ ἄτας͵ ὅταν ὀργισθῇ δαίμων οἴκοις͵ ἀπέδωκεν.

LA NOURRICE
O mes enfants, vous entendez ce qu'est votre père pour vous ? Qu'il meure, non, car il est mon maître; pourtant sa méchanceté à l'égard de ceux qui l'aiment est bien prouvée.

Traduction Henri Berguin.
Extrait de Médée d'Euripide
Lisez ce texte.
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Κατὰ ταῦτά τις ἐννοεύμενος καὶ σκοπεύμενος προειδείη ἂν τὰ πλεῖστα τῶν μελλόντων ἔσεσθαι ἀπὸ τῶν μεταβολέων. Φυλάσσεσθαι δὲ χρὴ μάλιστα τὰς μεταβολὰς τῶν ὡρέων τὰς μεγίστας, καὶ μήτε φάρμακον διδόναι ἑκόντα, μήτε καίειν ὅ τι ἐς κοιλίην, μήτε τάμνειν, πρὶν παρέλθωσιν ἡμέραι δέκα ἢ καὶ πλείονες· μέγισται δέ εἰσιν αἵδε καὶ ἐπικινδυνόταται, ἡλίου τροπαὶ ἀμφότεραι καὶ μᾶλλον αἱ θεριναί· καὶ ἰσημερίαι νομιζόμεναι εἶναι ἀμφότεραι, μᾶλλον δὲ αἱ μετοπωριναί. Δεῖ δὲ καὶ τῶν ἄστρων τὰς ἐπιτολὰς φυλάσσεσθαι, καὶ μάλιστα τοῦ κυνὸς, ἔπειτα ἀρκτούρου, καὶ ἔτι πληϊάδων δύσιν· τά τε γὰρ νοσεύματα μάλιστα ἐν ταύτῃσι τῇσιν ἡμέρῃσι κρίνεται· καὶ τὰ μὲν ἀποφθίνει, τὰ δὲ λήγει, τὰ δὲ ἄλλα πάντα μεθίσταται ἐς ἕτερον εἶδος καὶ ἑτέρην κατάστασιν. Περὶ μὲν τουτέων οὕτως ἔχει.

En réfléchissant, en examinant ainsi, on préviendra la plupart des effets qui doivent résulter des vicissitudes [des saisons]. Mais il faut surtout prendre garde aux grandes vicissitudes, et alors ne pas administrer de purgatifs sans nécessité, ne pas brûler, ne pas inciser la région du ventre, avant que dix jours et même plus ne soient passés. Les plus grandes et les plus dangereuses vicissitudes sont les deux solstices, surtout celui d’été, et ce qu’on regarde comme les deux équinoxes surtout celui d’automne. Il faut également prendre garde au lever des astres, surtout à celui de la Canicule, ensuite à celui d’Arcturus, et au coucher des Pléiades. C’est principalement à ces époques que les maladies éprouvent des crises, que les unes deviennent mortelles, que les autres cessent ou se changent en maladies d’une espèce et d’une constitution différentes ; il en est ainsi de ces choses.

Extrait de « Des airs » d'Hippocrate.
Traduit par Ch. V. Daremberg (1844).



Texte : De l'art

De l'art


Hippocrate


460 av. J.-C – décédé vers 370 av. J.-C
ΠΕΡΙ ΤΕΧΝΗΣ DE L’ART
1

Εἰσί τινες οἳ τέχνην πεποίηνται τὸ τὰς τέχνας αἰσχροεπεῖν, ὡς μὲν οἴονται οἱ τοῦτο διαπρησσόμενοι, οὐχ ὃ ἐγὼ λέγω, ἀλλ´ ἱστορίης οἰκείης ἐπίδειξιν ποιεύμενοι. Ἐμοὶ δὲ τὸ μέν τι τῶν μὴ εὑρημένων ἐξευρίσκειν, ὅ τι καὶ εὑρεθὲν κρέσσον ᾖ ἢ ἀνεξεύρετον, ξυνέσιος δοκέει ἐπιθύμημά τε καὶ ἔργον εἶναι, καὶ τὸ τὰ ἡμίεργα ἐς τέλος ἐξεργάζεσθαι ὡσαύτως· τὸ δὲ λόγων οὐ καλῶν τέχνῃ τὰ τοῖς ἄλλοις εὑρημένα αἰσχύνειν προθυμέεσθαι, ἐπανορθοῦντα μὲν μηδὲν, διαβάλλοντα δὲ τὰ τῶν εἰδότων πρὸς τοὺς μὴ εἰδότας ἐξευρήματα, οὐκέτι δοκέει ξυνέσιος ἐπιθύμημά τε καὶ ἔργον εἶναι, ἀλλὰ κακαγγελίη μᾶλλον φύσιος ἢ ἀτεχνίη· μούνοισι γὰρ τοῖσιν ἀτέχνοισιν ἡ ἐργασίη αὕτη ἁρμόζει, φιλοτιμεομένων μὲν, οὐδαμᾶ δὲ δυναμένων κακίῃ ὑπουργέειν εἰς τὸ τὰ τῶν πέλας ἔργα ἢ ὀρθὰ ἐόντα διαβάλλειν, ἢ οὐκ ὀρθὰ μωμέεσθαι. Τοὺς μὲν οὖν ἐς τὰς ἄλλας τέχνας τούτῳ τῷ τρόπῳ ἐμπίπτοντας, οἷσι μέλει τε, καὶ ὧν μέλει, οἱ δυνάμενοι κωλυόντων· ὁ δὲ παρεὼν λόγος τοῖσιν ἐς ἰητρικὴν οὕτως ἐμπορευομένοις ἐναντιώσεται, θρασυνόμενος μὲν διὰ τούτους οὓς ψέγει, εὐπορέων δὲ διὰ τὴν τέχνην ᾗ βοηθεῖ, δυνάμενος δὲ διὰ σοφίην ᾗ πεπαίδευται.

1

Il est des hommes qui se font un art de vilipender les arts. Qu’ils arrivent au résultat qu’ils s’imaginent : ce n’est pas ce que je dis ; mais ils font étalage de leur propre savoir. Pour moi, découvrir quelqu’une des choses qui n’ont pas été découvertes, et qui, découverte, vaut mieux que si elle ne l’était pas, comme aussi porter à son dernier terme une découverte qui n’est qu’ébauchée, me semble un but et une œuvre d’intelligence. Au contraire, s’attacher par un honteux artifice de paroles à flétrir les découvertes d’autrui, non pour y corriger quelque chose, mais bien pour dénigrer les travaux des savants auprès des ignorants, cela ne me paraît être ni un but, ni une œuvre d’intelligence ; mais bien plutôt une preuve de mauvaise nature, ou d’impéritie, car c’est aux ignorants seuls que convient une semblable occupation ; ce sont eux qui s’efforcent (mais leur puissance ne répond pas à leur méchanceté) de calomnier les ouvrages des autres s’ils sont bons, et de s’en moquer s’ils sont mauvais. Que ceux qui en ont le pouvoir, que ce soin peut toucher et qui y ont quelque intérêt, repoussent les individus qui attaquent de cette manière les autres arts ; mon discours est dirigé seulement contre ceux qui attaquent la médecine ; il sera violent à cause de ceux qui veulent ainsi censurer, étendu à cause de l’art qu’il défend, puissant à cause de la sagesse qui a présidé à la formation de cet art.

3

Περὶ μὲν οὖν τούτων εἴ γέ τις μὴ ἱκανῶς ἐκ τῶν εἰρημένων ξυνίησιν, ἐν ἄλλοισιν ἂν λόγοισι σαφέστερον διδαχθείη. Περὶ δὲ ἰητρικῆς, ἐς ταύτην γὰρ ὁ λόγος, ταύτης οὖν τὴν ἀπόδειξιν ποιήσομαι, καὶ πρῶτόν γε διοριεῦμαι ὃ νομίζω ἰητρικὴν εἶναι, τὸ δὴ πάμπαν ἀπαλλάσσειν τῶν νοσεόντων τοὺς καμάτους, καὶ τῶν νοσημάτων τὰς σφοδρότητας ἀμβλύνειν, καὶ τὸ μὴ ἐγχειρέειν τοῖσι κεκρατημένοισιν ὑπὸ τῶν νοσημάτων, εἰδότας ὅτι ταῦτα οὐ δύναται ἰητρική. Ὡς οὖν ποιέει τε ταῦτα, καὶ οἵη τέ ἐστι διὰ παντὸς ποιέειν, περὶ τούτου μοι δὴ ὁ λοιπὸς ἔσται λόγος· ἐν δὲ τῇ τῆς τέχνης ἀποδείξει ἅμα καὶ τοὺς λόγους τῶν αἰσχύνειν αὐτὴν οἰομένων ἀναιρήσω, ᾗ ἂν ἕκαστος αὐτῶν πρήσσειν τι οἰόμενος τυγχάνῃ.

3

Si l’on n’a pas suffisamment compris ce qui précède, on le trouvera plus clairement exposé dans d’autres traités. Quant à la médecine (car c’est d’elle qu’il s’agit ici), j’en donnerai la démonstration, et je vais d’abord définir ce que j’entends par la médecine : c’est délivrer complètement les malades de leurs souffrances, mitiger les maladies très intenses, et ne rien entreprendre pour ceux que l’excès du mal a vaincus ; sachant bien que la médecine ne peut pas tout. Établir donc qu’elle arrive à ces résultats, et qu’elle peut y arriver dans toutes les circonstances, c’est ce que je vais faire dans le reste de mon discours. En même temps que je démontrerai l’existence de cet art, je ruinerai les arguments de ceux qui s’imaginent l’avilir, et je les prendrai en défaut sur les points où ils se croient le plus forts.

10

Πρὸς μὲν οὖν τὰ φανερὰ τῶν νοσημάτων οὕτω δεῖ εὐπορέειν τὴν τέχνην· δεῖ γε μὴν αὐτὴν μηδὲ πρὸς τὰ ἧσσον φανερὰ ἀπορέειν· ἐστὶ δὲ ταῦτα, ἃ πρός τε τὰ ὀστέα τέτραπται καὶ τὴν νηδύν· ἔχει δὲ τὸ σῶμα οὐ μίαν, ἀλλὰ πλείους· δύο μὲν γὰρ αἱ τὸν σῖτον δεχόμεναί τε καὶ ἀφιεῖσαι, ἄλλαι δὲ τουτέων πλείους, ἃς ἴσασιν, οἷσι τουτέων ἐμέλησεν· ὅσα γὰρ τῶν μελέων ἔχει σάρκα περιφερέα, ἣν μῦν καλέουσι, πάντα νηδὺν ἔχει. Πᾶν γὰρ τὸ ἀσύμφυτον, ἤν τε δέρματι, ἤν τε σαρκὶ καλύπτηται, κοῖλόν ἐστιν· πληροῦταί τε ὑγιαῖνον μὲν πνεύματος, ἀσθενῆσαν δὲ ἰχῶρος· ἔχουσι μὲν τοίνυν οἱ βραχίονες σάρκα τοιαύτην· ἔχουσι δ´ οἱ μηροί· ἔχουσι δ´ αἱ κνῆμαι. Ἔτι δὲ καὶ ἐν τοῖσιν ἀσάρκοισι τοιαύτη ἔνεστιν, οἵη καὶ ἐν τοῖσιν εὐσάρκοισιν εἶναι δέδεικται· ὅ τε γὰρ θώρηξ καλεόμενος, ἐν ᾧ τὸ ἧπαρ στεγάζεται, ὅ τε τῆς κεφαλῆς κύκλος, ἐν ᾧ ὁ ἐγκέφαλος, τό τε νῶτον, πρὸς ὃ ὁ πλεύμων, τούτων οὐδὲν ὅ τι οὐ καὶ αὐτὸ κενόν ἐστι, πολλῶν διαφυσίων μεστὸν, ᾗσιν οὐδὲν ἀπέχει πολλῶν ἀγγεῖα εἶναι τῶν μέν τι βλαπτόντων τὸν κεκτημένον, τῶν δὲ καὶ ὠφελεύντων. Ἔτι δὲ καὶ πρὸς τουτέοισι φλέβες πολλαὶ, καὶ νεῦρα οὐκ ἐν τῇ σαρκὶ μετέωρα, ἀλλὰ πρὸς τοῖς ὀστέοισι προστεταμένα, σύνδεσμος ἔς τι τῶν ἄρθρων, καὶ αὐτὰ τὰ ἄρθρα, ἐν οἷσιν αἱ ξυμβολαὶ τῶν κινεομένων ὀστέων ἐγκυκλέονται, καὶ τούτων οὐδὲν, ὅ τι οὐχ ὑπόφορόν ἐστι καὶ ἔχον περὶ αὐτὸ θαλάμας, ἃς καταγγέλλει ἰχὼρ, ὃς ἐκ διοιγομένων αὐτέων πολύς τε καὶ πολλὰ λυπήσας ἐξέρχεται.

10

Ainsi, pour les maladies externes, l’art doit être riche en ressources ; cependant dans celles qui sont moins évidentes il ne doit pas en manquer complètement ; ces dernières maladies sont celles qui ont rapport aux os et aux cavités, et le corps n’en a pas seulement une, mais plusieurs. Deux de ces cavités reçoivent et rendent les aliments. Un plus grand nombre d’autres ne sont connues que de ceux qui en ont fait un objet d’études spéciales. Tout membre entouré de chair arrondie, appelée muscle, renferme une cavité. Toute partie qui n’est pas d’adhérence naturelle, qu’elle soit recouverte de chair ou de peau, est creuse et remplie de pneuma dans l’état de santé, d’ichor dans l’état de maladie. Les bras ont une chair semblable, les jambes en ont également, et les cuisses aussi. On démontre l’existence de ces interstices aussi bien sur les parties dépourvues de chair que sur les parties charnues. Tels sont le thorax, qui recouvre le foie ; le globe de la tête, où réside l’encéphale ; le dos, qui répond au poumon. Il n’est pas une seule de ces parties qui n’ait un vide, divisé par une multitude de cloisons presque semblables à des vaisseaux et contenant des matières utiles ou nuisibles. Il y a d’ailleurs une infinité de vaisseaux et de nerfs qui n’étant point au milieu des chairs, mais étendus le long des os, forment les ligaments des articulations. Or les articulations [sont des espaces] dans lesquels se meuvent des têtes d’os jointes ensemble ; il n’en est aucune qui n’offre une apparence écumeuse, qui ne présente dans son intérieur des anfractuosités que l’ichor (synovie) rend évidentes ; lorsque ces articulations sont ouvertes, l’ichor s’échappe avec abondance et en causant de vives douleurs.

Étude du texte

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Pour faire ces exercices
Ne modifiez pas cette page ! Vous pouvez l'imprimer afin de pouvoir travailler par écrit.
  1. Effectuez des recherches sur Hippocrate. Qui était-il ?
  2. À quelle déclinaison appartient τὰς τέχνας (ligne 2, paragraphe 1) ?
  3. À quel cas est-il décliné ?
  4. Déclinez-le.
  5. Qu'est-ce que l'Ichor ?
  6. À quelle déclinaison appartient τοὺς καμάτους (ligne , paragraphe 2) ?
  7. À quel cas est-il décliné ?
  8. Déclinez-le.


La médecine

Probablement inspirée par la médecine égyptienne, la médecine en Grèce antique est censée remonter à l'époque homérique. Elle ne prend toutefois son véritable essor qu'au Ve siècle av. J.-C. avec Hippocrate.

Médecin traitant un patient, v. 480-470 av. J.-C. (musée du Louvre, France)

Médecine et épopée

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Achille pansant Patrocle, kylix à figures rouges du Peintre de Sosias, v. 500 av. J.-C., Altes Museum (F 2278)

L'Iliade cite pour médecins les guerriers achéens Machaon et Podalire[1], deux fils d'Asclépios, dieu de la médecine, ainsi que le dieu Péan, médecin des dieux. Le premier est chargé notamment de soigner Ménélas[2], atteint d'une flèche. Il commence par examiner (ἰδεῖν / ideîn, littéralement « voir ») le malade puis retire la flèche, déshabille le blessé, suce le sang de la plaie et applique des médicaments (φάρμακα / phármaka) sur lesquels nous n'avons pas de précision, si ce n'est qu'ils ont été offerts par le centaure Chiron à Asclépios, lequel les a transmis à Machaon.

La médecine est déjà reconnue comme un art à part entière : « Un médecin, à lui tout seul, vaut beaucoup d'hommes[3] », déclare Idoménée à propos de Machaon — formule qui deviendra proverbiale[4]. L'Iliade accordant davantage d’importance à Machaon qu'à Podalire, les commentateurs anciens[5] ont suggéré qu'Homère voyait en Machaon un chirurgien, son frère étant simple médecin : son nom viendrait de μάχαιρα / mákhaira, « couteau ». Péan soigne de même Hadès, atteint d'une flèche lancée par Héraclès : il répand sur la plaie des médicaments dont on précise cette fois qu'ils sont analgésiques[6].

L'Odyssée connaît des médecins de profession : le porcher Eumée cite le médecin (ἀτήρ / atếr, littéralement « celui qui soigne ») comme faisant partie des « artisans qui rendent service à tous[7] », à l'instar du couvreur ou de l'aède, mais aussi du devin. Ailleurs[8], le poète rend hommage à la science médicinale des Égyptiens, qu'il qualifie de « fils de Péan ».

Médecine et religion

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Intaille magique en jaspe rouge avec Héraclès et l'inscription « Va t-en, bile, la divinité te poursuit », Cabinet des médailles, Bibliothèque nationale de France

Beaucoup de Grecs font reposer la guérison sur des pratiques magiques ou religieuses. De manière générale, les cultes guérisseurs ont pour caractéristique d'être situés hors des villes : développés de manière tardive, ils s'implantent à la marge[9]. Ainsi, Asclépios est d'abord vénéré à Trikka, en Thessalie, puis en pleine campagne près d'Épidaure. À Corinthe comme à Athènes, Délos ou Cos, le dieu s'installe à l'écart de l'agglomération. La visite au sanctuaire nécessite donc une excursion. Autre caractéristique, les sanctuaires sont souvent liés à une source ou une rivière dont les eaux possèdent des vertus bienfaisantes.

La plupart du temps, le dieu guérisseur agit par « incubation » : c'est le cas d'Asclépios à Épidaure ou Athènes, ou d'Amphiaraos à Oropos et Thèbes. Le rituel commence pour le malade par un bain de purification, suivi par un sacrifice relativement modeste et donc accessible à tous. À Épidaure, le patient doit également entonner un péan en l'honneur d'Apollon et d'Asclépios. Ensuite, le pèlerin s'endort sous le portique sacré (ἅϐατον / ábaton) — au moins à Oropos, Pergame et Épidaure, chaque sexe possède son propre portique[10]. Les plus chanceux bénéficient pendant leur sommeil d'une apparition du dieu ; en touchant la partie malade du corps, celui-ci la guérit. Le dieu peut également se contenter de dicter au patient une liste de médicaments que celui-ci s'empressera de se procurer une fois réveillé.

Les stèles retrouvées à Épidaure, sortes d'ex-voto, montrent qu'Asclépios guérit toutes sortes de maladies : il traite les ulcères et guérit la maladie de la pierre tout autant qu'il rend la vue aux aveugles. « Il y en aurait eu bien plus », commente Diogène au sujet d'une autre divinité guérisseuse, « si elles avaient été offertes par ceux qui n'ont pas été sauvés[11]. » Sans doute les patients non guéris attribuaient-ils cet échec au caractère insondable de la volonté du dieu.

Relief votif dédié à Asclépios et Hygie en remerciement de la guérison d'une jambe, v. 100-200 ap. J.-C., British Museum

Le traitement n'est pas gratuit : ainsi, à Oropos, le sanctuaire réclame une ἐπαρχή / eparkhế ou taxe de consultation à tout visiteur désirant se faire soigner. Une fois son dû acquitté – une drachme béotienne au début du Modèle:IVe siècle av. J.-C., ce dernier reçoit une lamelle de plomb avec l'inscription : « sanctuaire d'Amphiaraos – santé »[12] –, qui lui sert de ticket d'entrée. Un néocore (sacristain) surveille les patients pour qu’ils ne resquillent pas.

Certaines des « ordonnances » dictées par le dieu ont été conservées et permettent de mieux comprendre les guérisons attestées par les ex-voto. D'abord, il faut souligner que le rituel mêle savamment suggestion et mise en scène. Ensuite, le dieu ordonne généralement des remèdes simples (cataplasmes, tisanes) et prodigue des conseils d'hygiène de vie : nécessité de faire de l'exercice (sport et promenade), régulation du régime alimentaire. Enfin, le volet religieux à proprement parler est généralement assorti d'une véritable cure thermale, comprenant bains et frictions[13]. À Oropos, où aucun témoignage de guérison ne nous est parvenu, les instruments médicaux découverts témoignent de la pratique de la chirurgie[14].

Les troubles mentaux sont également guéris par des pratiques cathartiques. Ainsi, le chœur dans l’Hippolyte porte-couronne d'Euripide[15] distingue trois types d'« égarement ». L'un est de type panique (associé à Pan), l'autre de type lunatique (associé à Hécate, déesse lunaire), le dernière enfin est associé à Cybèle et aux Corybantes. Hippocrate lui-même reprend ce type de considérations, avec un effort supplémentaire de typologie, dans Du mal sacré[16]. La cure consiste généralement en une danse rituelle au son d'une musique dans le mode phrygien.

En l'espèce, ce n'est pas le rituel qui est adapté à la maladie mais l'inverse : si le malade réagit aux rituels de tel dieu, c'est bien que son mal était envoyé par ce dieu. En l'absence de réaction, on passe au dieu suivant. Aristophane, dans les Guêpes[17], illustre bien l'indifférence des Grecs à la nature du traitement : l'important, c'est qu'il soit efficace. Ainsi, le jeune Bdélycléon essaie de traiter son père successivement par une cure hippocratique (bains et purge), un passage par les Corybantes (traitement par l'hypnose) puis par une nuit dans le sanctuaire d'Épidaure.

Médecine scientifique

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La première école de médecine grecque a ouvert ses portes à Cnide en 700 av. JC. Alcméon de Crotone, auteur du premier traité d'anatomie, a travaillé dans cette école, et c'est ici que la pratique de l'observation des patients trouve son origine. Hippocrate a établi sa propre école de médecine à Cos. [18] En dépit de leur respect bien connus pour la médecine égyptienne, les tentatives pour discerner une quelconque influence de l’Egypte sur la pratique grecque à ce stade précoce de l’histoire n'ont pas abouti de façon probante en raison du manque de sources et de la difficulté de comprendre l’ancienne terminologie médicale. Il est clair, toutefois, que les Grecs ont emprunté aux égyptiens les substances de leur pharmacopée, et l'influence devient plus prononcée après la mise en place d'une école de médecine grecque à Alexandrie.[19]

La médecine grecque, bien que pragmatique et fondée sur l’observation n’échappait pas aux présupposés idéologiques des doctrines de l’époque et notamment à la théorie aritotélicienne des quatre éléments qui inspirera la théorie hippocratique des humeurs qui constituera le cadre doctrinaire de son école.


L'apport hippocratique

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Hippocrate

Le développement scientifique de la médecine grecque est traditionnellement attribué à Hippocrate de Cos, médecin du Modèle:Ve siècle av. J.-C. On lui rattache un ensemble de traités, le Corpus hippocratique, bien qu’il n'ait vraisemblablement écrit aucun d'entre eux. Portant sur des sujets variés comme la gynécologie ou la chirurgie, ils s'étalent en effet de la fin du Ve siècle jusqu'à l'époque hellénistique : on estime généralement qu'il s'agit d'une bibliothèque d'école de médecine.

Le Corpus hippocratique contient les principaux textes médicaux de cette école. Bien qu’on ait cru initialement qu’il avait été écrit par Hippocrate lui-même, aujourd'hui, de nombreux chercheurs pensent que ces textes ont été écrits par une série d'auteurs sur plusieurs décennies. Comme il est impossible de déterminer quels sont les textes qui ont été écrit par Hippocrate lui-même, il est difficile de savoir quelles sont les doctrines dont Hippocrate a été à l'origine.

L'existence du Serment d'Hippocrate implique que cette médecine Hippocratique a été pratiquée par un groupe de médecins professionnel lié (au moins entre eux) par un strict code éthique. Les étudiants payaient normalement une taxe pour leur formation (des exceptions étaient prévues pour la fixation du montant) et entrait dans une relation quasi familiale avec son professeur. Cette formation comprenait quelques cours théoriques et sans doute une expérience pratique comme assistant du professeur, depuis que le serment à posé le principe que l'étudiant sera en relation avec les patients. Le serment impose aussi des limites à ce que le médecin peut ou ne peut pas faire (même si on me le demande, je ne prescrirai pas un médicament mortel) et donne un aperçu étonnant de l'existence d'une autre catégorie de professionnels spécialistes, peut-être des chirurgiens (Je laisserai effectuer cette opération par des praticiens, spécialistes de cet art ).[20]

L'enseignement qui ressort du Corpus hippocratique apporte trois innovations qui marqueront durablement la médecine occidentale.

Observation et raisonnement

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Hippocrate accueillant avec un habitant de Cos le dieu Asclépios, mosaïque du IIe ou du IIIe siècle, musée de Cos

Premièrement, Hippocrate écarte les considérations religieuses. Ainsi, l'auteur de Sur la maladie sacrée entreprend de montrer que l'épilepsie, appelée alors « maladie sacrée », n'est pas « plus divine ou plus sacrée que n'importe quelle autre maladie[21]. » Sa preuve est simple : la maladie ne s'en prend qu'aux « flegmatiques » (cf. ci-dessous la théorie des humeurs) or, si la maladie était véritablement une visitation divine, tous devraient pouvoir en être atteints. « Toutes les maladies sont divines et toutes sont humaines », conclut l'auteur[22]. Si le traité Du régime reconnaît l'importance des rêves, c'est pour les considérer — en partie — comme des symptômes liés à l'état physiologique du patient : si ce dernier fait des cauchemars à répétition, cela peut témoigner d'un désordre mental. Toutefois, le corpus hippocratique n'est pas totalement exempt de considérations irrationnelles : dans le même traité, l'auteur considère que le rêve est la manifestation symbolique d'un diagnostic que l'âme, pendant le sommeil, pose sur le corps qu'elle habite. Ainsi fait-il se rejoindre oniromancie et médecine[23].

La médecine hippocratique est donc fondée, de manière générale, sur l'observation et le raisonnement. Les Épidémiques comprennent ainsi des séries d'observations quotidiennes effectuées par le médecin sur son patient : il commence par décrire précisément les symptômes puis observe jour après jour l'état général (calme, agitation) en veille et pendant le sommeil. Son examen porte aussi sur l'état de la langue, l'urine et les selles. Un effort de rationalisation est fait : on distingue fièvre continue, fièvre quotidienne, fièvre tierce ou quarte suivant le rythme observé dans les poussées de fièvre[24].

La médecine hellénistique

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Erasistrate comprend pourquoi Antiochus est malade
Tableau de Jacques-Louis David 1774

Après Théophraste, le Lycée n’a plus produit d’œuvre originale. Bien que l'intérêt pour les idées d'Aristote soit demeuré intact, elles étaient généralement admises aveuglément et sont restées figées.[25]Ce n’est qu'à l'époque hellénistique, sous la Dynastie des Ptolémées que la biologie va progresser à nouveau. Alexandrie devient la capitale de la médecine. Les premiers enseignants en médecine de cette période sont Hérophile de Chalcédoine et Erasistrate de Céos. Leur principale innovation a été l'introduction de la pratique de la dissection, allant ainsi à l'encontre des pratiques religieuses prohibant l'ouverture du corps. Dans son traité « Sur les dissections », Hérophile décrit le cerveau et l'identifie, contre l'opinion d'Aristote, comme le centre de l’intelligence et du système nerveux dont il avait compris le rôle dans la motricité et la sensation. Il distingue les principaux ventricules et décrit le calamus scriptorius (fossette du plancher du quatrième ventricule), les « concaténations chorioïdes » (les méninges) et le « pressoir » (le sinus veineux, que l'on appellera ensuite en son honneur le torcular Herophili). Il fait la cartographie des veines et des nerfs et de leur trajet dans le corps. Hérophile s'intéresse également à l'anatomie de l'œil et du cœur. Il a fait également la distinction entre les veines et les artères, en notant que ces dernières présentent une pulsation tandis que les premières n’en ont pas. Il l'a découvert par une expérience qui consistait à sectionner certaines artères et veines du cou chez porcs jusqu'à l’arrêt de l’écoulement. [26] Dans le même ordre d'idées, il a développé une technique de diagnostic qui faisait appel à la distinction entre différents types de pouls. [27]

Erasistrate établi une relation entre la complexité accrue de la surface du cerveau humain par rapport à d'autres animaux et son intelligence supérieure. Il a parfois réalisé des expériences pour mener à bien ses recherches et il lui est arrivé de peser à plusieurs reprises un oiseau en cage, en prenant note de la perte de poids entre les périodes d'alimentation. Poursuivant les travaux de son maître sur la respiration, il a affirmé que le système des vaisseaux sanguins du corps humain était contrôlé par le vide, en faisant des prélèvements sanguins à différents endroits du corps. Selon la physiologie d’Erasistrate, l'air pénètre dans l'organisme, est ensuite conduit par les poumons vers le cœur, où il est transformé en esprit vital, et est ensuite pompé par les artères dans tout le corps. Une partie de cet esprit vital atteint le cerveau, où il est transformé en esprit animal, qui est ensuite distribué par les nerfs. [28]

Afin de mieux connaître l'anatomie interne, Hérophile et Érasistrate ont pratiquent même la vivisection. D'après le témoignage du médecin romain Celse[29], tous deux examinent la conformation des organes de criminels encore vivants, mis à leur disposition par le roi. [30]La science anatomique reste malgré tout limitée puisque Hérophile, semble-t-il, soutient que les nerfs optiques sont creux.

Postérité de la médecine grecque

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À travers un contact prolongé avec la culture grecque, et la conquête de la Grèce, les Romains ont adopté un grand nombre des idées des Grecs sur la médecine. Les réactions de l’Ancien Empire romain à la médecine grecque allaient de l'enthousiasme à l'hostilité, mais finalement les Romains ont adopté une attitude favorable à la médecine d'Hippocrate. [31]

Cette acceptation a conduit à la propagation des théories médicales grecques dans tout l'Empire romain et donc, une grande partie de l'Occident. Après l'effondrement de l'Empire cependant, le soutien officiel de l'église catholique pour les enseignements de Galien en a fait la seule doctrine médicale politiquement acceptable jusqu'à la Renaissance. Ce soutien a été une des principales raisons de l'énorme impact de son enseignement, en dépit de leur valeur parfois douteuse. Par exemple, la théorie de la saignée était populaire au 19ème siècle, en dépit de son inefficacité totale et du risque extrême qu’elle faisait courir au patient : de nombreuses personnes, y compris, peut être, George Washington, sont décédé des suites de ce traitement. La médecine est très importante dans la culture grecque, car un mode de vie saine était considéré comme un idéal prioritaire.

Les œuvres des grands médecins grecs ont pu être en grande partie préservées grâce à Oribase, médecin grec du IVe qui a réuni dans sa monumentale synthèse, Collection médicale, les textes médicaux grecs les plus importants.

Bien que quelques précurseurs de l’atomisme dans l'Antiquité, tels que Lucrèce aient contesté le point de vue téléologique des idées d'Aristote sur la vie, la téléologie (et après la montée du christianisme, la théologie naturelle) restera au cœur de la pensée biologique jusqu'au XVIIIe et XIXe siècles. D’où les mots d’Ernst Mayr, Rien n’a été découvert qui eut une véritable conséquence sur la biologie après Lucrèce et Galien jusqu'à la Renaissance. [32] les idées d’Aristote sur l'histoire naturelle et la médecine ont perduré, mais elles ont été admises aveuglément. [33]

  1. Modèle:HomIli (XI, 833).
  2. Iliade (IV, 188-219).
  3. Iliade (XI, 514).
  4. Jouanna, p. 23.
  5. Scholies exégétiques du vers 193 ; cité par Modèle:IliCom1, note aux vers IV, 193-194. Voir aussi l’Ilioupersis, frag. I Davies.
  6. « ὀδυνήφατα / odynếphata », Iliade (V, 400-401).
  7. Modèle:HomOdy (XVII, 383-385).
  8. L'Odyssée (IV, 231-232).
  9. André et Baslez, p. 22-23.
  10. Brigitte Le Guen-Pollet, La Vie religieuse dans le monde grec du Modèle:Ve au Modèle:Sav, Presses Universitaires du Mirail, 1991, no 40, p. 132.
  11. Diogène Laërce (VI, 59). Cité par Eric Robertson Dodds, Les Grecs et l'irrationnel, Flammarion, coll. « Champs », Paris, 1977 (1re édition 1959) (ISBN 2-08-081028-6), p. 118.
  12. Le Guen-Pollet, op. cit., no 76, p. 207.
  13. André et Baslez, op. cit., p. 267-281.
  14. Le Guen-Pollet, op. cit., no 40, p. 132.
  15. Modèle:EurHip (141-150).
  16. Du mal sacré (I, 6, 360.13).
  17. Les Guêpes (v. 118-124).
  18. Atlas of Anatomy, ed. Giunti Editorial Group, Taj Books LTD 2002, p. 9
  19. Heinrich Von Staden, Herophilus: The Art of Medicine in Early Alexandria (Cambridge: Cambridge University Press, 1989), pp. 1-26.
  20. Owsei Temkin, "What Does the Hippocratic Oath Say?," in "On Second Thought" and Other Essays in the History of Medicine (Baltimore: Johns Hopkins University Press, 2002), pp. 21-28.
  21. Cité par LLoyd (1999a), p. 69.
  22. Sur la maladie sacrée, c.18.
  23. Dodds, op. cit., p. 124-125 et 136.
  24. Sur la nature de l'homme, c.15. Les Épidémies I fournissent un classement plus complexe.
  25. Annas, Classical Greek Philosophy pp 252
  26. Mason, A History of the Sciences pp 56
  27. Barnes, Hellenistic Philosophy and Science pp 383
  28. Mason, A History of the Sciences, p 57
  29. Sur la médecine, introduction, § 23 et suivants.
  30. Barnes, Hellenistic Philosophy and Science, pp 383-384
  31. von Staden, "Liminal Perils: Early Roman Receptions of Greek Medicine," in Tradition, Transmission, Transformation, ed. F. Jamil Ragep and Sally P. Ragep with Steven Livesey (Leiden: Brill, 1996), ps 369-418.
  32. Mayr, The Growth of Biological Thought, ps 90-94; quotation from p 91
  33. Annas, Classical Greek Philosophy, p 252


Géographie de la Grèce

La Grèce est un pays européen situé à l'extrémité sud de la péninsule des Balkans. Il est formé de trois entités géographiques distinctes : la Grèce continentale, la presqu'île du Péloponnèse et les îles, qui représentent un cinquième de la superficie totale de la Grèce.
Les frontières terrestres de la Grèce sont partagées avec l'Albanie, la Macédoine, la Bulgarie et la partie européenne de la Turquie. Les côtes grecques sont bordées à l'ouest par la mer Adriatique et à l'est par la mer Égée. Cette mer recueille la majorité des îles grecques, avec des exceptions parmi lesquelles il peut être fait mention de la Crète et l'île de Corfou.

Environ 80% du territoire grec est montagneux, ce qui fait de la Grèce le sixième pays plus montagneux d'Europe. La Grèce occidentale est une région de lacs et de marais. Les monts du Pinde forment la chaîne centrale du pays, avec une hauteur moyenne de 2650 mètres. Cette chaîne trouve son prolongement par l'intermédiaire des îles de Cythère, Anticythère pour trouver son extrémité en Crète et à Rhodes. Les îles de la mer Égée sont les pics de montagnes sous-marines qui sont une extension géologique des monts du Pinde.

Aucun point de la Grèce n’est éloigné de plus de 100 km de la mer. Dans le Péloponnèse et la Grèce centrale, cette distance n'est même que d'une cinquantaine de kilomètres. De fait, il n’existe pas de montagne en Grèce d’où la mer ne puisse être aperçue.

La Grèce centrale et occidentale présente de hauts sommets escarpés. On y trouve de nombreux canyons et autres paysages karstiques, dont les Météores et les gorges du Vikos. Ces gorges sont d'ailleurs les plus grandes au monde et les plus profondes après celles du Grand Canyon, plongeant à plus de 1112 mètres.

Le mont Olympe est le point culminant de Grèce avec ses 2917 mètres au dessus du niveau de la mer.
Le nord de la Grèce présente une autre chaîne de montagnes, les monts du Rhodope, à cheval sur la Macédoine orientale et la Thrace. Cette région est également recouverte de vastes et épaisses forêts centenaires comme celle de Dadia.

Les plaines se trouvent principalement en Thessalie orientale, en Macédoine centrale et en Thrace.

Plus hauts sommets de Grèce
Montagne Région Altitude
(en mètres)
Olympe Macédoine 2920
Smolikas Épire 2631
Grammos Épire 2522
Voras Macédoine 2519
Gionia Grèce centrale 2567
Tymfi Épire 2499
Mont Parnasse Grèce centrale 2458
Psiloritis (Ida) Crète 2456
Lefka Ori Crète 2454
Athamanon Ori Épire 2429
Vardoussia Grèce centrale 2413
Taygète Péloponnèse 2407
Mont Cyllène Péloponnèse 2374
Aroania Péloponnèse 2338
Varnous Macédoine 2329
Tymfristos Grèce centrale 2312
Lakmos Épire 2294
Pinde Épire 2249
La Grèce vue par satellite

Fleuves et lacs

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La formation de fleuves est limitée par le faible degré de précipitations et le morcellement du relief. Les grands fleuves sont ainsi assez peu nombreux et certains trouvent même leur source à l'extérieur du territoire grec.

Dans l’Antiquité, les routes principales suivaient les cours d'eau, et la rivière Évros était à l'époque navigable. De nos jours, des voies navigables sur le Nestos et l'Axios sont à l'étude.

En avril 2006, 22 villes grecques se sont unies en un réseau de villes fluviales dans le but de lutter contre la pollution des rivières et de coordonner leurs efforts[1].

Il y a en Grèce 21 lacs, dont 14 artificiels, qui recouvrent une superficie de 59 900 hectares. Ils se trouvent dans une grande moitié nord du pays.

Principaux fleuves de Grèce
Rivière Longueur
en km
Rivière Longueur
en km
Aliakmon 297[2] Assopos 80
Achéloos 220 Louros 80
Pinios 205 Sperchios 80
Évros[3] 204 Megdovas 78
Nestos[3] 130 Axios[3] 76
Strymon[3] 118 Aoos[3] 70
Thiamis 115 Gallikos 70
Alfios 110 Ladonas 70
Arachtos 110 Mornos 70
Enipefs 84 Pinios 70
Eurotas 82
Principaux lacs de Grèce
Lac Région Superficie
en km²
Lac Région Superficie
en km²
Trichonis Grèce centrale 95, 840 Kerkini Macédoine 37,668
Volvi Macédoine 70, 353 Kastoria Macédoine 28, 665
Vergoritis Macédoine 54, 311 Ioannina Épire 19, 470
Bistonis Thrace 45, 030 Iliki Grèce centrale 19, 118
Lac Koronia Macédoine 42, 823 Doiranis Macédoine 15, 350
Mikri Prespa Macédoine 42, 541 Amvrakia Grèce centrale 14, 477
Megali Prespa Macédoine 39, 040 Lisimachia Grèce centrale 13, 085

Bien que la Grèce soit considérée comme ayant un climat typiquement méditerranéen, on trouve cependant une variété de sous-climats selon les régions :

  • Le nord et l'intérieur du pays sont les régions les plus froides en hiver et sont également les plus sèches. Les montagnes sont recouvertes de neige. L'été y est très chaud et orageux et le vent limite la trop grande hausse des températures.
  • La côte ouest est la plus arrosée de Grèce. Les hivers y sont froids et le vent de la mer adoucit les températures en été.
  • La côte est est la moins humide du pays en hiver. Les hivers y sont très secs. En été, la chaleur est caniculaire, en particulier sur le continent.
  • En Crète et en mer Égée, il pleut relativement souvent en hiver (un jour sur trois en Crète). Cependant les hivers y sont très doux et la température de la mer peut atteindre les 15°C. L'été peut y être très chaud, à moins que le Meltem (vent du nord) ne souffle et ne fasse redescendre quelque peu les températures.

De manière générale, l'année peut être divisée en deux saisons principales : une première période relativement froide et pluvieuse à partir du mois de novembre jusqu'à fin mars, et la saison, chaude et sèche à partir du mois d'avril jusqu'au mois de septembre.

Carte des 10 grandes régions géographiques de la Grèce

Situation : Sud de l'Europe, bordée de la mer Ionienne et le Mer Égée.

Superficie :

  • totale : 309 050 km² ;
  • terres émergées (continent + îles) : 130 860 km² ;
  • eaux : 1 140km² de lacs et rivières, 177 050 km² de mers et golfes.

Frontières :

Côtes : 15 021 km

Îles :


Revendications maritimes :

Relief : principalement montagneux, avec des chaînes de montagnes s'étendant jusque dans la mer sous forme de péninsules ou d'îles.

Altitude :

Ressources naturelles : Bauxite, lignite, pétrole, marbre, zinc, nickel, plomb, hydroélectricité, blé, fruits, tabac, olives, sel, betterave à sucre, vigne, coton, élevage.

Terres irriguées : 13,140 km² (est. 1993)

Risques naturels : importants séismes

Problèmes environnementaux : pollution de l'air, pollution de l'eau

  1. D'après Info-grece.com
  2. Les sources proposant différents chiffres (souvent 297 et 322 km), le chiffre choisi est celui proposé par l'ambassade de Grèce en France et par geogr.eduportal.gr
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 Longueur de la rivière sur le territoire grec


Texte de Pausanias

ΠΑΥΣΑΝΙΟΥ ΕΛΛΑΔΟΣ ΠΕΡΙΗΓΗΣΙΣ
Description de la Grèce, Elide 1, Chapitre I


Pausanias


Traduction Etienne Clavier


ΠΑΥΣΑΝΙΟΥ ΕΛΛΑΔΟΣ ΠΕΡΙΗΓΗΣΙΣ· ΗΛΙΑΚΗ Α

ΚΕΦΑΛΑΙΟΝ Α'.

DESCRIPTION DE LA GRECE: LIVRE V

CHAPITRE Ι


1

Πελοποννήσου μερισμός. Ἀρχὴ Ἠλείων, Ἐπειῶν καὶ Αἰτωλῶν. Οἰνόμαος καὶ Πέλοψ. Αὐγέας καὶ Ἡρακλῆς Ἁμαρυγκεύς. Ἄκτωρ καὶ παῖδες αὐτοῦ.

Ὅσοι δὲ Ἑλλήνων Πελοποννήσου πέντε εἶναι μοίρας, καὶ οὐ πλείονάς φασιν, ἀνάγκη σφᾶς ὁμολογεῖν, ὡς ἐν τῇ Ἀρκάδων οἰκοῦσιν Ἠλεῖοι καὶ Ἀρκάδες, δευτέρα δὲ Ἀχαιῶν, τρεῖς δὲ ἐπὶ ταύταις αἱ Δωριέων. Γένη δὲ οἰκεῖ Πελοπόννησον, Ἀρκάδες μὲν αὐτόχθονες, καὶ Ἀχαιοί. Καὶ οἱ μὲν ὑπὸ Δωριέων ἐκ τῆς σφετέρας ἀνέστησαν· οὐ μέντοι Πελοποννήσου γε ἐξεχώρησαν, ἀλλὰ ἐκβαλόντες Ἴωνας νέμονται τὸν Αἰγιαλὸν τὸ ἀρχαῖον, νῦν δὲ ἀπὸ τῶν Ἀχαιῶν τούτων καλούμενον.


1

Division du Péloponnèse. Origine des Éléens , des Épéens et des Étoliens. Oenomaüs et Pélops. Augias et Hercules. Amaryncde. Actor et ses fils.

Ceux des Grecs qui ne divisent le Péloponnèse qu'en cinq parties, sont forcés de comprendre sous le nom d'Arcadie, l'Arcadie proprement dite et le pays des Éléens. La seconde partie est occupée par les Achéens, et les trois autres par les Doriens. Les Arcadiens et les Achéens sont les seuls peuples Autochtones qui habitent le Péloponnèse ; les Achéens furent bien chassés de leur pays par les Doriens, mais ils ne sortirent pas de la presqu'île ; ils allèrent s'établir dans l'ancienne Aegiale, d'où ils chassèrent les Ioniens, et qui a pris d'eux le nom d'Achaïe qu'elle a conservé jusqu'à ce jour.

2

Οἱ δὲ Ἀρκάδες διατελοῦσιν ἐξαρχῆς καὶ ἐς τόδε τὴν ἑαυτῶν ἔχοντες. Τὰ δὲ λοιπὰ ἐπηλύδων ἐστὶν ἀνθρώπων. Κορίνθιοι μὲν γὰρ οἱ νῦν νεώτατοι Πελοποννησίων εἰσί, καί σφισιν ἀφ' οὗ τὴν γῆν παρὰ βασιλέως ἔχουσιν, εἴκοσιν ἔτη καὶ διακόσια τριῶν δέοντα ἦν ἐς ἐμέ. Δρύοπες δὲ καὶ Δωριεῖς, οἱ μὲν ἐκ Παρνασσοῦ, Δωριεῖς δὲ ἐκ τῆς Οἴτης ἐς Πελοπόννησόν εἰσιν ἀφιγμένοι.

2

Les Arcadiens sont encore dans le pays qu'ils ont originairement occupé. Les autres peuples sont venus d'ailleurs, et les Corinthiens actuels sont les plus nouveaux de tous les peuples du Péloponnèse; il n'y a eu effet que 217 ans que Jules César leur a donné cette contrée. Les Dryopes et les Doriens sont venus, les premiers du Parnasse; et les seconds, du mont Oeta ;

3

Τοὺς Ἠλείους ἴσμεν ἐκ Καλυδῶνος διαβεβηκότας καὶ Αἰτωλίας τῆς ἄλλης. Τὰ δὲ ἔτι παλαιότερα ἐς αὐτοὺς τοιάδε εὕρισκον. Βασιλεῦσαι πρῶτον ἐν τῇ γῇ ταύτῃ λέγουσιν Ἀέθλιον, παῖδα δὲ αὐτὸν Διός τε εἶναι καὶ Πρωτογενείας τῆς Δευκαλίωνος, Ἀεθλίου δὲ Ἐνδυμίωνα γενέσθαι.

3

et nous savons que les Éléens ont passé par mer, de Calydon et du reste de l'Étolie dans le Péloponnèse. Voici ce que j'ai appris de l'histoire de ce pays pour les temps antérieurs à leur arrivée. On dit qu'Aëthlius fut le premier roi de cette contrée ; qu'il était fils de Jupiter et de Protogénie, fille de Deucalion, et qu'il eut lui-même un fils nommé Endymion.

4

Τούτου τοῦ Ἐνδυμίωνος Σελήνην φασὶν ἐρασθῆναι, καὶ ὡς θυγατέρες αὐτῷ γένοιντο ἐκ τῆς θεοῦ πεντήκοντα. Οἱ δὲ δὴ μᾶλλόν τι εἰκότα λέγοντες, Ἐνδυμίωνι λαβόντι Ἀστεροδίαν γυναῖκα· οἱ δὲ τὴν Ἰτώνου τοῦ Ἀμφικτύονος Χρομίαν· ἄλλοι δὲ Ὑπερίππην τὴν Ἀρκάδος· γενέσθαι δ' οὖν φασιν αὐτῷ Παίονα καὶ Ἐπειόν τε καὶ Αἰτωλὸν, καὶ θυγατέρα ἐπ' αὐτοῖς Εὐρυκύδαν. Ἔθηκε δὲ καὶ ἐν Ὀλυμπίᾳ δρόμου τοῖς παισὶν ἀγῶνα Ἐνδυμίων ὑπὲρ τῆς ἀρχῆς, καὶ ἐνίκησε, καὶ ἔσχε τὴν βασιλείαν Ἐπειός· καὶ Ἐπειοὶ πρῶτον τότε ὧν ἦρχεν, ὠνομάσθησαν.

4

La Lune devint, à ce qu'il prétend, amoureuse d'Endymion et en eut cinquante filles. Mais il est plus vraisemblable qu'il épousa, comme le disent d'autres personnes, soit Astérodie, soit Chromie, fille d'Itonus, fils d'Amphyction ; soit enfin Hypérippe, fille d'Arcas. On dit donc qu'il eut trois fils, Paeon, Epéus, Aetolus, et une fille nommée Eurycyda. Il proposa dans Olympie, son royaume pour prix de la course à ses fils : Epéus ayant été vainqueur monta sur le trône, et ses sujets prirent alors le nom d'Epéens.

5

Τῶν δὲ ἀδελφῶν Αἰτωλὸν μὲν καταμεῖναί φασιν αὐτοῦ, Παίονα δὲ ἀχθόμενον τῇ ἥττῃ, φυγεῖν ὡς πορρωτάτω, καὶ τὴν ὑπὲρ Ἀξιοῦ ποταμοῦ χώραν ἀπ' αὐτοῦ Παιονίαν ὀνομασθῆναι. Τὰ δὲ ἐς τὴν Ἐνδυμίωνος τελευτὴν, οὐ κατὰ τὰ αὐτὰ Ἡρακλεῶταί τε οἱ πρὸς Μιλήτῳ καὶ Ἠλεῖοι λέγουσιν, ἀλλὰ Ἠλεῖοι μὲν ἀποφαίνουσιν Ἐνδυμίωνος μνῆμα, Ἡρακλεῶται δὲ ἐς Λάτμον τὸ ὄρος ἀποχωρῆσαί φασιν αὐτὸν· καὶ ἄδυτον Ἐνδυμίωνός ἐστιν ἐν τῷ Λάτμῳ.

5

Des deux autres frères, Aetolus resta, dit-on, auprès de lui, mais Paon indigné de se voir vaincu s'enfuit au loin, et donna le nom de Pæonie au pays qu'arrose le fleuve Axius. Les Héracléotes du voisinage de Milet, ne sont point d'accord avec les Éléens sur la mort d'Endymion : ceux-ci en effet montrent son tombeau, tandis que les Héracléotes prétendent qu'il se retira sur le mont Latmos, qui renferme une chapelle d'Endymion où il n'est pas permis d'entrer.

6

Ἐπειῷ δὲ γήμαντι Ἀναξιρόην τὴν Κορώνου, θυγάτηρ μὲν Ὑρμίνα, ἄρσεν δὲ οὐκ ἐγένετο αὐτῷ γένος. Καὶ τάδε ἄλλα συνέβη κατ' Ἐπειὸν βασιλεύοντα. Οἰνόμαος ὁ Ἀλξίωνος (Ἄρεως δὲ, καθὰ ποιηταί τε ἐπεφήμισαν, καὶ τῶν πολλῶν ἐστιν ἐς αὐτὸν λόγος) οὗτος δυναστεύων περὶ τὴν Πισαίαν καλουμένην ὁ Οἰνόμαος, ἐπαύθη τῆς ἀρχῆς διαβάντος Πέλοπος τοῦ Λυδοῦ ἐκ τῆς Ἀσίας.

6

Epéus ayant épousé Anaxiroé fille de Coronus n'en eut point de fils, mais seulement une fille nommée Hyrmina. Il se passa sous son règne divers événements dont je vais rendre compte. Oenomaüs, filg d'Alxion ( les poètes disent qu'il était fils dé Mars et c'est l'opinion la plus répandue), Oenomaüs, roi du pays de Pise, fut détrôné par Pélops le Lydien qui avait passé de l'Asie dans la Grèce ;

7

Πέλοψ δὲ ἀποθανόντος Οἰνομάου τήν τε Πισαίαν ἔσχε, καὶ Ὀλυμπίαν, ἀποτεμόμενος τῆς Ἐπειοῦ χώρας ὅμορον οὖσαν τῇ Πισαίᾳ, Ἑρμοῦ τε ἐν Πελοποννήσῳ ναὸν ἱδρύσασθαι, καὶ θῦσαι τῷ θεῷ Πέλοπα ἔλεγον οἱ Ἠλεῖοι πρῶτον, ἀποτρεπόμενον τὸ ἐπὶ τῷ Μυρτίλου θανάτῳ μήνιμα ἐκ τοῦ θεοῦ.

7

Pélops devint roi de Pise après la mort d'Oenomaüs et conquit sur Epéus, Olympie qui était limitrophe de Pise. Les Éléens disent que Pélops érigea dans le Péloponnèse un temple à Mercure, et lui, offrit le premier des sacrifices pour apaiser sa colère provoquée par le meurtre de Myrtilus.

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Αἰτωλῷ δὲ μετὰ Ἐπειὸν βασιλεύσαντι, συνέπεσεν ἐκ Πελοποννήσου φυγεῖν, ὅτι αὐτὸν οἱ Ἄπιδος παῖδες ἐφ' αἵματι ἀκουσίῳ δίκην εἷλον. Ἆπιν γὰρ τὸν Ἰάσονος ἐκ Παλλαντίου τοῦ Ἀρκάδων ἀπέκτεινεν Αἰτωλὸς, ἐπελάσας τὸ ἅρμα τεθέντων ἐπὶ Ἀζᾶνι ἄθλων. )Απὸ μὲν Αἰτωλοῦ τοῦ Ἐνδυμίωνος οἱ περὶ τὸν Ἀχελῷον οἰκοῦντες ἐκλήθησαν, φυγόντος ἐς ταύτην τὴν ἤπειρον. Τὴν δὲ Ἐπειῶν ἔσχεν ἀρχὴν Ἠλεῖος Εὐρυκύδας τε τῆς Ἐνδυμίωνος καὶ (ὅτῳ πιστὰ) πατρὸς ὢν Ποσειδῶνος. Καὶ τὸ ὄνομα οἱ ἄνθρωποι τὸ νῦν ἀντὶ Ἐπειῶν ἀπὸ τοῦ Ἠλείου μεταβεβλήκασιν.

8

Aetolus qui monta sur le trône après la mort d'Apis fut exilé du Péloponnèse, les enfants d'Apis l'ayant fait condamner pour un meurtre involontaire. Il avait en effet tué Apis, fils de Jason de Pallantium en Arcadie, en poussant son char sur lui aux jeux funèbres d'Azan. Il alla sur le continent voisin de l'Achéloüs, et les peuples de cette contrée prirent de lui le nom d'étoliens. Le trône des Epéens passa alors à Eléius fils de Neptune (si on veut bien le croire), et d'Eurycyda, fille d'Endymion. Ses sujets quittèrent alors le nom d'Epéens et prirent celui d'Éléens qu'ils ont encore maintenant.

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Ἠλείου δὲ ἦν Αὐγέας. Οἱ δὲ ἀποσεμνύνοντες τὰ ἐς αὐτόν, παρατρέψαντες τοῦ Ἠλείου τὸ ὄνομα, Ἡλίου φασὶν Αὐγέαν παῖδα εἶναι. Τούτῳ βοῦς τῷ Αὐγέᾳ καὶ αἰπόλια τοσαῦτα ἐγένετο, ὡς καὶ τῆς χώρας αὐτῷ τὰ πολλὰ ἤδη διατελεῖν ἀργὰ ὄντα ὑπὸ τῶν βοσκημάτων τῆς κόπρου. Ἡρακλέα οὖν, εἴτε ἐπὶ μοίρᾳ τῆς Ἠλείας, εἴτε ἐφ' ὅτῳ δὴ καὶ ἄλλῳ μισθῷ, πείθει οἱ καθῆραι τῆς κόπρου τὴν γῆν.

9

Augias était fils d'Eleius ; ceux qui veulent lui donner une naissance plus illustre, font un petit changement au nom de son père et disent qu'il était fils d'Hélius (le Soleil) et non d'Eléius. Ses troupeaux de bœufs et de chèvres se multiplièrent tellement, que la plus grande partie du pays restait en friche à cause du fumier de ces animaux. Il engagea Hercules à enlever tout ce fumier, par la promesse qu'il lui fit d'une portion de l'Élide ou de tout autre salaire,

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Καὶ ὁ μὲν καὶ τοῦτο ἐξειργάσατο ἐκτρέψας τοῦ Μηνίου τὸ ῥεῦμα ἐς τὴν κόπρον. Αὐγέας δέ, ὅτι τῷ Ἡρακλεῖ σοφίᾳ πλέον καὶ οὐ σὺν πόνῳ τὸ ἔργον ἤνυστο, αὐτός τε ἀποδοῦναί οἱ τὸν μισθὸν ἀπηξίου, καὶ τῶν παίδων τῶν ἀρσένων τὸν πρεσβύτερον Φυλέα ἐξέβαλεν, ἀντειπόντα ὡς οὐ δίκαια ποιοῖτο πρὸς ἄνδρα εὐεργέτην. Αὐτὸς δὲ τά τε ἄλλα παρεσκευάζετο ὡς τὸν Ἡρακλέα ἀμυνούμενος, ἢν ἐπὶ τὴν Ἦλιν στρατεύηται, καὶ τοὺς παῖδας τοὺς Ἄκτορος καὶ Ἀμαρυγκέα ἐπηγάγετο ἐς φιλίαν.

10

et Hercules en vint effectivement à bout en détournant le fleuve Médius et en le faisant passer dans les endroits que couvrait ce fumier. Augias sous prétexte qu'il avait mis plus d'industrie que de travail à cette opération, lui refusa le salaire convenu et chassa même de sa présence Phyleus son fils aîné qui lui faisait des représentations sur l'injustice de son procédé envers son bienfaiteur. Il commença dès lors à faire divers préparatifs pour se défendre si Hercules venait attaquer l'Élide, et contracta une alliance avec les fils d'Actor et avec Amaryncée ;

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Ἦν δὲ ὁ Ἀμαρυγκεὺς, ἄλλως μὲν ἀγαθὸς τὰ ἐς τὸν πόλεμον· ὁ δέ οἱ πατὴρ Πυττίος Θεσσαλὸς τὰ ἄνωθεν ἦν, καὶ ἐς τὴν Ἠλείαν ἀφίκετο ἐκ Θεσσαλίας. Ἀμαρυγκεῖ μὲν δὴ καὶ ἀρχῆς ἐν Ἠλείᾳ μετέδωκεν ὁ Αὐγέας. Ἄκτορι δὲ καὶ τοῖς παισὶ γένος τε ἦν ἐπιχώριον, βασιλείας τε μετῆν σφισιν. Ἄκτωρ γὰρ πατρὸς μὲν Φόρβαντος ἦν τοῦ Λαπίθου, μητρὸς δὲ Ὑρμίνης τῆς Ἐπειοῦ. Καὶ ᾤκισεν ἀπ' αὐτῆς Ἄκτωρ πόλιν Ὑρμίναν ἐν τῇ Ἠλείᾳ.

11

ce dernier, qui était au reste un excellent guerrier, était fils de Pyttius, Thessalien, et avait quitté la Thessalie pour venir habiter l'Élide ; Augias lui donna une portion de son autorité. Pour Actor et ses fils, leur famille était du pays, et ils avaient part à la royauté. Actor était en effet fils de Phorbas fils de Lapithus, et d'Hyrmina fille d'Epéius. Il appela Hyrmina, du nom de sa mère, la ville qu'il fonda dans l'Elide.


Étude du texte

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Céramique

L'art de la céramique

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Apollon et Artémis, tondo d'une coupe attique à figures rouges de Brygos (potier) et du Peintre de Briséis, v. 470 av. J.-C., musée du Louvre

Né au Proche-Orient, l'art de la céramique atteint en Grèce antique un haut niveau de qualité artistique. Il est également un témoignage majeur sur la vie et la culture des anciens Grecs.

Les vases grecs nous sont parvenus en grand nombre : même si cela ne représente probablement qu'une part infime de la production de l'époque, plus de 50 000 vases en provenance de la seule Athènes subsistent aujourd'hui. De leur côté, les autres objets d'art ont souvent été détruits soit par le temps (bois, tissu, pigments de peinture), soit par la main de l'homme, dans une optique de récupération (pierre, bronze, métaux précieux). S'il est facile de briser un vase, il est en revanche beaucoup plus difficile de le détruire totalement : même les fragments peuvent encore parler.

Style proto-géométrique

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Amphore à panse ansée, 950-900 av. J.-C., British Museum

Les vases de la période protogéométrique (v. 1050-900 av. J.-C.) constituent l'essentiel du témoignage artistique sur le début des siècles obscurs. En effet, la grande sculpture n'est pas encore connue, et la peinture murale manque d'un élément essentiel pour son développement : des supports muraux dignes de ce nom. Beaucoup d'autres formes artistiques (gravure de l'ivoire, joaillerie, travail des métaux) subissent une récession similaire.

Au contraire, la production céramique n'est pas éteinte, en particulier à Athènes. Les vases sont décorés de motifs en vernis noir brillant issu de l'âge du Bronze. Ils reprennent parfois des motifs mycéniens (lignes ondulantes tracées à la main), mais de nouveaux motifs (demi-cercles, cercles concentriques) sont dessinés avec davantage de soin, au compas ou au peigne. La décoration reste simple et s'adapte à la forme du vase en en soulignant les formes par des traits horizontaux larges ou des bandes noires.

Le site de Lefkandi est un des principaux lieux de provenance des céramiques de cette période. On y a notamment découvert une figurine exceptionnelle de centaure, haute de 36 cm. Ses formes sont très stylisées, et son corps est décoré de hachures et de formes géométriques.

Style géométrique

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Jarre attique, v. 740 av. J.-C., Staatliche Antikensammlungen de Munich

L'art géométrique fleurit aux IXe et VIIIe siècle av. J.-C. Il se caractérise par de nouveaux motifs, rompant avec l'iconographie minoenne et mycénienne : méandres, triangles et autres motifs géométriques (d'où le nom de la période). Ils sont disposés en bandes séparées des zones noires par des triples lignes. Au fil du temps, l'équilibre entre bandes décorées et bandes sombres est rompu en faveur du décor : les méandres et autres motifs finissent par recouvrir tout le vase.

Alors qu'au Géométrique Ancien (environ 900-850 av. J.-C.) on ne trouve que des motifs géométriques, dans ce qu'on appelle le style du « Dipylon noir », qui se caractérise par un usage extensif du vernis noir, au Géométrique Moyen (env. 850-770 av. J.-C.), la décoration figurative fait son apparition : ce sont d'abord des frises d'animaux identiques (chevaux, cerfs, chèvres, oies, etc.) qui alternant désormais avec des bandes de motifs géométriques. Parallèlement, le décor se complique et devient de plus en plus foisonnant : le peintre répugne à laisser des zones vides et les remplit de rosettes ou de svastikas décoratifs. Cette démarche est nommée « horreur du vide » et n'aura de cesse jusqu'à la fin de l'époque géométrique.

Fragment d'un cratère du maître du Dipylon, v. 750-725 av. J.-C., musée du Louvre

Au milieu du siècle apparaissent des figures humaines. Les représentations les plus connues sont celles des vases trouvées au Dipylon, l'un des cimetières d'Athènes. Les fragments de ces grands vases funéraires montrent principalement des défilés de chars ou de guerriers ou encore des scènes funéraires : πρόθεσις / próthesis (exposition et lamentation du mort) ou ἐκφορά / ekphorá (transport du cercueil au cimetière). Les corps sont représentés de manière géométrique à l'exception des mollets, assez protubérants. Dans le cas des soldats, un bouclier en forme de diabolo, surnommé « bouclier Dipylon » en raison de son dessin caractéristique, recouvre la partie centrale du corps. Les jambes et les cous des chevaux, les roues des chars sont représentées les unes à côté des autres. La main d'un peintre de cette époque, appelé à défaut de signature « Maître du Dipylon », a pu être identifiée sur plusieurs œuvres, notamment des amphores monumentales.

À la fin de la période apparaissent des représentations mythologiques, probablement au moment où Homère met en forme les traditions du Cycle troyen dans l'Iliade et l'Odyssée. Cependant, la surinterprétation constitue là un risque pour l'observateur moderne : un affrontement entre deux guerriers peut être aussi bien un duel homérique qu'un simple combat ; un bateau échoué peut représenter le naufrage d'Ulysse ou de n'importe qui.

Enfin, des écoles locales apparaissent en Grèce. La production de vase n'a jamais été l'apanage d'Athènes — elle est bien attestée dès la période proto-géométrique à Corinthe, en Béotie, à Argos, en Crète ou dans les Cyclades —, les peintres et potiers se sont longtemps contentés de suivre le style attique. Désormais, ils créent leur propre style : Argos se spécialise dans les scènes figuratives ; la Crète reste attachée à un géométrisme plus strict.

Style orientalisant

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Olpè protocorinthienne aux animaux et aux sphinges, v. 640-630 av. J.-C., musée du Louvre

Le style orientalisant se déploie principalement à Corinthe de 725 à 625 av. J.-C. environ. Il est caractérisé par une forte influence de l'art oriental : si l'Orient est beaucoup moins amateur de céramique que la Grèce, sa peinture et sa sculpture montrent une figuration plus fine et plus réaliste. Cette influence se traduit par une nouvelle gamme de motifs : sphinxs, griffons, lions, etc., représentés de manière plus réaliste que par le passé. Dans les frises, le peintre recourt désormais à des lotus ou de palmettes. Les représentations humaines restent relativement rares : ce sont des scènes de batailles, parfois hoplitiques, ou encore des scènes de chasse. Des traits géométriques subsistent dans le style dit proto-corinthien : on retrouve des motifs géométriques et le « remplissage » de l'arrière-plan par des rosettes et de nouveaux motifs décoratifs.

Les peintres corinthiens recourent à la figure noire, principalement sur fond rouge : ils utilisent une suspension colloïdale de couleur brune qui, à la cuisson, prend une couleur noire brillante, presque métallique. Cette technique est longtemps restée mystérieuse, malgré les efforts faits par les céramistes anglais du XIXe siècle comme Wedgwood pour en percer le secret. Les Corinthiens inventent également la technique de l'incision en creux permettant de faire ressortir l'argile pâle. Ce style s'exprime surtout dans des vases miniatures (aryballes, alabastres) dont les formes apparaissent alors.

Ulysse et Polyphème, détail d'une amphore protoattique, v. 650 av. J.-C., musée d'Éleusis

Les céramiques de Corinthe sont exportées dans toute la Grèce, et leur technique arrive à Athènes, qui développe néanmoins un style propre, à l'influence orientale moins marquée. Dans cette période qualifiée de protoattique, les motifs orientalisants apparaissent mais le trait reste relativement peu réaliste. Les peintres se montrent attachés à des scènes typiques de la Période Géométrique, comme les défilés de chars. Cependant, ils adoptent le principe du dessin linéaire en remplacement de la silhouette. Au milieu du VIIe siècle apparaît le style blanc et noir : trait noir sur fond blanc, accompagné de polychromie pour restituer la couleur des chairs ou des vêtements. L'argile utilisé à Athènes, beaucoup plus orangée que celle de Corinthe, se prête en effet moins facilement à la représentation des chairs.

Combat de Ménélas et d'Hector sur le corps d'Euphorbe, assiette du style des chèvres sauvages moyen, v. 600 av. J.-C., British Museum

De son côté, la Crète et surtout les îles des Cyclades se distinguent par leur attrait pour les vases dits « plastiques », c'est-à-dire dont la panse ou le col est moulé en forme de tête d'animal ou d'homme. À Égine, le vase plastique le plus populaire a une tête de griffon. Les amphores méliennes, fabriquées à Paros, doivent peu de choses à Corinthe ou à l'Orient. Elles présentent, comme les vases à reliefs, un goût marqué pour les compositions épiques et une horreur du vide qui se caractérise par l'emploi de rosettes et de svastikas.

On peut enfin identifier un dernier style, celui de « la chèvre sauvage », attribué traditionnellement à Rhodes en raison d'importantes découvertes réalisées à la nécropole de Camiros. En fait, il est répandu dans toute l'Asie mineure, avec des centres de production à Milet et Chios. Deux formes prédominent : les œnochoés, qui copient des modèles en bronze, et les plats, avec ou sans pieds. Le décor est organisé en registres superposés dans lesquels des animaux stylisés, notamment des chèvres sauvages (ce qui a donné son nom au style) se suivent en frises. De nombreux motifs décoratifs (triangles, svastikas, rosettes, motifs floraux) comblent les espaces laissés vides.

Figures noires

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Tondo de la Coupe à l'oiseleur, céramique ionienne, v. 550 av. J.-C., musée du Louvre

Le style de la figure noire est inventé à Corinthe dès le VIIe siècle, mais il est repris par Athènes qui le porte à son apogée lors de la période archaïque (VIe siècle av. J.-C.) Il se caractérise non seulement par le dessin de figures en noir sur fond d'argile (plutôt rouge dans le cas d'Athènes), mais aussi par l'usage d'incisions. Il existe ainsi une série de pseudo-figures noires, dans lesquelles les bandes claires sont réservées et non pas incisées. La Coupe à l'oiseleur du Louvre en est un exemple (voir ci-contre).

La première céramique à figures noires athénienne est très influencée par celle de Corinthe, comme le montrent son décor couvrant, sans motifs de remplissage. Les figures (principalement animales : lions, chèvres, sphinges, etc.) sont disposées en registres superposés et mettent en valeur une scène principale. Néanmoins, la céramique athénienne se détache peu à peu de cette influence. Le goût pour les motifs mythologiques et la composition en un seul grand registre qui prévalent entre 550 et 530 av. J.-C. montrent comment un style propre à la cité se crée. Parallèlement, les vases décorés évoluent. Le grand vase funéraire laisse la place aux vases de la vie quotidienne, principalement les amphores, hydries, coupes et cratères.

On reconnaît plusieurs styles de peintres athéniens, auxquels on peut parfois attribuer un nom grâce à une pièce signée. Tel est le cas de Klitias, le peintre du Vase François du Musée archéologique de Florence : ce cratère, découvert dans une tombe étrusque, date environ de 570 av. J.-C. ; il comporte six frises figuratives donc cinq narratives et porte également la signature du potier, Ergotimos. Tel également Exékias, dont l'une des œuvres les plus célèbres est une amphore, aujourd'hui exposée à Rome dans les musées du Vatican, qui montre Ajax et Achille à Troie, en train de jouer. D'autres ne sont désignés que par des appellations conventionnelles, souvent dues à John Beazley (1885-1970), historien de l'art pionnier dans l'étude de la céramique grecque. Ainsi le peintre de la Gorgone tient-il son surnom d'un dinos sur lequel apparaît Méduse.

Figures rouges

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Héraclès au repos, face à figures rouges d'une amphore bilingue du Peintre d'Andokidès, v. 520 av. J.-C., Staatliche Antikensammlungen (Inv. 2301)

Le style de la figure rouge apparaît à Athènes vers 530-520 av. J.-C. Il constitue rapidement le fer de lance de la production attique, lui permettant de s'imposer comme seule grande école à la période classique. Il consiste en une inversion de la figure noire : le fond est peint en noir, les figures ayant la couleur de l'argile ; les détails sont peints et non plus incisés. Il a probablement été inventé par un peintre précis, possiblement influencé par un client ou encore plus vraisemblablement par son potier. Les noms des potiers Nicosthénès, Amasis ou Andokidès ont ainsi été cités. Quoi qu'il en soit, le premier peintre à appliquer ce style est le Peintre d'Andokidès, dont nous possédons une quizaine de vases. Aux débuts de cette période, les peintres peuvent faire coexister des scènes en figure noires et des scènes en figures rouges : c'est ce qu'on appelle des vases « bilingues ».

Au-delà de la simple inversion des couleurs, la technique de la figure rouge permet une amélioration du dessin, notamment dans la représentation des drapés, des corps et des détails, dont la précision supplée à la disparition presque complète de la polychromie. Le réalisme y gagne : les corps féminins et masculins sont désormais plus facilement distinguables, la musculature est mieux rendue, style dans lequel excelle Euphronios, ainsi que la représentation des membres dans les trois dimensions (raccourci, transition du profil à la vue de face, représentation de trois quart).

Chrysès réclamant sa fille à Agamemnon, détail d'un cratère du peintre d'Athènes 1714, v. 360-350 av. J.-C., musée du Louvre (K 1)

En 480-479 av. J.-C., pendant les guerres médiques, Athènes est occupée par les Perses. Ses ateliers sont détruits — on retrouve des puits remplis de tessons dans le quartier du Céramique — et lorsque les Athéniens retrouvent leur cité, la production céramique doit repartir quasiment de rien. Les reliques du style archaïque sont alors abandonnées — à l'exception du groupe maniériste du Peintre de Pan — et la figure rouge définitivement adoptée. Certains peintres, comme celui des Niobides, sont influencés par la sculpture ou encore la peinture murale. Le dessin devient plus sophistiqué, tandis que le choix de scènes s'oriente davantage vers la vie privée, avec notamment des scènes de gynécée : c'est le « style fleuri », le dernier grand style athénien. Des éléments de décor (fleurs, plantes) apparaissent dès la fin du Modèle:Ve siècle av. J.-C. tandis que le peintre renoue avec l'horreur du vide qui l'affectait à la période géométrique : les compositions sont plus chargées. On note un goût prononcé pour les détails et la transparence des vêtements, ainsi que pour le mouvement donné par le bouillonnement de ceux-ci. La polychromie revient également, avec le recours à la peinture blanche et à la dorure. Des archaïsmes persistent dans le centre athénien, comme le recours à la figure noire pour les amphores panathénaïques, tandis qu'on y invente des petites figurines en terre cuite qui seront diffusées dans tout le monde grec et connues plus tard sous le nom de Tanagra.

La folie de Lycurgue, détail d'un cratère en calice apulien, v. 350-340 av. J.-C., British Museum

Hors d'Athènes, la production de vases peints à personnages disparaît presque, à l'exception de la Grande Grèce. L'Apulie et la Campanie (Paestum en particulier) ont une production de qualité comparable à celle d'Athènes. Les débuts de la céramique dite apulienne remontent à la dernière décennie du Modèle:Ve siècle av. J.-C. : l'Apulie dont la production est au départ assez proche du style attique va peu à peu développer un langage iconographique qui lui est propre. Le Peintre de Darius ainsi nommé en raison du cratère à volutes illustrant Darius (Naples H3253) a ainsi illustré beaucoup de thèmes contemporains à l'époque d'Alexandre le Grand. Si la céramique italiote est principalement consommée sur place, elle a également été exportée en Grèce propre (Corcyre, Démétrias) et un peu partout dans le bassin méditerranéen (Croatie, Corse, Espagne). Certains ateliers se spécialisent dans les scènes de genre, en particulier sur le phlyax, parodie des pièces attiques à thème héroïque.

Période hellénistique

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À l'époque hellénistique, les vases ne sont plus peints mais simplement décorés. Soit l'atelier en revient à un décor noir brillant agrémentés de décors floraux ou animaux, soit il change radicalement de parti-pris : s'il n'est pas possible d'obtenir des couleurs variées à la cuisson, il suffit de peindre le vase après cuisson. Dans ce cas, les couleurs sont évidemment moins durables, aussi cette technique est-elle généralement réservée aux vases funéraires.

Toutefois, en certains endroits, il subsiste des foyers de production où l'on continue de faire des vases à décors figurés. C'est le cas de la Crète qui produit jusqu'au début du Modèle:IIe siècle av. J.-C. des scènes mythologiques. Les principaux centres de production en Crète sont Cnossos, Lyttos et Gortyne.

Si la céramique grecque a pour matériau de base l'argile, toutes les argiles ne sont pas identiques. Ainsi, celle d'Athènes est riche en oxyde de fer (Fe2O3) : à la cuisson, elle prend une belle couleur rouge orangé. Celle de Corinthe, dépourvue d'oxyde de fer, a une teinte plus blanchâtre. Ces différences permettent, par une analyse chimique, de déterminer l'origine de tels ou tels vases : ainsi, on a pu monter que le groupe d'hydries de Hadra utilisées à Alexandrie, à l'époque hellénistique, comme urnes funéraires avaient été fabriquées non pas en Égypte, comme on le pensait, mais en Crète.

L'argile est extraite de carrières ou de puits d'argile, puis purifiée par lavage pendant plusieurs semaines : elle est mise à tremper dans de grands bassins où les particules fines remontent à la surface et sont récupérées. Cette étape permet d'éliminer les impuretés qui risqueraient de provoquer l'éclatement à la cuisson. L'argile est ensuite séchée au soleil puis découpée en blocs. Ceux-ci sont ensuite entreposés pendant quelque temps, pour qu'ils acquièrent leurs qualités plastiques.

Le potier à son four, plaque de style corinthien découverte à Penteskouphia, v. 575-550 av. J.-C., musée du Louvre

Au moment de fabriquer un vase, le potier malaxe la pâte pour en expulser les bulles d'air avant de la travailler sur un tour (invention proche-orientale arrivée en Grèce au Modèle:IIe millénaire av. J.-C.), actionné par le potier lui-même ou par un assistant. Les petits vases peuvent être montés en une seule fois, mais les pièces de plus grande taille sont constituées de plusieurs parties qui sont ensuite assemblées à la barbotine (argile délayée à l'eau récupérée des bassins de purification). Il en va de même pour les anses ou les pieds ; les vases plastiques sont moulés.

Une fois le vase façonné, il est mis à sécher. Il est ensuite prêt à être peint, selon une technique qui varie suivant le style employé. De manière générale, le peintre joue sur le contraste de couleur entre la couleur rouge de l'argile et un enduit de couleur noire.

Coloration à l'enduit

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Pour ce qui est de la céramique Attique à figure noire ou à figure rouge, un procédé spécial est utilisé à partir de la période protogéométrique. Au moment de la purification de l'argile par décantation, et alors qu'on le débarrasse des particules génantes (impuretés), on récupère l'eau qui a servi et est saturée en argile, appelée barbotine. C'est cette eau qui va être utilisée pour dessiner les motifs. c'est par la cuisson que ces dessins vont ressortir sur le fond de couleur argile. Il ne s'agit donc pas toujours de peinture. Cependant, quelques réhauts de couleur peuvent être ajoutés après la cuisson.

Une fois la peinture sèche, le peintre laisse la main au potier pour la cuisson, opération délicate, composée de trois étapes :

  1. Cuisson en atmosphère oxydante (évents ouverts pour laisser passer le dioxygène) aux alentours de 800 °C : le vase est entièrement rouge.
  2. Cuisson en atmosphère réductrice (évents fermés) aux alentours de 950 °C, avec adjonction de végétaux dans le feu pour provoquer de la fumée, puis la température est abaissée à 900 °C. Le monoxyde de carbone ainsi dégagé par la combustion incomplète des végétaux, composé réducteur, permet de réduire l'oxyde ferrique (Fe2O3) en oxyde ferreux (FeO) ou en magnétite (Fe3O4) de couleur noire : le vase est entièrement noir et la partie badigeonnée à l'enduit noir se « vitrifie », devenant imperméable.
  3. Cuisson en atmosphère réoxydante (évents ouverts) toujours vers 900 °C : le dioxygène de l'air permet d'oxyder l'oxyde ferreux en oxyde ferrique pour les parties non enduites, qui deviennent rouges ; les parties enduites, préalablement devenues imperméables, restent noires.

La cuisson est relativement simple dans son principe mais requiert attention et expérience : nous connaissons un certain nombre de vases mal cuits, soit franchement ratés, soit présentant de petites imperfections dues à un contact intempestif avec un vase voisin. Généralement, ces défauts n'empêchent pas la commercialisation du vase.

Typologie des vases

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Les Grecs possèdent toutes sortes de récipients, généralement affectés à un usage particulier : une amphore sert plutôt à transporter des liquides, spécialement de l'huile d'olive — une hydrie, comme son nom l'indique, est un pichet à eau. Pour des besoins de classement, on distingue désormais ces différents récipients suivant leur forme en leur donnant des noms précis : un vase sera classé comme aryballe ou alabastre, alors que les Grecs étaient probablement beaucoup moins stricts dans leurs appellations.


Le théâtre grec

À l'origine, le théâtre était un lieu pour fêter Dionysos, dieu du vin et des arts. On trouvait aussi des fêtes agrémentées de chants, de danses pour célébrer des guerriers victorieux.

Théâtre de Dodone.

La construction des théâtres grecs « classiques » s'échelonne du Ve au IIIe siècle av. J.-C. Il est relativement facile d’en recenser une centaine. Avant cette période, ils sont archaïques, et rares ; après, ils sont hellénistiques ou romains, et innombrables.

Les théâtres grecs classiques sont présents dans toute la Grèce continentale et insulaire, ainsi qu'en Grande Grèce (Italie du Sud, Sicile) et en Asie Mineure.

Caractères généraux

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Disposition sur le terrain

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Le Théâtre de Dionysos à Athènes, tel qu'on l'imaginait en 1891.

On dit et écrit couramment que les théâtres grecs sont creusés au flanc d'une colline, tandis que les théâtres romains sont construits en terrain plat sur voûtes et arcades. En réalité, cette opposition mérite d'être fortement nuancée.

Si l'on examine la disposition d'un nombre suffisant de théâtres antiques, on s'aperçoit vite que :

  • aucun théâtre grec ne se trouve construit en terrain plat (l'architecture grecque classique ne permet pas la construction sur voûtes concrètes, qui n’est connue qu’à partir de l'architecture romaine), mais les ailes ou parties latérales peuvent être construites en maçonnerie : à Épidaure ou à Dodone, où elles sont en remblai, mais plus encore à Argos, par exemple, où les parties construites constituaient l'essentiel du koilon.
  • une immense majorité de théâtres romains sont eux aussi adossés à une colline. La construction sur terrain plat est un luxe et une prouesse réservés à la capitale (théâtres du Champ de Mars, à Rome) et à certaines villes des provinces romaines situées en pays entièrement plat, toujours par obligation, et non par choix.

Cette remarque ne concerne pas les amphithéâtres romains, nécessairement construits, dès qu'ils sont de quelque importance.

Une idée tenace veut que les théâtres grecs soient de préférence orientés au sud. Un simple relevé sur 70 théâtres grecs (Grèce et Asie Mineure) classiques (du Ve au IIIe siècle) montre qu’il n’en est rien.

Il est vrai que, sur les 70 examinés, 34 théâtres regardent vers le sud (SE et SO compris), dont 20 plein sud. Mais il n’est pas moins vrai que les 36 autres sont orientés O – NO – N – NE – E.

(Détail du relevé : S = 20 ; SE = 5 ; SO = 9 ; O – N - E = 36)

Conclusion : les théâtres grecs sont orientés en toutes directions.

Les visiteurs du théâtre d'Épidaure ne manquent jamais de se livrer à des expériences de chuchotements et craquages d'allumettes, qui se révèlent audibles de leurs compagnons, même des gradins les plus élevés. On peut supposer qu'il en serait de même dans tous les théâtres antiques, tous construits en hémicycle, s'ils étaient dans un état de conservation aussi exceptionnel que celui du célèbre sanctuaire d'Asclépios.

Éléments architecturaux des théâtres grecs

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Schéma idéal d'un théâtre grec

On peut lire parfois que les théâtres antiques sont des portions de sphère, ou à profil courbe. Cela semble une idée à abandonner définitivement ; toutes les vérifications possibles montrent que les théâtres grecs sont des portions de cônes.

Les sièges d'honneur pour spectateurs de haut rang

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Les sièges du premier rang font l'objet de dispositions et de soins spéciaux. Au théâtre de Dionysos, à Athènes, on peut encore lire le nom de leurs titulaires, magistrats ou personnages officiels. Certains vainqueurs des jeux Olympiques y venaient s'y installer lors d'une représentation leur étant en partie dédiée.

L'espace réservé au chœur et aux danseurs

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On lit et répète souvent que l'orchestra des théâtres grecs est circulaire, avec un autel sacrificiel placé au centre (en opposition avec l’orchestra des théâtres romains, tracée en demi-cercle). Or cette disposition ne se vérifie guère qu'à Épidaure, où une pierre ronde et plate se trouve effectivement au centre de l’orchestra circulaire.

À Érétrie, l'orchestra semble circulaire également, mais avec un orifice au centre, relié à un tunnel.

Quelques autres théâtres, dont celui de Dodone, ont une orchestra circulaire, mais sans rien au centre.

Très majoritairement, l'orchestra des théâtres grecs, lorsqu'elle est lisible, est en demi-cercle, ou en portion de cercle. La romanisation n'en est certainement pas seule responsable.

La scène et le décor

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Du proskénion et de la skéné, il reste, assez fréquemment, quelques fondations d'une plate-forme surélevée d'un ou deux mètres, lieu de stockage des décors.


Lexiquethéâtre

Le théâtre grec antique est à l'origine du théâtre occidental. Il prend naissance dans les spectacles de la civilisation minoenne pour atteindre son apogée à Athènes au Ve siècle av. J.-C.

  • Accessoires

En théâtre, tous les articles présents en scène autres que les décors sont appelés accessoires. Les meubles et autres gros objets sont des accessoires de décor. Les objets manipulés par les comédiens pendant le spectacle sont des accessoires de jeu. Les accessoires qu'un comédien porte sur sa propre personne, comme une pipe, une montre ou un éventail, sont appelés des accessoires personnels. Durant le spectacle, ces différents accessoires sont gérés par le régisseur plateau, ou par les accessoiristes.

  • Acte

Le théâtre grec ignorait la division des pièces en actes. Théoriquement, les pièces grecques consistaient en plusieurs parties bien distinctes, nommées protase, épitase, catastase, et catastrophe, mais en réalité aucun entracte ne séparait ces parties. Lorsque les acteurs principaux disparaissaient de la scène, ils étaient remplacés par le chœur, dont les chants restaient généralement liés à l’action. Aucun des anciens qui ont cité des passages de comédies ou de tragédies grecques ne les a désignés par l’acte d’où ils sont tirés, et Aristote ne fait nulle mention dans sa Poétique d’une pareille division.

  • Agôn

Dans la Grèce antique, le terme agôn désigne proprement toute forme de compétition ou de joute oratoire ; dans les domaines artistique ou sportif, l’agôn est un concours organisé à l'occasion de célébrations religieuses. Dans la structure d'une tragédie et d'une comédie grecque antique, l’agôn est le terme technique désignant la partie de la pièce où se déroule une scène de débat ou de combat, tantôt simple prise de bec, tantôt bagarre ou débat dialectique en forme, comme c'est le cas dans Les Nuées d'Aristophane (vers 890 à 1104) où s'opposent le Raisonnement Juste et le Raisonnement Injuste[1].

  • Antihéros

Dans l’Antiquité, les qualités du héros typique étaient : la renommée, la gloire – kléos – ; la force, la rage de vaincre – biè – (Ajax, Héraclès) ; le courage (tous) ; la sagesse – pinutè – ; l’intelligence (Ulysse) ; la grandeur, la magnanimité – megethos – ; une habileté exceptionnelle dans une activité noble, comme la guerre (héros de l’Iliade) ou l’art (Orphée) ; l’accomplissement d’exploits (Héraclès, Jason, Ulysse) ; la descente aux Enfers, ou nekuia (Énée, Héraclès, Orphée, Ulysse…) ; l’apothéose (tous), c’est-à-dire la divinisation.

L’antihéros peut être un personnage mauvais, qui n’effectue pas de noble quête, ou n’est pas animé de sentiments altruistes, etc. Même si le mot est récent[2], bien des personnages de la religion grecque antique commettent des actions franchement anti-héroïques (ainsi Ajax qui, aveuglé par Athéna, massacre le bétail de l’armée achéenne en croyant s’en prendre à ses guerriers, parce que les Achéens lui ont refusé d’hériter des armes d’Achille, et les ont données à Ulysse).

  • Antonomase

Une antonomase (du grec antonomazein « appeler d'un nom différent », de anti- « à la place de », et onomazein « nommer », de onoma « nom ») est une figure de style ou un trope, dans lequel un nom propre ou bien une périphrase énonçant sa qualité essentielle, est utilisé comme nom commun, ou inversement, quand un nom commun est employé pour signifier un nom propre[3],[4]. Certaines antonomases courantes finissent par se lexicaliser et figurent dans les dictionnaires usuels (« une poubelle », « une silhouette », « un don Juan », « un harpagon », « un bordeaux », « un roquefort », « le macadam », « un gavroche », « un tartuffe »Modèle:Etc.).

  • Aphorisme

L’aphorisme, en grec aphorismos, du verbe ἀφορίζειν (« définir, délimiter »), est une sentence énoncée en peu de mots — et par extension une phrase — qui résume un principe ou cherche à caractériser un mot, une situation sous un aspect singulier. D'une certaine manière, l'aphorisme se veut le contraire du lieu commun. Par certains aspects, il peut se présenter comme une figure de style lorsque son utilisation vise des effets rhétoriques. Exemple : les aphorismes d’Hippocrate comme le célèbre « Ars longa, vita brevis » (« L’art est long, la vie est brève »)

  • Catharsis

Pour Aristote, la catharsis est l'épuration des passions qui se produit par les moyens de la représentation artistique : en assistant à une tragédie ou en recourant aux « mélodies qui transportent l'âme hors d'elle-même », le spectateur se libère de ses émotions et éprouve « un allègement accompagné de plaisir ». Si le terme de catharsis est souvent référé à la Poétique, on ne trouve néanmoins une définition développée de ce terme que dans La Politique d'Aristote, à propos de la musique :

« Nous voyons ces mêmes personnes, quand elles ont eu recours aux mélodies qui transportent l'âme hors d'elle-même, remises d'aplomb comme si elles avaient pris un remède et une purgation. C'est à ce même traitement, dès lors, que doivent être nécessairement soumis à la fois ceux qui sont enclins à la pitié et ceux qui sont enclins à la terreur, et tous les autres qui, d'une façon générale, sont sous l'empire d'une émotion quelconque pour autant qu'il y a en chacun d'eux tendance à de telles émotions, et pour tous il se produit une certaine purgation et un allègement accompagné de plaisir. Or, c'est de la même façon aussi que les mélodies purgatrices procurent à l'homme une joie inoffensive[5]. »

Bien qu'il renvoie à sa Poétique pour plus d'éclaircissements (« nous en reparlerons plus clairement dans notre Poétique »), il devait faire allusion au deuxième livre car le terme n'apparaît qu'une seule fois dans l'ouvrage qui nous est parvenu :

« La tragédie (...) est une imitation faite par des personnages en action et non par le moyen de la narration, et qui par l'entremise de la pitié et de la crainte, accomplit la purgation des émotions de ce genre[6]. »

Aristote paraît surtout employer le terme en son sens médical, bien qu'il fasse également référence à des mélodies purgatrices, qui appartiennent probablement à des rites thérapeutiques. Le sens large que ce terme possède en grec, et ses connotations religieuses aussi bien que politiques traceront la voie à son interprétation ultérieure comme une purification morale. En s'identifiant à des personnages dont les passions coupables sont punies par le destin, le spectateur de la tragédie se voit délivré, purgé des sentiments inavouables qu'il peut éprouver secrètement. Le théâtre a dès lors pour les théoriciens du classicisme une valeur morale, une fonction édifiante. Plus largement, la catharsis consiste à se délivrer d'un sentiment encore inavoué. Ce sens large a donné lieu à un emploi particulier de ce terme en psychanalyse et plus largement encore en psychothérapie.

L'interprétation de ce passage très allusif est délicate et sujette à de nombreux débats. La question porte en particulier sur le mode de purgation qui a lieu : s'agit-il d'une purgation morale, ou Aristote a-t-il simplement dit que le mode de représentation fait en sorte que l'on ne ressent pas ces émotions au premier degré.

Entre les deux interprétations, la différence porte : 1. sur l'enjeu de la purgation : dans un cas, il s'agit de la morale, dans l'autre de la seule esthétique; 2. sur la cause de la purgation : dans un cas, il s'agit des exemples montrés sur la scène, dans l'autre du seul dispositif de la représentation théâtrale.[7]

  • Comédie

La comédie du Grec ancien κωμωδία) est un genre littéraire, théâtral, cinématographique et télévisuel fonctionnant sur le registre de l'humour. Née dans l'Antiquité grecque, elle est devenue un genre littéraire qui s'est épanouie de manière diversifiée en fonction des époques. Avant Molière, elle était dévalorisée comparée à la tragédie.

  • Coryphée

Au sens propre, le coryphée (grec κορυφαῖος, koryphaîos, de κορυφή, koryphḗ́, « sommet de la tête ») est le chef de chœur dans la tragédie et la comédie grecque antique. Il se situe le plus souvent au milieu de la scène, alors appelée orchestra, et est chargé de guider les choreutes. Il répond au chœur, le questionne ou répète ses propos. Il prend parfois la parole au nom du chœur et se trouve être le seul à dialoguer avec le personnage en scène, qui évolue pour sa part sur le proskenion. C'est un homme (éventuellement déguisé en femme), un citoyen (éventuellement déguisé en barbare), qui porte masque et costume[8].

  • Deus ex Machina

Traduction latine d'une expression grecque préalable, "Dieu sorti de la machine" (Ἀπὸ μηχανῆς θεός|Apò mêkhanễs theós), cette locution désigne, dans le vocabulaire théâtral, le procédé faisant entrer en scène, en le descendant des cintres, un dieu. Le mécanisme exact servant à faire entrer en scène une divinité s'appelle en grec ancien « mèchanè ».

L'intervention d'une divinité étant à même de dénouer de manière impromptue une situation désespérée, l'expression peut être étendue à toute résolution d'histoire qui ne suit pas la logique interne du récit mais permet au dramaturge de conclure sa pièce de la manière qu'il désire. Elle peut, cependant, désigner la simple représentation sur scène d'une divinité.

  • Ekkyklêma ou eccyclème (grec ancien : ἐκκύκλημα) est un élément pratique et décoratif du théâtre utilisé dans la Grèce antique à partir du Ve siècle av. J.-C.. Avec la mèchanè, c'est la principale machine du théâtre grec antique.

Il s´agit d´une plateforme roulante ou pivotante située dans l'axe de la porte principale de la skènè. Elle « route à l'extérieur une partie de l'espace intérieur »1 : elle peut montrer « des scènes d'intérieur ou le résultat d'actions qui s'étaient déroulées à l'intérieur »2.

Les acteurs pouvaient jouer sur cette plateforme, qui produisait, malgré son aspect conventionnel, un grand effet sur le public. Aristophane en parodia l'usage dans Les Acharniens (v. 409).[9]


La tragédie

Le style tragique

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  • Identifier les procédés de langage et de mise en scène, les décors et les costumes, permet de reconnaître la tragédie.


tragedieAristote

Définition de la tragédie par Aristote : http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/poetique.htm%7CPoétique traduction Remakle

6. Περὶ μὲν οὖν τῆς ἐν ἑξαμέτροις μιμητικῆς καὶ περὶ κωμῳδίας ὕστερον ἐροῦμεν· περὶ δὲ τραγῳδίας λέγωμεν ἀναλαβόντες αὐτῆς ἐκ τῶν εἰρημένων τὸν γινόμενον ὅρον τῆς οὐσίας. Ἔστιν οὖν τραγῳδία μίμησις πράξεως σπουδαίας [25] καὶ τελείας μέγεθος ἐχούσης, ἡδυσμένῳ λόγῳ χωρὶς ἑκάστῳ τῶν εἰδῶν ἐν τοῖς μορίοις, δρώντων καὶ οὐ δι᾽ ἀπαγγελίας, δι᾽ ἐλέου καὶ φόβου περαίνουσα τὴν τῶν τοιούτων παθημάτων κάθαρσιν. Λέγω δὲ ἡδυσμένον μὲν λόγον τὸν ἔχοντα ῥυθμὸν καὶ ἁρμονίαν [καὶ μέλος], τὸ δὲ χωρὶς τοῖς [30] εἴδεσι τὸ διὰ μέτρων ἔνια μόνον περαίνεσθαι καὶ πάλιν ἕτερα διὰ μέλους. Ἔπεὶ δὲ πράττοντες ποιοῦνται τὴν μίμησιν, πρῶτον μὲν ἐξ ἀνάγκης ἂν εἴη τι μόριον τραγῳδίας ὁ τῆς ὄψεως κόσμος· εἶτα μελοποιία καὶ λέξις, ἐν τούτοις γὰρ ποιοῦνται τὴν μίμησιν. Λέγω δὲ λέξιν μὲν αὐτὴν τὴν τῶν [35] μέτρων σύνθεσιν, μελοποιίαν δὲ ὃ τὴν δύναμιν φανερὰν ἔχει πᾶσαν. Ἐπεὶ δὲ πράξεώς ἐστι μίμησις, πράττεται δὲ ὑπὸ τινῶν πραττόντων, οὓς ἀνάγκη ποιούς τινας εἶναι κατά τε τὸ ἦθος καὶ τὴν διάνοιαν (διὰ γὰρ τούτων καὶ τὰς πράξεις εἶναί φαμεν ποιάς τινας, [1450a][1] [πέφυκεν αἴτια δύο τῶν πράξεων εἶναι, διάνοια καὶ ἦθος] καὶ κατὰ ταύτας καὶ τυγχάνουσι καὶ ἀποτυγχάνουσι πάντες), ἔστιν δὲ τῆς μὲν πράξεως ὁ μῦθος ἡ μίμησις, λέγω γὰρ μῦθον τοῦτον τὴν [5] σύνθεσιν τῶν πραγμάτων, τὰ δὲ ἤθη, καθ᾽ ὃ ποιούς τινας εἶναί φαμεν τοὺς πράττοντας, διάνοιαν δέ, ἐν ὅσοις λέγοντες ἀποδεικνύασίν τι ἢ καὶ ἀποφαίνονται γνώμην. Ἀνάγκη οὖν πάσης τῆς τραγῳδίας μέρη εἶναι ἕξ, καθ᾽ ὃ ποιά τις ἐστὶν ἡ τραγῳδία· ταῦτα δ᾽ ἐστὶ μῦθος καὶ ἤθη καὶ λέξις καὶ [10] διάνοια καὶ ὄψις καὶ μελοποιία. Οἷς μὲν γὰρ μιμοῦνται, δύο μέρη ἐστίν, ὡς δὲ μιμοῦνται, ἕν, ἃ δὲ μιμοῦνται, τρία, καὶ παρὰ ταῦτα οὐδέν. Τούτοις μὲν οὖν οὐκ ὀλίγοι αὐτῶν ὡς εἰπεῖν κέχρηνται τοῖς εἴδεσιν· καὶ γὰρ ὄψις ἔχει πᾶν καὶ ἦθος καὶ μῦθον καὶ λέξιν καὶ μέλος καὶ διάνοιαν ὡσαύτως. [15] Μέγιστον δὲ τούτων ἐστὶν ἡ τῶν πραγμάτων σύστασις. Ἡ γὰρ τραγῳδία μίμησίς ἐστιν οὐκ ἀνθρώπων ἀλλὰ πράξεων καὶ βίου [καὶ εὐδαιμονία καὶ κακοδαιμονία ἐν πράξει ἐστίν, καὶ τὸ τέλος πρᾶξίς τις ἐστίν, οὐ ποιότης· εἰσὶν δὲ κατὰ μὲν τὰ ἤθη ποιοί τινες, κατὰ δὲ τὰς [20] πράξεις εὐδαίμονες ἢ τοὐναντίον]· οὔκουν ὅπως τὰ ἤθη μιμήσωνται πράττουσιν, ἀλλὰ τὰ ἤθη συμπεριλαμβάνουσιν διὰ τὰς πράξεις· ὥστε τὰ πράγματα καὶ ὁ μῦθος τέλος τῆς τραγῳδίας, τὸ δὲ τέλος μέγιστον ἁπάντων. Ἔτι ἄνευ μὲν πράξεως οὐκ ἂν γένοιτο τραγῳδία, ἄνευ δὲ ἠθῶν γέ [25] νοιτ᾽ ἄν· αἱ γὰρ τῶν νέων τῶν πλείστων ἀήθεις τραγῳδίαι εἰσίν, καὶ ὅλως ποιηταὶ πολλοὶ τοιοῦτοι, οἷον καὶ τῶν γραφέων Ζεῦξις πρὸς Πολύγνωτον πέπονθεν· ὁ μὲν γὰρ Πολύγνωτος ἀγαθὸς ἠθογράφος, ἡ δὲ Ζεύξιδος γραφὴ οὐδὲν ἔχει ἦθος. Ἔτι ἐάν τις ἐφεξῆς θῇ ῥήσεις ἠθικὰς καὶ λέξει [30] καὶ διανοίᾳ εὖ πεποιημένας, οὐ ποιήσει ὃ ἦν τῆς τραγῳδίας ἔργον, ἀλλὰ πολὺ μᾶλλον ἡ καταδεεστέροις τούτοις κεχρημένη τραγῳδία, ἔχουσα δὲ μῦθον καὶ σύστασιν πραγμάτων. Πρὸς δὲ τούτοις τὰ μέγιστα οἷς ψυχαγωγεῖ ἡ τραγῳδία τοῦ μύθου μέρη ἐστίν, αἵ τε περιπέτειαι καὶ [35] ἀναγνωρίσεις. Ἔτι σημεῖον ὅτι καὶ οἱ ἐγχειροῦντες ποιεῖν πρότερον δύνανται τῇ λέξει καὶ τοῖς ἤθεσιν ἀκριβοῦν ἢ τὰ πράγματα συνίστασθαι, οἷον καὶ οἱ πρῶτοι ποιηταὶ σχεδὸν ἅπαντες. Ἀρχὴ μὲν οὖν καὶ οἷον ψυχὴ ὁ μῦθος τῆς τραγῳδίας, δεύτερον δὲ τὰ ἤθη (παραπλήσιον γάρ ἐστιν καὶ ἐπὶ τῆς γραφικῆς· [1450b][1] εἰ γάρ τις ἐναλείψειε τοῖς καλλίστοις φαρμάκοις χύδην, οὐκ ἂν ὁμοίως εὐφράνειεν καὶ λευκογραφήσας εἰκόνα)· ἔστιν τε μίμησις πράξεως καὶ διὰ ταύτην μάλιστα τῶν πραττόντων. Τρίτον δὲ ἡ διάνοια· τοῦτο δέ [5] ἐστιν τὸ λέγειν δύνασθαι τὰ ἐνόντα καὶ τὰ ἁρμόττοντα, ὅπερ ἐπὶ τῶν λόγων τῆς πολιτικῆς καὶ ῥητορικῆς ἔργον ἐστίν· οἱ μὲν γὰρ ἀρχαῖοι πολιτικῶς ἐποίουν λέγοντας, οἱ δὲ νῦν ῥητορικῶς. Ἔστιν δὲ ἦθος μὲν τὸ τοιοῦτον ὃ δηλοῖ τὴν προαίρεσιν, ὁποία τις [ἐν οἷς οὐκ ἔστι δῆλον ἢ [10] προαιρεῖται ἢ φεύγει] διόπερ οὐκ ἔχουσιν ἦθος τῶν λόγων ἐν [10a] οἷς μηδ᾽ ὅλως ἔστιν ὅ τι προαιρεῖται ἢ φεύγει ὁ λέγων διάνοια δὲ ἐν οἷς ἀποδεικνύουσί τι ὡς ἔστιν ἢ ὡς οὐκ ἔστιν ἢ καθόλου τι ἀποφαίνονται. Τέταρτον δὲ τῶν μὲν λόγων ἡ λέξις· λέγω δέ, ὥσπερ πρότερον εἴρηται, λέξιν εἶναι τὴν διὰ τῆς ὀνομασίας ἑρμηνείαν, ὃ καὶ ἐπὶ τῶν ἐμμέτρων καὶ [15] ἐπὶ τῶν λόγων ἔχει τὴν αὐτὴν δύναμιν. Τῶν δὲ λοιπῶν ἡ μελοποιία μέγιστον τῶν ἡδυσμάτων, ἡ δὲ ὄψις ψυχαγωγικὸν μέν, ἀτεχνότατον δὲ καὶ ἥκιστα οἰκεῖον τῆς ποιητικῆς· ἡ γὰρ τῆς τραγῳδίας δύναμις καὶ ἄνευ ἀγῶνος καὶ ὑποκριτῶν ἔστιν, ἔτι δὲ κυριωτέρα περὶ τὴν ἀπεργασίαν [20] τῶν ὄψεων ἡ τοῦ σκευοποιοῦ τέχνη τῆς τῶν ποιητῶν ἐστιν.

CHAPITRE VI

Définition de la tragédie. - Détermination des parties dont elle se compose. - Importance relative de ces parties.

I. Nous parlerons plus tard de l'art d'imiter en hexamètres (21) et de la comédie (22), et nous allons parler de la tragédie en dégageant de ce qui précède la définition de son essence. II. La tragédie est l'imitation d'une action grave et complète, ayant une certaine étendue, présentée dans un langage rendu agréable et de telle sorte que chacune des parties qui la composent subsiste séparément, se développant avec des personnages qui agissent, et non au moyen d'une narration, et opérant par la pitié et la terreur la purgation des passions de la même nature (23). III. J'entends par "langage rendu agréable" celui qui réunit le rythme, l'harmonie et le chant, et par les mots "que chaque partie subsiste séparément" j'entends que quelques-unes d'entre elles sont réglées seulement au moyen des mètres, et d'autres, à leur tour, par la mélodie. IV. Mais, comme c'est en agissant que (les poètes tragiques) produisent l'imitation , il en résulterait nécessairement que l'ordonnance du spectacle offert est la première partie de la tragédie ; vient ensuite la mélopée et, enfin, le langage parlé, car tels sont les éléments qui servent à produire l'imitation (24). V. J'entends par "langage parlé" la composition des mètres, et par "mélopée" une chose qui possède en soi une valeur évidente pour tout le monde (25). VI. Maintenant, comme l'imitation a pour objet une action et qu'une action a pour auteurs des gens qui agissent, lesquels ont nécessairement telle ou telle qualité, quant au caractère moral et quant à la pensée (car c'est ce qui nous fait dire que les actions ont tel ou tel caractère), il s'ensuit naturellement que deux causes déterminent les actions, savoir : le caractère moral et la pensée ; et c'est d'après ces actions que tout le monde atteint le but proposé, ou ne l'atteint pas. VII. Or l'imitation d'une action, c'est une fable (26) ; j'entends ici par "fable" la composition des faits, et par "caractères moraux" (ou mœurs) ceux qui nous font dire que ceux qui agissent ont telle ou telle qualité ; par "pensée", tout ce qui, dans les paroles qu'on prononce, sert à faire une démonstration ou à exprimer une opinion. VIII. Il s'ensuit donc, nécessairement, que toute tragédie se compose de six parties qui déterminent son caractère ; ce sont: la fable, les mœurs, le langage, la pensée, l'appareil scénique et la mélopée. IX. Deux de ces parties concernent les moyens que l'on a d'imiter ; une, la manière dont on imite ; trois, les objets de l'imitation ; puis c'est tout. X. Un grand nombre d'entre eux (27) ont employé ces formes ; et, en effet, tout (poème tragique) comporte en soi de la même façon un appareil scénique, un caractère moral, une fable, un langage, un chant et une pensée. XI. Le point le plus important, c'est la constitution des faits, car la tragédie est une imitation non des hommes, mais des actions, de la vie, du bonheur et du malheur ; et en effet, le bonheur, le malheur, réside dans une action, et la fin est une action, non une qualité. XII. C'est par rapport aux mœurs que les hommes ont telle ou telle dualité, mais c'est par rapport aux actions qu'ils sont heureux ou malheureux. Aussi ce n'est pas dans le but d'imiter les mœurs que (les poètes tragiques) agissent, mais ils montrent implicitement les mœurs de leurs personnages au moyen des actions; de sorte que ce sont les faits et la fable qui constituent la fin de la tragédie ; or la fin est tout ce qu'il y a de plus important. XIII. Je dirai plus : sans action, il n'y aurait pas de tragédie, tandis que, sans les mœurs, elle pourrait exister ; et en effet, chez la plupart des modernes, les tragédies n'ont pas de place pour les mœurs (28), et, absolument parlant, beaucoup de poètes sont dans ce cas (29). Ainsi ; chez les peintres, c'est ce qui arrive à Zeuxis comparé à Polygnote. Polygnote est un bon peintre de mœurs, tandis que la peinture de Zeuxis n'a aucun caractère moral. XIV. Ce n'est pas tout : si l'on débitait une suite de tirades morales et des discours ou des sentences bien travaillées, ce ne serait pas là ce que nous disions tout à l'heure constituer une œuvre tragique ; on le ferait beaucoup mieux en composant une tragédie où ces éléments seraient moins abondants, mais qui posséderait une fable et une constitution de faits. XV. II en est de même (30) dans les arts du dessin ; car, si l'on étalait pêle-mêle les plus riches couleurs, on ne ferait pas autant plaisir qu'en traçant une figure déterminée au crayon. XVI. Ajoutons que les parties de la fable les plus propres à faire que la tragédie entraîne les âmes, ce sont les péripéties et les reconnaissances. XVII. Une autre preuve encore, c'est que ceux qui abordent la composition dramatique peuvent arriver à une grande habileté sous le rapport du style et des mœurs, avant de savoir constituer les faits. Au surplus, c'est ce qui est arrivé à presque tous les premiers poètes. XVIII. Ainsi donc le principe, et comme l'âme de la tragédie, c'est la fable. Les mœurs viennent en second lieu ; car l'imitation (31) est l'imitation d'une action et, à cause de cette action, l'imitation de gens qui agissent. XIX. Puis, en troisième lieu, la pensée, c'est-à-dire la faculté de dire avec convenance ce qui est dans le sujet et ce qui s'y rapporte, partie qui, en fait d'éloquence, est l'affaire de la politique et de la rhétorique. En effet, les personnages que les anciens mettaient en scène parlaient un langage politique, et ceux d'aujourd'hui parlent un langage oratoire. XX. Le caractère moral, c'est ce qui est de nature à faire paraître le dessein. Voilà pourquoi il n'y a pas de caractère moral dans ceux des discours où ne se manifeste pas le parti que l'on adopte ou repousse, ni dans ceux qui ne renferment absolument rien comme parti adopté ou repoussé par celui qui parle. La pensée, c'est ce qui sert à démontrer qu'une chose existe ou qu'elle n'existe pas, ou, généralement, à énoncer une affirmation. XXI. En quatrième lieu vient la diction : or j'appelle "diction" comme on l'a dit précédemment (32), l'élocution obtenue au moyen de la dénomination, ce qui est d'une même valeur, soit qu'il s'agisse de paroles versifiées, ou de discours en prose. XXII. En cinquième lieu vient la mélopée, partie la plus importante au point de vue du plaisir à produire. Quant à l'appareil scénique, c'est une partie qui, certes, entraîne les âmes, mais elle est indépendante de l'art et n'appartient en aucune façon à la poétique ; car la tragédie subsiste indépendamment de l'exécution théâtrale et des acteurs, et ce qui est essentiel pour la confection de l'appareil scénique, c'est plutôt l'art du costumier que celui du poète.


Pièces

Les auteurs grecs ont écrit de nombreuses pièces diverses qui sont toujours au goût du jour. Nous vous proposons d'en découvrir quelques-unes, et même pourquoi pas de les jouer !


Pièces/Antigone


Extraits de pièces à jouer

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Ἀντιγόνη
Antigone


Tragédie Grècque de Sophocle


Traduction Française de Lecompte de Lisle
Version adaptée par Wikibooks

Ismène et Antigone parlent. Deux de leurs frères sont morts et Créon, le Roi, a autorisé la sépulture pour l'un mais pas pour l'autre...

Grec Français

Ἰσμήνη

τί δ᾽ ἔστι; δηλοῖς γάρ τι καλχαίνουσ᾽ ἔπος.

Ismène

Qu'est-ce ? Il est manifeste que tu tournes[10] quelque chose dans ton esprit.

Ἀντιγόνη

οὐ γὰρ τάφου νῷν τὼ κασιγνήτω Κρέων τὸν μὲν προτίσας, τὸν δ᾽ ἀτιμάσας ἔχει. [...]

Antigone

Créon n'a-t-il pas décrété les honneurs de la sépulture pour l'un de nos frères, en les refusant indignement à l'autre ? [...]

Ἰσμήνη

τί δ᾽, ὦ ταλαῖφρον, εἰ τάδ᾽ ἐν τούτοις, ἐγὼ λύουσ᾽ ἂν ἢ ᾽φάπτουσα προσθείμην πλέον;

Ismène

Ô malheureuse ! si la chose est telle, à quoi me résoudre ?

Ἀντιγόνη

εἰ ξυμπονήσεις καὶ ξυνεργάσει σκόπει.

Antigone

Vois si tu veux agir avec moi et m'aider !

Ἰσμήνη

ποῖόν τι κινδύνευμα; ποῦ γνώμης ποτ᾽ εἰ;

Ismène

Que médites-tu ? Quelle est ta pensée ?

Ἀντιγόνη

εἰ τὸν νεκρὸν ξὺν τῇδε κουφιεῖς χερί.

Antigone

Veux-tu enlever le cadavre avec moi ?

Ἰσμήνη

ἢ γὰρ νοεῖς θάπτειν σφ᾽, ἀπόρρητον πόλει;

Ismène

Penses-tu à l'ensevelir, quand cela est défendu aux citoyens ?

Ἀντιγόνη

τὸν γοῦν ἐμὸν καὶ τὸν σόν ἢν σὺ μὴ θέλῃς ἀδελφόν· οὐ γὰρ δὴ προδοῦσ᾽ ἁλώσομαι.

Antigone

Certes, j'ensevelirai mon frère qui est le tien si tu ne le veux pas. Jamais on ne m'accusera de trahison.

Ἰσμήνη

ὦ σχετλία, Κρέοντος ἀντειρηκότος;

Ismène

Ô malheureuse ! Puisque Créon l'a défendu ?

Ἀντιγόνη

ἀλλ᾽ οὐδὲν αὐτῷ τῶν ἐμῶν μ᾽ εἴργειν μέτα.

Antigone

Il n'a nul droit de me repousser loin des miens.

  1. Pascal Thiercy, Aristophane et l'ancienne comédie, PUF, coll. Que sais-je ?, 1979, p. 8-9.
  2. Le terme est attesté depuis 1714 en anglais, mais la critique littéraire identifie ce trope dans la littérature antérieure.
  3. Bernard Dupriez, Gradus, les procédés littéraires, 1984
  4. Michèle Aquien, dictionnaire de poétique, 1993
  5. La Politique, traduction de Jean Tricot, Librairie philosophique J. Vrin, 1995, p. 584 (Livre VIII, 7, 1342a 10)
  6. Aristote, Poétique, 1449b28
  7. https://fr.wikisource.org/wiki/Aristote
  8. Paul Demont et Anne Lebeau, Introduction au théâtre grec antique, Livre de Poche, 1996, pp. 63-66.
  9. Contenu soumis à la licence CC-BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr) Source : Article Ekkyklêma de Wikipédia en français (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ekkykl%C3%AAma).
  10. Le verbe tourner signifie ici que quelque chose te tracasse, que tu penses à.
L'alphabet Les déclinaisons La conjugaison Divers Théâtre Annexes
α β γ δ ε ζ η θ ι κ λ μ ν ξ o π ρ σ τ υ φ χ ψ ω
écriture toutes lettres
Première déclinaison | Deuxième déclinaison | Troisième déclinaison
Présent - Exercices | Parfait - Exercices | Aoriste - Exercices | Futur - Exercices | Imparfait - Exercices
Antigone | Médée


Pièces/Médée

Μήδεια
Médée


Tragédie Grecque par Euripide


Traduction Française par Henri Beruin
Version adaptée par Wikibooks
Grec Français

ΑΙΓΕΥΣ

Μήδεια͵ χαῖρε· τοῦδε γὰρ προοίμιον κάλλιον οὐδεὶς οἶδε προσφωνεῖν φίλους.

ÉGÉE

Médée, salut. Nul ne sait de plus beau préambule pour adresser la parole à des amis.

ΜΗΔΕΙΑ

ὦ χαῖρε καὶ σύ͵ παῖ σοφοῦ Πανδίονος͵ Αἰγεῦ. πόθεν γῆς τῆσδ΄ ἐπιστρωφᾷ πέδον;

MÉDÉE

Salut à toi aussi, fils du sage Pandion, Égée. D'où viens-tu visiter le sol de ce pays ?

ΑΙΓΕΥΣ

Φοίβου παλαιὸν ἐκλιπὼν χρηστήριον.

ÉGÉE

J'ai quitté l'antique sanctuaire de Phoibos.

ΜΗΔΕΙΑ

τί δ΄ ὀμφαλὸν γῆς θεσπιῳδὸν ἐστάλης;

MÉDÉE

Pourquoi étais-tu allé au nombril fatidique du monde ?

ΑΙΓΕΥΣ

παίδων ἐρευνῶν σπέρμ΄ ὅπως γένοιτό μοι.

ÉGÉE

Pour demander comment je pourrais avoir des enfants.

ΜΗΔΕΙΑ

δάμαρτος οὔσης͵ ἢ λέχους ἄπειρος ὤν;

MÉDÉE

Au nom des dieux, quoi ! Tu as vécu sans enfants jusqu'à ce jour ?

ΑΙΓΕΥΣ

οὐκ ἐσμὲν εὐνῆς ἄζυγες γαμηλίου.

ÉGÉE

Oui, sans enfants, par l'arrêt de quelque divinité.

ΜΗΔΕΙΑ

τί δῆτα Φοῖβος εἶπέ σοι παίδων πέρι;

MÉDÉE

As-tu une épouse ? Ou n'as-tu pas connu le mariage ?

ΑΙΓΕΥΣ

σοφώτερ΄ ἢ κατ΄ ἄνδρα συμβαλεῖν ἔπη.

ÉGÉE

Je ne suis pas libre du joug conjugal.

ΜΗΔΕΙΑ

θέμις μὲν ἡμᾶς χρησμὸν εἰδέναι θεοῦ;

MÉDÉE

Eh bien ! Que t'a dit Phoibos à ce sujet ?

ΑΙΓΕΥΣ

μάλιστ΄͵ ἐπεί τοι καὶ σοφῆς δεῖται φρενός.

ÉGÉE

Ses paroles sont trop subtiles pour une intelligence humaine.

ΜΗΔΕΙΑ

τί δῆτ΄ ἔχρησε; λέξον͵ εἰ θέμις κλύειν.

MÉDÉE

M'est-il permis de connaître l'oracle du dieu ?

ΑΙΓΕΥΣ

ἀσκοῦ με τὸν προύχοντα μὴ λῦσαι πόδα—

ÉGÉE

Oui, d'autant plus qu'il exige un esprit pénétrant.

ΜΗΔΕΙΑ

πρὶν ἂν τί δράσῃς ἢ τίν΄ ἐξίκῃ χθόνα;

MÉDÉE

Quel est-il ? Parle, pour que je puisse l'entendre.

ΑΙΓΕΥΣ

πρὶν ἂν πατρῴαν αὖθις ἑστίαν μόλω.

ÉGÉE

De ne pas délier le pied qui sort de l'outre.

ΜΗΔΕΙΑ

σὺ δ΄ ὡς τί χρῄζων τήνδε ναυστολεῖς χθόνα;

MÉDÉE

Avant d'avoir fait quoi ? D'être arrivé en quel pays ?

ΑΙΓΕΥΣ

Πιτθεύς τις ἔστι͵ γῆς ἄναξ Τροζηνίας. . . .

ÉGÉE

... avant d'être revenu au foyer de mes pères.

ΜΗΔΕΙΑ

παῖς͵ ὡς λέγουσι͵ Πέλοπος͵ εὐσεβέστατος.

MÉDÉE

Mais dans quelle intention es-tu venu en cette terre ?

ΑΙΓΕΥΣ

τούτῳ θεοῦ μάντευμα κοινῶσαι θέλω.

ÉGÉE

Il y a un certain Pitthée, roi du pays de Trézène.

ΜΗΔΕΙΑ

σοφὸς γὰρ ἁνὴρ καὶ τρίβων τὰ τοιάδε.

MÉDÉE

Fils, dit-on, de Pélops; il est très pieux.

ΑΙΓΕΥΣ

κἀμοί γε πάντων φίλτατος δορυξένων.

ÉGÉE

Je veux lui communiquer l'oracle du dieu.

ΜΗΔΕΙΑ

ἀλλ΄ εὐτυχοίης καὶ τύχοις ὅσων ἐρᾷς.

MÉDÉE

Oui, c'est un homme savant et versé en ces matières.

ÉGÉE

Et pour moi le plus cher de tous mes alliés.

MÉDÉE

Eh bien ! Bonne chance ! Puisses-tu obtenir ce que tu désires !

Étude du texte

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  1. Dans la première réplique d'Égée, relevez le mot salut.



Lettres de l'alphabet

L'alphabet grec est constitué de vingt-quatre lettres dont sept voyelles et dix-sept consonnes. À celles-ci s'ajoutaient sept lettres obsolètes.

 
  • Le mot alphabet est tiré du nom des deux premières lettres grecques (alpha et bêta),
  • La première lettre et la dernière lettre sont alpha et oméga qui symbolisent respectivement le début et la fin de tout.


Lettres principales

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Majuscules Minuscules Noms des lettres (français) Noms des lettres (grec ancien) Prononciation dans l'alphabet latin Remarques
A α Alpha Ἄλφα a
B β/ϐ Bêta Βῆτα b « β » en début ou en fin de mot et « ϐ » en milieu de mot
Γ γ Gamma Γάμμα g = galant
Δ δ Delta Δέλτα d
Ε ε (ϵ/϶) Epsilon Ἒ ψιλόν é = réserver
Ζ ζ Zêta Ζῆτα z
Η η Êta Ἦτα ê = fenêtre
Θ θ (ϑ) Thêta Θῆτα th = théâtre
Ι ι Iota Ἰῶτα i
Κ κ (ϰ) Kappa Κάππα k/c = képi, casser
Λ λ Lambda Λάμϐδα l
M μ Mu Μῦ m
Ν ν Nu Νῦ n
Ξ ξ Ksi Ξῖ x = axe (≠ examen)
Ο ο Omicron Ὂ μικρόν « o » bref ouvert = colle
Π π (ϖ) Pi Πῖ p
Ρ ρ (ϱ) Rho Ῥῶ r Le son « r » est grasseyé en grec, comme en français
Σ σ/ς (Ϲ, ϲ/Ͻ, ͻ) Sigma Σῖγμα s « σ » dans un mot et « ς » en fin de mot
Τ τ Tau Ταῦ t
Υ υ Upsilon ῏Υ ψιλόν y/u (après « α » « ε » « η » « ι » « ο » « υ »)
Φ φ (ϕ) Phi Φῖ ph = pharmacie
Χ χ Khi Χῖ « ch » dur = chœur
Ψ ψ Psi Ψῖ ps = psychologue
Ω ω Oméga Ὦ μέγα « o » long fermé = côté

Origine de l'alphabet

Alpha
Alpha majuscule et minuscule.
Majuscule A
Minuscule α
Nom grec Ἄλφα
Origine 𐤀
Valeur 1
Transcription Française a

Alpha est la première lettre de l'alphabet du Grec ancien. Elle est tirée de la lettre phénicienne 𐤀.

C'est une voyelle. Aujourd'hui, elle est très employée dans d'autres domaines tels que la physique ou les mathématiques.

Bêta
Bêta majuscule et minuscule.
Majuscule Β
Minuscule β/ϐ
Nom grec Βῆτα
Origine 𐤁
Valeur 2
Transcription Française b

Bêta est la deuxième lettre de l'alphabet du Grec ancien. Elle est tirée de la lettre phénicienne 𐤁.

Attention

Il ne faut pas confondre le bêta minuscule avec le eszett allemand. (ß)


Exemple
βάρϐαρος (individu n'appartenant pas à la civilisation grecque antique)
Gamma
Gamma majuscule et minuscule.
Majuscule Γ
Minuscule γ
Nom grec Γάμμα
Origine 𐤂
Valeur 3
Transcription Française g

Gamma est la troisième lettre de l'alphabet du Grec ancien. Elle est tirée de la lettre phénicienne 𐤂.

Delta
Delta majuscule et minuscule.
Majuscule Δ
Minuscule δ
Nom grec Δέλτα
Origine 𐤃
Valeur 4
Transcription Française d

Delta est la quatrième lettre de l'alphabet du Grec ancien. Elle est tirée de la lettre phénicienne 𐤃.

Epsilon
Epsilon majuscule et minuscule.
Majuscule Ε
Minuscule ε
Nom grec Ἒ ψιλόν
Origine 𐤄
Valeur 5
Transcription Française e

Epsilon est la 5 lettre de l'alphabet du Grec ancien. Elle est tirée de la lettre phénicienne 𐤄.

Son nom grec peut être traduit par e simple.

Zêta
Zêta majuscule et minuscule.
Majuscule Ζ
Minuscule ζ
Nom grec Ζῆτα
Origine 𐤆
Valeur 7
Transcription Française z

Zêta est la septième lettre de l'alphabet du Grec ancien. Elle est tirée de la lettre phénicienne 𐤆.

Êta
Êta majuscule et minuscule.
Majuscule Η
Minuscule η
Nom grec Ἦτα
Origine 𐤇
Valeur 8
Transcription Française ê/é/è

Êta est la huitième lettre de l'alphabet du Grec ancien. Elle est tirée de la lettre phénicienne 𐤇.

Attention

Attention Il ne faut pas confondre le êta avec un H latin majuscule ou un n latin minuscule.

Thêta
Thêta majuscule et minuscule.
Majuscule Θ
Minuscule θ
Nom grec Θῆτα
Origine 𐤈
Valeur 8
Transcription Française th

Thêta est la huitième lettre de l'alphabet du Grec ancien. Elle est tirée de la lettre phénicienne 𐤈.

Iota
Iota majuscule et minuscule.
Majuscule Ι
Minuscule ι
Nom grec Ἰῶτα
Origine 𐤉
Valeur 10
Transcription Française i

Iota est la neuvième lettre de l'alphabet du Grec ancien. Elle est tirée de la lettre phénicienne 𐤉.


La numération

Il existe en grec ancien plusieurs manières d'écrire des nombres :

  • Soit à l'aide de symboles (soit signes dits « acrophoniques » parce qu'ils représentaient grosso modo la première lettre de leur nom soit par des lettres, comme la numération hébraïque ou arabe).
  • Soit en écrivant les nombres en entier (un, deux, trois, quatre...).

Nous connaissons également un système de numération scientifique, inspiré des mathématiques babyloniennes. Il n'en sera pas fait état ici.

Numération acrophonique

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Dès le Ve siècle avant l'ère chrétienne, en Attique, région d'Athènes, apparaissent des chiffres dont chaque signe (à l'exception de celui pour 1) n'est autre que la première lettre du nom du nombre, tracé dans l'alphabet local athénien [1], à savoir :

  • Ι pour 1 (un trait ; seul chiffre qui n'est pas lié au nom du nombre),
  • Γ pour 5 (ΠΕΝΤΕ, πέντε, pénte)[2],
  • Δ pour 10 (ΔΕΚΑ, δέκα, déka),
  • Η pour 100 (ΗΕΚΑΤΟΝ, ἑκατόν, hekatón) [3]
  • Χ pour 1000 (ΧΙΛΙΟΙ, χίλιοι, khílioi)
  • Μ pour 10 000 (ΜΥΡΙΟΙ, μύριοι, múrioi).

C'est pour cette raison qu'on parle d'une numération acrophonique.[4] La notation des nombres suivait le principe additif que l'on retrouve dans les chiffres romains. Ainsi, 3 s'exprimait par ΙΙΙ, 9 par ΓΙΙΙΙ, 400 par ΗΗΗΗ, etc.

Il existait des signes notant des valeurs intermédiaires, représentés par une ligature des deux chiffres fondamentaux pour :

  • 50 → (Γ×Δ) ;
  • 500 → (Γ×Η) ;
  • 5 000 → (Γ×Χ) ;
  • 50 000 → (Γ×Μ).

Chacun de ces chiffres est composé de celui pour 5 auquel on a souscrit celui du multiplicateur.

Presque exclusivement épigraphique, ce système numéral s'est surtout utilisé pour indiquer des prix et des mesures. Bien que s'étant étendu, en raison du rayonnement d'Athènes, à d'autres cités grecques (avec de nombreuses variantes locales, selon les alphabets épichoriques), il a été détrôné par le système alphabétique.

Numération alphabétique

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Ce système existe encore aujourd'hui en Grèce, à la manière des chiffres romains dans les pays de langues romanes. Il utilise, outre les lettres courantes de l'alphabet grec, trois lettres archaïques, digamma (tracé le plus souvent comme un stigma), koppa (distinct du koppa littéral ancien) et sampi (évolution d'une lettre plus ancienne). Purement additive, cette numération ne nécessite pas l'utilisation du zéro. Cependant, le calcul basé sur ces écritures est impossible : les anciens Grecs utilisaient des jetons placés sur des abaques, de bois ou de marbre, partagés en colonnes.

La numération alphabétique est plus récente que la numération acrophonique. Elle a été introduite à Athènes en même temps que l'adoption du modèle ionien de Milet, en -403. Elle est cependant bien plus ancienne puisqu'on en trouve des attestations à Milet vers −700. On la nomme pour cette raison aussi « numération milésienne » ; l'alphabet de Milet, devenu « classique » grâce à Athènes, n'utilisait pas les trois lettres supplémentaires mentionnées dans l'écriture des mots : leur maintien dans la numération est donc un archaïsme qui s'explique par la nécessité d'avoir à disposition trois fois neuf signes différents.

Ces signes, évoluant avec le temps, se sont transmis à d'autres écritures ayant emprunté le reste des lettres grecques : l'alphabet copte, l'alphabet gotique et l'alphabet cyrillique.

Liste des signes

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Chiffre grec Valeur
αʹ 1
βʹ 2
γʹ 3
δʹ 4
εʹ 5
ϛʹ (stigma στίγμα)/ϝʹ (digamma δίγαμμα) 6
ζʹ 7
ηʹ 8
θʹ 9
ιʹ 10
κʹ 20
λʹ 30
μʹ 40
νʹ 50
ξʹ 60
οʹ 70
πʹ 80
ϙʹ/ϟʹ (koppa κόππα) 90
ρʹ 100
σʹ 200
τʹ 300
υʹ 400
φʹ 500
χʹ 600
ψʹ 700
ωʹ 800
ͳʹ/ϡʹ (sampi σάμπι) 900
͵α 1000
͵β 2000
͵γ 3000
͵δ 4000
͵ε 5000
͵ϛ 6000
͵ζ 7000
͵η 8000
͵θ 9000

Particularités

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Dans l'Antiquité, l'usage était de surligner les lettres utilisées pour leur valeur numérale afin de les isoler du reste du texte. Cette numération s'étant transmise à certains alphabets dérivés du grec, c'est encore le cas en copte, et ce le fut mutatis mutandis en gotique et en cyrillique utilisé en vieux slave. Parfois, les lettres sont aussi soulignées. En vieux slave, la barre de surlignement est devenue un tilde nommé titlo. Les dizaines suivent les unités jusqu'à dix-neuf inclus.

Lorsque les textes ont été imprimés, et ce pour des contraintes typographiques principalement, le surlignement s'est mué en un signe unique — placé à droite des lettres numériques — ressemblant à un accent aigu. Ce signe, nommé κεραῖα, « corne ». De nombreux éditeurs ont confondu la κεραῖα avec l'accent aigu ou l'apostrophe, ce qui est sémantiquement incorrect.

Ainsi, le nombre 11 s’écrivait avec la κεραῖα ιαʹ. La κεραῖα est remplacée pour les nombres supérieurs à 999 par l’αριστερή κεραῖα, « corne placée à gauche » comme on l'a vu plus haut.

Enfin, la lettre ϛ n'étant plus employée aujourd'hui, le chiffre 6 correspondant est très souvent remplacé par le digramme « στ » ou plus souvent la lettre sigma finale avec laquelle stigma se confond facilement (notamment dans les anciennes écritures onciales médiévales).

Exemples
Valeur Chiffres grecs Lecture
28 κηʹ kappa (20) + êta (8) + keréa (fin de nombre)
750 ψνʹ psi (700) + nu (50) + keréa (fin de nombre)
4094 ͵δϟδʹ aristerí keréa (1000×) delta (4) + koppa (90) + delta (4) + keréa (optionnelle, absente ici)
1910 ͵αϡιʹ aristerí keréa (1000×) alpha (1) + sampi (900) + iota (10) + keréa

Numérotation en lettres (mots complets)

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Notes et références

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  1. Lequel a été, en -403, remplacé par un autre modèle dans lequel certaines lettres ont changé de tracé et/ou de valeur.
  2. Le π athénien se traçait comme un Γ et non Π. On a, dans ce document, utilisé le gamma capital pour représenter le π athénien.
  3. Le Η athénien notait encore /h/ et non /ɛː/.
  4. Terme désignant en principe le procédé par lequel on nomme un signe alphabétique au moyen d'un mot débutant par la lettre en question.


exercicesnumeration

Exercices sur la numération grecque

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Ce wikilivre porte l'indice CDU suivant :


Ecrivez les nombres et chiffres suivants en Grec (numération milésienne).
Si vous avez besoin d'aide, consultez la page Numération.
  1. 59
  2. 40
  3. 3
  4. 183
  5. 2917
  6. 89
  7. 4

8. 70
9. 90
10. 82
11. 10
12. 11
13. 20
14. 3090

15. 4689
16. 38
17. 1
18. 0
19. 278
10. 192
21. 5064

Transcrivez les chiffres et nombres suivants en Français (numération Milésienne).
Si vous avez besoin d'aide, consultez la page Numération.

1. νδʹ
2. ξα
3. χμε
4. πη
5. ͵βφμγ

6. ϟε
7. ωιη
8. ρθ

Déclinez les noms suivants à la première déclinaison.
Si vous avez besoin d'aide, consultez la page Numération.
Vocabulaire
ἀκακία, ας: Innocence ou acacia.

1. ἀκακία

Identifiez le modèle de déclinaison de chacun des mots suivants (1ère déclinaison, 2ème ou 3ème).
Si vous avez besoin d'aide, consultez les pages 1ère déclinaison, 2ème déclinaison et 3ème déclinaison.
Lisez le texte ci-dessous. De quoi parle-t-il, à votre avis ?
Si vous avez besoin d'aide, consultez la page Alphabet.

Ὁ Σοφοκλῆς Σωφίλου, Κολωνῆθεν, τεχθεὶς 495 π.Χ. τε καὶ θανὼν 406 π.Χ., δεύτερος τῶν τραγικῶν Ἀθηναῖων, ἑπόμενος μὲν τοῦ Αἰσχύλου προηγηθεὶς δὲ τοῦ Εὐριπίδου. Κατὰ μὲν τὴν Σοῦδαν 123 δράματα ζῶν ἐγράψε, παρ’ ὀλίγον καὶ δὴ καὶ 50 ἐτη ἢν ὁ ἀγωνιστὴς ὁ μέγιστος τῶν Ἀθηναῖων δραματουργῶν. Ἑπτὰ δὲ μόνας τραγωδίας ὑπάρχουσιν ὧν ἐντελεῖς οἱ λόγοι.


substantifs

Il n'est pas hasardeux mais participe du sens de la phrase, comme dans toute langue. Ainsi l'article apporte ou non une dimension temporelle et spatiale à un nom.

Le nom peut être caractérisé « la grande ville »). Le déterminant caractérisant se place entre l’article et le nom ; ceci marque qu’il constitue une unité avec le nom ; une autre preuve de ce lien étroit est que, quelquefois, l’ensemble peut être remplacé par un autre nom (ainsi « petite maison » par « maisonnette »).

D’autres déterminants du nom caractérisent le nom actualisé, c’est-à-dire ayant une référence actuelle ; l’actualisation est indiquée par l’article. Ainsi, quand on dit « tous les hommes », on a dans l’esprit un ensemble défini (« les hommes ») dont on précise l’étendue par « tous ». Ces déterminants qui précisent la portée du groupe nominal au-delà de l’actualisation sont appelés spécifiants.[1]

ἄϐαξ, -κος (nom commun) (m) : Planche, tablette. Tableau de mathématicien. Table à jouer. Plat, assiette. Table pour compter les votes.
ἀϐέλιος, -ίου (nom commun) (m) : Forme crétoise de ἥλιος.
ἁϐρότης, -τος (nom commun) (f) : Bonheur, prospérité. Affectation. Magnificence, faste, opulence.
ἀγαθοεργία, -ας (nom commun) (f) : charité.
ἀγαλλίασις, -άσεως (nom commun) (f) : jubilation.
ἄγαλμα, -άλματος (nom commun) (n) : statue.
ἀγάπη, -ης (nom commun) (f) : amour divin, universel, inconditionnel.
ἀγγελιαφόρος, -ου (nom commun) (m) : messager.
ἄγγελος, -έλου (nom commun) (m) : messager ; ange.
ἀγελαία, -ας (nom commun) (f) : .
ἀγελάς, -δος (nom commun) (f) : .
ἀγέλη, -ης (nom commun) (f) : troupeau.
ἁγεμών, -όνος (nom commun) (m) : Forme dorienne de ἡγεμών.
ἁγίμων, -όνος (nom commun) (m) : Forme éolienne de ἡγεμών.
ἁγιασμός, -οῦ (nom commun) (m) : bénédiction.
ἄγκιστρον, -ίστρου (nom commun) (n) : crochet.
ἄγκυρα, -ύρας (nom commun) (f) : ancre.
ἀγκών, -ῶνος (nom commun) (m) : coude.
ἁγνεία, -ας (nom commun) (f) : chasteté ; pureté. Purification ; raffinage
ἅγνισμα, -τος (nom commun) (n) : objet d'un sacrifice (ou offrande).
ἁγνιστής, -οῦ (nom commun) (m) : .
ἀγνόημα, -ήματος (nom commun) (n) : omission.
ἄγνοια, -ίας (nom commun) (f) : ignorance.
ἁγνότης, -ου (nom commun) (m) : .
ἀγορά, -ᾶς (nom commun) (f) : marché ; assemblée.
ἀγορητής, -οῦ (nom commun) (m) : orateur.
ἀγριόχοιρος, -ίρου (nom commun) (m) : .
ἀγρός, -οῦ (nom commun) (m) : (Au pluriel) Champ. (Au singulier) Ferme, bien de campagne, fonds, propriété foncière. La campagne (par opposition à la ville).
ἀγύρτης, -ου (nom commun) (m) : charlatan.
ἀγών, -ῶνος (nom commun) (m) : Assemblée, réunion.
ἀγωνία, -ας (nom commun) (f) : Lute dans les jeux, exercice, exercice gymnastique. (Figuré) Angoisse, anxiété.
ἀδάμας, -αντος (nom commun) (m) : diamant.
ἀδελφή, -ῆς (nom commun) (f) : sœur.
ἀδελφεά, -άς (nom commun) (f) : Forme dorienne de ἀδελφή.
ἀδελφεή, -ῆς (nom commun) (f) : Forme ionienne de ἀδελφή.
ἀδελφεός, -οῦ (nom commun) (m) : Forme homérique et ionienne de ἀδελφός.
ἀδελφειή, -ῆς (nom commun) (f) : Forme homérique de ἀδελφή.
ἀδελφιός, -οῦ (nom commun) (m) : Forme crétoise de ἀδελφός.
ἀδευφιός, -οῦ (nom commun) (m) : Autre forme crétoise de ἀδελφός.
ἀδελφός, -οῦ (nom commun) (m) : frère.
ἄεθλον, -ου (nom commun) (n) : Forme homérique de ἆθλον.
ἄεθλος, -ου (nom commun) (m) : Forme homérique et ionienne de ἆθλος.
ἀέλιος, -ίου (nom commun) (m) : Forme dorienne, éolienne, et arcado-chypriote de ἥλιος.
ἀετός, -οῦ (nom commun) (m) : aigle.
ἄζα, -ης (nom commun) (f) : .
ἀηδών, -ονός (nom commun) (f) : rossignol.
ἀήρ, -έρος (nom commun) (m) : air (que l'on respire).
ἀθίγγανος, -ου (nom commun) (m) : tsigane.
ἄθλημα, -ήματος (nom commun) (n) : sport.
ἀθλητής, -οῦ (nom commun) (m) : sportif.
ἆθλον, ἄθλου (nom commun) (n) : .
ἆθλος, ἄθλου (nom commun) (m) : compétition.
ἄθυρμα, -ύρματος (nom commun) (n) : jouet.
ἀθύρω (verbe) : jouer.
ἀθῷος, -ος, -ον (adjectif) : innocent.
ἀθῷότης, -τος (nom commun) (f) : innocence.
αἰγαῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : égéen.
αἰγίς, -δος (nom commun) (f) : égide.
αἴγλη, -ης (nom commun) (f) : splendeur.
αἰδοΐα, -ας (nom commun) (f) : organe génital.
αἰδοῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : pudique.
αἰδοῖον, -ίου (nom commun) (n) : vulve.
αἰδώς, -οῦς (nom commun) (f) : pudeur.
αἰθάλη, -ης (nom commun) (f) : .
αἰθήρ, -έρος (nom commun) (m/f) : éther.
αἰθιοπικός, -ή, -όν (f) : éthiopien.
αἴθουσα, - (nom commun) (f) : .
αἰθύλιον, -ίου (nom commun) (n) : éthyle.
αἴξ, -γός (nom commun) (f) : chèvre.
αἴλουρος, -ύρου (m/f) : Chat, chatte.
αἷμα, -ἵματος (nom commun) (n) : sang.
αἱμωδία, -ας (nom commun) (f) : hémodie.
αἱμοπτύσις, -εως (nom commun) (f) : crachement de sang.
αἱμορραγία, -ας (nom commun) (f) : perte de sang.
αἱμορροΐς, -δος (nom commun) (f) : hémorroïde.
αἴνιγμα, -ίγματος (nom commun) (n) : puzzle.
αἶνος, -ἵνου (nom commun) (m) : fable.
αἵρεσις, -έσεως (nom commun) (f) : action de prendre, prise ; choix.
αἴσθημα, -ήματος (nom commun) (n) : sentiment.
αἴσθησις, -ήσεως (nom commun) (f) : Faculté de percevoir les sens, sensation. (Par extension) Action de percevoir l’intelligence, action de s’apercevoir. Organe des sens. L’un des cinq sens. Piste d’un animal.
αἶσχος, -ἴσχους (nom commun) (n) : obscénité.
αἰσχρολογία, -ας (nom commun) (f) : obscénité.


Déclinaisons

La syntaxe en grec ancien

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À quoi servent les déclinaisons ?

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En grec ancien, on reconnaît les mots non pas à leur place mais à leur terminaison. Chaque nom se décline à cinq cas :

  • le nominatif (sujet/attribut du sujet)
  • le vocatif (apostrophe)
  • l'accusatif (complément d'objet direct)
  • le génitif (complément du nom)
  • Le datif (complément d'objet indirect)

Il existe cinq cas qui sont divers moyens de décliner en tenant compte de la fonction du mot : le nominatif, le vocatif, l'accusatif, le génitif et le datif.

Ces cinq cas sont classés dans un ordre qu'il faut retenir et respecter (nominatif, vocatif, accusatif, génitif et datif). Pour faire plus simple, on retient l'initiale de chaque cas : NVAGD.

Cas Fonction du mot
Nominatif Attribut du sujet, sujet
Vocatif Apostrophe, onomatopée
Accusatif Complément d'objet direct, complément du lieu où l'on va, complément de but, complément de durée.
Génitif Complément du lieu d'où l'on vient (complément d'origine), complément de but.
Datif Complément d'objet circonstanciel, complément d'objet attribut.
  • Il n'y a pas d'article au vocatif.
  • Il n'existe pas d'articles indéfinis (un, une). Si la phrase à traduire est : « J'ai croisé une déesse sur le chemin du Parthénon », on la traduira par : « J'ai croisé déesse sur le chemin du Parthénon ».


Verbes


Lexique de verbes

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ἀγάλλω (verbe) : jubiler.
ἀγαπῶ (verbe) : aimer d’amour.
ἀγγέλλω (verbe) : annoncer.
ἀγγίζω (verbe) : toucher.
ἀγείρω (verbe) : assembler, rassembler.
ἀγελάζω (verbe) : rassembler en troupeau.
ἁγιάζω (verbe) : Bénir ; consacrer.
ἁγνίζω (verbe) : être chaste.
ἀγνοῶ (verbe) : ignorer.
ἄγω (verbe) : Conduire, mener.
ᾄδω (verbe) : Forme attique de ἀείδω.
ἄζω (verbe) : .
αἴθω (verbe) : brûler.
αἱμορροῶ (verbe) : saigner.
αἱμωδιῶ (verbe) : saigner des dents.
αἱμορραγῶ (verbe) : perdre du sang.
αἰνίσσομαι (verbe) : parler par mystères.
αἰνῶ (verbe) : Parler de (suivi de l’accusatif). Trouver bon.
αἱρῶ (verbe) : Forme ionienne et poétique de αἴρω.
αἴρω (verbe) : Lever. (Par suite) Enlever, supprimer, détruire, faire périr. (Par extension) Contester, nier. (Figuré) Faire une levée. (Figuré) Élever, exalter, grandir.
Mettre hors de soi. (Passif) Être transporté.
αἰσχύνω (verbe) : déshonorer.

αὔξω (verbe) : croître.
αὐτοσχεδιάζω (verbe) : improviser.
αὕω (verbe) : soustraire.
ἀφαιρῶ (verbe) : soustraire.
ἀφηγοῦμαι (verbe) : narrer.
ἀφοδεύω (verbe) : déféquer.
ἀφορίζω (verbe) : abolir, excommunier.
ἀχαριστῶ (verbe) : .


Temps

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Le grec ancien possède cinq temps :


exercicestempspresent

Conjuguez au présent de l'indicatif à la voix entre parenthèses les verbes suivants puis traduisez-les en Français à la personne indiquée. Vous l'intégrerez dans une phrase.
Si vous avez besoin d'aide, consultez les pages Conjugaison du Présent, Voix et Modes.

1. καλέω (moyen-je)
2. όμολογέω (actif-nous)
3. κατακαίω (passif-tu)
4. γλύφω (actif-vous)
5. όϕοποιέω (actif-il)
6. θηλύνω (moyen-ils)
7. δαπτω (passif-tu)
8. πέρθω (actif-je)

Vocabulaire
καλέω: Héler
κατακαίω: Brûler
γλύφω: Graver
όϕοποιέω: Cuisiner
δαπτω: Dévorer
ίδρυω: Édifier

9. έυω (moyen-vous)
10. έλευθερω (moyen-je)
11. ίδρυω (actif-vous)
12. οιμώζω (passif-ils)
13. εχω (actif-nous)
14. ειμι (moyen-nous)
15. λειπω (actif-tu)

Voici un extrait d'un texte. Relevez les verbes conjugués au présent de l'indicatif actif.
Si vous avez besoin d'aide, consultez les pages Conjugaison du Présent, Voix et Modes.


exercicesimparfait

Exercice 1 Facile

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1. καλέω (moyen-je)
2. όμολογέω (actif-nous)
3. κατακαίω (passif-tu)
4. γλύφω (actif-vous)
5. όϕοποιέω (actif-il)
6. θηλύνω (moyen-ils)
7. δαπτω (passif-tu)
8. πέρθω (actif-je)

Vocabulaire
καλέω: Héler
κατακαίω: Brûler
γλύφω: Graver
όϕοποιέω: Cuisiner
δαπτω: Dévorer
ίδρυω: Édifier

9. έυω (moyen-vous)
10. έλευθερω (moyen-je)
11. ίδρυω (actif-vous)
12. οιμώζω (passif-ils)
13. εχω (actif-nous)
14. ειμι (moyen-nous)
15. λειπω (actif-tu)


exercicesfutur

  • Conjuguez les verbes suivants au futur de l'indicatif actif, si possible. Sinon, donnez le moyen.
    Si vous avez besoin d'aide, consultez les pages Conjugaison du futur, Voix et Modes.}}
  1. ἅγω
  2. φοιταω
  3. μαντανω


Chapitre3Conjugaison


L'adjectif

En grec ancien comme en latin les adjectifs sont classés en deux catégories :

  • Les adjectifs dits de la première classe qui se déclinent sur le modèle de la première déclinaison
  • Les adjectifs dits de la deuxième classe.

Les adjectifs de la première classe

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Ils se déclinent au masculin, féminin et neutre.
Le dictionnaire (ou lexique) donne toujours l'adjectif sous trois formes : le masculin, le féminin puis le neutre. Par exemple ἄκρος, α, ον. En français, on accorde les adjectifs en genre et en nombre (masculin/féminin et singulier/pluriel) ; en grec ancien on les accorde en genre, nombre et cas.

Au masculin, ils se terminent toujours par -ος. Par exemple, ἄκρος (extrême) se décline... ἄκρος (trad. ce résultat est extrême).

Rappel

Le lexique donne toujours l'adjectif sous sa forme masculine.


Au féminin, ils se terminent par sauf si le radical est en ε-, ι- ou ῥ-. Donc, par exemple, le féminin de μικρός (petit) est μικρά (petite).

Si le radical est composé ou dérivé, le féminin est identique au masculin.

Au neutre, les adjectifs se déclinent toujours en ajoutant -ον au radical.

Les adjectifs de la deuxième classe

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La possession

En grec ancien, l'expression de la possession présente de nombreuses différences avec le français [1].

S'il n'y a aucun doute, l'article défini suffit généralement. Sinon, deux cas de figure sont à distinguer :

  • 1. Le possesseur n'est pas sujet de la proposition.
    • On emploie soit le pronom personnel au génitif, soit l'adjectif possessif aux deux premières personnes.
  • 2. Le possesseur est sujet de la proposition.
    • On emploie le pronom personnel au génitif, en plaçant l'article défini au début et le substantif à la fin.
      • Aux deux premières personnes du singulier, l'adjectif possessif est souvent utilisé en poésie. Pour les deux premières personnes du pluriel, l'adjectif possessif utilisé en prose est accompagné de αὐτῶν.
      • À la troisième personne du pluriel, le pronom réfléchi peut être remplacé par l'adjectif possessif réfléchi σφέτερος, facultativement suivi de αὐτῶν.
  1. Assimil, Le Grec ancien (2010 (p. 592-593))


Locutions

Une locution est, en linguistique, une unité fonctionnelle du langage, composée de plusieurs mots graphiques, appartenant à la langue et devant être apprise en tant que forme globale non divisible. Les expressions et les proverbes sont des locutions.

Exemple

Je mange une assiette anglaise.
Une assiette anglaise n'est pas un élément de vaisselle mais un plat.

Un loup dans mon jardin ? Ça par exemple !
On ne donne pas un exemple, c'est une expression.


Άγαθῇ τύχῃ
(Agathễi týkhêi)
Bonne chance !/Bon courage !
Ἀγνώστῳ Θεῷ
(Agnốstỗi Theỗi)
Ἀεὶ Λιϐύη φέρει τι κακόν.
(Aeì Libýê phérei ti kakón.)
La Libye porte toujours le mal.
Aἰγαῖον Πέλαγος
(Aigaîon Pélagos)
mer Égée (en latin : Aegaeum mare)
Aἱ γυναῖκες ἐν ταῖς ἐκκλησίαις σιγάτωσαν.
(Hai gynaîkes en taîs ekklêsíais sigátôsan.)
Que les femmes se taisent dans les églises. (en latin : Mulier taceat in ecclesia.)
Αἱ γυναῖκες τοῖς ἰδίοις ἀνδράσιν ὑποτάσσεσθε ὡς τῷ Κυρίῳ, ὅτι ὁ ἀνὴρ ἐστὶ κεφαλὴ τῆς γυναικὸς, ὡς καὶ ὁ Χριστὸς κεφαλὴ τῆς ἐκκλησίας, καὶ αὐτός ἐστι σωτὴρ τοῦ σώματος. ἀλλ' ὥσπερ ἡ ἐκκλησία ὑποτάσσεται τῷ Χριστῷ, οὕτω καὶ αἱ γυναῖκες τοῖς ἰδίοις ἀνδράσιν ἐν παντί. Οἱ ἄνδρες ἀγαπᾶτε τὰς γυναῖκας ἑαυτῶν, καθὼς καὶ ὁ Χριστὸς ἠγάπησε τὴν ἐκκλησίαν καὶ ἑαυτὸν παρέδωκεν ὑπὲρ αὐτῆς, ἵνα αὐτὴν ἁγιάσῃ καθαρίσας τῷ λουτρῷ τοῦ ὕδατος ἐν ῥήματι, ἵνα παραστήσῃ αὐτὴν ἑαυτῷ ἔνδοξον τὴν ἐκκλησίαν, μὴ ἔχουσαν σπίλον ἢ ῥυτίδα ἤ τι τῶν τοιούτων, ἀλλ' ἵνα ᾖ ἁγία καὶ ἄμωμος. Οὕτως ὀφείλουσιν οἱ ἄνδρες ἀγαπᾶν τὰς ἑαυτῶν γυναῖκας ὡς τὰ ἑαυτῶν σώματα. ὁ ἀγαπῶν τὴν ἑαυτοῦ γυναῖκα ἑαυτὸν ἀγαπᾷ· οὐδεὶς γάρ ποτε τὴν ἑαυτοῦ σάρκα ἐμίσησεν, ἀλλ' ἐκτρέφει καὶ θάλπει αὐτήν, καθὼς καὶ ὁ Χριστὸς τὴν ἐκκλησίαν.
()
Aἰὲν ἀριστεύειν
Aἰὲν ἀριστεύειν
(Aièn aristeúein)
Exceller à jamais. C’est la devise de l'université de Saint-André au Royaume-Uni ; cette phrase est tirée de l’Illiade d’Homère dans un dialogue entre Glaucos et Diomède (en anglais : Ever to excel).
Αἰτεῖτε, καὶ δοθήσεται ὑμῖν
ζητεῖτε, καὶ εὑρήσετε: κρούετε, καὶ ἀνοιγήσεται ὑμῖν.
(Aiteîte, kaì dothếsetai hymîn: zêteîte, kaì heurếsete: kroúete, kaì anoigếsetai hymîn.)
Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. (en latin : Petite, et dabitur vobis; quaerite, et invenietis; pulsate, et aperietur vobis.)
C’est une phrase du septième verset du chapitre 7 de l’évangile selon Matthieu.
Ἀκροποδητί
(Akropodêtí)
Sur la pointe des pieds
Ἀκτῖνες μέσαι.
(Aktînes mésai.)
.
Ἀγνώστῳ Θεῷ
(Agnốstỗi Theỗi)
Ἁλιεὺς πληγεὶς νοῦν φύσει.
(Halieùs plêgeìs noûn phýsei.)
Les blessures poussent l’esprit du pêcheur.
Ἀλλ’ ὅστις σε ῥαπίζει εἰς τὴν δεξιὰν σιαγόνα [σου], στρέψον αὐτῷ καὶ τὴν ἄλλην.
All’ hóstis se rhapízei eis tền dexiàn siagóna [sou], strépson autỗi tền állên.
Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre. (en latin : Sed si quis te percusserit in dextera maxilla tua praebe illi et alteram.)
C’est une phrase du trente-neuvième verset du chapitre 5 de l’évangile selon Matthieu.
Ἄλφα καὶ ὦ
(Álpha kaì ỗ)
Alpha et oméga
Ce sont les noms de la première et de la dernière lettre de l'alphabet grec.
Ἀμήν σοι λέγω, σήμερον μετ’ ἐμοῦ ἔσῃ ἐν τῷ παραδείσῳ.
(Amến soi légô, sếmeron met’ emoû ésêi en tỗi paradeísôi.)
En vérité, je te le dis, aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis.
Ce sont les paroles que Jésus prononce sur la croix dans le quarante-troisième verset du vingt-troisième chapitre de l’évangile selon Luc.
Ἀναπαύσου ἐν εἰρήνῃ
(Anapaúsou en eirếnêi)
Repose en paix (en latin : Requiescat in pace)
Ἀνερρίφθω κύβος.
(Anerríphthô kýbos.)
Le sort en est jeté. (en latin : Alea iacta est.)
Jules César cita dans la langue originale le proverbe grec bien connu Ἀνεῤῥίφθω κύϐος que Suétone rendit par Iacta alea est. En effet, le sens de l’expression grecque n’est pas « le dé est jeté », mais bien « le dé soit jeté ». Dès lors, il faudrait peut-être adopter la correction qui remonte à Érasme : jacta alea esto.
Ἄνδρα μοι ἔννεπε, Μοῦσα, πολύτροπον, ὃς μάλα πολλὰ
πλάγχθη, ἐπεὶ Τροΐης ἱερὸν πτολίεθρον ἔπερσε·
πολλῶν δ’ ἀνθρώπων ἴδεν ἄστεα καὶ νόον ἔγνω,
πολλὰ δ’ ὅ γ’ ἐν πόντῳ πάθεν ἄλγεα ὃν κατὰ θυμόν,
ἀρνύμενος ἥν τε ψυχὴν καὶ νόστον ἑταίρων.
(Ándra moi énnepe, Moûsa, polýtropon, hòs mála pollà
plánkhthê, epeì Troḯês hieròn ptolíethron éperse ·
pollỗn d’ anthrốpôn íden ástea kaì nóon égnô,
pollà d’ hó g’ en póntôi páthen álgea hòn katà thymón,
arnýmenos hến te psykhền kaì nóston hetaírôn.)
Ô Muse, conte-moi l’aventure de l'Inventif :
celui qui pilla Troie, qui pendant des années erra,
voyant beaucoup de villes, découvrant beaucoup d’usages,
souffrant beaucoup d’angoisses dans son âme sur la mer
pour défendre sa vie et le retour de ses marins.
Ce sont les premiers vers du chant I de l’Odyssée d’Homère.
Ἀνδρῶν ἐπιφανῶν πᾶσα γῆ τάφος.
(Andrỗn epiphanỗn pâsa gễ táphos.)
Les hommes éminents ont la terre entière pour tombeau.
C’est une citation de Thucydide.
Ἄνθρωπον ζητῶ.
(Ánthrôpon zêtỗ.)
L’homme, je le cherche.
C’est une phrase du Cynique de Diogène.
Ἄνθρωπὸς ἐστὶ πάντων χρημάτων μέτρον.
(Anthrôpòs estì pántôn khrêmátôn métron.)
L’homme est la mesure de toutes choses.
C’est une citation de Protagoras.
Ἄνθρωπος ἐλεεινός.
(Ánthrôpos eleeinós.)
Homme de désirs. (en latin : Vir desideriorum.)
Cette locution est la traduction grecque de l’hébreu « איש־חמדות » ('iš-ḥamudwt). C’est le titre attribué au prophète Daniel dans le dixième chapitre du livre biblique racontant sa vie (versets 11 et 19).
Ἅπαξ λεγόμενον.
(Hápax legómenon.)
Ayant été dit une fois.
Ce terme désigne les mots (ou expressions) dont il n’existait qu’une seule occurrence dans la littérature.
Ἄπιστος Θωμᾶς.
(Ápistos Thômâs.)
Thomas l’incrédule.
.
Ἀπόδοτε τὰ Καίσαρος Καίσαρι καὶ τὰ τοῦ Θεοῦ τῷ Θεῷ.
(Apódote tà Kaísaros Kaísari kaì tà toû Theoû tỗi Theỗi.)
Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu. (en latin : Redde Caesari quae sunt Caesaris, et quae sunt Dei Deo.)
Ἀπὸ τὸ Α ὡς τὸ Ω.
(Apò tò A hôs tò Ô.)
De A à Z.
Ἀπὸ καρδίας.
(Apò kardías.)
De tout cœur.
Ἀπὸ μηχανῆς θεός.
(Apò mêkhanễs theós.)
Dieu issu de la machine (en latin : Deus ex machina.)
Cette expression existait déjà dans le théâtre grec, pour désigner un mécanisme servant à faire entrer en scène une ou des divinités pour résoudre une situation désespérée.
Ἀπὸ χειλῶν.
(Apò kheilỗn.)
Du bout des lèvres.


Ἀποπομπαῖος τράγος
Ἀποπομπαῖος τράγος
(Apopompaîos trágos)
Bouc émissaire (en latin : Caper emissarius)
Cette locution est la traduction grecque de l’hébreu « שעיר לעזאזל » (se'ïr lèAzazel) signifiant « bouc à Azazel ». Lors d’un rite expiatoire accompli à la période de Yom Kippour, deux boucs était tirés au sort par les Juifs. L’un était sacrifié à Dieu, l’autre était envoyé dans le désert vers Azazel après avoir été symboliquement chargé de toutes les fautes devant être expiées.
Ἀρκετὸν τῇ ἡμέρᾳ ἡ κακία αὐτῆς.
(Arketòn tễi hêmérai hê kakía autễs.)
À chaque jour suffit sa peine. (en latin : Sufficit cuique diei malitia sua.)
C’est une phrase du trente-quatrième verset du sixième verset de l’évangile selon Matthieu.
ᾎσμα ᾈσμάτων
(Âisma Aismátôn)
Cantique des Cantiques (en latin : Canticum Canticorum)
Cette locution est la traduction grecque de l’hébreu « שיר השירים » (Šīr haŠīrīm).
Αὐτὸς ἔφα.
(Autòs épha.)
C’est lui qui l’a dit. (en latin : Ipse dixit.)
Αὐτάρκησεν αὐτὸν ἐν γῇ ἐρήμῳ, ἐν δίψει καύματος ἐν γῇ ἀνύδρῳ· ἐκύκλωσεν αὐτὸν καὶ ἐπαίδευσεν αὐτὸν καὶ διεφύλαξεν αὐτὸν ὡς κόρην ὀφθαλμοῦ.
(Autárkêsen autòn en gễi erếmôi, en dípsei kaúmatos en gễi anýdrôi ; ekýklôsen autòn kaì epaídeusen autòn kaì diephýlaxen autòn kórên ophthalmoû.)
Il l’a trouvé dans une terre déserte, dans un lieu affreux, et dans une vaste solitude ; il l’a conduit par divers chemins ; il l’a instruit ; il l’a conservé comme la prunelle de son œil. (en latin .)
C’est une phrase du trente-deuxième verset du Deutéronome.
Βαλλ᾿ ἐς κόρακας.
(Ball’ es kórakas.)
Va chez les corbeaux.
Bασιλεία τῶν οὐρανῶν
(Basileía tỗn ouranỗn)
Royaume des cieux
Βασιλεία τῶν Ρωμαίων
(Basileía tỗn Rômaíôn)
Empire byzantin (en latin : Imperium Romanorum)
Ὁ λέων ἐστὶ ὁ βασιλεὺς τῶν ζῴων.
Ἡ λέαινα ἐστὶ ἡ βασίλισσα τῶν ζῴων.
Bασιλεὺς τῶν ζῴων
(Basileùs tỗn zốiôn)
Roi des animaux (en latin : Rex animalium)
C’est le nom poétique du lion. « βασιλεύς » est également à l’origine du prénom masculin « Basile ». En grec moderne, la même phrase se dit « βασιλιάς των ζώων ».
Βατραχομυομαχία
(Batrakhomyomakhía)
Bataille des grenouilles et des rats.
C’est une parodie comique de l’Iliade que Plutarque attribue à un dénommé Pigrès d’Halicarnasse.
Βατράχοις οἰνοχοεῖν.
(Batrákhois oinokhoeîn.)
Verser du vin aux grenouilles.
Faire quelque chose qui n’est pas demandé.
Βρῶμα θεῶν
(Brỗma theỗn)
Froment des dieux
Γενηθήτω φῶς.
(Genêthếtô phỗs.)
Que la lumière soit. (en latin : Fiat lux.)
C’est une phrase de l’Ancien Testament.
Γένοιο οἷος ἔσσι.
(Génoio hoîos éssi.)
Γέρων ἀλώπηξ οὐχ ἁλίσκεται πάγη.
(Gérôn alốpêx oukh halísketai págê.)
Le vieux renard ne se laisse pas prendre au piège.
C’est l’ancêtre de l’expression française « Ce n’est pas à un vieux singe qu’on apprend à faire des grimaces. »
Γίγνωσκε καιρόν.
(Gígnôske kairόn.)
Connais le temps. (en latin : Nosce tempus.)
C’est la devise de Pittacos de Mytilène.
Γλαῦκ᾿ Ἀθήναζε ἡγείσθαι
(Glaûk’ Athếnaze hêgeísthai)
Γλαῦκ᾿ εἰς Ἀθήνας
(Glaûk’ eis Athếnas)
Γλαῦξ ἐν πόλει
(Glaûx en pólei)
Gravure de « Γνῶθι σεαυτόν » à Ludwigshafen en Allemagne.
Γνῶθι σεαυτόν.
(Gnỗthi seautόn.)
Connais-toi toi-même. (en latin : Nosce te ipsum) (devise inscrite sur le fronton du Temple de Delphes et reprise par Socrate.)
Γύναι, ἴδε ὁ υἱός σου.
(Gýnai, íde ho huios sou.)
Femme, voici ton fils.
Ce sont les paroles que Jésus prononce sur la croix dans le vingt-sixième verset du dix-neuvième chapitre de l’évangile selon Jean.
Γυναῖκα γὰρ δὴ συμπονεῖν γυναικὶ χρή.
(Gynaîka gàr dề symponeîn gynaikì khrế.)
Il faut bien qu’une femme partage la peine d’une autre femme.
C’est une phrase du vers n° 328 d’Hélène d’Euripide.
Δεσπότα τοίνυν πανάγαθε ! διὰ τὶ σύ μοι οὐκ ἀρτοδοτεῖς; Ὁρᾷς γὰρ λιμῷ
ἀναλισκόμενον ἐμὲ ἀθλίως. Καὶ ἐν τῷ μεταξὺ ἐμὲ οὐκ ἐλεεῖς οὐδαμῶς,
ζητεῖς δὲ παρ’ ἐμοῦ ἃ οὐ χρή - καὶ ὅμως φιλόλογοι πάντες ὁμολογοῦσι
τότε λόγους τε καὶ ῥήματα περιττὰ ὑπάρχειν, ὁπότε πρᾶγμα αὐτὸ πᾶσι
δῆλον ἐστὶ - Ἔνθα γὰρ ἀναγκαῖοι μόνον λόγοι εἰσίν, ἵνα πράγματα (ὧν πέρι
ἀμφισϐητοῦμεν) μὴ προσφόρως ἐπιφαίνεται.
(Despóta toínyn panágathe ! dià tì sý moi ouk artodoteîs; Horâis gàr limỗi
analiskómenon emè athlíôs. Kaì en tỗi metaxỳ emè ouk eleîs oudamỗs,
zêteîs dè par’ emoû hà ou khrế - kaì homôs philólogoi pántes homologoûsi
tóte lógous te kaì rhếmata perittà hypárkhein, hopóte prâgma autò pâsi
dễlon estì - Éntha gàr anagkaîoi mónon lógoi eisín, hína prágmata (hỗn péri
amphisbêtoûmen) mề prosphórôs epiphaínetai.)
Excellent maître, pourquoi ne me donnes-tu pas de pain ?
Tu me vois périr misérablement de faim, et cependant tu n’as nullement pitié de moi.
Tu me poses des questions importunes. Cependant tous les amis des
lettres sont d’accord que les discours et les paroles sont superflus quand les faits sont évidents pour tous. Les discours ne sont nécessaires que là
où les faits sur lesquels nous sommes en contestation ne se montrent pas clairement.
C’est une retranscription par Fleury de Lécluse du discours en grec de Panurge au chapitre IX de Pantagruel.
Δεξιὰν δίδωμι.
(Dexiàn dídōmi.)
Serrer la main. (en latin : Dextras copulor.)
Διαίρει καὶ βασίλευε.
(Diaírei kaì basíleue.)
Diviser pour régner. (en latin : Divide et impera.)
Διψῶ.
(Dipsỗ.)
J’ai soif.
Ce sont les paroles que Jésus prononce sur la croix dans le dix-neuvième verset du trentième chapitre de l’évangile selon Jean.
Δοκεῖ δέ μοι καὶ Καρχηδόνα μὴ εἶναι.
(Dokeî dé moi kaì Karkhêdóna mề eînai.)
En outre, je suis d'avis qu'il faut détruire Carthage. (en latin : Ceterum censeo Carthaginem esse delendam. ; cf. le fameux « Carthago delenda est. » de Caton l’Ancien.)
Δόξα Πατρὶ καὶ Υἱῷ καὶ Ἁγίῳ Πνεύματι,
καὶ νῦν καὶ ἀεὶ καὶ εἰς τοὺς αἰῶνας τῶν αἰώνων. Ἀμήν.
(Dóxa Patrì kaì Huiỗi kaì Hagiỗi Pneúmati,
kaì nŷn kaì aeì kaì eis toùs aiỗnas tỗn aiốnôn. Amến)
Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit.
Comme il était au commencement, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles. Amen. (en latin : Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto,
Sicut erat in principio, et nunc, et semper, et in saecula saeculorum. Amen.
)
Δόξα τῷ Θεῷ.
(Dóxa tỗi Theỗi.)
Grâce à Dieu. (en latin : Deo gratias.)
Δούρειος Ἵππος
(Doúreios Híppos)
Cheval de Troie
Cette grande construction est plus connue en grec sous le nom de « Cheval de bois ».
Δῶρον τοῦ ποταμοῦ
(Dỗron toû potamoû)
Don du fleuve (C’est une périphrase désignant l’Égypte.)
Δῶς μοι πᾶ στῶ καὶ τὰν γᾶν κινάσω.
(Dỗs moi pâ stỗ kaì tàn gân kinásô.)
Ἔγειραι καὶ περιπάτει.
(Égeirai kaì peripátei.)
Lève-toi, et marche. (en latin : Surge et ambula.)
C’est une phrase du cinquième verset du chapitre 9 de l’évangile selon Matthieu.
Ἐγγύα, πάρα δ᾽ ἄτα.
(Engýa, pára d’ áta.)
Ne te porte jamais caution.
C’est la devise de Thalès de Milet.
Εγένετο δὲ Ἄϐραμ ἐτῶν ἐνενηκονταεννέα, καὶ ὤφθη Κύριος τῷ Ἄϐραμ καὶ εἶπεν αὐτῷ· ἐγώ εἰμι ὁ Θεός σου· εὐαρέστει ἐνώπιον ἐμοῦ καὶ γίνου ἄμεμπτος, καὶ θήσομαι τὴν διαθήκην μου ἀνὰ μέσον ἐμοῦ καὶ ἀνὰ μέσον σοῦ καὶ πληθυνῶ σε σφόδρα.
(.)
Abram entrant déjà dans sa quatre-vingt-dix-neuvième année, le Seigneur lui apparut, et lui dit : Je suis le Dieu tout-puissant ; marchez devant moi, et soyez parfait. Je ferai alliance avec vous, et je multiplierai votre race jusqu’à l’infini. (en latin : )
Ce sont les deux premiers versets du chapitre 17 de la Genèse.
Eγένετο δὲ ἐν ταῖς ἡμέραις ἐκείναις
(Egéneto dè en taîs hêmérais ekeínais)
Ἐγὼ δ' ἐσθίω, ἵνα ζῶ.

(Egồ d' esthíô, hína zỗ.)

(en latin : Ede ut vivas, ne vivas ut edas.)
Cette phrase de Socrate fut reprise par Molière dans L’Avare sous la forme « Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. »


Εἰ ἀλλάξεται Αἰθίοψ τὸ δέρμα αὐτοῦ καὶ πάρδαλις τὰ ποικίλματα αὐτῆς, καὶ ὑμεῖς δυνήσεσθε εὖ ποιῆσαι μεμαθηκότες τὰ κακά.
(Ei alláxetai Aithíops tò dérma autoû kaì párdalis tà poikílmata autễs, kaì hymeîs dynếsesthe eû poiễsai memathêkótes tà kaká.)
Un Éthiopien changera-t-il sa peau, Un léopard ses taches ? Alors vous pourrez aussi faire le bien, Vous qui êtes appris à mal faire.
C'est le vingt-troisième verset du treizième chapitre du livre de Jérémie.
Εἰ μὲ φιλοῦντα φιλεῖς, διπλὴ χάρις· εἰ δὲ μὲ μισεῖς τόσσον μισοίης, ὁσσον ἐγὼ σὲ φιλῶ.
(Ei mè philoûnta phileîs, diplề kháris· ei dè mè miseîs tósson misoíês, hosson egồ sè philỗ.)
Si tu m'aimes comme je t'aime, c'est double plaisir ; mais si tu me hais, hais-moi du moins autant que je t'aime.
Ce distique est extrait de l'Anthologie grecque publiée aux éditions Didot. (t. III, p. 149)
Εἰ μὴ Ἀλέξανδρος ἤμην, Διογένης ἂν ἤμην.
(Ei mề Aléxandros ếmên, Diogénês àn ếmên.)
Εἰρήνῃ ὑμῖν.
(Eirếnêi hymîn.)
Εἰρήνη πᾶσι.
(Eirếnê pâsi.)
(en latin : Pax vobiscum.)
Εἰ στρατεύσεις ἐπὶ τοὺς Πέρσας, μεγάλην ἀρχὴν καταλύσεις.
(Ei strateúseis epì toùs Pérsas, megálên arkhền katalýseis.)
Εἷς μοι μύριοι, ἐὰν ἄριστος ἦν.
(Heîs moi mýrioi eàn áristos ễn.)
Εἰς μυλῶνα καταϐάλλω.
(Eis mylỗna katabállô.)
Se précipiter chez le meunier. (en latin : Detrudere in pistrinum.)
Eἰς τὸ ὄνομα τοῦ Πατρὸς καὶ τοῦ Υἱοῦ καὶ τοῦ Ἁγίου Πνεύματος
(Eis tò ónoma toû Patròs kaì toû Huioû kaì toû Hagíou Pneúmatos)
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit (en latin : in nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti)
Εἰς τὸ ὄνομα τοῦ Θεοῦ ἐλεήμονα, φιλανθρώπου
(Eis tò ónoma toû Theoû eleếmona, philanthrốpou)
Au nom de Dieu charitable et bienveillant (en latin : In nomine Dei Misericordis Miseratoris)
C’est ainsi qu’aurait pu se traduire en grec médiéval la basmala musulmane.
Εἰς τοὺς αἰῶνας τῶν αἰώνων.
(Eis toùs aiỗnas tỗn aiốnôn.)
Pour les siècles des siècles. (en latin : In saecula saeculorum.)
Εἰς ὕδωρ γράφεις.
(Eis hýdôr grapheîs.)
Tu écris sur l’eau. (en latin : Scribis aqua.)
Il est vain de se donner inutilement de la peine.
Ἐκ βαθέων ἐκέκραξά σοι, Κύριε·
(Ek bathéôn ekékraxá soi, Kýrie ;)
Des profondeurs, je criai vers Toi, Seigneur ; (En latin : De profundis clamavi ad te, Domine ;)
Ce sont les premiers mots du psaume 129 de David.
Ἐκ βάθους καρδίας.
(Ek báthous kardías.)
Du fond du cœur. (en latin : Ex imo corde.)
Ἐκ ὁλοκλήρου.
(Ek holoklếrou)
Dans toute sa longueur (en latin : In extenso)
Ἐκ πρώτης ὄψεως.
(Ek prốtês ópseôs.)
À première vue (En latin : )
Ἐλευθερία ἢ Θάνατος
(Eleuthería ề Thánatos)
La liberté ou la mort
C’est la devise nationale de la Grèce.
Ἐλέφαντα ἐκ μυίας ποιεῖς
(Eléphanta ek myías poieîs)
Tu fais de la mouche un éléphant. (en latin : Elephantum ex musca facis.)
Ἐν ᾍδου
Ἐν ᾍδου
(En Háidou)
Chez Hadès
C’est une périphrase signifiant « aux Enfers ».
Ἐν μύρτος κλάδι τὸ ξίφος φορήσω
ὥσπερ Ἁρμόδιος καὶ Ἀριστογείτων,
ὁτὲ τὸν τύραννον κτανέτην
ἰσονόμους τ’ Ἀθήνας ἐποιησάτην.
(En mýrtos kládi tò xíphos phorsô
hốsper Harmódios kaì Aristogeítôn,
hotè tòn týrannon ktanétên
isonómous t’ Athếnas epoiêsátên)
Je porterai le glaive dans un rameau de myrte,
comme Harmodios et Aristogiton,
lorsqu'ils ont tué ensemble le tyran
et donné ensemble la liberté à Athènes.
C’est une chanson de table présente dans le livre XI (p. 695) du Banquet des sophistes d’Athénée. Elle commémore l’assassinat du tyran Hipparque en 514 av. J.-C. .
Ἐν ῥυθμῷ
(En rhythmỗi)
En rythme
Ἐνθάδαι κείται
(Enthádai keítai)
Ci-gît
Ἐν οἴνῳ αλήθεια.
(En oínôi alếtheia.)
La vérité est dans le vin. (en latin : In vino veritas.)
Ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα.
(Hén oîda hóti oudèn oîda.)
Je sais que je ne sais rien. (en latin : Scio me nihil scire.)
Cette maxime est attribuée à Socrate.
Ἐν ὀφθαλμοῖς ὁρᾶν.
(En ophthalmoîs horân.)
Voir de ses propres yeux.
Ἑνὸς ἀτόπου δοθέντος, τἆλλα συμϐαίνει.
(Henòs atópou dothéntos, tâlla symbaínei.)
Une absurdité ayant été accordée, les autres arrivent. (en latin : Ex falso, sequitur quodlibet.)


Ἐν ῥυθμῷ
(En rhythmỗi)
En rythme.
Ἐν ὑγιεῖ σώματι ὑγιὴς ψυχή.
(En hygieî sốmati hygiềs psykhế.)
Une âme saine dans un corps sain. (en latin : Anima sana in corpore sano.)
Ἐν τούτῷ νίκα.
(En toútỗi níka.)
Avec ce signe tu peux vaincre. (en latin : In hoc signo vinces.)
Il s’agit d’une vision de Constantin le Grand peu avant la bataille du Pont Milvius.
Ἐξ ἁμάξης.
(Ex hamáxês.)
Ἐπὶ ξυροῦ ἀκμῆς.
(Epì xyroû akmễs.)
Sur le fil du rasoir.
C’est une expression présente dans le cent-soixante-treizième chapitre de l’Iliade d’Homère.
Ἐπὶ ποδὸς πολέμου.
(Epì podòs polémou.)
Sur le pied de guerre. (en latin : Sur pedis belli.)
Ἑρμῆς ἐπεισελήλυθε.
(Hermễs epeiselếlythe.)
Hermès passe.
C’est l’ancêtre de l’expression française « Un ange passe. »
Ἔρως ἀνίκατε μάχαν.

(Érôs aníkate mákhan.)

Amour invincible en bataille. (en latin : Omnia vincit amor.)
Cela vient de la tragédie Antigone de Sophocle.


Ἔσο ἕτοιμος.
(Éso hétoimos.)
Sois prêt. (en latin : Estote parati.)
C’est aujourd’hui la devise des scouts grecs.
Εὕρηκα.
(Heúrêka.)
J’ai trouvé.
Archimède lança ce cri en comprenant le principe de la poussée qui porte son nom.
Ζωῆς πονηρᾶς θάνατος αἱρετώτερος.
(Zôễs ponêrâs thánatos hairetốteros.)
Zῷον, λόγον ἔχον
(Zỗion, lógon ékhon.)
Zῷον πολιτικὸν
(Zỗion politikòn)
Animal politique (définition de l'homme selon Aristote).
Ἡ ἅμαξα τὸν βοῦν ἕλκει.
(Hê hámaxa tòn boûn hélkei.)
Mettre la charrue avant les bœufs.
Ἢ τὰν ἢ ἐπὶ τᾶς.
(Ề tàn ề epì tâs.)
Ἡ φύσις οὐδὲν ποιεῖ ἅλματα.
(Hê phýsis oudèn poieî hálmata.)
La nature ne travaille jamais par sauts rapides. (en latin : Natura non facit saltus.)
Ἠλύσια πεδία
(Êlýsia pedía)
champs Élysées (en latin : Elysii campi)
Avant d'être le nom d'une célèbre avenue parisienne, « les Champs Élysées » désigne le lieu des Enfers où les héros et les gens vertueux goûtent le repos après leur mort.
Ἦθος, ἀνθρώπῳ δαίμων.
(Ễthos, antrốpôi daímôn.)
Ἦλθον, εἶδον, ἐνίκησα.
(Ễlthon, eîdon, eníkêsa.)
Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu. (en latin : Veni, vidi, vici.)
Ἥμαρτον.
(Hếmarton.)
J’ai péché. (en latin : Mea culpa.)
Θάλασσα καὶ πῦρ καὶ γυνὴ, κακὰ τρία.
(Thálassa kaì pŷr kaì gynề, kakà tría.)
La mer, le feu, la femme : les trois sont des maux. (en latin : Mare, ignis, mulier: tria sunt mala.)
Θάλασσα! Θάλασσα!
(Thálassa! Thálassa!)
La mer ! La mer !
Cri de joie des Grecs conduits par Xénophon, quand, accablés de fatigue après une retraite de plusieurs mois, ils aperçurent le rivage de Pont-Euxin. Thálassa dérive de l’indo-européen commun *dʰéwbus qui signifie profond. On retrouve cette racine indo-européenne dans l’allemand Tal et dans l’anglais dale (« vallée »), ainsi que dans l’allemand tief, le néerlandais diep et l’anglais deep (« profond »). Tout comme nous disons parfois en français la grande bleue pour désigner la mer, il n’est pas rare que les anglophones disent the deep dans le même sens, ce qui nous ramène à thálassa. Thalassa est également le nom d’une émission de télévision présentée par Georges Pernoud depuis le 27 septembre 1975.
Θνητὰ φρονεῖ.
(Thnêtà phroneî.)
Souviens-toi que tu vas mourir. (en latin : Memento mori).
Θοῦ, Κύριε.
(Thoû, Kýrie.)
Ἰατρὲ, θεράπευσον σεαυτόν.
(Iatrè, therápeuson seautón.)
Médecin, guéris-toi toi-même. (en latin : Medice, cura te ispum.)
Ἰδοῦ Ῥόδος, καὶ ἀποπήδησον.
(Idoû Rhódos, kaì apopếdêson.)
Voici Rhodes, saute. (en latin : Hic Rhodus, hic salta.)
Ἰδοὺ ὁ ἄνθρωπος.
Ἰδοὺ ὁ ἄνθρωπος.
(Idoù ho ánthrôpos.)
Voici l'homme. (en latin : Ecce homo.)
C’est l’expression utilisée par Ponce Pilate dans la traduction de la Vulgate de l’évangile de Jean (19:5) lorsqu’il présente Jésus à la foule, battu et couronné d’épines.
Ἱερὸς γάμος
(Hieròs gámos)
Mariage sacré
Ἰησοῦς ὁ Ναζωραῖος ὁ Bασιλεύς τῶν Ἰουδαίων
(Iêsoûs ho Nazôraîos ho Basileús tỗn Ioudaíôn)
Jésus le Nazaréen, Roi des Juifs (en latin : Iesus Nazarenus Rex Iudeorum)
Titulus qui a été inscrit par les Romains sur la croix de crucifixion de Jésus de Nazareth condamné à mort par le procurateur romain de Judée de l’époque, Ponce Pilate.
Acrostiche de « Ἰησοῦς Χριστὸς Θεοῦ Υἱὸς Σωτήρ » en Éphèse.
Ἰησοῦς Χριστὸς Θεοῦ Υἱὸς Σωτήρ
(Iêsoûs Khristòs Theoû Huiòs Sôtếr)
Jésus-Christ fils de Dieu, sauveur (en latin : Iesus-Christus, Dei Filius, Salvator)
Les premiers chrétiens employèrent le poisson comme symbole car l’acrostiche « ἸΧΘΥΣ » est proche du mot grec ancien « ἰχθύς » signifiant « poisson ».
Ἴστε ὀρόϐους ὄντας ὠνίους.
(Íste oróbous óntas ôníous.)
.
.
Ἱστὸς τῆς Πηνελόπης
(Històs tễs Pênelόpês)
Tissu de Pénélope
Se dit d’un ouvrage jamais mené à terme.
Ἰχθὺν νηχέσθαι διδάσκεις.
(Ikhthỳn nêkhésthai didáskeis.)
Tu apprends au poisson à nager (en latin : Delphinum natare doces).
Κάθε σῶμα βυθισμένο σε ῥευστὸ δέχεται ἄνωσιν ἴση με τὸ βάρος τοῦ ῥευστοῦ ποῦ ἐκτοπίζει.
(Káthe sỗma bythisméno se rheustò dékhetai ánôsis ísê me tò báros toû rheustoû poû ektopízei.)
Tout corps plongé dans un fluide au repos, entièrement mouillé par celui-ci ou traversant sa surface libre, subit une force verticale, dirigée de bas en haut et opposée au poids du volume de fluide déplacé.
C’est le principe de la poussée d’Archimède.
Καὶ σὺ τέκνον.
Καὶ σὺ τέκνον.
(Kaì sỳ téknon.)
Toi aussi, mon fils ! (en latin : Tu quoque mi fili.)
Après Suétone, le fait est rapporté par Dion Cassius (155-229 apr. J.-C.) également à titre de variante dans la tradition : « Ταῦτα μὲν τἁληθέστατα · ἢδη δέ τινες καὶ ἐκεῖνο εἶπον, ὃτι πρὸς τὸν Βροῦτον ἰσχυρῶς πατάξαντα ἔφη · καὶ σὺ τέκνον; » (« Voilà la version la plus véridique. Certains, cependant, ajoutent à cet endroit le trait suivant. Alors que Brutus lui portait un coup violent, il lui aurait dit : “Toi aussi, mon fils ?” »)
Κακοῦ κόρακος κακὸν ᾠόν.
(Kakoû kόrakos kakὸn ôiόn.)
Un mauvais œuf sort d’un mauvais corbeau
Κακὸς ἀνήρ μακρόϐιος.
(Kakòs anếr makrόbios.)
Kαλὸν κακὸν
(Kalòn kakòn)
Un beau mal (en latin : )
C'est une définition de Pandore.
Καλὸς καὶ ἀγαθός
(Kalòs kaì agathós)
Beau et bon.
Cette expression qualifie un citoyen athénien honorable.
Κατ᾿ ἀναλογίαν.
(Kat’ analogían.)
Par analogie.
Κάτθανε, Διαγόρα, οὐ καὶ ἐς Ὂλυμπον ἀναϐήσῃ.
(Kátthane, Diagόra, ou kaì es Òlympon anabếsêi.)
Κοινὴ αἴσθησις
(Koinề aísthêsis)
Sens commun (en latin : Sensus communis)
Kοινὴ εἰρήνη
(Koinề eirếnê)
Paix commune
Kοπίδων ἀρχηγός
(Kopídôn arkhêgόs)


Κρεῖττον γὰρ ἐστὶν ἀποθανεῖν ἢ ὕϐρεως ἐν τῇ πατρίδι πειραθῆναι.
(Kreîtton gàr estìn apothaneîn ề hýbreôs en tễi patrídi peirathễnai.)
Il est préférable de mourir que de connaître l’outrage dans sa propre patrie.
C'est un pensée de Diodore de Sicile.
Κτῆμα ἐς ἀεί
(Ktễma es aeí)
Un bien pour toujours, une richesse impérissable. (C’est ainsi que Thucydide qualifie le travail de l’historien.)
Kύκνειον ᾆσμα
(Kýkneion âisma)
Chant du cygne
Κύριε ἐλέησον
Κύριε ἐλέησον
(Kýrie eléêson)
Seigneur, prends pitié (en latin : Domine, miserere)
Cette imploration que l’on retrouve dans l’Ancien et dans le Nouveau Testament et qui est psalmodiée dans les églises chrétiennes est également à l’origine des mots français « kyrie » et « kyrielle ».
Κύριε, ποῦ ὑπάγεις;
Κύριε, ποῦ ὑπάγεις;
(Kýrie, poû hypágeis;)
Seigneur, où vas-tu ? (en latin : Domine, quo vadis?)
Alors qu’il fuyait Rome, Pierre aurait rencontré Jésus portant sa croix, et lui aurait posé cette question.
Λάθε βιώσας.
(Láthe biốsas.)
Λέγουσιν ἅ θέλουσιν.
Λεγέτωσαν· οὐ μέλει μοι.
Σὺ φιλεῖ με· συμφέρει σοι.
(Légousin há thélousin.
Legétôsan· ou mélei moi.
Sỳ phileî me· symphérei soi.)
Ils disent ce qu’ils veulent.
Qu’ils le disent ; cela ne m’importe point.
Toi, aime-moi ; c’est pour ton bien.
Ce texte est tiré de Wochenschrift für klassiche Philologie (1887).
Λέγειν τὰ λεγόμενα.
(Légein tà legoména.)
en latin (Relata refero.)
Λέκτρα δ’ ἀνδρῶν πόθῳ πίµπλαται δακρύµασιν.
(Lektra d’ andrỗn póthôi pímplatai dakrýmasin.)
Λόγῳ μέν...ἔργῳ δέ
(Lógôi mén...érgôi dé)
En paroles… mais en actes/En principe… mais en réalité.
Cette expression courante oppose l’apparence à la réalité, les intentions aux actions concrètes.
Λιμὴν πέφυκε πᾶσι παιδεία βροτοῖς.
(Limền péphyke pâsi paideía brotoîs.)
Λοπαδοτεμαχοσελαχογαλεοκρανιολειψανοδριμυποτριμματοσιλφιοκαραβομελιτοκατακεχυμενοκιχλεπικοσσυφοφαττοπεριστεραλεκτρυονοπτεκεφαλλιοκιγκλοπελειολαγῳ-οσιραιοβαφητραγανοπτερυγών
(Lopadotemakhoselakhogaleokraioleipsanodrimypotrimmatosilphiokarabomelitokatakekhymenokikhlepikossyphophattoperisteralaektryonoptekephalliokinklopeleioleilagôi-osiraiobaphêtraganopterygốn)
Bigornocabillofricandortolangoustabricobouillabopoulaupococovin
C’est un plat formé de dix-sept ingrédients différents décrit par Aristophane dans L’Assemblée des femmes.
Λυποῦντα λύπει, καὶ φιλοῦνθ’ ὑπερφίλει.
(Lypoûnta lýpei, kaì philoûnth’ hyperphílei.)
Mαιευτικὴ τέχνη
(Maieutikề tékhnê)
Mακάρων νῆσοι
(Makárôn nễsoi)
Μακάριοι οἱ πτωχοὶ τῷ πνεύματι.
(Makárioi hoi ptôkhoì tỗi pneúmati.)
Bienheureux les pauvres d’esprit. (en latin : )
Μᾶτερ ὦ χρυσοστεφάνων ἀέθλων, Οὐλυμπία
(Mâter ỗ khrysostephanôn aéthlôn, Oulympía)
Μὰ/Nὴ τὸν Δία
Μὰ/Nὴ τὸν Δία
(Mà/Nề tòn Día)
Par Zeus ! (en latin : Per Iovem)
Les Grecs juraient souvent par le nom de Zeus. L'équivalent latin existe toujours en anglais sous la forme By Jove!.
Μέγα βιϐλίον, μέγα κακόν.
(Méga biblíon, méga kakón.)
Μεγάλη Θάλασσα
(Megálê Thálassa)
Μελέτη τὸ πᾶν.
(Melétê tò pân.)
Mερὶς τοῦ λέοντος
(Merìs toû léontos)
Part du lion
Dans l’une des fables d’Ésope, le lion intervient pour arbitrer un conflit de partage des proies entre le loup, le chacal et le renard, et décide de garder pour lui la part la plus importante.
Μεταϐολὴ πάντων γλυκύ.
(Metabolề pántôn glyký.)
(en latin : Variatio delectat.)


Μεταξὺ Σκύλλης καὶ Χαρύϐδεως
Μεταξὺ Σκύλλης καὶ Χαρύβδεως
(Metaxỳ Skýllês kaì Kharýbdeôs)
Entre Charybde et Scylla (en latin : )
Charybde et Scylla personnifient le détroit de Messine, entre l’Italie et la Sicile, notamment deux dangers inhérents à ce détroit : un tourbillon du côté sicilien, et un récif du côté italien. Quand on est arrivé à échapper à l’un on se retrouve pris dans l’autre.
Μέτρον ἄριστον.
(Métron áriston.)
La modération est le plus grand bien. (C’est la devise de Cléobule de Lindos.)
Μῆλον τῆς Ἔριδος
(Mễlon tễs Éridos)
Pomme de discorde
Il s’agit d’une pomme d’or portant l’inscription « τῇ καλλίστῃ ».
Μὴ μου ἅπτου.
Μὴ μου ἅπτου.
(Mề mou háptou.)
Ne me touche pas. (en latin : Noli me tangere.)
Ce sont les paroles prononcées par Jésus ressuscité le dimanche de Pâques à l’adresse de Marie-Madeleine.
Μὴ μου τοὺς κύκλους τάραττε.
(Mề mou toùs kýklous táratte.)
(en latin : Noli turbare circulos meos.)
Μηδὲν ἄγαν.
(Mêdèn ágan.)
Rien de trop. (en latin : Ne quid nimis.) (C’est la devise de Solon d’Athènes.)
Cette maxime inscrite sur le temple de Delphes incite les hommes à garder la juste mesure en toutes choses.
Μῆνιν ἄειδε, θεὰ, Πηληιάδεω Ἀχιλῆος
οὐλομένην, ἣ μυρί’ Ἀχαιοῖς ἄλγε’ ἔθηκε,
πολλὰς δ’ ἰφθίμους ψυχὰς Ἄϊδι προῒαψεν
ἡρώων, αὐτοὺς δὲ ἑλώρια τεῦχε κύνεσσιν
οἰωνοῖσί τε πᾶσι· Διὸς δ’ ἐτελείετο βουλή·
(Mễnin áeide, theà, Pêlêiádeô Akhilễos
ouloménên, hề myrí’ Akhaioîs álgeʼ éthêké,
pollàs dʼ iphthímous psykhàs Áïdi proï̀apsen
hêrốôn, autoùs dè hélốria teûkhe kýnessin
oiônoîsí te pâsi· Diòs d’ eteleíto boulế·)
Chante, ô déesse, le courroux du Péléide Achille,
Courroux fatal qui causa mille maux aux Achéens
Et fit descendre chez Hadès tant d’âmes valeureuses
De héros, dont les corps servirent de pâture aux chiens
Et aux oiseaux sans nombre : ainsi Zeus l’avait-il voulu. :
Ce sont les premiers vers du chant I de l’Iliade d’Homère.
Μῆτιν ἀλώπηξ.
(Mễtin alốpêx.)
Avec la ruse du renard. (en latin : Cum astutia vulpis.)
Μία κλίνη κενὴ φέρεται ἐστρωμένη τῶν ἀφανῶν.
(Mía klínê kenề phéretai estrôménê tỗn aphanỗn.)
Un cercueil est rapporté vide pour les morts dont les corps n’ont pas été trouvés.
C’est une citation de Thucydide.
Μία χελιδὼν ἔαρ οὐ ποιεῖ.
(Mía khélidồn éar ou poieî.)
Une hirondelle ne fait pas le printemps. (en latin : Una hirundo non facit ver.)
Μικρὸν ἀπὸ τοῦ ἡλίου μετάστηθι.
(Mikròn apò toû hêliou metátêthi.)
Μολὼν λαϐέ.
(Molồn labé.)
Viens les prendre.
Il s’agit de la réponse de Léonidas à Xerxès, lorsque celui-ci lui offre de lui laisser la vie sauve, à lui-même et à ses hommes, à condition qu’ils rendent leurs armes.
Μόνος κατὰ μόνον.
(Mónos katà mónon.)
Un par un. (en latin Unus per unum.)
Νενικήκαμεν.
(Nenikếkamen.)
Νενίκηκα σε Σολομῶν.
(Neníkêka se Solomỗn.)
de Salomon.
Νεφελοκοκκυγία
(Nephelokokkygía)
Coucouville-les-Nuées (C’est une ville décrite par Aristophane dans Les Oiseaux.)
Νίκη ἢ Θάνατος.
(Níkê ề Thánatos.)
La victoire ou la mort.
Νίψον ἀνομήματα μὴ μόναν ὄψιν.
(Nípson anomếmata mề mόnan ópsin.)
Lave mes pêchés pas seulement mon visage (Palindrome inscrit sur une fontaine près de Sainte-Sophie)
Νόμος ὁ πάντων βασιλεύς.
(Nόmos ho pántôn basileús.)
Νοῦς ὑγιὴς ἐν σώματι ὑγιεῖ.
(Noûs hygiềs en sốmati hygieî.)
Un esprit sain dans un corps sain. (en latin : Mens sana in corpore sano.)
Nῦν ἀπολύεις τὸν δοῦλόν σου, Δέσποτα.
(Nŷn apolýeis tòn doûlon sou, Déspota.)
Maintenant Seigneur, laisse partir ton serviteur. (en latin : Nunc dimittis servum tuum Domine.)
Ξένος ὢν ἀκολούθει τοῖς ἐπιχωρίοις νόμοις.
(Xénos ồn akoloúthei toîs epikhôríois nómois.)
Ξένους ξένιζε, καὶ σὺ γὰρ ξένος γ’ ἔσῃ μήποτε ξένος γένῃ.
(Xénous xénike, kaì sỳ gàr xénos g’ ésêi mếpote xénos gếnêi.)
Ξίφος τιτρώσκει σῶμα, τὸν δὲ νοῦν λόγος.
(Xíphos titrốkei sỗma, tòn dè noûn lógos.)
Ξύλινο τείχος
(Xýlino teíkhos)
Ξυνὸν γὰρ ἀρχὴ καὶ πέρας ἐπὶ κύκλου περιφερείας.
(Xynòn gàr arkhề péras epì kýklou periphereías.)
Ὁ αἴλουρος ἔδει τὸν μῦν.
(Ho aílouros édei tòn mûn.)
Le chat mange la souris. (en latin : Feles murem edit.)
Ὅ γὰρ ἐὰν σπείρῃ ἄνθρωπος, τοῦτο καὶ θερίσει.
(Hò gàr eàn speírêi ánthrôpos, toûto kaì therísei.)
. (en latin : .)
Qui sème le vent, récolte la tempête.
Ὃ γέγραφα γέγραφα.
(Hò gégrapha gégrapha.)
Ce qui est écrit est écrit. (en latin : Quod scripsi, scripsi.)
Ὁ θεός μου ὁ θεός μου, εἰς τὶ ἐγκατέλιπες με;
(Ho theós mou ho theós mou eis tì enkatélipes me;)
Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?
Ce sont les paroles que Jésus prononce sur la croix dans le trente-quatrième verset du quinzième chapitre de l’évangile selon Marc et le quarante-sixième verset du vingt-septième chapitre de l’évangile selon Matthieu.
Ὁ κάλλιστος εἶναι καριστοτέλης ὑψεία.
(Ho kállistos eînai karistotélês hypseía.)
.
Cette phrase vient d’un sketch des Inconnus inspiré de la chaîne Arte.
Ὁ μῦς ἔδεται ὑπὸ τοῦ αἰλούρου.
(Ho mûs édetai hupò toû ailoúrou.)
La souris est mangée par le chat. (en latin : Mus a fele editur.)
Οἱ καλοὶ κἀγαθοί
(Hoi kaloì kagathoí)
Les gens de bien.
Οἱ μὲν λοιποὶ ζῶσιν, ἵνα ἐσθίωσιν, ἐγὼ δ' ἐσθίω, ἵνα ζῶ.
(Hoi mèn loipoì zỗsin, hína esthíôsin, egồ d' esthíô, hína zỗ.)
Οἱ πλεῖστοι κακοί.
(Hoi pleîstoi kakoí.)
Les plus nombreux sont les méchants. (C’est la devise de Bias de Priène.)
Ὁ μὲν βίος βραχὺς, ἡ δὲ τέχνη μακρά.
(Ho mèn bíos brakhỳs, hê dè tékhnê makrá.)
L’art est long, la vie est courte. (en latin : Ars longa, vita brevis.)
C’est le premier aphorisme d’Hippocrate.
Οἶδα οὐκ εἰδώς.
(Oîda ouk eidốs.)
Je sais que je ne sais rien.
C’est une des devises de Socrate.
Οἰκία, ἡδεῖα οἰκία.
(Oikía, hêdeîa oikía.)
Foyer, doux foyer. (En latin : Domus, dulcis domus.)
Ὅπερ ἔδει δεῖξαι.
(Hóper édei deîxai.)
Ce qu’il fallait démontrer. (en latin : Quod erat demonstrandum.)
Cette phrase est mise à la fin d’une démonstration.
Ὅπου γὰρ ἡ λεοντῆ μὴ ἐφικνεῖται, προσραπτέον ἐκεῖ τὴν ἀλωπεκῆν.
(Hópou gàr hê leontễ mề ephikneîtai, prosraptéon ekeî tền alôpekễn.)
C’est un extrait du septième chapitre de la « Vie de Lysandre », au tome 7 des Vies parallèles de Plutarque.
Ὁ χρόνος διδάσκει τοὺς ἀνθρώπους.
(Ho khrónos didáskei toùs anthrốpous.)
Le temps enseigne aux hommes.
Ὅρα τέλος μακροῦ βίου.
(Hóra télos makroû bíou.)
Ὅσοι ἄνθρωποι, τοσαῦται γνῶμαι.
(Hósoi ánthrôpoi, tosaûtai gnỗmai.)
Autant d’hommes, autant d’opinions. (en latin : Tot capita, tot sensus.)
Ὃς φείδεται τῆς βακτηρίας μισεῖ τὸν υἱὸν αὐτοῦ, ὁ δὲ ἀγαπῶν ἐπιμελῶς παιδεύει.
(Hòs pheídetai tễs baktêrías miseî tòn huiòn autoû, ho dè agapỗn epimelỗs paideúei.)
Celui qui épargne la verge, hait son fils ; mais celui qui l’aime, s’applique à le corriger. (En latin : Qui parcit virgae suae odit filium suum qui autem diligit illum instanter erudit.)
C’est le vingt-quatrième verset du treizième chapitre du livre des Proverbes.
Ὅταν ὁ δαίμων ἀνδρὶ πορσύνῃ κακά, τὸν νοῦν ἔϐλαψε πρῶτον.
(Hótan ho daímôn andrì porsýnêi kaká, tòn noûn éblapse prôton.)
Lorsque la divinité cause des maux à un homme, elle égare tout d'abord son esprit.
C’est une mise en garde contre la démesure.
Ὅτι ἑώρακάς με, πεπίστευκας· μακάριοι οἱ μὴ ἰδόντες καὶ πιστεύσαντες.
(Hóti heốrakás me, pepísteukas ; makárioi hoi mề idóntes kaì pisteúsantes.)
Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! (en latin : )
C’est le vingt-neuvième verset du vingtième chapitre de l’évangile selon Matthieu.
Οὐδεμία δολοφονία ἄνευ τόπου τῆς δολοφονίας.
(Oudemía dolophonía áneu tópou tễs dolophonías.)
Pas de crime sans lieu du crime. (En latin : Nullum crimen sine criminis loco.)
Οὐδὲν γὰρ χρῆμα γίνεται οὐδὲ ἀπόλλυται, ἀλλ’ ἀπὸ ἐόντων χρημάτων συμμίσγεταί τε καὶ διακρίνεται.
(Oudèn gàr chrêma gínetai oudè apóllutai, all' apò eóntôn chrêmátôn summísgetaí te kaì diakrínetai.)
Rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau.
Cette citation d’Anaxagore fut reprise par Antoine Lavoisier, à travers « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. »
Οὐαὶ τοῖς ἡττημένοις.
(Ouaì toîs hêttêménois.)
Malheur aux vaincus. (En latin : Vae victis.)
Οὐκ ἔλαϐον πόλιν ἀλλὰ γὰρ ἐλπὶς ἔφη κακά.
(Ouk élabon pόlin allà gàr elpìs éphê kaká.)
Ils ne prirent pas la ville, mais en effet, l’espoir les avait mal inspirés.
Cette phrase-calembour artificielle est un grand classique de l’humour potache des jeunes hellénistes.
Οὐ φροντὶς Ἱπποκλείδῃ.
(Ou phrontìs Hippokleídễi.)
Οὔτοι συνέχθειν, ἀλλὰ συμφιλεῖν ἔφυν.
(Oútoi synékhthein, allà symphileîn éphyn.)
Οὖτις ἐμοὶ γ᾿ ὄνομα.
(Oûtis émoì g’ ónoma.)
Personne est mon nom.
Ulysse se présente ainsi au cyclope Polyphème.
Οὖτις με κτείνει.
(Oûtis me kteínei.)
Personne me tue.
C’est la réponse du cyclope Polyphème à ses frères qui lui demandent qui l'agresse, si bien qu'ils partent sans lui porter assistance.
Ὀφθαλμὸν ἀντὶ ὀφθαλμοῦ ὀδόντα ἀντὶ ὀδόντος.
(Ophthalmòn antì ophthalmoû odónta antì odóntos.)
Œil pour œil, dent pour dent. (en latin : Oculum pro oculo dentem pro dente.)
C’est une phrase du vingt-et-unième chapitre du livre de l’Exode, versets 23-25.
Ὄψει δὲ με περὶ Φιλίππους.
(Ópsei dè me perì Philíppous.)
Παίζων ἤ…σπουδάζων
(Paízôn ế…spoudázôn)
En s’amusant ou en étant sérieux. (C’est ainsi que Socrate instruisait ses contemporains, selon Xénophon, qui fut l’un de ses disciples.)
Πάντα ῥεῖ καὶ οὐδὲν μένει.
(Pánta rheî kaì oudèn ménei.)
Tout coule et rien ne demeure. (Héraclite)
Πάντες γὰρ οἱ λαϐόντες μάχαιραν ἐν μαχαίρῃ ἀπολοῦνται.
(Pántes gàr hoi labóntes mákhairan en makhaírêi apoloûntai.)
Tous ceux prendront l’épée périront par l’épée. (en latin : Omnes enim qui acceperint gladium gladio peribunt.)
C’est une phrase du cinquante-deuxième verset du chapitre 26 de l’évangile selon Matthieu.
Πάντων χρημάτων μέτρον ἄνθρωπος.
(Pántôn khrêmátôn métron ánthrôpos.)
L’homme est la mesure de toute chose : de celles qui sont, du fait qu’elles sont ; de celles qui ne sont pas, du fait qu’elles ne sont pas.
C’est une pensée de Protagoras.
Παντοῖος γίγνεται.
(Pantoîos gígnetai.)
Il est multiple. Il tente le tout pour le tout.
Πᾶσα γυνὴ χόλος ἐστὶν· ἔχει δ’ ἀγαθὰς δύο ὥρας, τὴν μίαν ἐν θαλάμῳ, τὴν μίαν ἐν θανάτῳ.
(Pâsa gynề khólos estìn ; ékhei d’ agathàs dúo hốras, tền mían en thalámôi, tền mían en thanátôi.)
Toute femme est comme le fiel ; mais elle a deux bonnes heures, une au lit, l’autre à sa mort.
Cette citation de Palladas figure au début du premier chapitre de la nouvelle Carmen publiée par Prosper Mérimée en 1847, et adaptée sous forme d’opéra par Georges Bizet en 1875.
Πάτερ, ἄφες αὐτοῖς, οὐ γὰρ οἴδασιν τί ποιοῦσιν.
(Páter, áphes autoîs, ou gàr oídasin tí poioûsin.)
Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. (en latin Pater dimitte illis non enim sciunt quid faciunt.)
Ce sont les paroles que Jésus prononce sur la croix dans le trente-quatrième verset du vingt-troisième chapitre de l’évangile selon Luc.
Πάτερ, εἰς χεῖράς σου παρατίθεμαι τὸ πνεῦμα μου.
(Páter, eis kheîrás sou paratímai tò pneûma mou.)
Père, entre tes mains je remets mon esprit. (Pater in manus tuas commendo spiritum meum.)
Ce sont les paroles que Jésus prononce sur la croix dans le quarante-sixième verset du vingt-troisième chapitre de l’évangile selon Luc.
Πάτερ ἡμῶν ὁ ἐν τοῖς οὐρανοῖς
(Páter hêmỗn ho en toîs ouranoîs)
Notre Père, qui es aux cieux (en latin : Pater noster, qui es in caelis)
C’est la première phrase du Notre Père en grec ancien.
Περὶ δὲ ὑγιείας τοῖς ἰατροῖς μᾶλλον οἱ ἄνθρωποι πείθονται ἢ τοῖς γονεῦσι.
(Perì dè hygeías toîs iatroîs mâllon hoi ánthrôpoi peíthontai ề toîs goneûsi.)
En ce qui concerne la santé les hommes font davantage confiance aux médecins qu’aux parents.
C’est une pensée de Xénophon.
Περὶ δὲ τῶν χρόνων καὶ τῶν καιρῶν, ἀδελφοί, οὐ χρείαν ἔχετε ὑμῖν γράφεσθαι· αὐτοὶ γὰρ ἀκριϐῶς οἴδατε ὅτι ἡ ἡμέρα Κυρίου ὡς κλέπτης ἐν νυκτὶ οὕτως ἔρχεται.
(Perì dè tỗn khronôn kaì tỗn kairỗn, adelphoí, ou khreían ékhete hymîn gráphesthai ; autoì gàr akribỗs oídate hóti hê hêméra Kyríou hôs kléptês en nyktì hoútôs érkhetai.)
Quant aux temps et aux moments il n’est pas besoin, frères, de vous en écrire. Car vous savez très bien vous-mêmes que le jour du Seigneur vient ainsi qu’un voleur pendant la nuit. (en latin : De temporibus autem et momentis fratres non indigetis ut scribamus vobis; ipsi enim diligenter scitis quia dies Domini sicut fur in nocte ita veniet.)
C’est le début du cinquième chapitre de la première épître de saint Paul aux Thessaloniciens.
Πίστις, ἐλπίς, ἀγάπη
(Pístis, elpís, agápê)
La foi, l’espoir, l’amour (en latin : Fides, spes, caritas)
Πλεῖν ἀνάγκη, ζῆν οὐκ ἀνάγκη.
(Pleîn anágkê, zễn ouk anágkê.)
Naviguer est nécessaire, vivre n’est pas nécessaire. (en latin : Navigare necesse est, vivere non est necesse.)
Πολλὰ τὰ δεινὰ κοὐδὲν ἀνθρώπου δεινότερον πέλει.
(Pollà tà deinà koudèn anthrốpou dóteron pélei.)
Les choses les plus extraordinaires et terribles sont nombreuses, aucune ne l’est plus que l’homme.
C’est une phrase d’Antigone de Sophocle.
Πολλὰ μεταξὺ πέλει κύλικος καὶ χείλεος ἄκρου.
(Pollà metaxỳ pélei kýlikos kaì kheíleos ákrou.)
Il y a loin de la coupe aux lèvres. (en latin : Multa cadunt inter calicem supremaque labra.)
Πολυμήτις Ὀδυσσεύς
(Polymếtis Odysseús)
Ulysse aux mille ruses
C’est un surnom d’Ulysse.
Προσέχετε ἀπὸ τῶν ψευδοπροφητῶν, οἵτινες ἔρχονται πρὸς ὑμᾶς ἐν ἐνδύμασιν προϐάτων, ἔσωθεν δὲ εἰσὶν λύκοι ἅρπαγες.
(Prosékhete apò tôn pseudoprophêtôn, hoítines érkhontai pròs hymâs en endýmasin probátōn, ésôthen dè eisìn lýkoi hárpages.)
Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. (en latin : Adtendite a falsis prophetis qui veniunt ad vos in vestimentis ovium intrinsecus autem sunt lupi rapaces.)
C’est le quinzième verset du septième chapitre de l’évangile selon Matthieu.
Πώγων οὐ ποιεῖ φιλόσοφον.
(Pốgôn ou poieî philósophon.)
La barbe ne fait pas le philosophe. (en latin : Barba non facit philosophum.)
C’est l’ancêtre du proverbe français « L’habit ne fait pas le moine. »
Πῶς ἔχετε;
(Pỗs ékhete;)
Comment allez-vous ?
Ῥανὶς ἐνδελεχοῦσα κοιλαίνει πέτραν.
(Rhanìs endelekhoûsa koilaínei pétran.)
Ῥῆμα παράκαιρον τὸν ὅλον ἀνατρέπει βίον.
(Rhễma parákairon tòn hólon anatrépei bíon.)
Ῥήματα ἀντ’ ἀλφίτων.
(Rhếmata ant’ alphítôn.)
Ῥίζα γὰρ πάντων τῶν κακῶν ἐστὶν ἡ φιλαργυρία, ἧς τινὲς ὀρεγόμενοι ἀπεπλανήθησαν ἀπὸ τῆς πίστεως καὶ ἑαυτοὺς περιέπειραν ὀδύναις πολλαῖς.
(Rhíza gàr pántôn tỗn kakỗn estìn hê philargyría, hễs tinès oregómenoi apeplanếthêsan apò tễs písteôs kaì heautoùs periépeiran odýnais pollaîs.)
Car c’est la racine de tous les maux que l’amour de l’argent, et certains, pour s’y être livrés, se sont égarés loin de la foi, et se sont transpercés eux-mêmes de beaucoup de tourments. (en latin : )
Il s’agit du dixième verset du chapitre 6 de la première épître à Timothée.
Ῥοδοδάκτυλος Ἠώς
(Rhododáktylos Êốs)
Surnom attribué à Éos, Titanide étant la déesse de l’Aurore. On trouve aussi son nom affublé des termes « Kροκόπεπλος » (« En robe de safran ») ou « Ῥοδόπηχυς » (« Aux avant-bras de rose »). Homère et Hésiode la présentent également comme « Ἠριγένεια » (« Enfant du matin »).
Σὲ φιλῶ./Σὲ ἀγαπῶ./Ἐγὼ σὲ φιλῶ./Ἐγὼ σὲ ἀγαπῶ.
(Sè philỗ./Sè agapỗ./Egồ sè philỗ./Egồ sè agapỗ.)
Je t’aime. (en latin : Te amo.)
Ces deux phrases ont le même sens, mais les verbes « φιλῶ » et « ἀγαπῶ » correspondent chacun à un degré d'amour différent. Le pronom personnel « ἐγώ » n'est ajouté que pour marquer de l'insistance.
Σκιᾶς ὄναρ ἄνθρωπος.
(Skiâs ónar ánthrôpos.)
L’homme est l’ombre d’un rêve.
Σολομώντειος λύσις
(Solomốnteios lýsis)
Jugement de Salomon (en latin : .)
Σπεῦδε βραδέως.
(Speûde bradéôs.)
Hâte-toi lentement. (en latin : Festina lente.)
C’est un précepte de César Auguste.
Σῶμα - σῆμα.
(Sỗma - sễma.)
Σώος καὶ ἀϐλαϐής.
(Sốos kaì ablabếs.)
Sain et sauf. (en latin : Sani salvique.)
Τὰ ζῷα τρέχει.
(Tà zỗia trékhei.)
Les animaux courent. (en latin : Animalia currunt.)
Τετέλεσται.
(Tetélestai.)
C’est fini.
Ce sont les paroles que Jésus prononce sur la croix dans le trentième verset du dix-neuvième chapitre de l’évangile selon Jean.
Tὶ ἐστὶν ὃ μίαν ἔχον φωνὴν τετράπουν καὶ δίπουν καὶ τρίπουν γίνεται;
(Tì estìn hò mían ékhon phônền tetrápoun kaì dípoun kaì trípoun gínetai;)
Quel être, pourvu d’une seule voix, a d’abord quatre jambes, puis deux jambes, et trois jambes ensuite ?
C’est l'énigme que le Sphinx pose aux voyageurs, jusqu’à sa rencontre avec Œdipe.
Τὶς πόθεν εἰς ἀνδρῶν;
(Tìs póthen eis andrỗn?)
?
Τὶ τὸ γεγονὸς; αὐτὸ τὸ γενησόμενον· καὶ τὶ τὸ πεποιημένον; αὐτὸ τὸ ποιηθησόμενον· καὶ οὐκ ἔστι πᾶν πρόσφατον ὑπὸ τὸν ἥλιον.
(Tì tò gegonòs; autò tò genêsómenon : kaì tì pepoiêménon; autò tò poiêthêsómenon : kaì ouk ésti pân prósphaton hypò tòn hếlion.)
Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera ; et il n’y a rien de nouveau sous le soleil. (en latin : Quid est quod fuit, ipsum quod futurum est ; quid est, quod factum est ipsum ; quod fiendum est ; nihil novi sub sole.)
Cette citation du livre de L’Ecclésiaste (1-9) signifie que malgré l’évolution du monde, certaines choses ne changeront jamais.
Τιθωνοῦ γῆρας
(Tithônoû gễras)
vieillesse de Tithon
Cette expression désigne une vie qui s’éternise.
Τὸ σῶμα καὶ τὴν ψυχὴν γυμνάζειν.
(Tò sỗma kaì tền psykhền gymnázein.)
Exercer son corps et son âme.
Cette expression utilisée par Socrate évoque l’idéal équilibre des anciens Grecs.
Tὸν ἥττω λόγον κρείττω ποιεῖν
(Tòn hếttô lógon kreíttô poieîn.)
Τοῦτο γὰρ ἐστὶν ὁ χρόνος, ἀριθμὸς κινήσεως κατὰ τὸ πρότερον καὶ ὕστερον.
(Toûto gàr estìn ho khrónos, arithmòs kinếseôs katà tò próteron kaì hýsteron.)
En effet, le temps est le nombre du mouvement par rapport au passé et au futur.
C’est un extrait du chapitre 11 du livre IV de la Physique d’Aristote.
Τὸ τετράγωνον τῆς ὑποτείνουσας ἑνὸς ὀρθογώνιου τριγώνου ἰσούται μὲ τὸ ἄθροισμα τῶν τετραγώνων τῶν δύο κάθετων πλευρῶν.
(Tò tetragônon tễs hypoteínousas henòs orthogốniou trigốnou isoútai mè tò áthroisma tỗn tetragốnôn tỗn dýo kátheton pleurỗn.)
Le carré de l’hypoténuse est égal à la somme des carrés des deux autres côtés.
C’est la formule du théorème de Pythagore.
Τρὶς ἓξ βάλλω.
(Trìs hèx bállô.)
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Τρηχὺν δ᾿ ὑπερϐὰς φραγμὸν ἐξήνθιζε κλώψ.
(Trêkhỳn d’ hyperbàs phragmòn exếnthize klốps.)
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Voici un exemple de pangramme.
Ὕϐρις φυτεύει τύραννον.
(Hýbris phyteúei týrannon)
La démesure enfante le tyran. (en latin : Húbris phuteúei túrannon.)
Ὕες βορϐόρῳ ἥδονται μᾶλλον ἢ καθαρῷ ὕδατι.
(Hýes borbόrôi hếdontai mâllon ề katharỗi hýdati.)
Ὕϐριν χρὴ σϐεννύναι μᾶλλον ἢ πυρκαϊήν.
(Hýbrin khrề sbennýnai mâllon ề pyrakïến.)
Il faut éteindre la démesure plus qu’un incendie.
C’est une citation d’Héraclite d’Éphèse.
Yἱὸς μονογενὴς
(Huiὸs monogenềs)
Yἱὸς τοῦ ἀνθρώπου
(Huiὸs toû anthrốpou)
Fils de l’homme
Ὕμεῖς ἐστε τὸ ἅλας τῆς γῆς.
(Hýmeîs este tò hálas tễs gễs.)
Vous êtes le sel de la terre.
Ὕπαγε, Σατανᾶ.
(Hýpage, Satanâ.)
Retire-toi, Satan. (en latin : Vade retro, Satanas.)
Ὑπὲρ γυναικὸς καὶ φίλου πονητέον.
(Hypèr gynaikòs kaì phílou ponêtéon.)
Il faut se donner de la peine pour sa femme et son ami.
C’est une citation de Ménandre.
Ὕστερον πρότερον.
(Hýsteron prόteron.)
Ὗς διὰ ῥόδων.
(Hŷs dià rhódôn.)
Un porc entre les roses.
C’est l’ancêtre des expressions françaises « Comme un chien dans un jeu de quilles. » et « Comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. »
Φησὶν σιωπών.
(Phêsìn siôpốn.)
Φειδίας μ᾿ ἐποίησε.
(Pheidías m᾿ epoíêse.)
Φεῦ <σου>, ὦ Ἑλλάς, ὁπότε οἱ νῦν τεθνηκότες ἱκανοὶ ἦσαν ζῶντες νικᾶν μαχόμενοι πάντας τοὺς βαρϐάρους.
(Pheû <sou>, ỗ Hellás, hopóte hoi nŷn tethnêkótes hikanoì ễsan zỗntes nikân makhómenoi pántas toùs barbárous.)
Malheureuse Grèce, qui viens de perdre des hommes dont la vie nous eût assuré la victoire dans nos combats contre les Barbares !
C’est un extrait du septième chapitre de l’Agésilas de Xénophon.
Φιλοπονεὶ ὦ παῖ μὴ δαρῇς.
(Philoponeì ỗ paî mề darễis.)
Φοϐοὺ τοὺς Δαναοὺς καὶ δῶρα φέροντες.
(Phoboù toùs Danaoùs kaì dỗra phérontes.)
Je crains les Grecs, même porteurs de présents. (en latin : Timeo Danaos et dona ferrentes.)
Φύγε, ἀδελφιδέ μου, καὶ ὁμοιώθητι τῇ δορκάδι ἢ τῷ νεϐρῷ τῶν ἐλάφων ἐπὶ ὄρη τῶν ἀρωμάτων.
(Phýge, adelphidé mou, kaì homoiốthêti tễi dorkádi ề tỗi nebrỗi tỗn eláphôn epì tỗn arômátôn.)
Fuyez, ô mon bien-aimé ! et soyez semblable à un chevreuil et à un faon de cerf, en vous retirant sur les montagnes des aromates. (en latin : Fuge, dilecte mi, et assimilare capreae hinnuloque cervorum super montes aromatum.
C’est le quatorzième verset du huitième chapitre du Cantique des Cantiques.
Φύλλον συκῆς
(Phýllon sykễs)
Feuille de figuier
Il s’agit de la feuille employée par Adam et Ève pour cacher leurs sexes.
Φύσει γὰρ ἄνθρωπος, ὃ βούλεται, τοῦτο καὶ οἴεται.
(Phýsei gàr ánthrôpos, hò boúletai, toûto kaì oíetai.)
Φύρδην μίγδην.
(Phýrdên mígdên.)
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Φωνὴ βοῶντος ἐν τῇ ἐρήμῳ
(Phônề boỗntos en tễi erếmôi)
La voix de celui qui crie dans le désert. (en latin : Vox clamantis in deserto.)
C'est une référence à Jean-Baptiste.
Φῶς - Ζωή
(Phỗs - Zôế)
Χαῖρε, αὐτοκράτορ· οἱ ἀπολούμενοί σε ἀσπαζόμεθα
(Kaîre, autokrátor ; hoi apoloúmenoí se aspazómetha.
Salut, empereur ! Nous qui sommes sur le point de mourir, nous te saluons. (en latin : Ave, Imperator, morituri te salutant.)
Il s’agit d’un extrait du livre 60 de l’Histoire romaine de Dion Cassius.
Χαῖρε, κεχαριτωμένη Μαρία, ὁ κύριος μετὰ σοῦ.
Χαῖρε καὶ ἔρρωσο.
(Khaîre kaì érrôso.) (Devient Χαίρετε καὶ ἔρρωσθε. au pluriel.)
Salut et porte-toi bien. (en latin : Ave atque vale. ; devient Avete atque valete. au pluriel)
Χαῖρε, κεχαριτωμένη Μαρία, ὁ κύριος μετὰ σοῦ.
(Khaîre, kekharitôménê María, ho kýrios metà soû.)
Je vous salue Marie pleine de grâce ; le Seigneur est avec vous. (en latin : Ave Maria gratia plena, Dominus tecum.)
Χαλκοῦ ἄνθος
(Khalkoû ánthos)
Fleur de cuivre
Χεῖρ χεῖρα νίπτει.
(Kheîr kheîra níptei.)
La main lave la main. (en latin : Manus manum lavat.)
Χλωρὸν δέος.
(Khlôròn déos.)
Peur verte.
En français, nous disons « peur bleue » ; mais l’expression grecque survit dans « vert de peur ».
Χρόνος φεύγει.
(Khrónos pheúgei.)
Le temps passe vite. (En latin : Tempus fugit.)
Χρώμεθα γὰρ πολιτείᾳ […] καὶ ὄνομα μὲν διὰ τὸ μὴ ἐς ὀλίγους ἀλλ’ ἐς πλείονας οἰκεῖν δημοκρατία κέκληται.
(Khrốmetha gàr politeíai […] kaì ónoma mèn dià tò mề es olígous all’ es pleíonas oikeîn dêmokratía kéklêtai.)
Notre régime politique […] a pour nom démocratie parce que le pouvoir est entre les mains non d’une minorité, mais du plus grand nombre. (C’est un discours de Périclès, rapporté par Thucydide.)
Ψυχὴ πᾶσα ἀθάνατη·
(Psykhề pâsa athánatê)
Ψυχὴ θρεπτική
(Psykhề threptikế)
Ψυχῆς ἰατρεῖον
(Psykhễs iatreîon)
Ψυχῆς μέγας χαλινὸς ἀνθρώποις ὁ νοῦς
(Psykhễs mégas khalinòs anthrốpois ho noûs)
Ὤδινεν ὄρος καὶ ἔτεκεν μῦν
(Ốdinen óros kaì éteken mŷn.)
La montagne a accouché d’une souris.
Ὡς μῆλον ἐν τοῖς ξύλοις τοῦ δρυμοῦ, οὕτως ἀδελφιδός μου ἀνὰ μέσον τῶν υἱῶν· ἐν τῇ σκιᾷ αὐτοῦ ἐπεθύμησα καὶ ἐκάθισα, καὶ καρπὸς αὐτοῦ γλυκὺς ἐν λάρυγγι μου.
(Hôs mễlon en toîs xýlois toû drymoû, hoútôs adelphidós mou anà méson tỗn huiỗn ; en tễi skiâi autoû epethýmêsa kaì karpòs autoû glykỳs en láryngi mou.)
Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J’ai désiré m’asseoir à son ombre, et son fruit est doux à mon palais. (en latin : Sicut malum inter ligna silvarum sic dilectus meus inter filios sub umbra illius quam desideraveram sedi et fructus eius dulcis gutturi meo.)
C’est le troisième verset du chapitre 2 du Cantique des Cantiques.
Ὡς τυγχάνει.
(Hôs tynkhánei.)
Comme cela se trouve, au hasard.
Ὢ βάθος πλούτου καὶ σοφίας καὶ γνώσεως Θεοῦ! ὡς ἀνεξερεύνητα τὰ κρίματα αὐτοῦ καὶ ἀνεξιχνίαστοι αἱ ὁδοὶ αὐτοῦ!
(Ồ báthos ploútou kaì sophías kaì gnốseôs Theoû! hôs anexereúnêta tà krímata autoû kaì anexikhníastoi hai hodoì autoû.)
(en latin : O altitudo divitiarum sapientiae et scientiae Dei quam inconprehensibilia sunt iudicia eius et investigabiles viae eius!)
C’est le trente-troisième verset du onzième chapitre de l’Épître aux Romains.
Ὦ ξεῖν᾿, ἀγγέλλειν Λακεδαιμονίοις ὅτι τῇδε κείμεθα τοῖς κείνων ῥήμασι πειθόμενοι.
(Ỗ xeîn᾿, angéllein Lakedaimoníois hóti tễide keímetha toîs keínôn rhếmasi peithómenoi.)
Ô étranger, annonce aux Lacédémoniens qu’ici nous gisons, obéissant aux ordres de ceux-ci. (en latin : Dic, hospes, Spartae nos te hic vidisse iacentes, dum sanctis patriae legibus obsequimur.)
C’est une épitaphe attribuée au poète Simonide.


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Antigone | Médée

Le Wiktionnaire possède une entrée pour « Catégorie:grec ancien ».

Au cours de vos lectures, vous serez amené à rencontrer des mots que vous n’arriverez pas à traduire en français. Le mieux est d’avoir un dictionnaire grec-français (type Bailly) mais certains mots reviennent souvent ; voici un lexique non-exhaustif grec-français par ordre alphabétique avec des renseignements sur le mot (genre, déclinaison, etc.)

Stèle funéraire en marbre trouvée à Athènes. La défunte est Hègèsô, fille de Proxenos : la qualité du travail indique une famille noble. L’œuvre a été attribuée au sculpteur Callimaque. Musée archéologique d’Athènes, Grèce.


ἆ (interjection) : ah !
ἃ ἅ (interjection) : ha ha.
ἇ ἇ (interjection) : .
ἀ- (préfixe) (Devient ἀν- devant un mot commençant par une voyelle.) : préfixe privatif.
ἀάω (verbe) : Blesser, frapper. Frapper l’esprit. Égarer, tromper. S’égarer, commettre une faute.
ἀϐαθέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de ἀϐαθής.
ἀϐαθέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de ἀϐαθής.
ἀϐαθής, -ής, -ές (adjectif) : superficiel.
ἀϐαθῶς (adverbe) : superficiellement.
ἀϐαρέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de ἀϐαρής.
ἀϐαρέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de ἀϐαρής.
ἀϐαρής, -ής, -ές (adjectif) : léger.
ἀϐαρῶς (adverbe) : légèrement.
ἄϐαξ, -κος (nom commun) (m) : Planche, tablette. Tableau de mathématicien. Table à jouer. Plat, assiette. Table pour compter les votes.
ἀϐϐᾶς, -ᾶ (nom commun) (m) : abbé.
αϐϐαεῖον, -ίου (nom commun) (n) : abbaye.
ἀϐέλιος, -ίου (nom commun) (m) : Forme crétoise de ἥλιος.
ἀϐλαϐής, -ής, -ές (adjectif) : Inoffensif ; sûr.
ἁϐός, -ή, -όν (adjectif) : Forme dorienne de ἡϐός.
ἁϐότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἁϐός.
ἁϐότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἁϐός.
ἁϐρός, -ά, -όν (adjectif) : tendre ; délicat.
ἁϐρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἁϐρός.
ἁϐρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἁϐρός.
ἁϐρότης, -τος (nom commun) (f) : Bonheur, prospérité. Affectation. Magnificence, faste, opulence.
ἁϐρῶς (adverbe) : tendrement ; délicatement.
ἀγαθοεργία, -ας (nom commun) (f) : charité.
ἀγαθός, -ή, -όν (adjectif) : Bon ; utile.
ἀγαθωσύνη, -ης (nom commun) (f) : bonté, bienveillance.
ἀγαθῶς (adverbe) : Bonnement ; utilement.
ἀγαλλίασις, -άσεως (nom commun) (f) : jubilation.
ἀγάλλω (verbe) : jubiler.
ἄγαλμα, -άλματος (nom commun) (n) : statue.
ἄγαν (adverbe) : trop.
ἀγάπη, -ης (nom commun) (f) : amour divin, universel, inconditionnel.
ἀγαπῶ (verbe) : aimer d’amour.
ἀγασός, -ή, -όν (adjectif) : Forme dorienne de ἀγαθός.
ἀγγελιαφόρος, -ου (nom commun) (m) : messager.
ἀγγελικός, -ή, -όν (adjectif) : d’ange.
ἀγγελικῶς (adverbe) : angéliquement.
ἀγγελικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἀγγελικός.
ἀγγελικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἀγγελικός.
ἄγγελος, -έλου (nom commun) (m) : messager ; ange.
ἀγγέλλω (verbe) : annoncer.
ἀγγίζω (verbe) : toucher.
ἀγείρω (verbe) : assembler, rassembler.
ἀγελάζω (verbe) : rassembler en troupeau.
ἀγελαία, -ας (nom commun) (f) : .
ἀγελαῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : .
ἀγελάς, -δος (nom commun) (f) : .
ἀγέλαστος, -ος, -ον (adjectif) : maussade ; sombre.
ἀγέλη, -ης (nom commun) (f) : troupeau.
ἁγεμών, -όνος (nom commun) (m) : Forme dorienne de ἡγεμών.
ἁγίμων, -όνος (nom commun) (m) : Forme éolienne de ἡγεμών.
ἁγιάζω (verbe) : Bénir ; consacrer.
ἁγιασμός, -οῦ (nom commun) (m) : bénédiction.
ἅγιος, -ία, -ιον (adjectif) : auguste, sacré ; saint.
ἁγίως (adverbe) : saintement.
ἁγιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἅγιος.
ἁγιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἅγιος.
ἄγκιστρον, -ίστρου (nom commun) (n) : crochet.
ἀγκύλος, -η, -ον (adjectif) : courbé.
ἀγκύλως (adverbe) : .
ἀγκυλώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἀγκύλος.
ἀγκυλώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἀγκύλος.
ἄγκυρα, -ύρας (nom commun) (f) : ancre.
ἀγκών, -ῶνος (nom commun) (m) : coude.
ἀγλαός, -ός, -όν (adjectif) : brillant.
ἁγνεία, -ας (nom commun) (f) : chasteté ; pureté. Purification ; raffinage
ἁγνίζω (verbe) : être chaste.
ἅγνισμα, -τος (nom commun) (n) : objet d'un sacrifice (ou offrande).
ἁγνιστής, -οῦ (nom commun) (m) : .
ἀγνόημα, -ήματος (nom commun) (n) : omission.
ἄγνοια, -ίας (nom commun) (f) : ignorance.
ἄγνος, -ου (nom commun) (m) : gattilier.
ἁγνός, -ή, -όν (adjectif) : chaste ; pur.
ἁγνότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἁγνός.
ἁγνότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἁγνός.
ἁγνότης, -τος (nom commun) (f) : chasteté ; pureté.
ἁγνῶς (adverbe) : chastement ; purement.
ἀγνοῶ (verbe) : ignorer.
ἄγνωστος, -ος, -ον (adjectif) : (Sens passif) Inconnu, ignoré. (Sens actif) ignorant.
ἀγνωστότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἄγνωστος.
ἀγνωστότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἄγνωστος.
ἀγνώστως (adverbe) : .
ἀγορά, -ᾶς (nom commun) (f) : marché ; assemblée.
ἀγορητής, -οῦ (nom commun) (m) : orateur.
ἄγος, -ους (nom commun) (n) : Sacrilège, souillure. Homme sacrilège, impie. Expiation.
ἀγριόχοιρος, -ίρου (nom commun) (m) : .
ἀγροῖκος, -ίκα, -ῖκον (adjectif) : .
ἄγριος, -ία, -ιον (adjectif) : qui vit dans les champs.
ἀγρός, -οῦ (nom commun) (m) : (Au pluriel) Champ. (Au singulier) Ferme, bien de campagne, fonds, propriété foncière. La campagne (par opposition à la ville).
ἄγρωστις, -ώστιδος (nom commun) (f) : chiendent officinal.
ἄγυρις, -ύριος (nom commun) (f) : Forme éolienne de ἀγορά.
ἀγύρτης, -ου (nom commun) (m) : charlatan.
ἀγών, -ῶνος (nom commun) (m) : Assemblée, réunion.
ἀγωνία, -ας (nom commun) (f) : Lute dans les jeux, exercice, exercice gymnastique. (Figuré) Angoisse, anxiété.
ἀγωνίζομαι (verbe) : Se battre, concourir pour un prix.
ἀγωνιστής, -οῦ (nom commun) (m) : combattant.
ἄγω (verbe) : Conduire, mener.
ἀδαής, -ής, -ές (adjectif) : intrépide.
ἀδάμας, -αντος (nom commun) (m) : diamant.
ἀδελφή, -ῆς (nom commun) (f) : sœur.
ἀδελφεά, -άς (nom commun) (f) : Forme dorienne de ἀδελφή.
ἀδελφεή, -ῆς (nom commun) (f) : Forme ionienne de ἀδελφή.
ἀδελφεός, -οῦ (nom commun) (m) : Forme homérique et ionienne de ἀδελφός.
ἀδελφειή, -ῆς (nom commun) (f) : Forme homérique de ἀδελφή.
ἀδελφιός, -οῦ (nom commun) (m) : Forme crétoise de ἀδελφός.
ἀδευφιός, -οῦ (nom commun) (m) : Autre forme crétoise de ἀδελφός.
ἀδελφός, -οῦ (nom commun) (m) : frère.
ἀδεξιός, -ός, -όν (adjectif) : gauche ; maladroit.
ἀδιάλλακτος, -ος, -ον (adjectif) : intransigeant.
ἀδιανόητος, -ος, -ον (adjectif) : incompréhensible.
ᾄδω (verbe) : Forme attique de ἀείδω.
ἀέ(ς) (adverbe) : Forme dorienne de ἀεί.
ἄεθλον, -ου (nom commun) (n) : Forme homérique de ἆθλον.
ἄεθλος, -ου (nom commun) (m) : Forme homérique et ionienne de ἆθλος.
ἀείδω (verbe) : chanter.
ἀεικής, -ής, -ές (adjectif) : inapproprié ; malséant.
ἀεικῶς (adverbe) : malséantement.
ἀεικέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de ἀεικής.
ἀεικέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de ἀεικής.
ἀεί (adverbe) : toujours.
ἀέλιος, -ίου (nom commun) (m) : Forme dorienne, éolienne, et arcado-chypriote de ἥλιος.
ἀεργός, -ή, -όν (adjectif) : .
ἀετός, -οῦ (nom commun) (m) : aigle.
ἄζα, -ης (nom commun) (f) : .
ἀζαθός, -ή, -όν (adjectif) : Forme arcado-chypriote de ἀγαθός.
ἄζω (verbe) : .
ἀηδών, -ονός (nom commun) (f) : rossignol.
ἀήρ, -έρος (nom commun) (m) : air (que l'on respire).
ἄθεος, -ος, -ον (adjectif) : athée.
ἀθίγγανος, -ου (nom commun) (m) : tsigane.
ἄθικτος, -ος, -ον (adjectif) : intact.
ἄθλημα, -ήματος (nom commun) (n) : sport.
ἀθλητής, -οῦ (nom commun) (m) : sportif.
ἀθλητικός, -ή, -όν (adjectif) : sportif.
ἀθλητικῶς (adverbe) : sportivement.
ἀθλητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἀθλητικός.
ἀθλητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἀθλητικός.
ἀθλητικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀθλητικῶς.
ἀθλητικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀθλητικῶς.
ἄθλιος, -ία, -ιον (adjectif) : Concourant pour un prix ou luttant pour gagner un prix. Misérable, fieffé ; désolé.
ἀθλίως (adverbe) : misérablement.
ἄθλιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἄθλιος.
ἄθλιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἄθλιος.
ἆθλον, ἄθλου (nom commun) (n) : .
ἆθλος, ἄθλου (nom commun) (m) : compétition.
ἄθυρμα, -ύρματος (nom commun) (n) : jouet.
ἀθύρω (verbe) : jouer.
ἀθῷος, -ος, -ον (adjectif) : innocent.
ἀθῷότης, -τος (nom commun) (f) : innocence.
αἴ (interjection) : hélas.
αἰϐοῖ (interjection) : beurk.
αἰγαῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : égéen.
αἰγίθαλλος, -άλλου (nom commun) (m) : mésange.
αἰγίς, -δος (nom commun) (f) : égide.
αἴγλη, -ης (nom commun) (f) : splendeur.
αἰδοΐα, -ας (nom commun) (f) : organe génital.
αἰδοῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : pudique.
αἰδοῖον, -ίου (nom commun) (n) : vulve.
αἰδώς, -οῦς (nom commun) (f) : pudeur.
αἰεί (adverbe) : Forme ionienne de ἀεί.
αἰέν (adverbe) : Forme homérique de ἀεί.
αἰές (adverbe) : Autre forme dorienne de ἀεί.
αἰή (adverbe) : Autre forme dorienne de ἀεί.
αἰθάλη, -ης (nom commun) (f) : .
αἴθαλος, -άλου (nom commun) (m) suie.
αἰθήρ, -έρος (nom commun) (m/f) : éther.
αἰθιοπικός, -ή, -όν (f) : éthiopien.
αἶθος, -ἴθους (nom commun) (n) : Chaleur, feu.
αἴθουσα, - (nom commun) (f) : .
αἴθριος, -ια, -ιον (adjectif) : Clair, limpide ; beau.
αἰθύλιον, -ίου (nom commun) (n) : éthyle.
αἴθω (verbe) : brûler.
αἶι (adverbe) : Forme éolienne de ἀεί.
-ακός, -ή, -όν (suffixe) : .
αἴξ, -γός (nom commun) (f) : chèvre.
αἰολικός, -ή, -όν (adjectif) : éolien.
αἰόλος, -α, -ον (adjectif) : agité.
αἰλουρίς, -δος (nom commun) (f) : chatte.
αἴλουρος, -ύρου (m/f) : Chat, chatte.
αἷμα, -ἵματος (nom commun) (n) : sang.
αἱμωδία, -ας (nom commun) (f) : hémodie.
αἱμωδιῶ (verbe) : saigner des dents.
αἱμοπτύσις, -εως (nom commun) (f) : crachement de sang.
αἱμορραγία, -ας (nom commun) (f) : perte de sang.
αἱμορραγῶ (verbe) : perdre du sang.
αἱμορροΐς, -δος (nom commun) (f) : hémorroïde.
αἱμορροῶ (verbe) : saigner.
αἱμόφυρτος, -ος, -ον (adjectif) : sanglant.
-αινα, -ίνης (suffixe) (f) : .
αἴνεσις, -έσεως (nom commun) (f) : louange.
αἰνέω (verbe) : louer.
αἴνιγμα, -ίγματος (nom commun) (n) : puzzle.
αἰνιγματικός, -ή, -όν (adjectif) : relatif aux puzzles.
αἰνίσσομαι (verbe) : parler par mystères.
αἶνος, -ἵνου (nom commun) (m) : fable.
αἰνῶ (verbe) : Parler de (suivi de l’accusatif). Trouver bon.
-αῖος, -ία -ῖον (suffixe) : ancien.
-αιότατος (suffixe) : Forme superlative de -αῖος.
-αιότερος (suffixe) : Forme comparative de -αῖος.
-αίως (suffixe) : Forme adverbiale de -αῖος.
αἰπόλος, -ου (nom commun) (m) : chevrier.
αἵρεσις, -έσεως (nom commun) (f) : action de prendre, prise ; choix.
αἱρῶ (verbe) : Forme ionienne et poétique de αἴρω.
αἴρω (verbe) : Lever. (Par suite) Enlever, supprimer, détruire, faire périr. (Par extension) Contester, nier. (Figuré) Faire une levée. (Figuré) Élever, exalter, grandir. Mettre hors de soi. (Passif) Être transporté.
αἶσα, -ἴσης (nom commun) (f) : Part ; destinée.
αἴσθημα, -ήματος (nom commun) (n) : sentiment.
αἴσθησις, -ήσεως (nom commun) (f) : Faculté de percevoir les sens, sensation. (Par extension) Action de percevoir l’intelligence, action de s’apercevoir. Organe des sens. L’un des cinq sens. Piste d’un animal.
αἰσθητήριος, -ος, -ον (adjectif) : sensoriel.
αἰσιοδοξία, -ας (nom commun) (f) : optimisme.
αἶσχος, -ἴσχους (nom commun) (n) : honte.
αἰσχρολογία, -ας (nom commun) (f) : obscénité.
αἰσχρός, -ά, -όν (adjectif) : laid, honteux.
αἰσχρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de αἰσχρός.
αἰσχρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de αἰσχρός.
αἰσχρῶς (adverbe) : honteusement.
αἰσχύνη, -ης (nom commun) (f) : opprobre ; vergogne.
αἰσχύνω (verbe) : déshonorer.
αἰτέω (verbe) : Demander. (Dialogue) Poser un postulat.
αἴτησις, -ήσεως (nom commun) (f) : demande.
αἰχμαλωσία, -ας (nom commun) (f) : captivité.
αἰχμαλωτίζω (verbe) : attraper ; capturer, saisir.
αἰχμάλωτος, - (nom commun) (m) : captif.
αἰών, -ῶνος (nom commun) (m) : temps (durée de la vie) ; moelle épinière.
αἰώνιος, -ος, -ον (adjectif) : Éternel. Perpétuel. Séculaire.
ἀΐω (verbe) : entendre.
ἀκαδημία, -ας (nom commun) (f) : académie.
ἀκακία, -ας (nom commun) (f) : innocence.
ἄκανθα, -ης (nom commun) (f) : épine, piquant.
ἀκανθοκνίδη, -ης (nom commun) (f) : ortie.
ἀκανθόχοιρος, -ίρου (nom commun) (m) : porc-épic.
ἀκαρής, -ής, -ές (adjectif) : insécable.
ἄκαρι, -άρεως (nom commun) (n) : ciron ; mite.
ἀκαριαῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : instantané.
ἀκίνδυνος, -η, -ον (adjectif) : inoffensif ; sûr.
ἀκκίζομαι (verbe) : .
ἀκκιστικός, -ή, -όν (adjectif) : .
ἀκκισμός, -οῦ (nom commun) (m) : .
ἄκμων, -ονος (nom commun) (m) : enclume.
ἀκοίτης, -ου (nom commun) (m) : époux.
ἄκοιτις, -ίτης (nom commun) (f) : épouse.
ἀκοή, -ῆς (nom commun) (f) : ouïe.
ἀκολασία, -ας (nom commun) (f) : débauche, luxure ; stupre.
ἀκολουθία, -ας (nom commun) (f) : escorte ; suite.
ἀκόλουθος, -ύθου (nom commun) (m) : domestique ; serviteur.
ἀκολούθως (adverbe) : après ; ensuite.
ἀκολουθῶ (verbe) : escorter ; suivre.
ἀκόρεστος, -ος, -ον (adjectif) : (passif) Insatiable, inépuisable. (actif) Qui ne cause aucune satiété.
ἀκουστικός, -ή, -όν (adjectif) : relatif à l'ouïe.
ἀκούω (verbe) : écouter, entendre.
ἀκρίς, -δος (nom commun) (f) : Sauterelle ; criquet.
ἀκροϐάτης, -ου (nom commun) (m) : Danseur de corde, faiseur de tours d’agilité.
ἀκροποσθία, -ας (nom commun) (f) : prépuce.
ἀκρόπολις, -όλεως (nom commun) (f) : citadelle.
ἀκροστιχίς, -δος (nom commun) (f) : acrostiche.
ἄκρος, -α, -ον (adjectif) : extrême.
ἄκρον -ου (nom commun) (n) : .
ἀκτίς, -ῖνος (nom commun) (f) : rayon.
ἀκύρωσις, -ώσεως (nom commun) (f)  : .
ἀκυρῶ (verbe)  : .
ἀλαζονεία, -ας (nom commun) (f)  : .
ἀλαζόνευμα, -ύματος (nom commun) (n)  : .
ἀλαζονεύομαι (verbe) : .
ἀλαζονικός, -ή, -όν (adjectif)  : .
ἀλαζονίστατα (nom commun) (f) : .
ἀλαζών, -όνος (nom commun) (m/f) : Imposteur, sans domicile fixe, escroc. Vantard.
ἀλαζών, -ών, -όν (adjectif) : .
ἀλάομαι (verbe) : vagabonder.
ἀλάϐαστρος, -άστρου (nom commun) (m) : vase de plâtre.
ἀλατιστός, -ή, -όν (adjectif) : .
ἄλγος, -ους (nom commun) (n) : Souffrance. Douleur physique. Peine, affliction. Sujet de peine.
ἀλείτης, -ου (nom commun) (m) : .
ἄλειμμα, -ίμματος (nom commun) (n) : .
ἀλειπτήριον, -ίου (nom commun) (m) : .
ἀλειπτήρ, -ῆρος (nom commun) (m) : .
ἀλείπτης  : .
ἀλειπτός  : .
ἄλειψις, -ῆρος (nom commun) (m) : .
ἄλειφαρ, -ίφατος (nom commun) (n) : pommade.
ἀλείφω (m) : pommader.
ἀλεκτρυών, -όνος (nom commun) (m/f) : Coq ; poule.
ἀλέκτωρ, -ορος (nom commun) (m) : coq.
ἀλεξανδρῖνος, -ίνη, -ῖνον (adjectif) : alexandrin.
ἀλέξω (verbe) : défendre. (prendre la défense)
ἄλευρον, -ύρου (nom commun) (n) : farine de froment.
ἀλευρώδης, -ώδης, -ῶδες (n) : semblable à de la farine de froment.
ἀλέω (verbe) : moudre.
ἄλη, -ης (nom commun) : errance.
ἀλήθεια, -ίας (nom commun) (f) : vérité.
ἀληθέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) (adjectif) : Superlatif de ἀληθής.
ἀληθέστερος, -έρα, -έτερον (adjectif) : Comparatif de ἀληθής.
ἀληθής, -ής, -ές (adjectif) : vrai.
ἀληθινός, -ή, -όν (adjectif) : vrai.
ἀληθινώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἀληθινός.
ἀληθινώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἀληθινός.
ἀληθινώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀληθινῶς.
ἀληθινώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀληθινῶς.
ἀληθινῶς (adverbe) : vraiment.
ἀληθῶς (adverbe) : vraiment.
ἀλήτης, -ου (nom commun) (m) : .
ἁλιεύς, -έως (nom commun) (m) : pêcheur.
ἁλιευτικός, -ή, -όν (adjectif) : qui concerne la pêche.
ἁλιεύω (verbe) : pêcher.
ἅλιος, -ίου (nom commun) (m) : Forme de ἥλιος.
ἀλιτρός, -ός, -όν (adjectif) : vilain.
ἀλιτρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἀλιτρός.
ἀλιτρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἀλιτρός.
ἀλιτρῶς (adverbe) : vilainement.
ἀλκή, -ῆς (nom commun) (f) : force.
ἀλκμαῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : jeune.
ἀλλά (conjonction) : (Devient ἀλλ’ devant un mot commençant par une voyelle.) Mais. D’un autre côté, autrement.
ἀλλαγή, -ῆς (nom commun) (f) : Changement ; échange.
ἀλλάσσω (verbe) : Changer, altérer. Échanger.
ἄλλαξις, -άξεως (nom commun) (f) : troc.
ἄλληλος (adjectif) : .
ἀλληλούϊα (interjection) : alléluia.
ἁλμάω (verbe) : saumurer.
ἅλμη, -ης (nom commun) (f) : saumure.
ἀλόη, -ης (nom commun) (f) : aloès.
ἀλοιφή, -ῆς (nom commun) (f) : pommade.
ἇλος, ἅλου (nom commun) (m) : Forme dorienne de ἧλος.
ἄλσος, -ους (nom commun) (n) : bois (lieu).
ἅλς, -ός (nom commun) (m/f) : sel ; mer.
ἅλυσις, -ύσεως (nom commun) (f) : chaîne (succession d’anneaux enserrés).
ἄλυσις, -ύσεως (nom commun) (f) : détresse ; angoisse.
ἄλυσσον, -ύσσου (nom commun) (n) : alysse.
ἀλύω (verbe) : Être tout excité ; divaguer.
ἄλφα (nom commun) (n) : alpha.
ἀλφάϐητος, -ήτου (nom commun) (m) : Ensemble des lettres servant à écrire.
ἄλφιτα, -ίτας (nom commun) (f) : farine d’orge.
ἀλφός, -οῦ (nom commun) (m) : lèpre blanche.
ἀλωπεκῆ, -ῆς (nom commun) (f) : peau de renard ; ruse.
ἀλωπεκία, -ας (nom commun) (f) : chute des cheveux.
ἀλωπεκίασις, -άσεως (nom commun) (f) : chute des cheveux.
ἀλωπεκίς, -δος (nom commun) (f) : casquette en peau de renard.
ἀλώπηξ, -εκος (nom commun) (f) : renard.
ἅμμα, -τος (nom commun) (n) : nœud.
ἅμαξα, -ης (nom commun) (f) : chariot.
ἁμαξαία, -ας (nom commun) (f) : .
ἁμαξαῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : .
ἁμαξακάρινον, -ίνου (nom commun) (n) : .
ἁμαξάρχης, -ου (nom commun) (m) : .
ἀμαυρός, -ά, -όν (adjectif) : sombre ; obscur.
ἀμαύρωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : obscurcissement.
ἀμαυρῶ (verbe) : s’obscurcir.
ἁμαρτάς, -δος (nom commun) (f) : Faute ; erreur, méprise.
ἁμαρτάνω (verbe) : Manquer le but. Se tromper, se méprendre. Commettre une faute, faillir, pécher.
ἁμάρτημα, -ήματος (nom commun) (n) : Échec ; faute. Péché.
ἁμαρτία, -ας (nom commun) (f) : Erreur ; faute. Péché
ἀμάτωρ, -ωρ, -ορ (adjectif) : Forme dorienne de ἀμήτωρ.
ἀμϐλύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : émoussé.
ἄμϐων, -ος (nom commun) (m) : Bord arrondi d’un vase.
ἀμέθυστος, -ος, -ον (adjectif) : sobre.
ἀμεθύω (verbe) : être sobre.
ἀμέλγω (verbe) : Traire. Sucer, boire.
ἀμελής, -ής, -ής (adjectif) : négligeant.
ἀμελῶ (verbe) : négliger.
ἀμέρα, -ας (nom commun) (f) : Forme dorienne de ἡμέρα.
ἀμήν (adverbe) : amen.
ἀμήτωρ, -ωρ, -ορ (adjectif) : sans mère.
ἀμίς, -δος (nom commun) (f) : pot de chambre.
ἀμνάς, -δος (nom commun) (f) : agnelle.
ἀμνός, -οῦ (nom commun) (m) : agneau.
ἄμεσος (adverbe) : .
ἀμπέλιον, -ίoυ (nom commun) (n) : petite vigne.
ἄμπελος, -έλου (nom commun) (m) : vigne (plante).
ἀμπελών, -ος (nom commun) (m) : vigne (endroit où elle est plantée).
ἀμπρακικός, -η, -όν (adjectif) : ambracien.
ἀμυγδάλη, -ης (nom commun) (f) : amygdale.
ἀμύγδαλον, -άλoυ (nom commun) (n) : amande. (fruit)
ἄμυλος, -ύλoυ (nom commun) (m) : amidon.
ἀμύνω (verbe) : défendre.
ἀμφί (adverbe ; préposition) : Autour. Séparément ; pour soi. Autour. À partir de ; loin de. (Avec le génitif) Autour de ; au milieu de. (Avec le datif) Autour de (quelque chose). (Figuré) Au sujet de ; par suite de. (Avec l’accusatif) Autour de. (Par extension) En faisant le tour de : en circulant à travers ; à travers ; par. Au sujet de. Aux environs de. (Joint à περί) Tout autour de.
ἀμφί- (préfixe) : De deux côtés ; en double. Tout autour de. Au sujet de.
ἀμφιθέατρον, -ου (nom commun) (n) : amphithéâtre.
ἀμφιθέητρον, -ου (nom commun) (n) : Forme ionienne de ἀμφιθέατρον.
ἀμφισϐητήσιμος, -η, -ον (adjectif) : contestable.
ἀμφισϐητῶ (n) : contester.
ἀμφί (adverbe ; préposition) : Des deux côtés ; aux deux extrémités. Autour. À partir de ; loin de.
ἀμφίς (adverbe ; préposition) : Des deux côtés ; aux deux extrémités. Autour. À partir de ; loin de.
ἀμφορεύς, -έως (nom commun) (m) : amphore.
ἀμφότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : l’un l’autre, les deux.
ἄμφω (déterminant) : les deux.
ἀνά (adverbe, préposition) : En haut. En avant. En haut de, sur, à travers.
ἄνα- (préfixe) : De bas en haut. En arrière. (Par suite) faire le contraire. (Par extension) Faire de nouveau.
ἀναϐάλλω (verbe) : .
ἀναϐολεύς, -έως (nom commun) (m) : étrier.
ἀναϐολή, -ῆς (nom commun) (f) : ajournement, sursis.
ἀναγκάζω (verbe) : forcer, contraindre.
ἀναγκαῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : (actif) Qui contraint. Nécessaire. Parent pour le sang. (passif) Contraint, forcé.
ἀνάγκη, -ης (nom propre) (f) : Nécessité, contrainte.
ἀναγράφω (verbe) : .
ἀνάδημα, -τος (nom commun) (n) : anadème.
ἀνάδοχος, -όχου (nom commun) (m/f) : parrain, marraine.
ἀναδρομή, -ῆς (nom commun) (f) : rétrospective.
ἀναδρομικός, -ή, -όν (adjectif) : rétrospectif.
ἀναδρομικῶς (adverbe) : rétrospectivement.
ἀνάδυσις, -ύσεως (nom commun) (f) : émergence.
ἀναδύομαι (verbe) : émerger.
ἀναζήτησις, -ήσεως (nom commun) (f) : recherche.
ἀναζητῶ (verbe) : rechercher.
ἀναθεωρῶ (verbe) : réviser.
ἀναθυμίασις, -άσεως (nom commun) (f) : effluve.
ἀναίδεια, -ας (nom commun) (f) : impudence.
ἀναιδέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de ἀναιδής.
ἀναιδέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de ἀναιδής.
ἀναιδής, -ής, -ές (adjectif) : impudent.
ἀναιδῶς (adverbe) : impudemment.
ἀναιμία, -ας (nom commun) (f) : manque de sang.
ἀναισχυντία, -ας (nom commun) (f) : effronterie.
ἀναίσχυντος, -ή, -όν (adjectif) : effronté.
ἀναίσχυντότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἀναίσχυντός.
ἀναίσχυντότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἀναίσχυντός.
ἀναίσχυντότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀναίσχυντῶς.
ἀναίσχυντότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀναίσχυντῶς.
ἀναίσχυντῶς (adverbe) : effrontément.
ἀνακινῶ (verbe) : .
ἀνακοίνωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : communication.
ἀνακοινῶ (verbe) : communiquer.
ἀνακουφίζω (verbe) : soulager.
ἀνακούφισις, -ίσεως (nom commun) (f) : soulagement.
ἀνακτορία, -ας (nom commun) (f) : .
ἀνακτόριος, -ος, -ον (adjectif) : .
ἀνάκτορον, -όρου (nom commun) (n) : .
ἀναλαμϐάνω (verbe) : reprendre.
ἀνάλαψις, -άψεως (nom commun) (f) : Forme dorienne de ἀνάληψις.
ἀνάληψις, -ήψεως (nom commun) (f) : Reprise, reprise de forces, rétablissement. Reconnaissance d'un enfant, action de le faire sien. (Religion chrétienne) Ascension, action d’être repris par le Ciel. Réception.
ἀναλογία, -ας (nom commun) (f) : proportion.
ἀναλογικός, -ή, -όν (adjectif) : proportionnel.
ἀναλογικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἀναλογικός.
ἀναλογικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἀναλογικός.
ἀναλογικότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀναλογικῶς.
ἀναλογικότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀναλογικῶς.
ἀναλογικῶς (adverbe) : proportionnellement.
ἀνάλογος, -η, -ον (adjectif) : commensurable.
ἀναμένω (verbe) : surveiller.
ἀνάμνησις, -ήσεως (nom commun) (f) : commémoration.
ἀναμνηστικός, -ή, -όν (adjectif) : commémoratif.
ἀναμνηστικῶς (adverbe) : commémorativement.
ἀναμνηστικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἀναμνηστικός.
ἀναμνηστικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἀναμνηστικός.
ἀναμνηστικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀναμνηστικῶς.
ἀναμνηστικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀναμνηστικῶς.
ἄναξις, -εως (nom commun) (f) : .
ἄναξ, -κτος (nom commun) (m) : maître, chef, roi.
ἀνάπαιστος, -ίστου (nom commun) (m) : anapeste.
ἀνάπαυσις, -ύσεως (nom commun) (f) : repos.
ἀναπαύω (verbe) : reposer.
ἄνασσα, -ας (nom commun) (f) : maîtresse, reine.
ἀνάστασις, -άσεως (nom commun) (f) : résurrection.
ἀναστεναγμός, -οῦ (nom commun) (m) : soupir.
ἀναστενάζω (verbe) : soupirer.
ἀνατέλλω (verbe) : .
ἀνατολή, -ῆς (nom commun) (f) : est.
ἀνατολικός, -ή, -όν (adjectif) : oriental.
ἀνατολικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἀνατολικός.
ἀνατολικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἀνατολικός.
ἀνατολικότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀνατολικῶς.
ἀνατολικότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀνατολικῶς.
ἀνατολικῶς (adverbe) : orientalement.
ἀναφέρω (verbe) : alléguer ; mentionner.
ἀναφλέγω (verbe) : enflammer.
ἀνάφλεξις, -έξεως (nom commun) (f) : combustion.
ἀναφορά, -ᾶς (nom commun) (f) : allégation, mention.
ἀναφορικός, -ή, -όν (adjectif) : allégatoire.
ἀναχώρησις, -ήσεως (nom commun) (f) : départ.
ἀνδραποδίζω (verbe) : vendre des hommes libres en esclavage.
ἀνδράποδον, -όδου (nom commun) (n) : captif.
ἀνδρείκελον, -έλου (nom commun) (n) : marionnette.
ἀνδρεῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : masculin.
ἀνδρειότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἀνδρεῖος.
ἀνδρειότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἀνδρεῖος.
ἀνδρείως (adverbe) : masculinement.
ἀνδρομανία, -ας (nom commun) (f) : andromanie.
ἀνδροπρέπεια, -ίας (nom commun) (f) : virilité.
ἀνδροπρεπής -ής -ές (adjectif) : viril.
ἀνδροπρεπῶς (adverbe) : virilement.
ἀνδρότης, -τος (nom commun) (f) : virilité.
ἀνδρών, -ῶνος (nom commun) (m) : Appartement réservé aux hommes.
ἀνέκδοτος, -ος, -ον (adjectif) : Non donnée en mariage, en parlant d’une jeune fille. Inédit, non publié.
ἀνέμη, -ης (nom commun) (f) : rouet.
ἄνεμος, -έμου (nom commun) (m) : vent.
ἀνερρίπτω (verbe) : .
ἀνερωτῶ (verbe) : .
ἀνευθυνότης, -ητος (nom commun) (f) : irresponsabilité.
ἀνευθύνω (verbe) : être irresponsable.
ἀνεύρυσμα, -ύσματος (nom commun) (n) : élargissement, dilatation.
ἀνευρύνω (verbe) : élargir, dilater.
ἀνεψιά, -ᾶς (nom commun) (f) : nièce.
ἀνεψιός, -οῦ (nom commun) (m) : neveu.
ἄνηθον, -ήθου (nom commun) (n) : aneth.
ἀνήρ, -δρός (nom commun) (n) : Homme, époux ; mâle des animaux.
ἄνθεμον, -έμου (nom commun) (n) : Diminutif d’ἄνθος.
ἀνθολογέω (verbe) : cueillir des fleurs.
ἁνθολογία, -ας (nom commun) (f) : florilège.
ἀνθολόγιον, -ου (nom commun) (n) : recueil.
ἀνθόλωψ, -πος (nom commun) (m) : antilope.
ἄνθος, -ους (nom commun) (n) : fleur.
ἄνθραξ, κος (nom commun) (m) : charbon.
ἀνθρακιά, -ᾶς (nom commun) (f) : pile de charbon.
ἀνθρωπάριον, -ίου (nom commun) (n) : homuncule.
ἀνθρώπινος, -η, -ον (adjectif) : humain.
ἀνθρωπίσκος, -ου (nom commun) (m) : mannequin.
ἄνθρωπος, -ώπου (nom commun) (m) : homme, genre humain.
ἀνθρωποκεντρικός, -ή, -όν (adjectif) : anthropocentrique.
ἀνθρωποειδής, -ής, -ες, (adjectif) : anthropoïde.
ἀνθρωπολογία, -ας : anthropologie.
ἀνθρωπομορφισμός, -οῦ (nom commun) (m) : anthropomorphisme.
ἀνθρωποφαγία, -ας (nom commun) (f) : cannibalisme.
ἀνθρωποφάγος, -ου (nom commun) (n) : cannibale.
ἀνία, -ας (nom commun) (f) : ennui.
ἁνία, -ας (nom commun) (f) : Forme dorienne de ἡνία.
ἄνισος, -η, -ον (adjectif) : inégal.
ἀνίστημι (verbe) : ressusciter.
ἄν (adverbe, particule) : .
ἄννησον, -ήσου (nom commun) (n) : anis.
ἀνόδων, -οντος (nom commun) (m/f) : édenté.
ἀνόητος, -ος, -ον (adjectif) : .
ἄνοια, -ας (nom commun) (f) : démence.
ἄνοιγμα, -ίγματος (nom commun) (n) : orifice, ouverture.
ἀνοίγω (verbe) : ouvrir.
ἄνοιξις, -ίξεως (nom commun) (f) : ouverture.
ἀνωμαλία, -ας (nom commun) (f) : inégalité, irrégularité.
ἀνώμαλος, -ος, -ον (adjectif) : inégal, irrégulier.
ἄνοικτος, -ος, -ον (adjectif) : impitoyable.
ἀνοικτότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἄνοικτος.
ἀνοικτότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἄνοικτος.
ἀνοικτότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀνοίκτως.
ἀνοικτότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀνοίκτως.
ἀνοίκτως (adverbe) : impitoyablement.
ἀνορεξία, -ας (nom commun) (f) : manque d’appétit.
ἄνους, -ους, -ουν (adjectif) : dément.
ἀνταγωνίζεσθαι (verbe) : contrarier.
ἀνταγωνιστής, -οῦ (nom commun) (m) : adversaire.
ἀνταίρω (verbe) : se rebeller.
ἀνταπαίτησις, -ήσεως (nom commun) (f) : .
ἀνταπαιτητής, -οῦ (nom commun) (m) : .
ἀνταπαιτῶ (verbe) : .
ἀνταρσία, -ας (nom commun) (m) : rébellion.
ἀντάρτης, -ου (nom commun) (m) : rebelle.
ἀντάρτικος, -η, -ον (adjectif) : rebelle.
ἀντάρτικῶς (adverbe) : Forme adverbiale de ἀντάρτικός.
ἀντάρτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἀντάρτικός.
ἀντάρτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἀντάρτικός.
ἀντάρτικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀντάρτικῶς.
ἀντάρτικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀντάρτικῶς.
ἀντέχω (verbe) : endurer.
ἀντιάς, -δος (nom commun) (f) : (anatomie) amygdale.
ἀντιγραφέυς, -έως (nom commun) (m) : copiste.
ἀντιγραφή, -ῆς (nom commun) (f) : recopiage.
ἀντιγράφω (verbe) : copier. (un texte écrit)
ἀντί (préposition) : En face de. À l’encontre de, contre. Au lieu de, à la place de. À l’égal de. En échange de. Par succession, par addition. En comparaison de. (En mot composé) En face, à l'encontre. En opposition avec. En échange de, en retour. Au lieu de, à l'égal de. Par correspondance. (En composition) En face, à l'encontre.
ἀντίληψις, -ήψεως (nom commun) (f) : perception.
ἀντιπαράθεσις, -έσεως (nom commun) (f) : confrontation.
ἀντιπαρατίθημι (verbe) : confronter.
ἀντίπους, -δός (nom commun) (m) : antipode.
ἀντίρρησις, -ήσεως (nom commun) (f) : objection.
ἀντίστοιχος, -ος, -ον (adjectif) : correspondant.
ἀντιστοίχοτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀντιστοίχως.
ἀντιστοίχοτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀντιστοίχως.
ἀντιστοίχως (adverbe) : conformément.
ἀντιστοιχῶ (verbe) : correspondre.
ἀντισυνταγματικός, -ή, -όν (adjectif) : inconstitutionnel.
ἀντισυνταγματικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἀντισυνταγματικός.
ἀντισυνταγματικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἀντισυνταγματικός.
ἀντισυνταγματικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀντισυνταγματικῶς.
ἀντισυνταγματικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀντισυνταγματικῶς.
ἀντισυνταγματικότης, -τος (nom commun) (f) : inconstitutionnalité.
ἀντισυνταγματικῶς (adverbe) : inconstitutionnellement.
ἀντίφασις, -άσεως (nom commun) (f) : contradiction.
ἀντιφάσκω (verbe) : contredire.
ἀντιφατικός -ή -όν (adjectif) : contradictoire.
ἀντιφατικῶς (adverbe) : contradictoirement.
ἀντιφατικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἀντισυνταγματικός.
ἀντιφατικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἀντισυνταγματικός.
ἀντιφατικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀντιφατικῶς.
ἀντιφατικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀντιφατικῶς.
ἀντιφατικότης, -τος (nom commun) (f) : contradiction.
ἀντίχειρ, -ος (nom commun) (m) : pouce.
ἀντοχή, -ῆς (nom commun) (f) : endurance.
ἀνυπακοή, -ῆς (nom commun) (f) : désobéissance.
ἀνυπάκουος, -η, -ον (adjectif) : désobéissant.
ἀνύψωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : élévation.
ἀνυπακούω (verbe) : désobéir.
ἀνώδυνος, -ος, -ον (adjectif)  : qui n’est pas douloureux. Qui n’est pas causé par la douleur.
ἀνώγειον, -ίου (nom commun) (n) : grenier.
ἀνώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : suprême.
ἀνώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : supérieur.
ἀνωτερότης, -τος (nom commun) (f) : supériorité.
ἄνω (adverbe) : Sur, vers le haut ; au dessus.
ἀξιάκουστος, -ος, -ον (adjectif) : digne d’être écouté.
ἀξίνη, -ης (nom commun) (f) : pioche (outil). Hache
ἀξιο- (préfixe) : qui est digne de.
ἀξιοθέατος, -ος, -ον (adjectif) : digne d’être contemplé.
ἀξιόπιστος, -ος, -ον (adjectif) : digne de foi.
ἄξιος, -α, -ον (adjectif) : de valeur, digne de, méritant.
ἀξίωμα, -τος (nom commun) (n) : Prix, valeur. Ce dont on a été jugé digne. Considération, estime. Marque de considération, honneur. Haut rang, dignité. Ce que l’on juge convenable, ce qui paraît juste.
ἀξιῶ (verbe) : mériter (quelque chose).
ἄξων, -ονος (nom commun) (m) : Axe. Essieu de roue. Axe du ciel, du monde. Axe d’un chemin d’où chemin, route. Crochet du mors d’un cheval. Tablette de bois construite sur un pivot. Arbre ou axe de rotation, pivot, battant balistique.
ἀοιδός, -οῦ (nom commun) (m) : Chanteur ; chantre.
ἀόρατος, -ος, ον (adjectif) : invisible.
ἄορ, -ος (nom commun) (n) : épée pendue à la ceinture.
ἀορτήρ, -ῆρος (nom commun) (m) : bandoulière.
ἀπαγορευτικός, -ή -όν (adjectif) : prohibitif.
ἀπαγόρευσις, -ύσεως (nom commun) (f) : prohibition.
ἀπαγορεύω (verbe) : prohiber.
ἀπαγωγεύς, -έως (nom commun) (m) : ravisseur.
ἀπαγωγή, -ῆς (nom commun) (f) : (Droit) En termes de droit athénien, action d’emmener à un procès un malfaiteur pris en flagrant délit. Action de faire dévier du droit chemin. Paiement (d’une contribution ou d’une amende).
ἀπάγω (verbe) : conduire ; emmener.
ἀπαισιοδοξία, -ας (nom commun) (f) : pessimisme.
ἀπαίτησις, -ήσεως (nom commun) (f) : exigence (ce que l’on exige).
ἀπαιτῶ (verbe) : exiger.
ἀπαλλαγή, -ῆς (nom commun) (f) : exonération.
ἀπαλλακτικός, -ή -όν (adjectif) : exonérant.
ἀπαλλάσσω (verbe) : exonérer.
ἀπαπαῖ (interjection) : ouille.
ἀπαρνοῦμαι (verbe) : .
ἀπάτωρ, -ωρ, -ορ (adjectif) : sans père.
ἄπειμι (verbe) : Être absent, s’absenter. Partir, s’en aller.
ἀπειρέσιος, -ία, -έσιον (adjectif) : Illimité, immense ; innombrable.
ἀπειρεσιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἀπειρέσιος.
ἀπειρεσιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἀπειρέσιος.
ἀπειρεσίως (adverbe) : immensément.
ἄπειρος, -ος, -ον (adjectif) : infini.
ἀπειρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἄπειρος.
ἀπειρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἄπειρος.
ἀπείρως (adverbe) : infiniment.
ἀπελευθέρωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : libération.
ἀπεργάζομαι (verbe) : .
ἀπέχθεια, -ας (nom commun) (f) : répugnance.
ἀπεχθής, -ής, -ές (adjectif) : répugnant.
ἀπήνη, -ης (nom commun) (f) : .
ἀπίθανος, -ος, -ον (adjectif) : improbable ; incroyable.
ἄπιον, -ίου (nom commun) (n) : poire.
ἀπιστία, -ας (nom commun) (f) : infidélité ; déloyauté.
ἀπιστίη, -ης (nom commun) (f) : Forme ionienne de ἀπιστία.
ἄπιστος, -ος, -ον (adjectif) : infidèle ; déloyal.
ἀπλάνεια, -ίας (nom commun) (f) : constance.
ἄπληστος, -η, -ον (adjectif) : .
ἁπλότης, -τος (nom commun) (f) : simplicité.
ἁπλοῦς, -ῆ, -οῦν (adjectif) : simple.
ἀπό (adverbe ; préposition) (Devient ἀπ’ devant un mot commençant par une voyelle à esprit doux, et ἀφ’ devant un mot commençant par une voyelle à esprit rude.) : Au loin, en venant de.
ἀπό- (préfixe) : séparation, éloignement, changement, achèvement, cessation, retour, privation, négation.
ἀπόγειον, -ίου (nom commun) (n) : apogée.
ἀπόγειος, -ος, -ον (adjectif) : Qui part de terre, ou vient de son souffle. Éloigné de la terre.
ἀπόγονος, -όνου (nom commun) (m) : descendant.
ἀπογραφή, -ῆς (nom commun) (f) : Registre, liste. Copie.
ἀπογράφω (m) : copier.
ἀπόδειξις, -ίξεως (nom commun) (f) : évidence, preuve.
ἀποδεικτικός, -ή, -όν (adjectif) : évident.
ἀποδεικτικῶς (adverbe) : évidemment.
ἀποδεικτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἀποδεικτικός.
ἀποδεικτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἀποδεικτικός.
ἀποδεικτικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀποδεικτικῶς.
ἀποδεικτικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀποδεικτικῶς.
ἀπολογητικός, -ή, -όν (adjectif) : défensif.
ἀπολογητικῶς (adverbe) : défensivement.
ἀπολογητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἀπολογητικός.
ἀπολογητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἀπολογητικός.
ἀπολογητικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀπολογητικῶς.
ἀπολογητικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀπολογητικῶς.
ἀπολογία, -ας (nom commun) (f) : Défense, justification.
ἀπόλυτος, -η, -ον (adjectif) : absolu.
ἀπολύτως (adverbe) : absolument.
ἀπολύω (verbe) : congédier, licencier ; renvoyer.
ἀποπομπαῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : expiatoire.
ἀποπέμπω (verbe) : emporter le mal.
ἀποθνῄσκω (verbe) : mourir.
ἀποκάλυψις, -ύψεως (nom commun) (f) : dévoilement.
ἀποκαλύπτω (verbe) : dévoiler.
ἀποκεφαλισμός, -οῦ (nom commun) (f) : décapitation.
ἀποκεφαλίζω (verbe) : décapiter.
ἀποκρουστικός, -ή, -όν (adjectif) : .
ἀποκρούω (verbe) : .
ἀπόκρυφος, -ος, -ον (adjectif) : .
ἀπολαμϐάνω (verbe) : jouir. (Avoir l’usage, la possession actuelle de quelque chose.)
ἀπόλαυσις, -ύσεως (nom commun) (f) : jouissance (Satisfaction voluptueuse ; plaisir né de la relation sexuelle épanouie.)
ἀπολαύω (verbe) : jouir. (Éprouver un vif plaisir, un orgasme, etc.)
ἀπολέγω (verbe) : Décliner, refuser.
ἀπολογία, -ας (nom commun) (f) : Défense, justification.
ἀπόλογος, -όγου (nom commun) (m) : Défense. Narration, récit détaillé.
ἀποπατῶ (verbe) : déféquer.
ἀποπνίγω (verbe) : suffoquer.
ἀπορρίπτω (verbe) : .
ἀποστρέφω (verbe) : .
ἀποστροφή, -ῆς (nom commun) (f) : répulsion.
ἀπόστροφος, -ος, -ον (adjectif) : répulsif.
ἀποτέλεσμα, -έσματος (nom commun) (n) : résultat ; effet.
ἀποτελῶ (verbe) : échouer.
ἀποστέρησις, -ήσεως (nom commun) (f) : frustration.
ἀποστερῶ (verbe) : frustrer.
ἀποτέφρωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : incinération.
ἀποτεφρῶ (verbe) : incinérer.
ἀποτυγχάνω (verbe) : échouer.
ἀποτυχία, -ας (nom commun) (f) : échec.
ἀπουσία, -ας (nom commun) (f) : absence.
ἄπους, -ους, -ουν (adjectif) : apode.
ἀποφαίνω (verbe) : décider.
ἀπόφασις, -άσεως (nom commun) (f) : décision.
ἀποφεύγω (verbe) : s’échapper.
ἀπόφημι (verbe) : .
ἀποφθέγγομαι (verbe) : .
ἀπόφθεγμα, -έγματος (nom commun) (n) : précepte, sentence.
ἀποφθορά, -ᾶς (nom commun) (f) : avortement.
ἀποφόρητον, -ου (nom commun) (n) : étrenne.
ἀποφυγή, -ῆς (nom commun) (f) : échappée.
ἄποψις, -όψεως (nom commun) (f) : opinion, point de vue.
ἀποψύχω (verbe) : s’évanouir.
ἁπτικός, -ή, -όν (adjectif) : tactile.
ἀπύ (adverbe ; préposition) : Forme arcado-chypriote et éolienne de ἀπό.
ἀπών, -οῦσα, -όν (adjectif) : absent.
ἅπτω (verbe) : toucher.
ἅπτω (verbe) : ajuster, attacher ; nouer.
ἄρα (conjonction) : (Devient ἄρ’ devant un mot commençant par une voyelle, et ῥά après un mot monosyllabique ou un mot finissant par une voyelle.) puis, et, alors. Par suite, ainsi donc, donc. Puisque, à savoir, c’est-à-dire, en effet. Ayant donc, ainsi parlé.
ἆρα (particule) : (Devient ἆρ’ devant un mot commençant par une voyelle.) est-ce que.
ἀρά, -ᾶς (nom commun) (f) : Prière. Imprécation.
ἄρακος, -άκου (nom commun) (m) : pois.
ἀράχνη, -ης (nom commun) (f) : araignée.
ἀρϐύλη, -ης (nom commun) (f) : botte (chaussure épaisse au long col).
ἄρδις, -ος (nom commun) (f) : pointe de flèche.
ἀργά (adverbe) : tard.
ἄργιλλος, -ίλλου (nom commun) (m) : argile.
ἀργιλλοφόρητος : mot fantôme selon Rosane Rocher (1961), comme καλποφόρος, ὀφιοφόρος, ὠποφόρος et σμνρμοφόρος.
ἀργιλλώδης (adjectif) : argileux.
ἀργός, -ή, -όν (adjectif) : blanc ; étincelant.
ἄργυρος, -ύρου (nom commun) (m) : argent. (métal)
ἀργῶ (verbe) : .
ἀρετά, -ᾶς (nom commun) (f) : Forme dorienne de ἀρετή.
ἀρετή, -ῆς (nom commun) (f) : vertu.
ἀρή, -ῆς (nom commun) (f) : Forme ionienne de ἀρά.
ἄρθρον, -ου (nom commun) (n) : Jointure, articulation. Article. (outil grammatical)
ἀριστερός, -ά, -όν (adjectif) : Qui est à gauche.
ἀριστόϐουλος, -ος, -ον (adjectif) : .
ἄριστος, -η, -ον (adjectif) : excellent.
ἀρκαδικός, -ή, -όν (adjectif) : arcadien.
ἄρκευθος, -ύθου (nom commun) (f) : genévrier.
ἄρκτος, -ου (nom commun) (m/f) : ours(e).
ἄρκυς, -ος (nom commun) (m) : filet.
ἄρμα, -τος (nom commun) (t) : char.
ἁρμονία, -ας (nom commun) (f) : harmonie.
ἁρμονικός, -ή, -όν (adjectif) : harmonieux.
ἁρμονικῶς (adverbe) : harmonieusement.
ἁρμονικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἁρμονικός.
ἁρμονικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἁρμονικός.
ἁρμονικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἁρμονικῶς.
ἁρμονικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἁρμονικῶς.
ἀρνοῦμαι (verbe) : refuser.
ἄρουρα, -ας (nom commun) (f) : aroure.
ἀρουραῖος, -ίου (nom commun) (m) : rat.
ἁρπακτικός, -οῦ (nom commun) (m) : prédateur.
ἅρπαξ, -γος (nom commun) (m) : rapace, pillard.
ἁρπίς, -ῖδος (nom commun) (f) : pantoufle.
ἀρραϐών, -ῶνος (nom commun) (n) : arrhes.
ἄρρητος, -ος, -ον (adjectif) : Indicible ; ineffable, (Mathématiques) irrationnel.
ἄρσην, -ην, -εν (adjectif) : Mâle ; dur, fort.
ἄρρην, -ενος (nom commun) (m) : Forme attique de ἄρσην.
ἄρσην, -ενος (nom commun) (m) : Homme adulte ; mâle.
ἄρσης, -ενος (nom commun) (m) : Forme laconienne de ἄρσην.
ἄρριχος, -ίχου (nom commun) (m) : panier.
ἄρρωστος, -ος, -ον (adjectif) : .
ἀρρωστότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἄρρωστος.
ἀρρωστότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)' : Comparatif de ἄρρωστος.
ἀρρωστότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀρρώστως.
ἀρρωστότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀρρώστως.
ἀρρώστως (adverbe) : .
ἄρτι (adverbe) : justement ; exactement. Maintenant.
ἄρτιος, -ία, -ον (adjectif) : Parfait, complet ; achevé. (Mathématiques) Pair, en parlant des nombres.
ἀρτίως (adverbe) : parfaitement ; complètement.
ἀρτιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἄρτιος.
ἀρτιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἄρτιος.
ἀρτοποιός, -οῦ (nom commun) (m) : boulanger .
ἄρτος, -ου (nom commun) (m) : pain. (aliment)
ἀρτῶ (verbe) : Attacher. (Au passif) Dépendre, pendre, être attaché à.
ἀρύϐαλλος, ου (nom commun) (m) : flacon à huile.
ἀρχάγγελος, -έλου (nom commun) (m) : messager en chef ; archange.
ἀρχαῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : ancien.
ἀρχαιότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἀρχαῖος.
ἀρχαιότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἀρχαῖος.
ἀρχαίως (adverbe) : anciennement.
, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀρχαίως.
, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀρχαίως.
ἀρχαϊκός, -ή, -όν (adjectif) : vieilli.
ἀρχαϊκότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἀρχαϊκός.
ἀρχαϊκότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἀρχαϊκός.
ἀρχαϊκῶς (adverbe) : vieillement.
ἀρχαϊκώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀρχαϊκῶς.
ἀρχαϊκώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀρχαϊκῶς.
ἀρχέτυπον, -ύπου (nom commun) (n) : modèle.
ἀρχή, -ῆς (nom commun) (f) : commencement, commandement.
ἀρχηγός, -οῦ (nom commun) (m) : chef.
-άρχης, -ου (suffixe) : qui est chef de.
ἀρχι- (préfixe) : relatif au commencement, au commandement.
ἀρχιδιάκονος, -όνου (nom commun) (m/f) : archidiacre.
ἀρχιδιήκονος, -όνου (nom commun) (m/f) : Forme ionienne de ἀρχιδιάκονος.
ἀρχίκλωψ, -πός (nom commun) (m) : maître voleur.
ἀρχίμιμος, -ίμου (nom commun) (m) : archimime.
ἀρχιτέκτων, -ονος (nom commun) (m) : maître d’œuvre.
ἄρχων, -οντος (nom commun) (m) : archonte.
ἄρωμα, -ώματος (nom commun) (n) : parfum.
ἄρω (verbe) : nouer.
ἄσϐολος, -όλου (nom commun) (f) : suie.
ἀσέϐεια, -ας (nom commun) (f) : impiété.
ἀσεϐής, -ής, -ές (adjectif) : impie.
ἀσεϐῶ (verbe) : être impie.
ἀσέλγεια, -ας (nom commun) (f) : lubricité.
ἀσελγέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de ἀσελγής.
ἀσελγέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de ἀσελγής.
ἀσελγής, -ής, -ές (adjectif) : lubrique.
ἀσελγότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀσελγῶς.
ἀσελγότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀσελγῶς.
ἀσελγῶς (adverbe) : lubriquement.
ἀσελγῶ (verbe) : être lubrique.
ἀσθενής, -ής, -ές (adjectif) : malade.
ἄσθμα, -τος (nom commun) (n) : asthme.
ἄσις, - (nom commun) (f) : Boue, argile.
ἄσκαυλος, -ύλου (nom commun) (m) : cornemuse.
ἀσκέω (verbe) : entraîner.
ἄσκημα, -ήματος (nom commun) (n) : entraînement.
ἄσκησις, -ήσεως (nom commun) (f) : exercice.
ἀσκητεία, -ας (nom commun) (f) : ascétie.
ἀσκητήριον, -ίου (nom commun) (n) : .
ἀσκητής, -οῦ (nom commun) (m) : ascète.
ἀσκητικός, -ή, -όν (adjectif) : ascétique.
ἀσκός, -οῦ (nom commun) (m) : outre.
ἀσκῶ (verbe) : exercer.
ᾆσμα, -τος (nom commun) (n) : chant.
ἀσπάλαξ, -κος (nom commun) (m) : taupe.
ἄσπαλος, -άλου (nom commun) (m) : squale.
ἀσπίς, -δος (nom commun) (f) : bouclier.
ἀστακός, -οῦ (nom commun) (m) : homard.
ἀστεῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : urbain.
ἀστήρ, -έρος (nom commun) (m) : étoile.
ἀστικός, -ή, -όν (adjectif) : urbain.
ἀστραπή, -ῆς (nom commun) (f) : éclair.
ἄστρον, -ου (nom commun) (n) : Astre, constellation, système d’étoiles.
ἀστυνομία, -ας (nom commun) (f) : police urbaine.
ἀστυνόμος, -ου (nom commun) (m) : astynome.
ἀστύνομος, -ος, -ον (adjectif) : public.
ἄστυ, -εως (nom commun) (n) : Cité ; ville.
ἀστυφύλαξ, -κος (nom commun) (m) : policier.
ἄσυλον, -ύλου (nom commun) (n) : asile.
ἄσυλος, -ος, -ον (adjectif) : inviolable.
ἀσυμμετρία, -ας (nom commun) (f) : mauvaise proportion.
ἄσυχος, -ος, -ον (adjectif) : Forme dorienne de ἥσυχος.
ἀσφάλεια, -ίας (nom commun) (f) : sécurité.
ἀσφαλής, -ής, -ές (adjectif) : sûr.
ἄσφαλτος, -άλτου (nom commun) (f) : asphalte.
ἀσφαλῶς (adverbe) : sûrement.
-άς, -δος (suffixe) (f) : Forme des noms d’agent.
ἄτα, -ας (nom commun) : Forme dorienne de ἄτη.
ἄτακτος, -η, -ον (adjectif) : vilain.
ἀταξία, -ας (nom commun) (f) : vilénie.
ἀταραξία, -ας (nom commun) (f) : Calme ; imperturbabilité.
ἅτερος, -έρα, -ερον (adjectif) : Forme dorienne de ἕτερος.
ἄτερος, -έρα, -ερον (adjectif) : Forme éolienne de ἕτερος.
ἄτη, -ης (nom commun) : Outrage. (Religion) Péché, faute. Ruine.
ἀτιμάζω (verbe) : déshonorer.
ἄτρακτος, -άκτου (nom commun) (n) : fuseau.
ἀτραπός, -οῦ (nom commun) (f) : sentier.
ἄττα, -ου (nom commun) (m) : Forme homérique de πάππας et τατᾶ.
ἀτύχημα, -ήματος (nom commun) (n) : accident.
ἀτυχῶ (verbe) : avoir un accident.
αὐθάδεια, -ας (nom commun) (f) : insolence.
αὐθάδης, -ής, -ές (adjectif) : insolent.
αὖθις (adverbe) : à nouveau.
αὖλαξ, -ὔλακος (nom commun) (m) : irrigation.
αὐλή, -ῆς (nom commun) (f) : cour.
αὐλητής, -οῦ (nom commun) (m) : joueur d’aulos.
αὐλητρίς, -δος (nom commun) (f) : joueuse d’aulos.
αὐλίζομαι (verbe) : passer la nuit.
αὖλις, - (nom commun) (f) : résidence, camp.
αὐλός, -οῦ (nom commun) (m) : aulos.
αὐλῶ (verbe) : jouer de l’aulos.
αὐξάνω (verbe) : augmenter.
αὔξη, -ης (nom commun) (f) : croissance.
αὔξημα, -ήματος (nom commun) (n) : .
αὔξησις, -ήσεως (nom commun) (f) : Accroissement, hausse.
αὔξιμος, -ος, -ον (adjectif) : .
αὐξητικός, -ή, -όν (adjectif) : .
αὔξω (verbe) : croître.
ἀϋπνία, -ας (nom commun) (f) : insomnie.
αὔρα, -ας (nom commun) (f) : aura.
αὔρη, -ης (nom commun) (f) : Forme ionienne de αὔρα.
αὔριον (adverbe) : demain, bientôt.
αὐστηρός, -ή, -όν (adjectif) : sévère.
αὐστηρότης, -τος (nom commun) (f) : sévérité.
αὐστηρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de αὐστηρότατος.
αὐστηρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de αὐστηρότατος.
αὐστηρῶς (adverbe) : sévèrement.
αὐτανάφλεξις, -έξεως (nom commun) (f) : combustion spontanée.
αὐτάναξ, -κτος (nom commun) (m) : empereur.
αὐτάρ (adverbe) : mais, cependant.
αὐτίκα (adverbe) : aussitôt, sur-le-champ.
αὐτοκίνητος, -ος, -ον (adjectif) : .
αὐτοκινῶ (verbe) : .
αὐτοκράτειρα, -ας (nom commun) (f) : impératrice.
αὐτοκρατορία, -ας (nom commun) (f) : empire.
αὐτοκράτωρ, -ορος (nom commun) (m) : empereur.
αὐτολεξεί (adverbe) : mot pour mot.
αὐτός -ή, -ό (pronom personnel) : il.
αὐτοσχεδιάζω (verbe) : improviser.
αὐτοσχεδιασμός, -οῦ (nom commun) (m) : improvisation.
αὐτοσχέδιος, -ος, -ον (adjectif) : improvisé.
αὐτοσχεδίως (verbe) : de façon improvisée.
αὐτόχθων, -ων, -ον (adjectif) : indigène.
αὐτοψία, -ας (nom commun) (f) : autopsie.
αὐχήν, -ένος (nom commun) (m) : nuque.
αὕω (verbe) : soustraire.
ἀφαίρεσις, -έσεως (nom commun) (f) : soustraction.
ἀφαιρῶ (verbe) : soustraire.
ἀφεδρών, -ῶνος (nom commun) (m) : latrine.
αφέλεια, -ίας (nom commun) (f) : ingénuité, naïveté.
ἀφελής, -ής, -ές (adjectif) : ingénu, naïf.
ἁφή, -ῆς (nom commun) (f) : toucher.
ἀφήγημα, -ήματος (nom commun) (n) : récit.
ἀφηγηματικός, -ή -όν (adjectif) : narratif.
ἀφηγηματικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἀφηγηματικός.
ἀφηγηματικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἀφηγηματικός.
ἀφηγηματικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἀντιφατικῶς.
ἀφηγηματικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἀντιφατικῶς.
ἀφήγησις, -ήσεως (nom commun) (f) : narration.
ἀφηγητής, -οῦ (nom commun) (m) : narrateur.
ἀφηγοῦμαι (verbe) : narrer.
ἄφθα, -ης (nom commun) (f) : aphte.
ἀφίημι (verbe) : Envoyer, renvoyer. Laisser aller, lâcher, relâcher. Libérer.
ἄφιξις, -ίξεως (nom commun) (f) : arrivée.
ἀφόδευσις, -ύσεως (nom commun) (f) : défécation.
ἀφοδεύω (verbe) : déféquer.
ἀφοπλίζω (verbe) : désarmer.
ἀφοπλισμός, -οῦ (nom commun) (m) : désarmement.
ἀφροδισιακός -ή -όν (adjectif) : aphrodisiaque.
ἀφροδισιασμός, -οῦ (nom commun) (m) : aphrodisiasme.
ἀφροδισιαστικός, -ή -όν (adjectif) : aphrodisiastique.
ἀφορισμός, -οῦ (nom commun) (m) : abolition, excommunication.
ἀφροδίσιος, -α, -ον (adjectif) : vénérien.
ἀφορίζω (verbe) : abolir, excommunier.
ἀφοσίωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : dévotion.
ἀφρός, -οῦ (nom commun) (m) : écume.
ἀφύη, -ῆς (nom commun) (f) : anchois.
ἀχαριστῶ (verbe) : .
ἁχατης, -ου (nom commun) (m) : agate.
ἀχλυόεις, -εσσα, -εν (adjectif) : brumeux.
ἀχλυοέντως (adverbe) : .
ἀχλυοέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de ἀχλυόεις.
ἀχλυοέστερος, -έρα, -ερον (adjectif) : Comparatif de ἀχλυόεις.
ἄχλυσις, -εως (nom commun) (f) : .
ἀχλύς, -ος (nom commun) (f) : brume, ténèbres.
ἀχλυώδης, -ης, -ες (adjectif) : .
ἀχλυῶ (verbe) : .
ἀχράς, -δος (nom commun) (f) : poire.
ἄχερδος, -έρδου (nom commun) (f) : poire.
ἀχυρών, -ῶνος (nom commun) (m) : grange.
ἀψίνθιον, -ίου (nom commun) (n) : absinthe.
ἄψογος, -ος, -ον (n) : impeccable.
ἄψ (adverbe) : En arrière (sans mouvement), en retour. Encore.
ἄωτον, -ου (nom commun) (n) : summum.
ἄω (verbe) : souffler, dormir.
Ἀαρών (nom propre) (m) : Aaron.
Ἀϐαδδών (nom propre) (m) : Abaddon.
Ἀϐδίας, -ου (nom propre) (m) : Abdias.
Ἅϐελ (nom propre) (m) : Abel.
Ἀϐέλλα, -ας (nom propre) (f) : Avella.
Ἀϐενέζερ (nom propre) (m) : Ebenezer.
Ἀϐησσυνία, -ας (nom propre) (f) : Abyssinie.
Ἀϐιά (nom propre) (m) : Abija.
Ἀϐιάθαρ (nom propre) (m) : Abiathar.
Ἀϐιγαία, -ας (nom propre) (m) : Abigaëlle.
Ἀϐραάμ (nom propre) (m) : Abraham.
Ἀϐράμης, -ου (nom propre) (m) : Forme alternative de Ἀϐραάμ.
Ἀϐραμίας, -ου (nom propre) (m) : Forme alternative de Ἀϐραάμ.
Ἄϐραμος, - (nom propre) (m) : Forme alternative de Ἀϐραάμ.
Ἀγαμέμνων, -ονος (nom propre) (m) : Agamemnon.
Ἀγαθή, -ῆς (nom propre) (f) : Agathe.
Ἀγαθοκλῆς, -έους (nom propre) (m) : Agathoclès.
Ἀγήνωρ, -ορος (nom propre) (m) : Agénor.
Ἀγησίλαος, -άου (nom propre) (m) : Agésilas.
Αἰγεύς, -έως (nom propre) (m) : Égée.
Αἰγιδιός, -οῦ (prénom) (m) : Gilles.
Αἴγλη, -ης (nom propre) (f) : Églé.
Αἰγόκερως, -έρωτος (nom commun) (f) : Capricorne.
Ἄγκυρα, -ύρας (nom propre) (f) : Ankara.
Ἀγλαΐα, -ας (nom propre) (f) : Aglaé.
Ἀγλαός, -οῦ (nom propre) (m) : Aglaos.
, - (nom propre) (m) : Agrios.
Ἁγνοδίκη, -ης (nom propre) (f) : Agnodice.
Ἁγνωνίδης, -ου (nom propre) (m) : .
Ἀγρίππας, -α (nom propre) (m) : Agrippa.
Ἀγριππίνη, -ης (nom propre) (f) : Agrippine.
Ἀδάμ (nom propre) (m) : Adam.
ᾍδης, -ου (nom propre) (m) : Hadès.
Ἀδικία, -ας (nom propre) (f) : Adicie.
Ἁδριανούπολις, -όλεως (nom propre) (f) : Edirne.
Ἁδριανός, -οῦ (nom propre) (m) : Hadrien.
Ἄδωνις, -ώνιδος (nom propre) (m) : Adonis.
Ἀζαζέλ (nom propre) (m) : Azazel.
Ἀθανάσιος, -ίου (nom propre) (m) : Athanase.
Ἀθάνα, -ας (nom propre) (f) : Forme dorienne de Ἀθηνᾶ.
Ἀθηνᾶ, -ᾶς (nom propre) (f) : Athéna.
Ἀθῆναι, -ῶν (nom propre) (f) : Athènes.
Ἀθηναία, -ας (nom propre) (f) : Forme de Ἀθηνᾶ.
Ἀθηναῖα, -ίας (nom commun) (f) : Athénienne.
Ἀθηναῖος, -ίου (nom commun) (m) : Athénien.
Ἀθήναιος, -ίου (nom propre) (m) : Athénée.
Ἀθήνη, -ης (nom propre) (f) : Forme ionienne de Ἀθηνᾶ.
Ἀθηνόδωρος, -ώρου (nom propre) (m) : Athénodore.
Ἀθύρ (nom propre) (m) : Athyr.
Ἅθωρ (nom propre) (f) : Hathor.
Ἄθως, -ω (nom propre) (m) : Athos (géant) ; mont Athos.
Αἰακός, -οῦ (nom propre) (m) : Éaque.
Αἴας, -ντος (nom propre) (m) : Ajax.
Αἰαία, -ας (nom propre) (f) : Ééa.
Ἀΐδας, -ου (nom propre) (m) : Forme dorienne de ᾍδης.
Ἀΐδης, -ου (nom propre) (m) : Forme homérique de ᾍδης.
Ἀϊδωνεύς, -έως (nom propre) (m) : Forme de ᾍδης.
Αἰγεύς, -έως (nom propre) (m) : Égée.
Αἰγιδιός, -οῦ (prénom) (m) : Gilles.
Αἴγισθος, -ίσθου (nom propre) (m) : Égisthte.
Αἴγυπτος, -ύπτου (nom propre) (m) : Égypte.
Αἰήτης, -ου (nom propre) (m) : Éétès.
Αἰκατερίνη, -ης (prénom) (f) : Catherine.
Αἰθαλία, -ας (nom propre) (f) : Italie.
Αἰθήρ, -έρος (nom propre) (m) : Éther.
Αἰθιοπία, -ας (nom propre) (f) : Éthiopie.
Αἰθιοπίς, -δος (nom commun) (f) : Éthiopienne.
Αἰθίοψ, -πος (nom commun) (m) : Éthiopien.
Αἰμιλία, -ας (nom propre) (f) : Émilie.
Αἰμίλιος, -ίου (nom propre) (m) : Émile.
Αἰνέας, -ου (nom propre) (m) : Forme poétique de Αἰνείας.
Αἰνείας, -ου (nom propre) (m) : Énée.
Αἰνειάς, -δος (nom propre) (f) : Énéide.
Αἰολίς, -δος (nom propre) (f) : Éolide.
Αἰολεύς, -έως (nom commun) (m) : Éolien.
Αἴολος, -όλου (nom propre) (m) : Éole.
Αἴολος, -όλου (nom propre) (m) : Éole (fils d'Hellen).
Αἶσα, -ἴσης (nom commun) (f) : Ésa.
Αἰσχύλος, -ου (nom propre) (m) : Eschyle.
Αἴσωπος, -ώπου (nom propre) (m) : Ésope.
Αἴτνη, -ης (nom propre) (f) : Etna.
Αἰών, -ῶνου (nom propre) (m) : Éon.
Ἀκαδημία, -ας (nom propre) (f) : jardin d’Académos, près d’Athènes, où Platon enseignait.
Ἀκάδημος, -ήμου (nom propre) (m) : Académos.
Ἄκις, -εως (nom propre) (m) : Acis.
Ἀκταίων, -ος (nom propre) (m) : Actéon.
Ἀκτέων, -ος (nom propre) (m) : Forme poétique d’Ἀκταίων.
Ἄκτωρ, -ορος (nom propre) (m) : Actor (frère cadet d’Augias).
Ἀκκώ, -οῦς (nom propre) (f) : Aléria.
Ἀλαλίη, -ης (nom propre) (f) : Aléria.
Ἀλϐίων, -ος (nom propre) (m) : Albion.
Ἀλεξάνδρεια, -ίας (nom propre) (f) : Alexandrie.
Ἀλεξανδρέττα, -ας (nom commun) (f) : Alexandrine.
Ἀλεξανδρεύς, -έως (nom commun) (m) : Alexandrin.
Ἀλέξανδρος, -άνδρου (nom propre) (m) : Alexandre.
Ἀλέξανδρος ὁ Μέγας (nom propre) (m) : Alexandre le Grand.
Ἄλεξις, - (nom propre) (m) : Alexis.
Ἀληκτώ, -οῦς (nom propre) (f) : Alecto (une des Érynies).
Ἀλήτης, -ου (nom propre) (m) : Alétès.
Ἀλθαία, -ας (nom propre) (f) : Althée.
Ἀλιλάτ (nom propre) (f) : Al-Lat.
Ἀλκάθοος, -ου (prénom) (m) : Alcathoos.
Ἀλκείδης, ου (nom propre) (m) : Alcide (Premier nom d’Héraclès.).
Ἄλκης, -ους (nom propre) (m) : Alceste.
Ἄλκηστις, -ήστιδος (nom propre) (f) : Alceste.
Ἀλκιϐιάδης, ου (nom propre) (m) : Alcibiade.
Ἀλκίνοος, -ου (nom propre) (m) : Alcinoos.
Ἀλκμαίων, -ος (nom propre) (m) : Alcméon.
Ἀλκμήνη, -ης (nom propre) (f) : Alcmène.
Ἀλφιτώ, -οῦς (nom propre) (f) : Alphito.
Ἀλώπηξ, -εκος (nom propre) (f) : Vulpecula.
Ἀμαζών, -όνος (nom propre) (f) : Amazone.
Ἀμένωφις, - (nom propre) (m): Aménophis.
Ἄμηστρις, -δος (nom propre) (f) : Amestris.
Ἀμαύνι (nom propre) (f) : Amemet.
Ἀμπρακία, -ας (nom propre) (f) : Ambracie.
Ἀμπρακιώτης, -ου (nom commun) (m) : Ambracien.
Ἀμπρακιῶτις, -ώτιδος (nom commun) (f) : Ambracienne.
Ἀμύντας, -ου (nom propre) (m) : Amyntas.
Ἀμφιμέδων, -οντος (nom propre) (m) : Amphimédon.
Ἀμφιστρεύς, -έως (nom propre) (m) : Amphitrée.
Ἀμφιτρίτη, -ης (nom propre) (f) : Amphitrite.
Ἀμφιτροπή, -ῆς (nom propre) (f) : Amphitropée.
Ἀμφιτρύων, -ωνος (nom propre) (m) : Amphitryon.
Ἀναξίϐια, -ας (nom propre) (f) : Anaxibie.
Ἀναξίϐιος, -ίου (nom propre) (m) : Anaxibios.
Ἀννίϐας, -ου (nom propre) (m) : Hannibal.
Ἀνδρέας, -ου (prénom) (m) : André.
Ἄννα, -ας (prénom) (f) : Anne.
Ἀνάγκη, -ης (nom propre) (f) : Ananké.
Ἀναῗτις, -ΐτεως (nom propre) (f) : Anaïs.
Ἀναξαγόρας, -ου (nom propre) (m) : Anaxagore.
Ἀναξίμανδρος, -ου (nom propre) (m) : Anaximandre.
Ἀναξιμήνης, -ου (nom propre) (m) : Anaximène.
Ἀναστασία, -ας (nom propre) (f) : Anastasie.
Ἀναστάσιος, -ίου (nom propre) (m) : Anastase.
Ἀνατόλιος, -ίου (nom propre) (m) : Anatole.
Ἄνουϐις, -ύϐιδος (nom propre) (m) : Anubis.
Ἄνουκις, -δος (nom propre) (f) : Anoukis.
Ἀντέρως, -τος (nom propre) (m) : Antéros.
Ἀντιγόνη, -ης (nom propre) (f) : Antigone.
Ἀντίκλεια, -ας (nom propre) (f) : Anticlée (mère d'Ulysse).
Ἀντικύθηρα, -ήρων (nom propre) (n) : Anticythère.
Ἀντίνοoς, -όου (nom propre) (m) : Antinoüs.
Ἀντίπολις, -όλεως (nom propre) (f) : Antipolis.
Ἀντισθένης, -ους (nom propre) (m) : Antisthène. (Philosophe né vers 444 av. J.-C. et décédé vers 365 av. J.-C.)
Ἄντων, -ου (nom propre) (m) : Anton.
Ἀξιός, -οῦ (nom propre) (m) : Axius.
Ἀπάτη, -ης (nom propre) (f) : Apaté.
Ἀπιδανός, -οῦ (nom propre) (m) : Apidanus.
Ἆπις, Ἄπιδος (nom propre) : Apis.
Ἀπολλόδωρος, -ώρου (nom propre) (m) : Apollodore.
Ἀπόλλων, -ωνος (nom propre) (m) : Apollon.
Ἀρά, -ᾶς (nom propre) (f) : Ara.
Ἀραϐία, -ας (nom propre) (f) : Arabie.
Ἀράχνη, -ης (nom propre) (f) : Arachné.
Ἄραψ, -ϐος (nom commun) (m/f) : Arabe.
Ἀραράτ (nom propre) (m) : Ararat.
Ἀργαῖος, -ίου (nom propre) (m) : Argaïos.
Ἀργοναῦτης, -ύτου (nom commun) (m) : Argonaute.
Ἀργῷος, -ῴος, -ῷον (adjectif) : .
Ἀργώ, -οῦς (nom propre) (f) : Argo.
Ἀρετή, -ῆς (nom propre) (f) : Arété (déesse).
Ἄρευς, -εως (nom propre) (m) : Forme éolienne de Ἄρης.
Ἄρης, -εως (nom propre) (m) : Arès.
Ἀρήτη, -ης (nom propre) (f) : Arété (philosophe grecque de l'école des Cyrénaiques).
Ἀρίσταρχος, -άρχου (nom commun) (m) : Aristarque.
Ἀριστόϐουλος, -ύλου (nom propre) (m) : Aristobule.
Ἀριστογείτων, -ονος (nom propre) (m) : Aristogiton.
Ἀριστοτέλης, -ους (nom propre) (m) : Aristote.
Ἀριστώνυμος, -ύμου (nom propre) (m) : Aristonyme.
Ἀρίων, -ονος (nom propre) (m) : Arion.
Ἀρκαδία, -ας (nom propre) (f) : Arcadie.
Ἀρκάς, -δος (nom commun) (m/f) : Arcadien(ne).
Ἀρκτοῦρος, -ύρου (nom propre) (m) : Arcturus.
Ἁρμαγεδών (nom propre) (m) : Armageddon.
Ἁρμόδιος, -ίου (nom propre) (m) : Harmodios.
Ἀρσένιος, -ίου (nom propre) (m) : Arsène.
Ἀρσινόη, -ης (nom propre) (f) : Arsinoé. (fille de Phégée)
Ἀρταξέρξης, -ου (nom propre) (m) : Artaxerxès.
Ἄρτεμις, -έμιδος (nom propre) (f) : Artémis.
Ἀρχίας, -ου (nom propre) (m) : Archias.
Ἀρχιμήδης, -ους (nom propre) (m) : Archimède.
Ἀσάνα, -ας (nom propre) (f) : Forme dorienne de Ἀθηνᾶ.
Ἀσδρούϐας, -ου (nom propre) (m) : Hasdrubal (véritable nom de Clitomaque de Carthage).
Ἀσήρ (nom propre) (m) : Aser.
Ἀσκαλωνίτης, -ου (nom commun) (m) : Ascalonite.
Ἀσκαλωνῖτις, -ίτιδος (nom commun) (f) : Ascalonite.
Ἀσκάλων, -ος (nom propre) (m) : Ascalon.
Ἀσκληπιός, -οῦ (nom propre) (m) : Asclépios.
Ἀσμοδαῖος, -ίου (nom propre) (m) : Asmodée.
Ἀσεννέθ (nom propre) (m) : Asnath.
Ἀσπαθίνης, -ου (nom propre) (m) : Aspathinès.
Ἀσσυρία, -ας (nom propre) (f) : Assyrie.
Ἀσσύριος, -ίου (nom commun) (m) : Assyrien.
Ἀστάρτη, -ης (nom propre) (f) : Astarté.
Ἀστυάναξ, -κτος (nom propre) (m) : Astyanax.
Ἀστυάνασσα, -ας (nom propre) (f) : Astyanassa.
Ἄστυ, -εως (nom propre) (n) : Athènes.
Ἄτη, -ης (nom propre) (f) : Até. (Déesse de l’égarement.)
Ἀττική, -ῆς (nom propre) (f) : Attique.
Ἀτλαντίς, -δος (nom propre) (f) : (Toponymie) océan Atlantique. (Mythologie) Atlantide.
Ἄτλας, -αντος (nom propre) (m) : Atlas.
Ἄτροπος, -όπου (nom propre) (f) : Atropos (troisième Moire).
Αὐγείας, -ου (nom propre) (m) : Augias.
Αὐλίς, -δος (nom propre) (f) : Aulis.
Αὐνάν (nom propre) (m) : Onan.
Αὐξώ, -οῦς (nom propre) (f) : Auxo.
Αὐσονία, -ας (nom propre) (f) : Italie.
Αὐσονίη, -ης (nom propre) (f) : Forme alternative de Αὐσονία.
Αὔσων, -ονος (nom propre) (m) : Auson (fils d’Ulysse.)
Αὐτόλυκος, -ύκου (nom propre) (m) : Autolycos (Aïeul maternel d’Ulysse.)
Αὐτομέδων, -οντος (nom propre) (m) : Automédon (Conducteur du char d’Achille.)
Αὔως, -ω (nom propre) (f) : Forme alternative de Ἕως.
Ἀφρική, -ῆς (nom propre) (f) : Afrique.
Ἀφροδίτη, -ης (nom propre) (f) : Aphrodite.
Ἀφρόδιτος, -ίτου (nom propre) (m) : Aphroditos.
Ἀφρώ, -οῦς (nom propre) (f) : Aphrô.
Ἀχαΐα, -ας (nom propre) (f) : Achaïe.
Ἀχαιμένης, -ους (nom propre) (m) : Achéménès.
Ἀχαιμενίδης, -ου (nom propre) (m) : Achéménide.
Ἀχαιός, -οῦ (nom propre) (m) : Achaïos (fils de Xouthos).
Ἀχατης, -ου (nom propre) (m) : Achatès (fleuve de Sicile).
Ἀχελῷος, -ῴου (nom propre) (m) : Achéloos.
Ἀχέρων, -οντος (nom propre) (m) : Achéron.
Ἀχιλλεύς, -έως (nom propre) (m) : Achille.

βαθμίς, -δος (nom commun) (f) : échelon.
βάθρον, -ου (nom commun) (n) : podium.
βαθέως (adverbe) : profondément.
βάθος, -ους (nom commun) (n) : Profondeur, hauteur.
βαθύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : profond.
βαθύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif) : Superlatif de βαθύς.
βαθύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif) : Comparatif de βαθύς.
βαΐον, -ου (nom commun) (n) : rameau.
βακτηρία, -ας (nom commun) (f) : Bâton de marche ; bâton employé comme insigne de juge.
βαλανεῖον, -ίου (nom commun) (n) : bain (lieu public).
βαλανεύς, -έως (nom commun) (n) : plongeur.
βαλάντιον, -ίου (nom commun) (n) : bourse (sac d'argent).
βαλλίζω (verbe) : danser.
βάμϐαξ, -κος (nom commun) (m) : coton.
βαμϐακερός, -ή, -όν (adjectif) : .
βαμϐακηρός, -ά, -όν (adjectif) : .
βαμϐάκινος, -ίνου (nom commun) (n) : .
βαμϐάκιον, -ίου (nom commun) (n) : .
βαμϐακοειδής, -ής, -ές (adjectif) : .
βανά, -ᾶς (nom commun) (f) : Forme béotienne de γυνή.
βάπτω (verbe) : plonger, teindre ; baptiser.
βάρϐαρα, -ας (nom commun) (f) : barbare.
βάρϐαρικός, -ή, -όν (adjectif) : barbare.
βάρϐαρικῶς (adverbe) : barbarement.
βάρϐαρικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de βάρϐαρικός.
βάρϐαρικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de βάρϐαρικός.
βάρϐαρικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de βάρϐαρικῶς.
βάρϐαρικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de βάρϐαρικῶς.
βάρϐαρος, -άρου (nom commun) (m) : barbare.
βαρέως (adverbe) : lourdement.
βᾶρις, -άριδος (nom commun) (f) : barque.
βᾶρκις, -άρκιδος (nom commun) (f) : barque.
βαρύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : lourd.
βαρύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif) : Superlatif de βαρύς.
βαρύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif) : Comparatif de βαρύς.
βασιλεία, -ας (nom commun) (f) : pouvoir royal ; royauté. Royaume.
βασίλεια, -ίας (nom commun) (f) : princesse. (héritière du souverain régnant)
βασιλείδης, -ου (nom commun) (m) : prince. (héritier du souverain régnant)
βασίλειος, -ία, -ιον (adjectif) : royal.
βασιλεύς, -έως (nom commun) (m) : roi.
βασιλήϊος, -, - (adjectif) : Forme ionienne de βασίλειος.
βασιλῇος, -, - (adjectif) : Forme éolienne de βασίλειος.
βασιλικός, -ή, -όν (adjectif) : royal.
βασίλισσα, -ας (nom commun) (f) : reine.
βάσις, -εως (nom commun) (f) : Action de marcher, marche. Organe pour la marche. Ce sur quoi l’on marche ou l’on se tient.
βάσκανος, -ος, -ον (adjectif) : Maléfique ; médisant.
βασκάνως (adverbe) : maléfiquement.
βασκανώτατος, -, - (adverbe) : Superlatif de βάσκανος.
βασκανώτερος, -, - (adverbe) : Comparatif de βάσκανος.
βασσάρα, -ας (nom commun) (f) : renard.
βαστάζω (verbe) : lever, soulever. Relever. Tenir dans ses bras ou ses mains.
βάτος, -ου (nom commun) (f) : Ronce, buisson. Épine.
βατός, -ή, -όν (adjectif) : accessible.
βάτραχος, -άχου (nom commun) (m/f) : Crapaud ; grenouille.
βατῶ (verbe) : Forme phocienne de πατῶ.
βαυϐάω (verbe) : s’endormir.
βαυϐών, -ῶνος (nom commun) (m) : godemichet.
βαυϐώ, -οῦς (nom commun) (f) : nourrice.
βαυκάλημα, -ήματος (nom commun) (n) : berceuse.
βαυκίζομαι (verbe) : être prude.
βαυκός, -ή, -όν (adjectif) : prude.
βαυκότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de βαυκός.
βαυκότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de βαυκός.
βαυκῶς (adverbe) : prudemment.
βαυκώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de βαυκῶς.
βαυκώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de βαυκῶς.
βαφεύς, -έως (nom commun) (m) : peintre.
βδαλεύς, -έως (nom commun) (m) : suceur.
βδάλσις, - (nom commun) (f) : succion.
βδάλλω (verbe) : Sucer, téter. Traire le lait.
βδέλλα, -ης (nom commun) (f) : sangsue.
βδέω ‎(verbe) : péter (flatuler)
βεϐαιῶ (verbe) : garantir (se rendre garant de la valeur, de la qualité d’une chose).
βέϐηλος, -ος, -ον (adjectif) : Franchissable, profane. Impur, interdit.
βεϐηλότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de βέϐηλος.
βεϐηλότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de βέϐηλος.
βέϐηλως (adverbe) : profanement.
βεϐηλώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de βεϐρῶς.
βεϐηλώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de βεϐρῶς.
βεϐρός, -ά, -όν (adjectif) : stupide.
βεϐρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de βεϐρός.
βεϐρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de βεϐρός.
βεϐρῶς (adverbe) : stupidement.
βεϐρώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de βεϐρῶς.
βεϐρώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de βεϐρῶς.
βελόνη, -ης (nom commun) (f) : aiguille.
βέλος, -ους (nom commun) (n) : flèche.
βέλτιστος, -ίστη, -έλτιστον (adjectif) : Superlatif de ἀγαθός.
βελτίων, -ων, -έλτιον (adjectif) : Comparatif de ἀγαθός.
βένθος, -ους (nom commun) (n) : benthos.
βεῦδος, -ύδους (nom commun) (n) : .
βέφυρα, -ύρας (nom commun) (f) : Forme béotienne de γέφυρα .
βῆ βῆ (onomatopée) : bêlement.
βῆμα, -ήματος (nom commun) (n) : .
βήξ, -χός (nom commun) (m) : toux.
βήσσω (verbe) : tousser.
βῆτα (nom commun) (n) : bêta.
βήττω (verbe) : Forme attique βήσσω.
βία, -ας (nom commun) (f) : Force, violence.
βιάζω (verbe) : Contraindre, forcer. (Au passif) Être contraint, forcé soumis.
βιϐάζω (verbe) : Faire aller ; exalter.
βιϐλιοθήκη, -ης (nom commun) (f) : dépôt de livres.
βιϐλίον, -ου (nom commun) (n) : livre.
βιϐλιοπωλεῖον, -ίου (nom commun) (n) : librairie.
βιϐλιοπώλης, -ου (nom commun) (m) : libraire.
βίϐλος, -ου (nom commun) (f) : Papier fait à partir de l'écorce de papyrus.
βιϐρώσκω (verbe) : Dévorer, manger avec avidité. (Figuré) Dévorer ou engloutir (une fortune).
βίος, -ου (nom commun) (m) : vie.
βίωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : manière de vie.
βινῶ (verbe) : foutre, baiser (avoir un rapport sexuel).
βιῶ (verbe) : être, vivre.
βλαδαρός, -ά, -όν (adjectif) : flasque.
βλαδύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : faible.
βλαδυτής, -ῆτος (nom commun) (f) : faiblesse.
βλακότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de βλακωδῶς.
βλακότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de βλακωδῶς.
βλακωδῶς (adverbe) : stupidement.
βλακώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de βλάξ.
βλακώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de βλάξ.
βλαπτικός, -ή, -όν (adjectif) : .
βλαπτικῶς (adverbe) : -ment.
βλαπτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de βλαπτικός.
βλαπτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de βλαπτικός.
βλαπτικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de βλαπτικῶς.
βλαπτικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de βλαπτικῶς.
βλάπτω (verbe) : Léser, endommager. (Au passif) Éprouver un accident. Gêner, embarrasser. (En parlant de l’esprit) Troubler sa raison. (Postérieur) Faire du tort, nuire.
βλάξ, -κός (nom commun) (m/f) : stupide.
βλαισός, -ή, -όν (adjectif) : balbutiant.
βλέμμα, -τος (nom commun) (n) : Regard. (Au pluriel) Yeux.
βλεννογόνος, -ου (nom commun) (m) : muqueuse.
βλεννός, -οῦ (nom commun) (m) : mucus.
βλέπω (verbe) : voir.
βλεφαρίς, -δος (nom commun) (f) : cil.
βλεφαρῖτις, -ίτης (nom commun) (f) : blépharite.
βλέφαρον, -άρου (nom commun) (n) : paupière.
βλῆμα, -ήματος (nom commun) (n) : projectile.
βοή, -ῆς (nom commun) (f) : clameur.
βοήθεια, -ας (nom commun) (f) : aide.
βοηθός, -ός, -όν (adjectif) : aidant.
βοηθῶ (verbe) : aider.
βοιώτιος, -, - (adjectif) : béotien.
βόλλα, -ας (nom commun) (f) : Forme éolienne de βουλή.
βορά, -ᾶς (nom commun) (f) : proie.
βόρειος, -ία, -ιον (adjectif) : septentrional.
βορειώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de βόρειος.
βορειώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de βόρειος.
βορειώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de βόρειως.
βορειώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de βόρειως.
βόρειως (adverbe) : septentrionalement.
βόμϐος, -ου (nom commun) (m) : bourdonnement.
βομϐυλιός, -οῦ (nom commun) (m) : .
βόμϐυξ, -κος (nom commun) (m) : ver à soie ; sorte de flûte.
βόρειος, -α, -ον (adjectif) : septentrional.
βορρᾶς, -ᾶ (nom commun) (m) : nord.
βόσκω (verbe) : Nourrir. Paître, se nourrir (en parlant des animaux)
βόστρυχος, -ύχου (nom commun) (m) : boucle de cheveux.
βοτάνη, -ης (nom commun) (f) : herbe.
βοτανηφάγος, -ος, -ον (adjectif) : herbivore.
βοτανηφόρος, -ος, -ον (adjectif) : enherbé.
βοτανίδιον, -ίου (nom commun) (n) .
βοτανίζω (verbe) : désherber.
βοτάνιον, -ίου (nom commun) (n) : .
βοτανικός, -ή, -όν (adjectif) : botanique.
βοτανισμός, -οῦ (nom commun) (m) : botanisme.
βοτανολογία  : botanologie.
βοτανολόγος  : herboriste.
βοτανολογῶ (verbe) : herboriser.
βοτανώδης, -ης, -ης (adjectif) : botanique.
βοτήρ, -ῆρος (nom commun) (m) : berger ; pasteur.
βοτόν, -οῦ (nom commun) (n) : bétail.
βουϐών, -ῶνος (nom commun) (m) : aine.
βουίζω (verbe) : bourdonner.
βουκολικός, -ή, -όν (adjectif) : pastoral.
βουκολικῶς (adverbe) : pastoralement.
βουκολικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de βουκολικικός.
βουκολικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de βουκολικικός.
βουκολικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de βουκολικικῶς.
βουκολικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de βουκολικικῶς.
βουκόλος, -ου (nom commun) (m) : bouvier.
βουλευτήριον, -ίου (nom commun) (n) : bouleutérion.
βουλή, -ῆς (nom commun) (f) : Volonté, vouloir. Décision, conseil. Sénat athénien.
βούλησις, -ήσεως (nom commun) (f) : volonté.
βούπρηστις, -ήστιδος (nom commun) (f) : bupreste.
βουνός, -οῦ (nom commun) (m) : mont, montagne.
βοῦς, -ός (nom commun) (m/f) : bœuf, vache.
βουστροφηδόν (adverbe) : En écrivant alternativement de gauche à droite, puis de droite à gauche.
βούτημα, -ήματος (nom commun) (n) : biscuit.
βούτυρον, -ύρου (nom commun) (n) : beurre.
βραδινός, -ή -όν (adjectif) : Forme éolienne de ῥαδινός.
βραδέως (adverbe) : lentement.
βραδύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : lent.
βραδύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif) : Superlatif de βραδύς.
βραδύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif) : Comparatif de βραδύς.
βραδυτής, -ῆτος (nom commun) (f) : lenteur.
βράγος, -ους (nom commun) (n) : bas-fond.
βραχέως (adverbe) : courtement.
βράχος, -ου (nom commun) (m) : écueil.
βραχύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : court.
βραχύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif) : Superlatif de βραχύς.
βραχύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif) : Comparatif de βραχύς.
βρέμω (verbe) : gronder, retentir.
βρένθος, -ου (nom commun) (m) : fierté.
βρέφος, -ους (nom commun) (n) : fœtus, nouveau-né.
βρεχμός, -οῦ (nom commun) (m) : .
βρία, -ης (nom commun) (f) : ville.
βρίμημα, -ήματος (nom commun) (n) : .
βρεττανικός, -ή, -όν (adjectif) : breton insulaire.
βρεττανικῶς (adverbe) : en breton insulaire.
βρεττανικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de βρεττανικός.
βρεττανικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de βρεττανικός.
βρεττανικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de βρεττανικῶς.
βρεττανικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de βρεττανικῶς.
βρόμος, -ου (nom commun) (m) : Frémissement, grondement. Pétillement du feu. Grondement du tonnerre.
βροντή, -ῆς (nom commun) (f) : Tonnerre. Stupeur.
βροχίς, -δος (nom commun) (f) : .
βρόχος, -ου (nom commun) (m) : nœud coulant.
βρυγμός, -οῦ (nom commun) (m) : bruxisme.
βρύον, -ου (nom commun) (n) : mousse (plante).
βρυχηθμός, -οῦ (nom commun) (m) : rugissement.
βρυχός, -οῦ (nom commun) (m) : brycose.
βρυχῶμαι (verbe) : rugir.
βύας, -ου (nom commun) (m) : hibou.
βύρσα, -ας (nom commun) (f) : outre, cuir.
βρώσιμος, -ος, -ον (adjectif) : mangeable.
βρῶσις, -ώσεως (nom commun) (f) outre, cuir.
βωϐός, -ή -όν (adjectif) : muet.
βωλά, -ᾶς (nom commun) (f) : Forme dorienne de βουλή.
Βάαλ (nom propre) (m) : Baal.
Βαϐυλωνεύς, -έως (nom commun) (m) : Babylonien.
Βαϐυλωνία, -ας (nom commun) (f) : Babylonie.
Βαϐυλωνιακός, -ός, -όν (adjectif) : babylonien.
Βαϐυλώνιος, -ος, -ον (adjectif) : babylonien.
Βαϐυλωνίς, -δος (nom commun) (f) : Babylonienne.
Βαϐυλών, -ῶνος (nom propre) (f) : Babylone.
Βάκχος, -ου (nom propre) (m) : Bacchus. (Épithète de Dionysos, parfois de Zeus.)
Βαλλά, -ᾶς (nom propre) (f) : Bilha.
Βαρϐάρα, -ας (nom propre) (f) : Barbara.
Βαρϐαρικόν, -οῦ (nom propre) (m) : Barbaricum.
Βαρθολομαῖος, -ίου (nom propre) (m) : Barthélémy.
Βασίλειος, -ίου (nom propre) (m) : Basile.
Βαταυΐα, -ας (nom propre) (f) : Batavie.
Βατραχομυομαχία, -ας (nom propre) (f) : Bataille des grenouilles et des rats. (Parodie de l’Iliade attribuée à un dénommé Pigrès d’Halicarnasse par Plutarque.)
Βάττος, -ου (nom propre) (m) : Battos.
Βαυϐώ, -οῦς (nom propre) (f) : Baubo.
Βαῦκος, -ύκου (nom propre) (m) : Baukos.
Βεελφεγώρ (nom propre) (m) : Belphégor.
Βενδῖς, -ίδος (nom propre) (f) : Bendis.
Βερενίκη, -ης (nom propre) (f) : Bérénice.
Βηθανία, -ας (nom propre) (f) : Béthanie.
Βηθλεέμ (nom propre) (f) : Bethléem.
Bηλησαμα, -ας (nom propre) (f) : Belisama.
Βῆλος, -ήλου (nom propre) (m) : Bel.
Βηρυτός, -οῦ (nom propre) (f) : Beyrouth.
Βία, -ας (nom propre) (m) : Bia.
Βλάσιος, -ίου (nom propre) (m) : Blaise.
Βλάχος, -ου (nom commun) (m) : Valaque.
Βοανεργές (nom propre) (m) : Boanergès.
Βοιωτία, -ας (nom propre) (f) : Béotie. (Région de Grèce centrale.)
Βοιωτός, -οῦ (nom commun) (m) : Béotien.
Βοιωτίς, -δος (nom commun) (f) : Béotienne.
Βορέας, -ου (nom propre) (m) : Borée. (dieu du vent du Nord)
Βορέης, -ου (nom propre) (m) : Forme ionienne de Βορέας.
Βορρᾶς, -ᾶ (nom propre) (m) : Forme attique de Βορέας.
Βοσπορίτης, -ου (nom commun) (m) : Bosphorite.
Βόσπορος, -όρου (nom propre) (m) : Bosphore.
Βούϐαστις, -άστιος (nom propre) (f) : Bastet.
Βουκέφαλος, -άλου (nom propre) (m) : Bucéphale (Cheval préféré d’Alexandre le Grand.)
Βουτώ, -οῦς (nom propre) (f) : Ouadjet.
Βρέννος, -ου (nom commun) (m) : Brennos.
Βρεττανία, -ας (nom propre) (f) : Bretagne (province romaine).
Βρεττανίς, -δος (nom commun) (f) : Bretonne insulaire.
Βρεττανός, -οῦ (nom commun) (m) : Breton insulaire.
Βύϐλος, -ου (nom commun) (f) : Byblos.
Βυζάντιον, -ίου (nom propre) (n) : Byzance.
Βύζας, -αντος (nom propre) (m) : Byzas.

γα (particule) : Forme dorienne et béotienne de γε.
γαίω (verbe) : exulter, se réjouir.
γάλα, -κτος (nom commun) (n) : lait.
γαλανός, -ός, -όν (adjectif) : Forme dorienne de γαληνός.
γαλήνη, -ης, -ης (nom commun) (f) : Calme de la mer. (Par extension) Calme, sérénité. Galène. Antidote contre les morsures de vipères.
γαληνός, -ός, -όν (adjectif) : calme (spécialement à propos de la mer).
γαλέη, -ης (nom commun) (f) : belette.
γαλῆ, -ς (nom commun) (f) : Forme alternative de γαλέη.
γαλιῶ (verbe) : Être lascif comme une belette.
γάμμα (nom commun) (n) : gamma.
γαμέτης, -ου (nom commun) (m) : époux, mari.
γαμῶ (verbe) : se marier (quand on parle d’un homme)
γάργαλος, -άλου (nom commun) (m) : .
γαργαλίζω (verbe) : chatouiller.
γαργαλισμός, -οῦ (nom commun) (m) : chatouille.
γαργαρεών, -ῶνος (nom commun) (m) : luette.
γάρ (conjonction) : car ; en effet.
γαστήρ, -τρός (nom commun) (f) : ventre.
γαῦρος, -ύρη, -ῦρον (adjectif) : Exultant, joyeux. Hautain, dédaigneux.
γαυρότατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de γαῦρος.
γαυρότερος, -έρα, -ερον (adjectif) : Comparatif de γαῦρος.
γαῦρως (adverbe) : joyeusement ; hautainement, dédaigneusement.
γαυρότης, -τος (nom commun) (f) : Exultation. Emportement, férocité.
γε (particule) : (Devient γ’ devant un mot commençant par une voyelle.) Marque une restriction, une affirmation, ou une conclusion.
γείτων, -ονος (nom commun) (m/f) : voisin(e).
γέλαιμι (verbe) : Forme éolienne de γελάω.
γελάω (verbe) : Rire ; briller.
γελοῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : ridicule ; risible.
γελοιότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de γελοῖος.
γελοιότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de γελοῖος.
γελοίως (adverbe) : ridiculement ; risiblement.
γελόω (verbe) : Forme homérique de γελάω.
γέλως, -τος (nom commun) (m) : rire.
γελωτοποιός, -ός, -όν (adjectif) : comique.
γελωτοποιός, -οῦ (nom commun) (m) : Bouffon ; pitre.
γεμίζω (verbe) : emplir.
γέμισμα, -ίσματος (nom commun) (n) : emplissage.
γενεά, -ᾶς (nom commun) (f) : naissance, genre ; espèce.
γένεσις, -έσεως (nom commun) (f) : origine, source. Naissance. Création.
γενετήσιος, -α, -ον (adjectif) : sexuel.
γενετησιότατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de γενετήσιος.
γενετησιότερος, -έρα, -ερον (adjectif) : Comparatif de γενετήσιος.
γενετησίως (adverbe) : sexuellement.
γενναῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : vaillant.
γενναιότατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de γενναῖος.
γενναιότερος, -έρα, -ερον (adjectif) : Comparatif de γενναῖος.
γενναίως (adverbe) : vaillamment.
γενναιότης, -ητος (nom commun) (f) : vaillance.
γεννητικός, -η, -ον (adjectif) : génital.
γένος, -ους (nom commun) (n) : naissance, origine, descendance ; race, genre, espèce ; classe, corporation; nation, peuple, tribu.
γεννῶ (verbe) : accoucher.
γερόντειος, -α, -ον (adjectif) : .
γεροντεύω (verbe) : .
γέρανος, -άνου (nom commun) (m/f) : grue (oiseau).
γερουσία, -ας (nom commun) (f) : sénat.
γερουσιάρχης, -ου (nom commun) (m) : président du sénat.
γερουσιαστής, -οῦ (nom commun) (m) : sénateur.
γέρων, -οντος (nom commun) (m) : vieillard.
γεῦμα, -ύματος (nom commun) (n) : déjeuner.
γεῦσις, -ύσεως (nom commun) (f) : goût.
γεύω (verbe) : goûter.
γέφυρα, -ύρας (nom commun) (f) : Chaussée. Pont.
γεω- (préfixe) : relatif à la terre.
γῆ, -ς (nom commun) (f) : terre.
γήινος, -η, -ο (adjectif) : terrestre.
γήρανσις, -άνσεως (nom commun) (f) : .
γηράσκω (verbe) : .
γῆρας, -ήρως (nom commun) (n) : vieillesse.
γῆρυς, -ήρυος (nom commun) (f) : Voix ; discours.
γηρύω (verbe) : chanter.
γιγαντιαῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : gigantesque.
γιγαντιότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de γιγαντιαῖος.
γιγαντιότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de γιγαντιαῖος.
γιγαντίως (adverbe) : gigantesquement.
, -, - (adverbe) : Superlatif de γιγαντίως.
, -, - (adverbe) : Comparatif de γιγαντίως.
γίγας, -αντος (nom commun) (m) : géant.
γίγνομαι (verbe) : engendrer.
γίνιουμαι (verbe) : Forme béotienne de γίγνομαι.
γίνομαι (verbe) : Forme ionienne de γίγνομαι.
γίνυμαι (verbe) : Forme thessalienne de γίγνομαι.
γιγνώσκω (verbe) : Apprendre à connaître.
γινώσκω (verbe) : Forme ionienne de γιγνώσκω.
γλάγος, -ους (nom commun) (n) : Forme poétique de γάλα.
γλάσσα, -ης (nom commun) (f) : Forme ionienne de γλῶσσα.
γλαυκός, -ή, -όν (adjectif) : Brillant, étincelant, éclatant. D’un vert pâle ou gris.
γλαυκότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de γλαυκός.
γλαυκότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de γλαυκός.
γλαυκῶς (adverbe) : vivement.
γλαυκώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de γλαυκῶς.
γλαυκώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de γλαυκῶς.
γλαῦξ, -κός (nom commun) (f) : chouette.
γλαύσσω (verbe) : briller (En parlant des yeux).
γλεῦκος, -ύκους (nom commun) (n) : moût.
γλέφαρον, -άρου (nom commun) (n) : Forme dorienne de βλέφαρον.
γλήνη, -ης (nom commun) (f) : pupille (partie de l’œil).
γλῆνος, -ήνους (nom commun) (n) : splendeur.
γλουτιαῖος, -ία, -αῖν (adjectif) : glutéal.
γλουτός, -οῦ (nom commun) (n) : derrière ; fesse.
γλυκέως (adverbe) : .
γλυκερός, -ή, -όν (adjectif) : doux.
γλυκερῶς (adverbe) : .
γλυκύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : doux, sucré.
γλυκύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif) : Superlatif de γλυκύς.
γλυκύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif) : Comparatif de γλυκύς.
γλυκώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de γλυκερός.
γλυκώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de γλυκερός.
γλυπτόν, -οῦ (nom commun) (n) : .
γλώνη, -ης (nom commun) (f) : poupée.
γλῶσσα, -ώσσης (nom commun) (f) : langue. (Organe buccal ; expression orale)
γλωσσίς, -δος (nom commun) (f) : glotte.
γλῶττα, -ώττης (nom commun) (f) : Forme attique de γλῶσσα.
γλωττίς, -δος (nom commun) (f) : Forme attique de γλωσσίς.
γνάθος, -ου (nom commun) (f) : mâchoire.
γνήσιος, -α, -ον (adjectif) : véritable.
γνῶσις, -ώσεως (nom commun) (f) : Savoir ; connaissance, notion. Reconnaissance ; enquête, instruction judiciaire.
γοάω (verbe) : se lamenter.
γόγγρος, -ου (nom commun) (m) : congre.
γόησσα, -ας (nom commun) (f) : enchanteresse ; magicienne.
γόης, -τος (nom commun) (m) : enchanteur ; magicien.
γονεύς, -έως (nom commun) (m) : père (parent).
γονή, -ῆς (nom commun) (f) : génération ; procréation.
γονόρροια, -ας (nom commun) (f) : gonorrhée.
γόνος, -ου (nom commun) (m) : procréation.
γόνυ, -ατος (nom commun) (n) : genou.
γόος, -ου (nom commun) (m) : lamentation.
γοργός, -ή, -όν (adjectif) : terrible.
γούνα, -ας (nom commun) (f) : .
γοῦνος, -ύνου (nom commun) (m) : Forme ionienne de γόνος.
γοῶ (verbe) : enchanter, ensorceler.
γράθμα, -τος (nom commun) (n) : Forme dorienne de γράμμα.
γραῖα, -ίας (nom commun) (f) : vieillarde.
γραμματεύς, -έως (nom commun) (m) : scribe.
γράμμα, -τος (nom commun) (n) : Caractère gravé. Signes divers. Traits d’un dessin ou d’une peinture.
γραπτός, -ή, -όν (adjectif) : écrit.
γραπτότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de γραπτός.
γραπτότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de γραπτός.
γραπτῶς (adverbe) : .
γραῦς, -ός (nom commun) (f) : vieillarde.
γραφεύς, -έως (nom commun) (m) : peintre.
γραφή, -ῆς (nom commun) (f) : peinture.
γραφία, -ας (nom commun) (f) : écriture.
-γραφία, -ας (suffixe) : relatif à l’écriture.
γραφικός, -ή, -όν (adjectif) : peint.
γραφικῶς (adverbe) : graphiquement.
γραφικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de γραφικός.
γραφικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de γραφικός.
γραφίς, -δος (nom commun) (f) : .
γράφω (verbe) : écrire.
γρηγοράς, -δος (nom commun) (f) : vivacité.
γρήγορος, -η, -ον (adjectif) : vif.
γρηγόρως (adverbe) : vivement.
γρηγορώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de γρηγόρως.
γρηγορώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de γρηγόρως.
γρηγορώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de γρήγορος.
γρηγορώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de γρήγορος.
γρῖφος, -ίφου (nom commun) (m) : filet ; énigme.
γρόνθος, -ου (nom commun) (m) : poing.
γρύλλος, -ου (nom commun) (m) : grillon.
γρύψ, -πός (nom commun) (m) : griffon.
γυμνάζω (verbe) : entraîner (diriger l’exercice sportif).
γυμνάσιον, -ίου (nom commun) (n) : Lieu public réservé aux exercices corporels.
γυμνός, -ή, -όν (adjectif) : Nu ; légèrement vêtu.
γυμνότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de γυμνῶς.
γυμνότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de γυμνῶς.
γυμνότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de γυμνός.
γυμνότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de γυμνός.
γυμνότης, -τος (nom commun) (f) : nudité.
γύμνωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : dénudage.
γυμνῶς (adverbe) : .
γυμνῶ (verbe) : dénuder.
γυνά, -ᾶς (nom commun) (f) : Forme dorienne de γυνή.
γυναικεῖον, -ίου (nom commun) (n) : Appartement réservé aux femmes.
γυναικεῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : féminin.
γυναικειότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de γυναικεῖος.
γυναικειότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de γυναικεῖος.
γυναικείως (adverbe) : fémininement.
γυναικομανία, -ας (nom commun) (f) : gynécomanie.
γυνή, -αικός (nom commun) (f) : Femme, épouse ; femelle des animaux.
γυρῖνος, -ίνου (nom commun) (m) : têtard.
γῦρος, -ύρου (nom commun) (m) : Anneau ; cercle.
γυρός, -οῦ (nom commun) (m) : rond.
γύψ, -πος (nom commun) (m) : vautour.
γωνία, -ας (nom commun) (f) : Angle ; coin.
γωρυτός, -οῦ (nom commun) (m) : carquois.
Γαϐριήλ (nom propre) (m) : Gabriel.
Γάζα, -ης (nom commun) (f) : Gaza.
Γαῖα, -ίας (nom propre) (f) : Gaïa.
Γαῖη, -ίης (nom propre) (f) : Forme ionienne de Γαῖα.
Γαλινθιάς, -δος (nom propre) (f) : Galanthis.
Γαλάτεια, -ίας (nom propre) (f) : Galatée (Néréide).
Γαλατεία, -ας (nom propre) (f) : Galatée.
Γαλάτης, -ου (nom commun) (m) : Galate.
Γαλατία, -ας (nom propre) (f) : Galatie.
Γαλλία, -ας (nom propre) (f) : Gaule.
Γανυμήδης, -ου (nom propre) (m) : Ganymède.
Γεδεών, -ος (nom propre) (m) : Gédéon.
Γελλώ, -οῦς (nom propre) (f) : Gello.
Γέλων, -ος (nom propre) (m) : Gélon.
Γεννησαρέτ (nom propre) (f) : Gennésaret.
Γερμανία, -ας (nom propre) (f) : Allemagne.
Γερμανίς, -δος (nom commun) (f) : Allemande.
Γερμανός, -οῦ (nom commun) (m) : Allemand.
Γέτης, -ου (nom commun) (m) : Gète.
Γεώργιος, -ίου (prénom) (m) : Georges.
Γῆρας, -ήρως (nom propre) (m) : Géras.
Γηρυόνης, -ου (nom propre) (m) : Forme alternative de Γηρυών.
Γηρυών, -όνος (nom propre) (m) : Géryon.
Γῆ, -ς (nom propre) (f) : Terre.
Γλαῦκος, -ύκου (nom propre) (m) : Glaucos.
Γοργώ, -όνος (nom propre) (f) : Gorgone.
Γότθος, -ου (nom commun) (m) : Goth.
Γοῦτος, -ύτου (nom commun) (m) : Geat.
Γραῖα, -ίας (nom propre) (f) : Grée.
Γρηγόριος, -ίου (nom propre) (m) : Grégoire.
Γύγης, -ου (nom propre) (m) : Gygès.
Γύθειον, -ίου (nom propre) (n) : Gythio.
Γύθιον, -ίου (nom propre) (n) : Forme alternative de Γύθειον.

δάγυς, -ύδος (nom commun) (f) : dagyde.
δαήρ, -έρος (nom commun) (m) : beau-frère.
δαιμόνιος, -ία, -όνιον (adjectif) : étrange.
δαιμόνιον, -ίου (nom commun) (n) : génie (être merveilleux).
δαιμονίως (adverbe) : étrangement.
δαιμονίοτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de δαιμονίως.
δαιμονίοτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de δαιμονίως.
δαιμονιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de δαιμόνιος.
δαιμονιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de δαιμόνιος.
δαίμων, -ονος (nom commun) (m) : divinité.
δακκύλιος, -υλίου (nom commun) (m) : Forme béotienne de δάκτυλος.
δάκνω (verbe) : mordre.
δάκος, -ους (nom commun) (n) : .
δάκρυ, -ύου (nom commun) (n) : larme.
δακτύλιον, -ίου (nom commun) (n) : anneau.
δάκτυλος, -ύλου (nom commun) (m) : doigt.
δάλτος, -ου (nom commun) (f) : Forme chypriote de δέλτος.
δαμάζω (dompter) : domestiquer ; dompter.
δάμαλις, -άλεως (nom commun) (f) : génisse.
δαμοκρατία, -ας (nom commun) (f) : Forme dorienne de δημοκρατία.
δᾶμος, -άμου (nom commun) (m) : Forme dorienne de δῆμος.
δάνος, -ου (nom commun) (m) : Forme macédonienne de θάνατος.
δαρθάνω (verbe) : s’endormir.
δάσος, -ους (nom commun) (n) : bois (lieu), forêt.
δασύνω (verbe) : .
δασύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : Velu, poilu. feuillu ; boisé.
δασύτης, -τος (nom commun) (f) : pilosité.
δαῦκον, -ύκου (nom commun) (n) : carotte ou navet utilisé en médecine.
δεῖγμα, -ίγματος (nom commun) (f) : échantillon.
δείδω (verbe) : avoir peur.
δείκτης, -ου (nom commun) (m) : index.
δεινός, -ή, -όν (adjectif) : terrible.
δέ (particule) : mais, puis, d’autre part, donc.
δέκα (adjectif numéral) : dix.
δεκαετία, -ας (nom commun) (f) : décennie.
δεκάς, -δος (nom commun) (f) : dizaine.
δέκομαι (verbe) : Forme éolienne et ionienne de δέχομαι.
δελεάζω (verbe) : appâter.
δέλεαρ, -τος (nom commun) (n) : appât.
δέλτα (nom commun) (n) : delta.
δέλτος, -ου (nom commun) (f) : tablette d’écriture.
δέλφαξ, -κος (nom commun) (f) : .
δελφίς, -ῖνος (nom commun) (m) : dauphin.
δελφύς, -ος (nom commun) (f) : matrice.
δέμω (verbe) : construire.
δενδρολίϐανον, -άνου (nom commun) (n) : romarin.
δένδρον, -ου (nom commun) (n) : arbre.
δένδρεον, -ου (nom commun) (n) : Forme homérique de δένδρον.
δεξιτερός, -ή, -όν (adjectif) : Forme de δεξιός.
δεξιός, -ά, -όν (adjectif) : qui est à droite, placé à droite. (Par suite) De bon augure, favorable. Qui a de la dextérité, adroit, industrieux, habile.
δέος, -ους (nom commun) (n) : effroi, peur.
δέρας, -ατος (nom commun) (n) : peau, cuir.
δέρκομαι (verbe) : voir clair.
δέρμα, -τος (nom commun) (n) : peau.
δέρω (verbe) : écorcher.
δέσμευσις, -ύσεως (nom commun) (f) : lien.
δεσμεύω (verbe) : lier.
δεσμός, -οῦ (nom commun) (m) : Lien (corde, câble, amarre, courroie, nœud). (Par extension) Clou. (D’ordinaire au pluriel) Liens, chaînes, fers. (Par suite) Emprisonnement, prison. (En général) Captivité. (Figuré) Liens d’amitié.
δέσποινα, -ίνης (nom commun) (f) : maîtresse d’une maisonnée.
δεσπότης, -ου (nom commun) (m) : maître d’une maisonnée ; maître d’un dème.
δεῦμα, -ύματος (nom commun) (n) : chair cuite.
δεῦρο (adverbe) : ici (avec mouvement).
δευτεραγωνιστής, -οῦ (nom commun) (m) : deutéragoniste.
δεύτερος, -α, -ον (adjectif) : deuxième.
δευτήρ, -ῆρος (nom commun) (m) : chaudron.
δεύω (verbe) : mouiller.
δέφυρα, -ύρας (nom commun) (f) : Forme crétoise de γέφυρα.
δέχομαι (verbe) : Accepter, admettre, agréer. Accueillir, recevoir, recueillir, adopter. Prendre, revêtir, comporter.
δή (particule) : vraiment, assurément.
δῆγμα, -ήγματος (nom commun) (m) : morsure.
δηκτήριος, -ος, -ον (adjectif) : mordant.
δηλητήρ, -ρός (nom commun) (m) : destructeur.
δηλοῦμαι (verbe) : détruire.
δήλωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : déclaration.
δηλῶ (verbe) : déclarer.
δημοκρατία, -ας (nom commun) (f) : république.
δημόσιος, -ία, -όσιον (adjectif) : public.
δημοσίως (adverbe) : publiquement.
δημοσιώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de δημόσιος.
δημοσιώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de δημόσιος.
δῆμος, -ήμου (nom commun) (m) : contrée, pays, terre.
δημότης, -ου (nom commun) (m) : concitoyen.
δημοτικός, -ή, -όν (adjectif) : commun.
δημοτικῶς (adverbe) : communément.
δημοτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de δημοτικός.
δημοτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de δημοτικός.
δημοτικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de δημοτικῶς.
δημοτικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de δημοτικῶς.
δημωδέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de δημώδης.
δημωδέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de δημώδης.
δημώδης, -ης, -ες (adjectif) : vernaculaire.
δημωδῶς (adverbe) : vernaculairement.
δήν (particule) : il y a longtemps.
δηρός, -ά, -όν (adjectif) : .
διά (adverbe ; préposition) : .
διαϐεϐαιῶ (verbe) : garantir (se rendre garant de l’existence de la réalité d’une chose).
διαϐιϐάζω (verbe) : lire.
διαϐιϐρώσκω (verbe) : .
διάϐολος, -ου (masculin) (m) : calomniateur ; diable.
διαϐολικός, -ή, -όν (adjectif) : du diable.
διαϐολικῶς (adverbe) : diaboliquement.
διαϐολικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de διαϐολικός.
διαϐολικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de διαϐολικός.
διάγνωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : .
διάδημα, -ήματος (nom commun) (n) : diadème.
διαδῶ (verbe) : .
διάζωμα, -ώματος (nom commun) (n) : caleçon.
διάθεσις, -έσεως (nom commun) (f) : disposition.
διαθήκη, -ης (nom commun) (f) : testament, volonté (document écrit). Testament (livre religieux)
διαίρεσις, -έσεως (nom commun) (f) : division.
διαίσθησις, -ήσεως (nom commun) (f) : intuition.
διαισθητικός, -ή, -όν (adjectif) : intuitif.
διαισθητικῶς (adverbe) : intuitivement.
διακινῶ (verbe) : .
διάκονος, -όνου (nom commun) (m/f) : Serviteur, servante.
διακοπή, -ῆς (nom commun) (f) : interruption.
διακόπτω (verbe) : interrompre.
διακορεύω (verbe) : déflorer.
διακόρησις, -ήσεως (nom commun) (f) : défloration.
διάκρισις, -ίσεως (nom commun) (f) : discrétion ; distinction.
διακριτικός, -ή, -όν (adjectif) : discret ; distinct.
διακριτικότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de διακριτικῶς.
διακριτικότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de διακριτικῶς.
διακριτικότατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de διακριτικός.
διακριτικότερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de διακριτικός.
διακριτικῶς (adverbe) : discrètement ; distinctement.
διάλεξις, -έξεως (nom commun) (f) : exposé.
διαλέγομαι (verbe) : discuter.
διάλεκτος, -έκτου (nom commun) (f) : discussion ; dialecte.
διαλλάττω (verbe) : transiger.
διάλογος, -όγου (nom commun) (m) : dialogue.
διαμαστίγωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : .
διαμαστιγῶ (verbe) : .
διανόησις, -ήσεως (nom commun) (f) : pensée.
διανοῶ (verbe) : penser.
διαπραγμάτευσις, -ύσεως (nom commun) (f) : négociation.
διαπραγματεύομαι (verbe) : négocier.
διαρρήγνυμι (verbe) : cambrioler.
διαρρήκτης, -ου (nom commun) (m) : cambrioleur.
διάρρηξις, -ήξεως (nom commun) (m) : cambriolage.
διάρροια, -ας (nom commun) (f) : diarrhée.
διάσεισις, -ίσεως (nom commun) (f) : commotion.
διασείω (verbe) : .
διασκέδασις, -άσεως (nom commun) (f) : divertissement.
διάστασις, -άσεως (nom commun) (f) : dimension.
διαστέλλω (verbe) : Répandre, séparer. Distinguer, déterminer.
διάστημα, -ήματος (nom commun) (n) : espace.
διαστολή, -ῆς (nom commun) (f) : Élargissement, expansion, dilatation. Petite coche ou fente.
(Figuré) Distinction.
διάστρεμμα, -έμματος (nom commun) (n) : entorse.
διαστρέφω (verbe) : disposer.
διατίθημι (verbe) : disposer.
διατριϐή, -ῆς (nom commun) (f) : conversation (philosophique).
διαφθείρω (verbe) : corrompre.
διαφθορά, -ᾶς (nom commun) (f) : corruption.
διαφθορεῖον, -ίου (nom commun) (n) : .
διαφθορεύς, -έως (nom commun) (m) : .
διαχειριστής, -οῦ (masculin) (m) : gestionnaire.
διαχείρισις, -ίσεως (nom commun) (f) : gestion.
διαχειριστικός, -ή, -όν (adjectif) : .
διαχειριστικῶς (adverbe) : -ment.
διαχειριστικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de διαχειριστικός.
διαχειριστικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de διαχειριστικός.
διαχειριστικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de διαχειριστικῶς.
διαχειριστικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de διαχειριστικῶς.
διδάσκαλος, -άλου (nom commun) (m) : instituteur.
διδάσκω (verbe) : enseigner, instruire ; entraîner.
διαφέρω (verbe) : différer.
διαφορά, -ᾶς (nom commun) (f) : différence.
διαφορετικός, -ή, -όν (adjectif) : différent.
διαφορετικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de διαφορετικός.
διαφορετικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de διαφορετικός.
διαφορετικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de διαφορετικῶς.
διαφορετικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de διαφορετικῶς.
δίδυμος, -ος, -ον (adjectif) : double ; jumeau.
δίδωμι (verbe) : donner.
διείσδυσις, -ύσεως (nom commun) (f) : pénétration.
διεισδύω (verbe) : pénétrer.
διεύθυνσις, -ύνσεως (nom commun) (f) : direction.
διευθύνων, -ουσα, -ον (adjectif) : directeur.
διευθυντής, -οῦ (nom commun) (m) : directeur.
διευθύνω (verbe) : diriger.
διθύραμϐος, -άμϐου (nom commun) (m) : dithyrambe.
διήγημα, -ήματος (nom commun) (n) : conte.
διήγησις, -ήσεως (nom commun) (f) : narration.
διηγοῦμαι (verbe) : narrer.
διήκονος, -όνου (nom commun) (m/f) : Forme ionienne de διάκονος.
διίσταμαι (verbe) : .
διίστημι (verbe) : .
δικάζω (verbe) : juger.
δικαίωμα, -ώματος (nom commun) (n) : (Droit) Jugement. Justification. Décret.
δικαιῶ (verbe) : rendre juste.
δικαστήριον, -ίου (nom commun) (n) : tribunal.
δικαστής, -οῦ (nom commun) (m) : juge.
δίκη, -ης (nom commun) (f) : Coutume, manière, mode. Ordre, loi, droit. Justice. Jugement. Punition, vengeance, pénalité.
δίκτυον, -ύου (nom commun) (n) : filet.
δίνη, -ης (nom commun) (f) : tourbillon.
δίλημμα, -ήμματος (nom commun) (n) : dilemme.
διπλοῦς, -ῆ, -οῦν ‎(adjectif) : double.
διοίκησις, -ήσεως (nom commun) (f) : administration.
διοικητής, -οῦ (nom commun) (m) : administrateur.
διοικητικός, -ή, -όν ‎(adjectif) : administratif.
διοικῶ (verbe) : administrer.
διορθώνω (verbe) : corriger.
δισσός, -ή, -όν ‎(adjectif) : double.
δισσότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de δισσῶς.
δισσότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de δισσῶς.
δισσότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de δισσός.
δισσότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de δισσός.
δίς (adverbe) : deux fois.
δισσῶς (adverbe) : doublement.
δίφθογγος, -όγγου (nom commun) (f) : diphtongue.
δίφουρα, -ύρας (nom commun) (f) : Forme laconienne de γέφυρα.
δίφρος, -ου (nom commun) (m) : tabouret.
διχόνοια, -ας (nom commun) (f) : discorde.
διχορεῖος, -ίου (nom commun) (m) : dichorée.
δίψα, -ης (nom commun) (f) : soif.
διψώ (verbe) : avoir soif.
διωγμός, -οῦ (nom commun) (m) : persécution.
διώκω (verbe) : persécuter.
διῶρυξ, -ώρυγος (nom commun) (f) : canal.
δμωή, -ῆς (nom commun) (f) : domestique, servante.
δμῳή, -ῆς (nom commun) (f) : esclave.
δμῴιος, -ίου (nom commun) (m) : esclave.
δμώς, -ός (nom commun) (m) : domestique, serviteur.
δόγμα, -τος (nom commun) (n) : Opinion. Décision, décret, arrêt. Doctrine.
δογματικός, -ή, -όν (adjectif) : doctrinal.
δογματικῶς (adverbe) : doctrinalement.
δογματικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de δογματικός.
δογματικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de δογματικός.
δοθιήν, -ένος (nom commun) (m) : furoncle.
δόκησις, -ήσεως (nom commun) (f) : Opinion ; croyance.
δοκέω (verbe) : Penser, supposer. Sembler.
δολερός, -ή, -όν (adjectif) : rusé.
δολιόω (verbe) : abuser.
δόλος, -ου (nom commun) (m) : ruse.
δόξα, -ης (nom commun) (f) : Opinion, vue, point de vue, conjecture, supposition. (Dans le Nouveau Testament.) Gloire, honneur ; splendeur.
δοξάζω (verbe) : Imaginer. Glorifier.
δοξολογία, -ας (nom commun) (f) : doxologie.
δοξόλογος, -όγου (nom commun) (m) : doxologue.
δοξοσοφία, -ας (nom commun) (f) : doxosophie.
δοξόσοφος, -όφου (nom commun) (m) : doxosophe.
δουλεία, -ας (nom commun) (f) : servitude.
δουλεύω (verbe) : être esclave. Travailler à gages, faire un travail mercenaire.
δούλη, -ης (nom commun) (f) : esclave.
δοῦλος, -ύλου (nom commun) (m) : esclave.
δουλόω (verbe) : asservir.
δούξ, -κός (nom commun) (m) : chef.
δόμος, -ου (nom commun) (m) : Maison, palais ; chambre, appartement.
δόναξ, -κος (nom commun) (m) : Roseau ; objet fait de roseau.
δονέω (verbe) : agiter.
δόνημα, -ήματος (nom commun) (n) : agitation.
δορκάς, -δος (f) : chevreuil.
δοράκινον, -ίνου (nom commun) (n) : pêche (fruit).
δόρκος, -ου (nom commun) (m) : Forme de δορκάς.
δόρκων, -ος (nom commun) (m) : Forme de δορκάς.
δόρξ, -κος (nom commun) (m) : Forme de δορκάς.
δόσις, -εως (nom commun) (f) : don ; cadeau.
δοχεῖον, -ίου (nom commun) (n) : récipient.
δράκαινα, -ίνης (nom commun) (f) : dracène.
δράκων, -οντος (nom commun) (m) : dragon.
δρᾶμα, -άματος (nom commun) (n) : action théâtrale ; pièce de théâtre.
δραπέτης, -ου (nom commun) (m) : fugitif.
δράσσομαι (verbe) : saisir.
δραχμή, -ῆς (nom commun) (f) : Poignée, contenu de la main. Drachme attique.
δράω (verbe) : .
δρίλαξ, -κος (nom commun) (m) : sangsue.
δρομαῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : .
δρομάς, -δος (nom commun) (m) : dromadaire.
δρόμος, -ου (nom commun) (m) : Course (de chevaux), lutte à la course, tour de promenade.
δρόσος, -ου (nom commun) (f) : rosée.
δρυμός, -οῦ (nom commun) (m) : bois (lieu), forêt.
δύη, -ης (nom commun) (f) : misère.
δύναμις, -εως (nom commun) (f) : force en puissance.
δύο (adjectif numéral) : deux.
δύσις, -εως (nom commun) (f) : ouest.
δυσλογία, -ας (nom commun) (f) : .
δυσμικός, -ή, -όν (adjectif) : occidental.
δυσ- (préfixe) : Difficulté, malheur.
δυσσέϐεια, -ίας (nom commun) (f) : impiété.
δυσσεϐέστατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de δυσσεϐής.
δυσσεϐέστερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de δυσσεϐής.
δυσσεϐής, -ής, -ές (adjectif) : impie.
δυσσεϐῶς (adverbe) : impieusement.
δυστύχημα, -ήματος (nom commun) (n) : accident.
δυστυχής, -ής, -ές (adjectif) : malheureux.
δυστυχία, -ας (nom commun) (f) : malheur.
δυστυχῶς (adverbe) : malheureusement.
δυστυχῶ (verbe) : causer un malheur.
δυτικός, -ή, -όν (adjectif) : occidental.
δυτικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de δυτικός.
δυτικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de δυτικός.
δυτικότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de δυτικῶς.
δυτικότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de δυτικῶς.
δυτικῶς (adverbe) : occidentalement.
δύω (verbe) : S’enfoncer, se plonger. (Par extension) Pénétrer dans. (Par analogie) Se revêtir de.
δώδεκα (adjectif numéral) : douze.
δωδεκάς, -δος (nom commun) (f) : douzaine.
δῶμα, -ώματος (nom commun) (n) : Construction. Maison, demeure. Chambre principale. Temple (demeure d’un dieu).
δωμάτιον, -ίου (nom commun) (n) : chambre.
δωράκινον, -ίνου (nom commun) (n) : pêche (fruit).
δῶρον, -ώρου (nom commun) (n) : Don ; présent. Paume de la main ; palme.
δώτωρ, -ορος (nom commun) (m) : donneur.
δῶ (verbe) : Lier, attacher. (Par extension) Enfermer, emprisonner. (Par analogie) Entraver, empêcher, retenir. (Figuré) Lier, enchaîner. Manquer, avoir besoin de. (Impersonnel) Il est besoin de, il faut. (Forme moyenne) Avoir besoin. (Par suite) Demander, prier.
Δαϐίδ (nom propre) (m) : Forme alternative de Δαυίδ.
Δαίδαλος, -άλου (nom propre) (m) : Dédale.
Δάκης, -ου (nom commun) (n) : Dace.
Δαμασκός, -οῦ (nom propre) (f) : Damas.
Δαμαστής, -οῦ (nom propre) (m) : Damastès (Autre surnom de Polypémon).
Δαμάτηρ, -τρός (nom propre) (f) : Forme arcado-chypriote, béotienne, et dorienne de Δημήτηρ.
Δαμιανός, -οῦ (nom propre) (m) : Damien.
Δαμία, -ας (nom propre) (f) : Damia.
Δάμις, - (nom propre) (m) : Damis.
Δάν, -ός (nom propre) (m) : Forme de Ζεύς.
Δανιήλ (nom propre) (m) : Daniel.
Δάνος, -ου (nom commun) (m) : Forme macédonienne de Θάνατος.
Δαυείδ (nom propre) (m) : Forme alternative de Δαυίδ.
Δαυίδ (nom propre) (m) : David.
Δεῖμος, -ίμου (nom propre) (m) : Déimos.
Δεινώ, -οῦς (nom propre) (f) : Dino. (une des Grées)
Δέσποινα, -ίνης (nom propre) (f) : Despina.
Δεύς, -ως (nom propre) (m) : Forme laconienne de Ζεύς.
Δῃάνειρα, -ίρας (nom propre) (f) : Déjanire.
Δηϊδάμεια, -ίας (nom propre) (f) : Déidamie.
Δηιόκης, -ου (nom propre) (m) : Déjocès.
Δηΐφοϐος, -όϐου (nom propre) (m) : Déiphobe.
Δημήτηρ, -τρος (nom propre) (f) : Déméter.
Δημήτριος, -ίου (nom propre) (m) : Démétrios.
Δημιουργός, -οῦ (nom propre) (m) : Créateur.
Δημοσθένης, -ους (nom propre) (m) : Démosthène.
Δημώναξ, -ώνακτος (nom propre) (m) : Démonax.
Δίδυμοι, -ων (nom propre) (m) : Gémeaux.
Δίκη, -ης (nom propre) (f) : Dicé. (Déesse de la justice divine.)
Δίκτυον, -ύου (nom propre) (n) : Réticule.
Διόδωρος, -ώρου (nom propre) (m) : Diodore.
Διογένης, -ους (nom propre) (m) : Diogène.
Διόνυσος, -ύσου (nom propre) (m) : Dionysos.
Διομέδων, -οντος (nom propre) (m) : Diomède.
Διώνη, -ης (nom propre) (f) : Dioné.
Δούναϐις, -άϐεως (nom propre) (m) : Danube.
Δύμη, -ης (nom propre) (f) : Dymé.
Δυσνομία, -ας (nom propre) (m) : Dysnomie.
Δωμάτηρ, -τρός (nom propre) (f) : Forme éolienne de Δημήτηρ.
Δωριεύς, -έως (nom commun) (m) : Dorien.
Δωρικός, -ή, -όν (adjectif) : dorien.
Δωρίς, -δος (nom propre) (f) : Doris. (Océanide) (nom commun) Dorienne.
Δωροθέα, -ας (nom propre) (f) : Dorothée.
Δωρόθεος, -έου (nom propre) (m) : Dorothéos.
Δῶρος, -ώρου (nom propre) (m) : Doros.

ἐάν (conjonction) : si (éventuel).
ἔαρ, -ος (nom commun) (n) : printemps.
ἑϐδομάς, -δος (nom commun) (f) : semaine.
ἑϐδομήκοντα (adjectif numéral) : soixante-dix.
ἕϐδομος, -όμη, -ομον (adjectif numéral) : septième.
ἑϐραΐζω (verbe) : .
ἑϐραῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : israélite.
ἑϐραϊκός, -ή, -όν (adjectif) : hébraïque.
ἑϐραϊστί (adverbe) : en hébreu.
ἐγγόνη, -ης (nom commun) (f) : petite-fille.
ἐγγύησις, -ήσεως (nom commun) (f) : garantie.
ἐγγύς (adverbe) : proche.
ἐγγυῶμαι (verbe) : garantir (se rendre garant, répondre d’une chose, du maintien, de l’exécution d’une chose).
ἐγείρω (verbe) : réveiller.
ἐγκέφαλος, -άλου (nom commun) (m) : cerveau.
ἔγκλησις, -ίσεως (nom commun) (f) : accusation.
ἔγκλισις, -ίσεως (nom commun) (f) : mode (grammaire).
ἐγκόπρησις, -ήσεως (nom commun) (f) : incontinence fécale.
ἐγκόσμιος, -α, -ο (adjectif) : .
ἔγκυος, -ος, -ον (adjectif) : enceinte.
ἐγκυμονῶ (verbe) : engrossir.
ἐγκύμων, -ων, -ον (adjectif) : .
ἐγώ (pronom personnel) : je.
ἔδαφος, -άφους (nom commun) (n) : sol.
ἐδεμικός, -ή, -όν (adjectif) : édénique.
ἐδεμικῶς (adverbe) : édéniquement.
ἐδεμικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐδεμικός.
ἐδεμικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐδεμικός.
ἐδεμικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἐδεμικῶς.
ἐδεμικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἐδεμικῶς.
ἔδεσμα, -έσματος (nom commun) (n) : nourriture.
ἕδρα, -ας (nom commun) (f) : Siège. Trône. Résidence, demeure. Partie du corps sur laquelle on s'assied. Action de s'asseoir. Assemblée siégeante.
ἑδραῖος, ία, -ῖον (adjectif) : .
ἐδώδιμος, -η, -ο (adjectif) : mangeable.
ἐδωδή, -ῆς (nom commun) (f) : .
ἔδω (verbe) : nourrir.
ἕζομαι (verbe) : asseoir.
ἔζω (verbe) : nourrir.
ἐθίζω (verbe) : accoutumer.
ἐθικός, -ή, -όν (adjectif) : coutumier.
ἐθικῶς (adverbe) : coutumièrement.
ἐθικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐθικός.
ἐθικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐθικός.
ἐθνικός, -ή, -όν (adjectif) : national.
ἐθνικῶς (adverbe) : sagement.
ἐθνικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐθνικός.
ἐθνικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐθνικός.
ἔθνος, -ους (nom commun) (n) : Famille, ensemble des proches. Nation. Tribu. (Religion) (Au pluriel) Gentils, les non-juifs, usage tardif dans la Bible. Troupeau.
ἔθος, -ους (nom commun) (n) : coutume.
ἔθω (verbe) : avoir coutume de ; être habituel.
-ειδής, -ής, -ές (suffixe) : en forme de.
-ειδῶς (suffixe) : .
-ειδέστατος, -άτη, -έστατον (suffixe) : Superlatif de -ειδής.
-ειδέστερος, -έρα, -έστερον (suffixe) : Comparatif de -ειδής.
εἰδοποίησις, -ήσεως (nom commun) (f) : information.
εἰδοποιῶ (verbe) : informer.
εἶδος, -ἴδους (nom commun) (f) : Forme du corps ; air d'une personne ou d'une chose.
εἰδύλλιον, -ίου (nom commun) (n) : Petit poème lyrique.
εἰδωλολάτρης, -ου (nom commun) (m) : païen.
εἰδωλολατρία, -ας (nom commun) (f) : paganisme.
εἴδωλον, -ώλου (nom commun) (n) : Simulacre, fantôme ; image, portrait.
εἴδω (verbe) : voir.
εἰ (adverbe, conjonction) : si.
εἰ μή (conjonction) : à moins que ; sauf si.
εἰκονικός, -ή, -όν (adjectif) : virtuel.
εἰκός, -τος (nom commun) (n) : raison.
εἰκών, -όνος (nom commun) (f) : image, portrait.
εἴκω (verbe) : Être semblable ; ressembler.
εἰσαφίημι (verbe) : .
εἰς (adverbe ; préposition) : Dans. Jusqu’à ; vers.
εἷς, ἑνός (adjectif numéral) : un.
εἰκοσαριά, -ᾶς (nom commun) (f) : vingtaine.
εἴκοσι(ν) (adjectif numéral) : vingt.
ἐείκοσι(ν) (adjectif numéral) : Forme homérique de εἴκοσι(ν).
ϝίκατι(ν) (adjectif numéral) : Forme béotienne de εἴκοσι(ν).
ϝείκατι(ν) (adjectif numéral) : Forme dorienne de εἴκοσι(ν).
βείκατι(ν) (adjectif numéral) : Forme sud-orientale de εἴκοσι(ν).
εἷλιξ, -κος (nom commun) (f) : Forme poétique de ἕλιξ.
εἰλύω (verbe) : .
εἴλω (verbe) : tourner ; enrouler. Entasser.
εἷμα, -ἵματος (nom commun) (n) : Couverture ; vêtement.
εἶμι (verbe) : aller, se déplacer.
εἰμί (verbe) : être.
-εῖον, -ίου (suffixe) (n) : lieu caractéristique.
εἶπα (verbe) : Forme ionienne de εἶπον.
εἴπην (verbe) : Forme dorienne de εἶπον.
ἔειπον (verbe) : Forme homérique de εἶπον.
εἶπον (verbe) : dire, parler.
εἰρωνεία, -ας (nom commun) (f) : dissimulation.
εἴρων, -ος (nom commun) (m/f) : dissimulateur.
εἰσϐάλλω (verbe) : envahir.
εἰσϐδάλλω (verbe) : .
εἰσϐολέυς, -έως (nom commun) (m) : envahisseur.
εἰσϐολή, -ῆς (nom commun) (f) : invasion.
εἰσχωρῶ (verbe) : pénétrer.
ἕκαστος, -άστη, -αστον (adjectif) : Chaque, chacun.
ἑκάτερος, -έρα, -άτερον (adjectif) : L’un de deux, chacun des deux.
ἑκατόν (adjectif numéral) : cent.
ἑκατομμύριον, -ίου (nom commun) (n) : million.
ἑκατονταρχία, -ας (nom commun) (f) : centurie.
ἑκατόνταρχος, -άρχου (nom commun) (m) : centurion.
ἐκϐιάζω (verbe) : faire chanter.
ἐκϐιασμός, -οῦ (nom commun) (m) : chantage.
ἐκδίδω (verbe) : éditer.
ἐκδίκησις, -ήσεως (nom commun) (f) : vengeance.
ἐκδικητής, -οῦ (nom commun) (m) : vengeur.
ἐκδικητικός, -ή, -ον (adjectif) : vengeur.
ἐκδικῶ (verbe) : venger.
ἔκδοσις, -όσεως (nom commun) (f) : édition.
ἐκδοχή, -ῆς (nom commun) (f) : version.
ἐκδύω (verbe) : Faire disparaître, ôter.
ἐκ (adverbe ; préposition ; préfixe) (Devient ἐξ devant un mot commençant par une voyelle, et ἐγ devant un mot commençant par β, δ, λ ou μ.) : Hors, dehors.
ἐκεῖθεν (adverbe démonstratif) : de là-bas.
ἐκεῖ (adverbe démonstratif) : là-bas (sans mouvement).
ἐκεῖσε (adverbe démonstratif) : là-bas (avec mouvement).
ἐκείνῃ (adverbe démonstratif) : par là-bas.
ἔκζεμα, -έματος (nom commun) (n) : eczéma.
ἑκηϐόλος, -όλου (nom commun) (m) : tireur d’élite.
ἔκθεσις, -έσεως (nom commun) (f) : exposition.
ἐκκαλέω (verbe) : sommer.
ἐκκένωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : évacuation.
ἐκκενῶ (verbe) : évacuer.
ἐκκεντρικός, -ή, -όν (adjectif) : excentrique.
ἐκκίνησις, -ήσεως (nom commun) (f) : départ.
ἐκκλεισία, -ας (nom commun) (f) : Forme thessalienne de ἐκκλησία.
ἐκκλησία, -ας (nom commun) (f) : assemblée.
ἐκκλησίασμα, -άσματος (nom commun) (n) : congrégation.
ἐκλέγω (verbe) : choisir, sélectionner.
ἐκλεκτικός, -ή, -όν (adjectif) : sélectif.
ἐκλογή, -ῆς (nom commun) (f) : choix, élection.
ἐκμιαίνομαι (verbe) : éjaculer.
ἐκπομπή, -ῆς (nom commun) (f) : émission.
ἐκπέμπω (verbe) : émettre.
ἔκστασις, -άσεως (nom commun) (f) : transport spirituel.
ἐκτάμνω (verbe) : Forme homérique et ionienne de ἐκτέμνω.
ἐκτέμνω (verbe) : .
ἐκθέτης, -ου (nom commun) (m) : exposant.
ἐκθετικός, -ή, -όν (adjectif) : exponentiel.
ἔκρηξις, -ήξεως (nom commun) (f) : explosion.
ἐκτίθημι (verbe) : exposer.
ἑκτικός, -ή, -όν (adjectif) : habituel.
ἑκτικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἑκτικός.
ἑκτικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἑκτικός.
ἑκτικῶς (adverbe) : habituellement.
ἐκτιμῶ (verbe) : estimer.
-εκτομία, -ας (suffixe) : action de couper.
ἐκτός (adverbe ; préposition) : au-dehors ; hors de.
ἑκυρά, -ᾶς (nom commun) (f) : belle-mère.
ἑκυρός, -οῦ (nom commun) (m) : beau-père.
ἐκφεύγω (verbe) : échapper à.
ἔκφρασις, -άσεως (nom commun) (f) : expression.
ἐκφράζω (verbe) : exprimer.
ἐκφοϐῶ (verbe) : intimider.
ἐκχύμωμα, -ώµατος (nom commun) (n) : Forme alternative de ἐκχύμωσις.
ἐκχύμωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : bleu.
(tache de sang extravasé).
ἐκχῶ (verbe) : s’écouler.
ἐλάσσων, -ων, -ον (adjectif) : Comparatif de ἐλαχύς.
ἐλάττωμα, -ώµατος (nom commun) (n) : vice.
ἔλαφος, -άφου (nom commun) (m/f) : Cerf ; biche.
ἐλαφρός, -ή, -όν (adjectif) : léger, leste ; agile.
ἐλαφρότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἐλαφρός.
ἐλαφρότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἐλαφρός.
ἐλαφρῶς (adverbe) : légèrement, lestement ; agilement.
ἐλαχέως (adverbe) : petitement, courtement ; moyennement.
ἐλάχιστος, -ίστη, -άχιστον (adjectif) : Superlatif de ἐλαχύς.
ἐλαχύς, -άχεια, -ύ (adjectif) : petit, court ; moyen.
ἔλεγχος, -έγχους (nom commun) (n) : examen ; réfutation.
ἐλέγχω (verbe) : examiner ; réfuter.
ἐλεεινός, -ή, -όν (adjectif) : compatissant.
ἐλέφας, -αντος (nom commun) (m) : Éléphant ; dent d’éléphant ; défense d’éléphant, ivoire. Objet garni d’ivoire ou ressemblant à de l’ivoire.
ἐλεημοσύνη, -ης (nom commun) (f) : aumône.
ἐλεημονέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de ἐλεήμων.
ἐλεημονέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de ἐλεήμων.
ἐλεήμονως (adverbe) : charitablement.
ἐλεήμων, -ων, -ον (adjectif) : charitable.
ἔλεος, -έου (nom commun) (f) : Pitié ; compassion.
ἐλευθερία, -ας (nom commun) (f) : liberté.
ἐλευθερίη, -ας (nom commun) (f) : Forme ionienne de ἐλευθερία.
ἐλεύθερος, -έρα, ύθερον (adjectif) : libre. Qui convient à un homme libre, digne d’un homme libre.
ἐλευθέρως (adverbe) : librement.
ἐλευθερώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐλεύθερος.
ἐλευθερώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐλεύθερος.
ἐλελεῦ (verbe) : pousser un cri de guerre.
ἐλελελεῦ (nom commun) : cri de guerre.
ἐλεῶ (verbe) : avoir pitié.
ἕλιξ, -κος (nom commun) (f) : Spirale, vrille. (Par analogie) Oreille externe.
ἑλίσσω (verbe) : tourner autour.
ἕλκηθρον, -ήτρου (nom commun) (n) : traîneau.
ἕλκω (verbe) : hisser.
ἐλλείπω (verbe) : Laisser derrière soi. Laisser de côté, négliger ; omettre. Manquer, faire défaut. (Intransitif) Rester en arrière.
ἔλλειψις, -ίψεως (nom commun) (f) : Manque, défaut ; insuffisance.
ἑλληνίζω (verbe) : parler grec.
ἑλληνικός, -ή, -όν (adjectif) : grec.
ἑλληνικῶς (adverbe) : .
ἑλληνικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἑλληνικός.
ἑλληνικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἑλληνικός.
ἑλληνιστής, -οῦ (nom commun) (m) : homme parlant grec.
ἑλληνιστί (adverbe) : en grec.
ἑλληνίστρια, -ας (nom commun) (f) : femme parlant grec.
ἐλλός, -οῦ (nom commun) (m) : faon.
ἐλπίς, -δος (nom commun) (f) : espoir.
ἔλυτρον, -ύτρου (nom commun) (n) : Enveloppe, étui, fourreau. (Par extension) Tout ce qui sert d’enveloppe.
ἐλύω (verbe) : Entourer, rouler autour.
ἔμϐρυον, -ύου (nom commun) (n) : embryon.
ἔμεσις, -έσεως (nom commun) (f) : .
ἐμετικός, -ή, -όν (adjectif) : vomitif.
ἔμετος, -έτου (nom commun) (f) : vomissement.
ἐµμί (verbe) : Forme éolienne de εἰμί.
ἐμῶ (verbe) : vomir.
ἐμμονή, -ῆς (nom commun) (f) : obsession.
ἐμός, -ή, -όν (adjectif possessif) : mon.
ἐμπειρία, -ας (nom commun) (f) : expérience.
ἐμπειρικός, -ή, -όν (adjectif) : expérienciel.
ἐμπειρικότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἐμπειρικός.
ἐμπειρικότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἐμπειρικός.
ἐμπειρικότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἐμπειρικῶς.
ἐμπειρικότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἐμπειρικῶς.
ἐμπειρικῶς (adverbe) : expérienciellement.
ἐμπλάσσω (verbe) : emplâtrer.
ἔμπλαστρον, -άστρου (nom commun) (n) : emplâtre.
ἔμπνευσις, -ύσεως (nom commun) (f) : .
ἐμπορεῖον, -ίου (nom commun) (n) : boutique.
ἐμπόρευμα, -ύματος (nom commun) (n) : marchandise.
ἐμπορεύομαι (verbe) : commercer.
ἐμπόριον, -ίου (nom commun) (n) : commerce.
ἔμπορος, -όρου (nom commun) (m) : marchand.
ἐμπρός (verbe) : devant.
ἐμφαίνω (verbe) : Montrer ; présenter.
ἐμφανής, -ής, -ές (adjectif) : apparent.
ἐμφανίζω (verbe) : apparaître.
ἐμφάνισις, -ίσεως (nom commun) (f) : apparence.
ἔμφασις, -άσεως (nom commun) (f) : apparence.
ἔμφραγμα, -άγματος (nom commun) (n) : infarctus.
ἐμφρουρῶ (verbe) : .
ἐμφύσημα, -ήματος (nom commun) (n) : inflation.
ἐμφυσηματώδης, -ης, -ες (adjectif) : inflationnaire.
ἐναλλακτικός, -ή, -όν (adjectif) : alternatif.
ἐναλλακτικῶς (adverbe) : alternativement.
ἐναλλακτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐναλλακτικός.
ἐναλλακτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐναλλακτικός.
ἐνάρετος, -ος, -ον (adjectif) : vertueux.
ἔνδεια, -ας (nom commun) (f) : indigence.
ἐνδεής, -ής, -ής (adjectif) : indigent.
ἐνδόμυχος, -ος, -ον (adjectif) : intime.
ἔνδον (adverbe ; préposition) : en dedans, intérieurement, à l'intérieur ; au-dedans de, à l'intérieur de.
ἔνδος (adverbe ; préposition) : Forme dorienne de ἔνδον.
ἐνδοτάτω (adverbe) : Superlatif de ἔνδον.
ἐνδοτέρω (adverbe) : Comparatif de ἔνδον.
ἔνδυμα, -ύματος (nom commun) (n) : vêtement.
ἐνέργεια, -ίας (nom commun) (f) : force en action.
ἐνεργής, -ής, -ής (adjectif) : productif.
ἐνεργός, -ός, -όν (adjectif) : actif.
ἐνεργούμενος, -ένου (nom commun) (m) : énergumène.
ἐνεργῶ (verbe) : Agir, produire, accomplir, exécuter. Agir sur, influencer (particulièrement en mauvaise part en parlant du mauvais esprit). (Voie moyenne) Opérer, agir.
ἐνενήκοντα (adjectif numéral)  : quatre-vingt-dix.
ἐνέχομαι (verbe) : .
ἔνθα (adverbe) : ici.
ἐνθάδε (adverbe) : ici-même.
ἐνθένδε (adverbe) : d’ici.
ἐννέα (adjectif numéral) : neuf.
ἔνεμα, -έματος (nom commun) (n) : lavement. (Remède liquide.)
ἔνεσις, -έσεως (nom commun) (f) : injection.
ἐνεστώς, -ῶτος (nom commun) (n) : présent.
ἐννῆ (adjectif numéral) : Forme de ἐννέα.
ἐνέχομαι (verbe) : .
ἐνίημι (verbe) : injecter.
ἐν (adverbe ; préposition) : Dans, en, parmi.
ἐν- (préfixe) (Devient ἐγ- devant γ, κ, ξ, χ ; ἐλ- devant λ ; ἐμ- devant β, µ, π, φ, ψ ; ἐρ- devant ρ dans quelques mots comme ἔρρινον ; ἐσ- devant σ.) : in-.
ἐνηλικίωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : majorité.
ἐνήλικος -η -ον (adjectif) : adulte.
ἐνῆλιξ, -ήλικος (nom commun) (m) : adulte.
ἔνθεσις, -έσεως (nom commun) (f) : enthèse.
ἐνθουσιασμός, -οῦ (nom commun) (m) : enthousiasme.
ἐνθουσιαστικός, -ή, -όν (adjectif) : enthousiasmant.
ἐνθουσιαστικῶς (adverbe) : -ment.
ἐνθουσιαστικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐνθουσιαστικός.
ἐνθουσιαστικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐνθουσιαστικός.
ἐνθουσιαστικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἐνθουσιαστικῶς.
ἐνθουσιαστικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἐνθουσιαστικῶς.
ἐνθουσιώδης, -ης, -ες (adjectif) : enthousiaste.
, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐνθουσιώδης.
, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐνθουσιώδης.
, -, - (adverbe) : Superlatif de '.
, -, - (adverbe) : Comparatif de '.
ἐνίοτε (adverbe) : quelquefois.
ἔννοια, -ίας (nom commun) (f) : concept.
ἐνοριακός, -ή, -όν (adjectif) : paroissial.
ἐνορία, -ας (nom commun) (f) : paroisse.
ἐνοχή, -ῆς (nom commun) (f) : culpabilité.
ἕννυμι (verbe) : enfiler. (mettre un vêtement)
ἑνότης, -τος (nom commun) (f) : unité.
ἐνούρησις, -ήσεως (nom commun) (f) : incontinence urinaire.
ἐνουρῶ (verbe) : ne pas pouvoir retenir son urine.
ἐνοχή, -ῆς (nom commun) (f) : culpabilité.
ἐνόχλησις, -ήσεως (nom commun) (f) : Dérangement ; embêtement.
ἐνοχλητικός, -ή, -όν (adjectif) : Dérangeant ; embêtant.
ἐνοχλῶ (verbe) : Déranger ; embêter.
ἐνσκήπτω (verbe) : sévir.
ἔνταξις, -άξεως (f) : insertion.
ἐντάσσω (verbe) : insérer.
ἐνταῦθα (adverbe) : là.
ἐντίθημι (verbe) : introduire.
ἐντρέπω (verbe) : .
ἐντύπωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : impression.
ἐντυπῶ (verbe) : .
ἕνωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : union.
ἐνώτιον, -ίου (nom commun) (n) : boucle d'oreille.
ἔορ, -ος (nom commun) (f) : Fille ; cousine.
ἐρείκη, -ης (nom commun) (f) : bruyère.
ἑορτάζω (verbe) : fêter.
ἑορτή, -ῆς (nom commun) (f) : fête.
ἐξαδελφή, -ῆς (nom commun) (f) : cousine.
ἐξάδελφος, -ου (nom commun) (m) : cousin.
ἐξαίρεσις, -έσεως (nom commun) (m) : extraction.
ἐξαίρω (verbe) : exalter.
ἐξαιρῶ (verbe) : retirer.
ἐξαίσιος, -ια, -ιον (adjectif) : .
ἑξαν (adverbe) : Forme dorienne de ἑξῆς.
ἔξαρσις, -άρσεως (nom commun) (f) : exaltation.
ἐξάρτημα, -ήματος (nom commun) (n) : accessoire.
ἕξ (adjectif numéral) (m/f/n) : six.
ϝέξ (adjectif numéral) (m/f/n) : Forme dorienne de ἕξ.
ἑξακόσιοι (adjectif numéral) : six-cents.
ἐξάντλησις, -ήσεως (nom commun) (f) : épuisement.
ἐξαντλῶ (verbe) : épuiser.
ἐξαπάτησις, -ήσεως (nom commun) (f) : supercherie.
ἐξαπατῶ (verbe) : .
ἐξέδρα, -ας (nom commun) (f) : plate-forme.
ἐξέγερσις, -έρσεως (nom commun) (f) : insurrection.
ἑξείης (adverbe) : Forme poétique de ἑξῆς.
ἐξήγησις, -ήσεως (nom commun) (f) : Exposé. Explication.
ἐξηγητής, -ου (nom commun) (m) : .
ἐξἡγοῦμαι (verbe) : Conduire, exposer.
ἑξήκοντα (adjectif numéral) : soixante.
ἑξῆς (adverbe) : .
ἐξιλέωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : expiation.
ἐξιλεῶ (verbe) : expier.
ἐξέλιξις, -ίξεως (nom commun) (f) : évolution.
ἐξελίσσω (verbe) : évoluer.
ἐξευτελίζω (verbe) : humilier.
ἐξέτασις, -άσεως (nom commun) (f) : examen, recherche.
ἐξίστημι (verbe) : déplacer.
ἕξις, -εως (nom commun) (f) : habitude.
ἐξόγκωμα, -ώματος (nom commun) (n) : Proéminence ; protubérance.
ἔξοδος, -ου (nom commun) (f) : Issue ; sortie, départ.
ἐξομολόγησις, -ήσεως (nom commun) (f) : confession.
ἐξομολογητήριον, -ίου (nom commun) (n) : confessionnal.
ἐξομολογητής, -οῦ (nom commun) (m) : confesseur.
ἐξομολογῶ (verbe) : confesser.
ἐξορία, -ας (nom commun) (f) : exil.
ἐξορίζω (verbe) : exorciser.
ἐξορκισμός, -οῦ (nom commun) (m) : exorcisme.
ἐξορκιστής, -οῦ (nom commun) (m) : exorciste.
ἐξύπνημα, -ήματος (nom commun) (n) : réveil.
ἔξυπνος, -ος, -ον (adjectif) : .
ἐξυπνῶ (verbe) : réveiller.
ἐξωθῶ (verbe) : .
ἐξωκκλήσιον, -ίου (nom commun) (n) : chapelle.
ἐξωµίς, -δος (nom commun) (f) : exomide.
ἐξώστης, -ου (nom commun) (m) : balcon.
ἐξωτερικός, -ή, -όν (adjectif) : extérieur, externe.
ἐξωτικός, -ή, -όν (adjectif) : étranger.
ἔξω (adverbe) : hors de.
ἐπαινῶ (verbe) : vanter.
ἐπαναλαμϐάνω (verbe) : répéter ; reprendre.
ἐπαλήθευσις, -ύσεως (nom commun) (f) : vérification.
επαληθευτικός, -ή, -όν (adjectif) : vérificatif.
ἐπαληθευτικῶς (adverbe) : vérificativement.
ἐπαληθευτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de επαληθευτικός.
ἐπαληθευτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de επαληθευτικός.
ἐπαληθευτικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de επαληθευτικῶς.
ἐπαληθευτικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de επαληθευτικῶς.
ἐπαληθεύω (verbe) : vérifier.
ἐπαναληπτικός, -ή, -όν (adjectif) : répétitif.
ἐπαναληπτικῶς (adverbe) : répétitivement.
ἐπαναληπτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐπαναληπτικός.
ἐπαναληπτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐπαναληπτικός.
ἐπαναληπτικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἐπαναληπτικῶς.
ἐπαναληπτικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἐπαναληπτικῶς.
ἐπανάληψις, -ήψεως (nom commun) (f) : répétition.
ἐπανάστασις, -άσεως (nom commun) (f) : révolution.
ἐπανεκκίνησις, -ήσεως (nom commun) (f) : redémarrage.
ἐπάνω (adverbe) : .
ἐπαρχία, -ας (nom commun) (f) : province.
ἔπαρχος, -άρχου (nom commun) (m) : .
ἐπάρχω (verbe) : .
ἐπαφή, -ῆς (nom commun) (f) : contact.
ἐπαφίημι (verbe) : contacter.
ἐπεξῆς (adverbe) : Forme ionienne de ἐφεξῆς.
ἐπένδυσις, -ύσεως (nom commun) (f) : .
ἐπενδύω (verbe) : revêtir par-dessus.
ἐπένθεσις, -έσεως (nom commun) (f) (Grammaire) Insertion d’une lettre à l’intérieur d’un mot.
ἐπεντίθημι (verbe) : Insérer une lettre à l’intérieur d’un mot.
ἐπερώτησις, -ήσεως (nom commun) (f) : interpellation.
ἑπτά (adjectif numéral) : sept.
ἐπεισοδιακός, -ή, -όν (adjectif) : épisodique.
ἐπεισόδιον, -ου (nom commun) (n) : épisode.
ἐπιϐαίνω (verbe) : Monter. (Marine) Embarquer, monter dans un bateau. (Militaire) Attaquer, avancer sur l’ennemi. Monter à cheval, aller à cheval.
ἐπιϐδάλλω (verbe) : .
ἐπιϐήτωρ, -ορος (nom commun) (m) : étalon.
ἐπιϐλαϐής, -ής, -ές (adjectif) : .
ἐπίϐλημα, -ήματος (nom commun) (m) : châle.
ἐπίγραθμα, -άθματος (nom commun) (n) : Forme dorienne de ἐπίγραμμα.
ἐπίγραμμα, -άμματος (nom commun) (n) : inscription.
ἐπίδειξις, -ίξεως (nom commun) (f) : exhibition.
ἐπιδεκτικός, -ή, -όν (adjectif) : .
ἐπιδέχομαι (verbe) : .
ἐπιείκεια, -ίας (nom commun) (f) : indulgence.
ἐπιεικής, -ής, -ές (adjectif) : indulgent.
ἐπί (adverbe) (Devient ἐπ' devant une voyelle avec esprit doux et ἐφ' devant une voyelle avec esprit rude.) : sur.
ἐπιθαλάμιον, -ίου (nom commun) (n) : .
ἐπιθιγγάνω (verbe) : .
ἐπιτιθέναι (verbe) : .
ἐπίθεσις, -έσεως (nom commun) (f) : attaque ; assaut.
ἐπίθετον, -έτου (nom commun) (n) : adjectif.
ἐπίθετος, -, - (adjectif) : adjectival.
ἐπίθημα, -ήματος (nom commun) (n) : .
ἐπιθυμέω (verbe) : désirer.
ἐπιθυμία, -ας (nom commun) (f) : Désir, souhait. Passion.
ἐπίθυμος, -, - (adjectif) : Désireux ; passionné.
ἐπικαλοῦμαι (verbe) : invoquer.
ἐπικαλύπτω (verbe) : recouvrir.
ἐπικάλυψις, -ύψεως (nom commun) (f) : recouvrement.
ἐπικός, -ή, -όν (adjectif) : relatif aux vers.
ἐπικότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἐπικῶς.
ἐπικότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἐπικῶς.
ἐπικύρωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : ratification.
ἐπικυρῶ (verbe) : ratifier.
ἐπικῶς (adverbe) : épiquement.
ἐπικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐπικός.
ἐπικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐπικός.
ἐπιλαμϐάνω (verbe) : invoquer.
ἐπίληπτος, -ος, -ον (adjectif) : .
ἐπιληψία, -ας (nom commun) (f) : .
ἐπιλογή, -ῆς (nom commun) (f) : sélection.
ἐπίλογος, -όγου (nom commun) (m) : postface.
ἐπίπληξις, -ήξεως (nom commun) (f) : réprimande.
ἐπιπλήττω (verbe) : réprimander.
ἐπιτίθημι (verbe) : attaquer.
ἐπιείκεια, -ίας (nom commun) (f) : indulgence.
ἐπιεικής, -ής -ές (adjectif) : indulgent.
ἐπιμέλεια, -ίας (nom commun) (f) : sollicitude.
ἐπιμελής, -ής -ές (adjectif) : soigneux.
ἐπιμέλησις, -ήσεως (nom commun) (f) : soin.
ἐπιμελότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἐπιμελῶς.
ἐπιμελότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἐπιμελῶς.
επιμελοῦμαι (verbe) : prendre soin de, veiller à ; se préoccuper de.
ἐπιμελῶς (adverbe) : soigneusement.
ἐπιούσιος, -α, -ον (adjectif) : supersubstantiel.
ἔπιπλον, -ίπλου (nom commun) (n) : fourniture.
ἐπίρρημα, -ήματος (nom commun) (n) : adverbe.
ἐπιρρίπτω (verbe) : .
ἐπιρρωνύω (verbe) : corroborer.
ἐπίρρωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : corroboration.
ἐπίσημος, -α, -ον : Marqué, noté. Notable, remarquable.
ἐπισκέπτης, -ου (nom commun) (m) : visiteur.
ἐπισκέπτομαι (verbe) : visiter.
ἐπίσκεψις, -έψεως (nom commun) (f) : visite (action de visiter).
ἐπιστάζω (verbe) : saigner du nez.
ἐπίσταμαι (verbe) : Savoir ; connaitre.
ἐπίσταξις, -άξεως (nom commun) (f) : saignement nasal.
ἐπιστέλλω (verbe) : envoyer.
ἐπιστήμη, -ης (nom commun) (f) : Science ; savoir.
ἐπιστημονέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de ἐπιστήμων.
ἐπιστημονέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de ἐπιστήμων.
ἐπιστήμονως (adverbe) : savamment.
ἐπιστήμων, -ων, -ον (adjectif) : Savant ; instruit.
ἐπιστολή, -ῆς (nom commun) (f) : Ordre ou avis émis par un message verbal ou écrit. Message écrit, lettre.
ἐπιστολικός, -ή, -όν (adjectif) : épistolaire.
ἐπιστολικῶς (adverbe) : épistolairement.
ἐπιστολικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐπιστολικός.
ἐπιστολικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐπιστολικός.
ἐπιστολικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἐπιστολικῶς.
ἐπιστολικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἐπιστολικῶς.
ἐπιστροφή, -ῆς (nom commun) (f) : retour.
ἐπιτακτικός, -ή, -όν (adjectif) : impératif.
ἐπιτακτικῶς (adverbe) : impérativement.
ἐπιτακτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐπιτακτικός.
ἐπιτακτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐπιτακτικός.
ἐπιτακτικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἐπιτακτικῶς.
ἐπιτακτικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἐπιτακτικῶς.
ἐπιτέμνω (verbe) : .
ἐπιτήδειος, -α, -ον (adjectif) : commode ; pratique.
ἐπιτηδειότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἐπιτήδειος.
ἐπιτηδειότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἐπιτήδειος.
ἐπιτηδειότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἐπιτηδείως.
ἐπιτηδειότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἐπιτηδείως.
ἐπιτηδείως (adverbe) : commodément.
ἐπιτομή, -ῆς (nom commun) (f) : compendium.
ἐπιτόνιον, -ίου (nom commun) (n) : .
ἐπιτρέπω (verbe) : autoriser, permettre.
ἐπιφέρω (verbe) : .
ἐπιφώνημα, -ήματος (nom commun) (n) : interjection.
ἐπιφώνησις, -ήσεως (nom commun) (f) : .
ἐπιφωνῶ (verbe) : .
ἐπιχαιρεκακία, -ας (nom commun) (f) : .
ἐπιχαιρέκακος, -ος, -ον (adjectif) : .
ἐπιχαίρω (verbe) : réjouir.
ἐπιχείρημα, -ήματος (nom commun) (n) : argument.
ἐπιχειρῶ (verbe) : cicatriser.
ἕπομαι (verbe) : argumenter.
ἔπος, -ους (nom commun) (n) : Parole ; vers.
ἐποποιία, -ας (nom commun) (f) : épopée.
ἐπουλῶ (verbe) : cicatriser.
ἐπύλλιον, -ίου (nom commun) (n) : .
ἐπῳδή, -ῆς (nom commun) (f) : incantation.
ἐπώδυνος, -ος, -ον (adjectif) : douloureux. Causé par la douleur.
ἑπωµίς, -δος (nom commun) (f) : épaulette.
ἐπωνύμιον, -ίου (nom commun) (n) : nom de famille.
ἐπωφελής, -ής, -ές (adjectif) : .
ἔραμαι (verbe) : aimer d'amour, désirer.
ἔρανος, -άνου (nom commun) (m) : quête.
ἐραστής, -οῦ (nom commun) (m) : amant.
ἑραστός, -ή, -όν (adjectif) : aimable, amoureux.
ἐράστρια, -ας (nom commun) (f) : amante.
ἐραστριάω (verbe) : être amoureux.
ἐρέϐινθος, -ίνθου (nom commun) (m) : pois chiche.
ἔρεϐος, -έϐους (nom commun) (n) : obscurité.
ἐρρωσθαι (verbe) : se bien porter.
ἐργάζομαι (verbe) : travailler.
ἐργαλεῖον, -ίου (nom commun) (n) : outil.
ἐργαστήριακός, -ή -όν (adjectif) : laborantin.
ἐργαστήριον, -ίου (nom commun) (n) : atelier, laboratoire.
ἐργαστήρ, -ῆρος (nom commun) (m) : travailleur.
ἐργάτης, -ου (nom commun) (m) : ouvrier, travailleur.
ἔργον, -ου (nom commun) (n) : travail.
ἐργώδης, -ης, -ες (adjectif)  : laborieux.
ϝέργον, -ου (nom commun) (n) : Forme dorienne de ἔργον.
ϝάργον, -ου (nom commun) (n) : Forme éléenne de ἔργον.
ἐρέσσω (verbe) : ramer.
ἐρετμόν, -οῦ (nom commun) (n) : rame.
ἐρεύγομαι (verbe) : roter.
ἔρευνα, -ας (nom commun) (f) : enquête, recherche.
ἐρευνητής, -οῦ (nom commun) (m) : enquêteur, chercheur.
ἐρευνῶ (verbe) : enquêter, rechercher.
ἐρέφω (verbe) : toiturer, couronner.
ἐρημίτης, -ου (nom commun) (m) : ermite.
ἔρημος, -ήμου (nom commun) (f) : désert.
ἑρμηνεύς, -έως (nom commun) (m) : Interprète, traducteur ; messager des dieux.
ἑρμηνευτικός, -ή, -όν (adjectif) : .
ἑρμηνεύω (verbe) : Exprimer sa pensée par la parole. (Par suite) Faire connaître, indiquer, exposer (quelque chose). Interpréter, traduire.
ἔρομαι (verbe) : Demander, enquêter ; s’enquérir de.
ἑρπετόν, -οῦ (nom commun) (n) : Reptile ; serpent.
ἕρπυλλος, -ύλλου (nom commun) (m) : serpolet.
ἑρπυσμός, -οῦ (nom commun) (m) : fluage.
ἐρῥωσθαι (verbe) : se bien porter.
ἔρσην, -ενος (nom commun) (m) : Forme crétoise et éolienne de ἄρσην.
ἐρεύθω (verbe) : rougir.
ἔρχομαι (verbe) : Venir, aller. S'en aller.
ἐρύθημα, -ήματος (nom commun) (n) : érythème.
ἐρυθρός, -ά, -όν (adjectif)  : rouge.
ἐρυσίπελας, -έλατος (nom commun) (n) : inflammation cutanée.
ἐρωή, -ῆς (nom commun) (f) : précipitation.
ἐρωδιός, -οῦ (nom commun) (m) : héron.
ἐρωμένη, -ης (nom commun) (f) : femme aimé.
ἐρώμενος, -ένου (nom commun) (m) : homme aimé.
ἔρως, -τος (nom commun) (n) : amour « naturel » ; désir sexuel, plaisir corporel.
ἐρώτημα, -ήματος (nom commun) (n) : question.
ἐρωτηματικός, -ή, -όν (adjectif) : interrogatif.
ἐρωτηματικότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἐρωτηματικῶς.
ἐρωτηματικότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἐρωτηματικῶς.
ἐρωτηματικῶς (adverbe) : érotiquement.
ἐρωτηματικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐρωτηματικός.
ἐρωτηματικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐρωτηματικός.
ἐρώτησις, -ήσεως (nom commun) (f) : interrogation.
ἐρωτικός, -ή, -όν (adjectif) : relatif à l'amour « naturel ».
ἐρωτικότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἐρωτικῶς.
ἐρωτικότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἐρωτικῶς.
ἐρωτικῶς (adverbe) : érotiquement.
ἐρωτικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐρωτικός.
ἐρωτικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐρωτικός.
ἐρωτῶ (verbe) : interroger.
ἐρῶ (verbe) : aimer d'amour, désirer. Verser hors de ; vomir.
ἐσσαῖος, -ίου (nom commun) (m) : essénien.
ϝεσή, -ῆς (nom commun) (f) : toilettes.
ἐσθής, -ήτος (nom commun) (f) : vêtement.
ἐσθίω (verbe) : manger.
ἐσθλός, -ή, -όν (adjectif) : Excellent ; (poétique) bon.
ἐσθλῶς (adverbe) : excellemment.
ἐσθλώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐσθλός.
ἐσθλώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἐσθλός.
ἐσλός, -ή, -όν (adjectif) : Forme dorienne de ἐσθλός.
ἑσπέρα, -ας (nom commun) (f) : Soir ; ouest.
ϝεσπέρα, -ας (nom commun) (f) : Forme ancienne de ἑσπέρα.
ἕσπερος, -ος, -ον (adjectif) : Relatif au soir ; occidental.
ἑστίασις, -άσεως (nom commun) (f) : restauration.
ἑστιατόριον, -ίου (nom commun) (n) : restaurant.
ἑστιάτωρ, -ορος (nom commun) (m) : restaurateur.
ἑστιάω (verbe) recevoir chez soi.
ἐσχάρα, -ας (nom commun) (f) : Foyer ; autel domestique et sanctuaire pour les suppliants. Autel pour les sacrifices. Brasier. Réchaud.
ἐσχάριον, -ίου (nom commun) (n) : cale (dispositif maritime).
ἔσχατος, -άτη, -ον (adjectif) : dernier.
ἐσωτερικός, -ή, -όν (adjectif) : intérieur, interne.
ἔσω (adverbe) : .
ἐσωτάτω (adverbe) : Superlatif de ἔσω.
ἐσωτέρω (adverbe) : Comparatif de ἔσω.
ἑταῖρα, -ίρας (nom commun) (f) : compagne.
ἑταιρείη, -ης (nom commun) (f) : Forme ionienne de ἑταιρεία.
ἑταιρεῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : compagnon.
ἑταῖρη, -ίρης (nom commun) (f) : Forme ionienne de ἑταῖρα.
ἑταίρησις, -ήσεως (nom commun) (f) : compagnie.
ἑταῖρος, -ίρου (nom commun) (m) : compagnon.
ἐτεός, -ά, -όν (adjectif) : .
ἐτεῶς (adverbe) : .
ἐτεώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἐτεός.
ἐτεώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif deἐτεός.
ἔτης, -ου (nom commun) (m) : cousin ; voisin.
ἔτος, -ους (nom commun) (n) : année.
ϝέτος, -ους (nom commun) (n) : Forme ancienne de ἔτος.
ἔτυμος, -η, -ον (adjectif) : Vrai ; réel, véritable.
εὐάζω (verbe) : .
εὐαί (interjection) : .
εὐαγγελίζω (verbe) : annoncer une bonne nouvelle.
εὐαγγελισμός, -οῦ (nom commun) (m) : annonciation.
εὖγμα, -ὔγματος (nom commun) (n) : vœu.
εὐδαιμονία, -ας (nom commun) (f) : bonheur.
εὐδαίμων, -ων, -ον (adjectif) : heureux.
εὐδαιμόνως (adverbe) : heureusement.
εὐδαιμονέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de εὐδαίμων.
εὐδαιμονέστερος, -έρα, -έρερον (adjectif) : Comparatif de εὐδαίμων.
εὕδω (verbe) : dormir.
εὐγενής, -ής, -ές (adjectif) : noble.
εὐεργεσία, -ας (nom commun) (f) : bénéfice.
εὐεργέτης, -ου (nom commun) (n) : bienfaiteur.
εὐεργέτις, -δος (nom commun) (f) : bienfaitrice.
εὐεργετῶ (bénéfice) : bénéficier.
εὐ- (préfixe) : bon, bien.
εὐθέως (adverbe) : Directement ; immédiatement.
εὔθυνα, -ύνης (nom commun) (f) : responsabilité.
εὐθυνότης, -ητος (nom commun) (f) : responsabilité.
εὐθύνω (verbe) : être responsable.
εὐθύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : Direct ; immédiat.
εὐθύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif) : Superlatif de εὐθύς.
εὐθύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif) : Comparatif de εὐθύς.
εὐλάϐεια, -ας (nom commun) (f) : piété.
εὐλαϐής, -ής, -ές (adjectif) : pieux.
εὐλαϐικός, -ή, -όν (adjectif) : .
εὐλαϐικῶς (adverbe) : avec piété.
εὐλαϐῶς (adverbe) : pieusement.
εὐλαλος, -ος, -ον (adjectif) : qui parle bien.
εὐλογιά, -ᾶς (nom commun) (f) : variole.
εὐλογία, -ας (nom commun) (f) : louange.
εὐμετάϐλητος, -η, -ον (adjectif) : .
εὐμορφία, -ας (nom commun) (f) : beauté.
εὔμορφος, -ος, -ον (adjectif) : beau.
εὔνοια, -ίας (nom commun) (f) : faveur.
εὐνοϊκός, -ή, -όν (adjectif) : favorable.
εὐνοϊκῶς (adverbe) : favorablement.
εὐνοϊκώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de εὐνοϊκός.
εὐνοϊκώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de εὐνοϊκός.
εὐνοϊκώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de εὐνοϊκῶς.
εὐνοϊκώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de εὐνοϊκῶς.
εὔνους, -ους, -ουν (adjectif) : .
εὐπατρίδης, -ου (nom commun) (m) : gentilhomme.
εὐοπλέω (verbe) : être bien armé.
εὐρετήριον, -ήριου (nom commun) (n) : index (liste).
εὐρέως (adverbe) : largement.
εὐρύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : Large. (Par extension) Vaste, spacieux.
εὐρύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif) : Superlatif de εὐρύς.
εὐρύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif) : Comparatif de εὐρύς.
εὔρωστος, -ος, -ον (adjectif) : .
εὐρωστότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de εὔρωστος.
εὐρωστότερος, -έρα, -ότερον (adjectif)' : Comparatif de εὔρωστος.
εὐρωστότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de εὐρώστως.
εὐρωστότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de εὐρώστως.
εὐρώστως (adverbe) : .
εὐσέϐεια, -ίας (nom commun) (f) : piété.
εὐσεϐέστατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de εὐσεϐής.
εὐσεϐέστερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de εὐσεϐής.
εὐσεϐής, -ής, -ές (adjectif) : pieux.
εὐσεϐῶς (adverbe) : pieusement.
εὐσυνείδητος, -ος, -ον (adjectif) : consciencieux.
ἐύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : bon, brave.
εὐτελέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de εὐτελής.
εὐτελέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de εὐτελής.
εὐτελής, -ής, -ές (adjectif) : Bon marché. De vil prix, de peu de valeur. Avare.
εὐτελίζω (verbe) : mépriser.
εὐτελῶς (adverbe) : .
εὐτυχία, -ας (nom commun) (f) : bonheur.
εὖ (adverbe) : Bien (idée d’origine) Noblement. Bien, régulièrement ; justement. Bien, avec bienveillance. Heureusement.
εὐτυχέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de εὐτυχής.
εὐτυχέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de εὐτυχής.
εὐτυχής, -ής, -ές (adjectif) : heureux.
εὐτυχῶς (adverbe) : heureusement.
εὔφλεκτος, -ος, -ον (adjectif) : inflammable.
εὐφραδέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de εὐφραδής.
εὐφραδέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de εὐφραδής.
εὐφραδής, -ής, -ές (adjectif) : .
εὔφρων, -ων, -ον (adjectif) : .
εὐφυέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de εὐφυής.
εὐφυέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de εὐφυής.
εὐφυής, -ής, -ές (adjectif) : .
εὐφυῶς (adverbe) : .
εὐφωνία, -ας (nom commun) (f) : bonne sonorité.
εὐχαριστία, -ας (nom commun) (f) : .
εὐχάριστος, -ος, -ον (adjectif) : .
εὐχαριστῶ (verbe) : remercier.
εὐχή, -ῆς (nom commun) (f) : vœu.
εὔχομαι (verbe) : formuler un vœu.
εὖχος, -ὔχους (nom commun) (n) : Prière, vœu.
εὐχωλή, -ῆς (nom commun) (f) : Prière, vœu.
-εύς, -έως (suffixe) (m) : .
-εύω (suffixe) : .
ἐφαμέριος, -ίου (nom commun) (m) : Forme dorienne de ἐφημέριος.
ἐφαμερεύω (verbe) : Forme dorienne de ἐφημερεύω.
ἐφαρμόζω (verbe) : appliquer.
ἐφεξείης (adverbe) : Forme poétique de ἐφεξῆς.
ἐφεξῆς (adverbe) : dorénavant, désormais.
ἐφήϐαιον, -ίου (nom commun) (m) : pubis.
ἐφηϐεία, -ας (nom commun) (f) : Service militaire rassemblant les jeunes Athéniens âgés de 18 à 20 ans.
ἐφηϐικός, -ή, -όν (adjectif) : adolescent.
ἔφηϐος, -ήϐου (nom commun) (m) : Jeune garçon ayant quitté l’autorité des femmes.
ἐφημέριος, -ίου (nom commun) (m) : curé.
ἐφημερεύω (verbe) : .
ἐφιάλτης, -ου (nom commun) (m) : cauchemar.
ἔχθος, -ους (nom commun) (n) : Haine ; hostilité.
ἐχθρά, -ᾶς (nom commun) (f) : ennemie.
ἐχθρός, -ά, -όν (adjectif) : Détesté de ; ennemi de.
ἐχθρός, -οῦ (nom commun) (m) : ennemi.
ἐχθρότης, -τος (nom commun) (f) : inimitié.
ἔχθω (verbe) : Haïr ; être hostile.
ἔχιδνα, -ης (nom commun) (f) : vipère.
ἐχῖνος, -ίνου (nom commun) (m) : hérisson.
ἔχις, -εως (nom commun) (m) : vipère.
ἔχω (verbe) : avoir.
ἕψημα, -ήματος (nom commun) (f) : cuisson.
ἕψησις, -ήσεως (nom commun) (f) : ébulition.
ἒ ψιλόν (nom commun) (n) : epsilon.
ἕψω (verbe) : Bouillir, cuire. Fondre, en parlant des métaux, raffiner, purifier. (Figuré) Être chaud pour ; chérir.
ἕως (conjonction) : jusqu'à ce que ; tant que.
Ἑϐραία, -ας (nom commun) (f) : Israélite.
Ἑϐραῖος, -ίου (nom commun) (m) : Israélite.
Ἑϐραΐς, -δος (nom commun) (f) : Israélite.
Ἐδέμ (nom propre) (m) : Éden.
Εἰλείθυια, -ίας (nom propre) (f) : Ilithyie (déesse de l'enfantement).
Εἰρηναῖος, -ίου (nom propre) (m) : Irénée.
Εἰρήνη, -ης (nom propre) (f) : Eiréné.
Ἑκάϐη, -ης (nom propre) (f) : Hécube.
Ἑκάτη, -ης (nom propre) (f) : Hécate.
Ἑκατόγχειρες, -ων (nom propre) (m) : Hécatonchires.
Ἕκτωρ, -ορος (nom propre) (m) : Hector.
Ἐλεάζαρος, -άρου (nom propre) (m) : Éléazar.
Ἐλαμείτης, -ου (nom commun) (m) : Élamite.
Ἐλεύθυια, -ίας (nom propre) (f) : Forme ancienne de Εἰλείθυια.
Ἑλένη, -ης (nom propre) (f) : Hélène.
Ἕλενος, -ένου (nom propre) (m) : Hélénos.
Ἐλισάϐετ (nom propre) (f) : Élisabeth.
Ἑλλάς, -δος (nom propre) (f) : Grèce.
Ἕλλη, -ης (nom propre) (f) : Hellé.
Ἕλλην, -ος (nom propre) (m) : Hellen.
Ἕλλην, -ος (nom commun) (m) : Grec.
Ἑλληνίς, -δος (nom commun) (f) : Grecque.
Ἑλλήσποντος, -όντου (nom commun) (m) : Helléspont.
Ἐμπεδοκλῆς, -έους (nom propre) (m) : Empédocle.
Ἐνάρετη, -ης (nom propre) (f) : Énarété.
Ἐνδυμίων, -ωνος (nom propre) (m) : Endymion.
Ἐνετός, -οῦ (nom commun) (m) : Vénète.
Ἐνυώ, -οῦς (nom propre) (f) : Ényo.
Ἐπαμεινώνδας, -ου (nom commun) (m) : Épaminondas.
Ἐπίκτητος, -ήτου (nom propre) (m) : Épictète.
Ἐπιμηθεύς, -έως (nom propre) (m) : Épiméthée.
Ἐπιφί (nom propre) (m) : Epiphi.
Ἐρατοσθένης, -ους (nom propre) (m) : Ératosthène. (Savant grec né en -276 et mort en -194.)
Ἐρατώ, -οῦς (nom propre) (f) : Érato.
Ἔρεϐος, -έϐους (nom propre) (n) : Érèbe.
Ἐρεχθεύς, -έως (nom propre) (m) : Érechtée.
Ἐρινύς, -ος (nom propre) (f) : Érynie.
Ἔρις, -εως (nom propre) (f) : Éris.
Ἐριφύλη, -ης (nom propre) (f) : Ériphyle.
Ἑρμᾶς, -οῦ (nom propre) (m) : Forme dorienne de Ἑρμῆς.
Ἑρμαφρόδιτος, -ίτου (nom propre) (m) : Hermaphrodite.
Ἑρμῆς, -οῦ (nom propre) (m) : Hermès.
Ἑρμιονεύς, -έως (nom propre) (m) : Hermionée.
Ἑρμιόνη, -ης (nom propre) (f) : Hermione.
Ἑρμιονίς, -δος (nom propre) (f) : Hermionide.
Ἑρμιών, -ῶνος (nom propre) (m) : Hermion.
Ἑρμογένης, -ους (nom propre) (m) : Hermogénès.
Ἐρυσίχθων, -ονος (nom propre) (m) : Érysichthon.
Ἔρως, -τος (nom propre) (m) : Éros.
Ἑσπερία, -ας (nom propre) (f) : Hespérie.
Ἑσπερίδες, -ων (nom propre) (f) : Hespérides.
Ἑσπερίς, -δος (nom propre) (f) : Hespéris.
Ἕσπερος, -έρου (nom propre) (m) : Hespéros.
Εὔα, -ας (nom propre) (f) : Ève.
Εὐάγριος, -ίου (nom propre) (m) : Évagre.
Εὐγενία, -ας (nom propre) (f) : Eugénie.
Εὐγένιος, -ίου (nom propre) (m) : Eugène.
Εὔδημος, -ήµου (nom propre) (m) : Eudème.
Εὔιος, -ίου (nom propre) (m) : Euïos.
Εὐλαλία, -ας (nom propre) (f) : Eulalie.
Εὐλάλιος, -ίου (nom propre) (m) : Eulalios.
Εὔμαιος, -ίου (nom propre) (m) : Eumée. (Porcher de Laërte et d’Ulysse.)
Εὐήμερος, -έρου (nom propre) (m) : Évhémère.
Εὔμηλος, -ήλου (nom propre) (m) : Eumélos.
Εὔνηος, -ήου (nom propre) (m) : Eunée.
Εὐνομία, -ας (nom propre) (f) : Eunomie.
Εὐήρης, -ου (nom propre) (m) : Évérès.
Εὐριπίδης, -ου (nom propre) (m) : Euripide.
Εὔρος, -ου (nom propre) (m) : Euros. (dieu du vent d'est)
Εὐρυάλη, -ης (nom propre) (f) : Euryale.
Εὐρυδίκη, -ης (nom propre) (f) : Eurydice.
Εὐρύθεμις, -έμιδας (nom propre) (f) : Eurythémis.
Εὐρύκλεια, -ίας (nom propre) (f) : Euryclée.
Εὐρύλοχος, -όχου (nom propre) (m) : Euryloque.
Εὐρυσθεύς, -έως (nom propre) (m) : Eurysthée (fils de Sthénélos et Nicipée).
Εὐρωπαῖος, -ίου (nom commun) (m) : Européen.
Εὐρώπη, -ης (nom propre) (f) : Europe.
Εὐσέϐεια, -ας (nom propre) (f) : Eusébie.
Εὐσέϐιος, -ίου (nom propre) (m) : Eusèbe.
Εὐστάθιος, -ίου (prénom) (m) : Eustache.
Εὔσταχυς, -άχυος (prénom) (m) : Eustache.
Εὐτέρπη, -ης (nom propre) (f) : Euterpe.
Εὐτύχιος, -ίου (nom propre) (m) : Eutychius.
Εὐφημία, -ας (nom propre) (f) : Euphémie.
Εὔφημος, -ήμου (nom propre) (m) : Euphémos.
Εὐφράτης, -ου (nom propre) (m) : Euphrate (fleuve de Turquie et d’Irak).
Εὐφροσύνη, -ης (nom propre) (f) : Euphrosyne.
Εὔφρων, -ονος (nom propre) (m) : Euphron.
Ἔφεσος, -έσου (nom propre) (f) : Éphèse.
Ἐφιάλτης, -ου (nom propre) (m) : Éphialtès.
Ἕως, -ω (nom propre) (f) : Forme alternative de Ἠώς.
Ἑωσφόρος, -ου (nom propre) (m) : Lucifer.

ζῆλος, -ήλου (nom commun) (m) : Jalousie ; zèle.
ζηλοτυπία, -ας (nom commun) (m) : jalousie.
ζηλότυπος, -ος, -ον (adjectif) : jaloux.
ζηλωτής, -οῦ (nom commun) (m) : zélote.
ζηλῶ (verbe) : aimer ardemment.
ζῆτα (nom commun) (n) : zêta.
ζήτησις, -ήσεως (nom commun) (f) : recherche.
ζητητικός, -ός, -όν (adjectif) : aimant chercher ; rechercher.
ζητῶ (verbe) : demander ; chercher.
ζιγγίϐερις, -έρεως (nom commun) (f) : gingembre.
ζιζάνιον, -ίου (nom commun) (n) : ivraie.
ζιζανοσπορεύς, -έως (nom commun) (m) : .
ζιζανιοσπόρος, -ου (nom commun) (m) : .
ζιζανώδης, -ης, -ες (adjectif) : .
ζίζυφον, -ύϕου (nom commun) (n) : jujubier.
ζόα, -ας (nom commun) (f) : Forme dorienne de ζωή.
ζόη, -ης (nom commun) (f) : Forme ionienne de ζωή.
ζοΐα, -ας (nom commun) (f) : Forme éolienne de ζωή.
ζόρξ, -κος (nom commun) (m) : Forme de δορκάς.
ζυγαριά, -ᾶς (nom commun) (f) : balance.
ζυγόν, -οῦ (nom commun) (n) : joug.
ζῦθος, -ύθου (nom commun) (m) : bière.
ζωά, -ᾶς (nom commun) (f) : Autre forme dorienne de ζωή.
ζωή, -ῆς (nom commun) (f) : vie.
ζῶμα, -ώματος (nom commun) (n) : caleçon.
ζώμευμα, -ύματος (nom commun) (n) : soupe.
ζωμεύω (verbe) : bouillir en soupe.
ζωμήρυσις, -ύσεως (nom commun) (f) : louche à soupe.
ζωμίδιον, -ίου (nom commun) (n) : sauce.
ζωμός, -οῦ (nom commun) (m) : bouillon, soupe.
ζωός, -ή, -όν (adjectif) : vivant.
ζῷον, -ῴου (nom commun) (n) : animal.
ζωοπανήγυρις, -ύρεως (nom commun) (f) : .
ζῶ (verbe) : vivre.
Ζαϐουλών (nom propre) (m) : Zabulon.
Ζαγρεύς, -έως (nom propre) (m) : Zagreus.
Ζακχαῖος, -ίου (nom propre) (m) : Zachée.
Ζάν, -ός (nom propre) (m) : Forme dorienne de Ζεύς.
Ζάς, -νος (nom propre) (m) : Autre forme dorienne de Ζεύς.
Ζαχαρίας, -ου (nom propre) (m) : Zacharie.
Ζεϐεδαῖος, -ίου (nom propre) (m) : Zébédée.
Ζευξίππη, -ης (nom propre) (f) : Zeuxippe.
Ζεῦξις, -ύξεως (nom propre) (m) : Zeuxis.
Ζεῦς, -ύσεως (nom propre) (m) : Forme lesbienne de Ζεύς.
Ζεύς, Διός (nom propre) (m) : Zeus.
Ζέφυρος, -ύρου (nom propre) (m) : Zéphyr. (dieu du vent d'ouest)
Ζῆλος, -ήλου (nom propre) (m) : Zélos.
Ζήν, -ός (nom propre) (m) : Forme poétique de Ζεύς.
Ζηνοϐία, -ας (nom propre) (f) : Zénobie.
Ζηνοϐίος, -ίου (nom propre) (m) : Zénobios.
Ζυγός, -οῦ (nom propre) (m) : Balance.
Ζωροάστρης, -ου (nom propre) (m) : Zoroastre.

ἡ (article défini) : la.
ἤ (conjonction) : ou.
ᾗ (adverbe relatif) : par là où (je passe).
ἥϐη, -ης (nom commun) (f) : jeunesse.
ἡϐητέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de ἡϐητής.
ἡϐητέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de ἡϐητής.
ἡϐητής, -ής, -ές (adjectif) : juvénile.
ἡϐητῶς (adverbe) : juvénilement.
ἡϐός, -ή, -όν (adjectif) : jeune.
ἡϐότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἡϐός.
ἡϐότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἡϐός.
ἡγείσθαι (verbe) : conduire.
ἡγεμονία, -ας (nom commun) (f) : Action de conduire, de diriger. Suprématie, puissance. Règne.
ἡγεμονεύω (verbe) : .
ἡγεμών, -όνος (nom commun) (m) : souverain.
ἡγέομαι (verbe) : Marcher devant. (après Homère) Croire, penser.
ἡγέτης, -ου (nom commun) (m) : leader.
-ηγός, -οῦ (suffixe) (m/f) : .
ἥδομαι (verbe) : avoir plaisir à, se réjouir de.
ἡδονή, -ῆς (nom commun) (f) : plaisir.
ἡδύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : doux, agréable.
ἡδύχρουν, - (nom commun) (n) : .
ἠθικός, -ή, -όν (adjectif) : moral.
ἠθικότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἠθικῶς.
ἠθικότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἠθικῶς.
ἠθικῶς (adverbe) : moralement.
ἠθικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἠθικός.
ἠθικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἠθικός.
ἦθος, ἤθους (nom commun) (n) : us et coutumes.
ἠϊθέη, -ης (nom commun) (f) : célibataire.
ἠΐθεος, -έου (nom commun) (m) : célibataire.
ἠι (adverbe) : Forme béotienne de ἀεί.
-ήϊον, -ΐου (suffixe) : Forme ionienne de -εῖον.
ἥκω (verbe) : être présent, être là.
ἠλακάτη, -ης (nom commun) (f) : quenouille.
ἤλεκτρον, -έκτρου (nom commun) (n) : ambre jaune.
ἠλέκτωρ, -, - (adjectif) : brillant.
ἡλιακός, -ή, -όν (adjectif) : solaire.
ἤλιθιος, -η, -ον (adjectif) : stupide.
ἡλικία, -ας (nom commun) (f) : âge.
ἥλιος, -ίου (nom commun) (m) : soleil.
ἠέλιος, -ίου (nom commun) (m) : Forme homérique de ἥλιος.
ἡλιοστάσιον, -ίου (nom commun) (n) : solstice.
ἧλιξ, ἥλικος (nom commun) (m/f) : camarade.
ἧλος, ἥλου (nom commun) (m) : Clou, tête de clou. Cal, durillon, galle.
ἧμαι (verbe) : être assis.
ἡμεῖς (pronom personnel) (m) : nous.
ἡμέρα, -ας (nom commun) (f) : jour.
ἡμέρα Ἡλίου (nom commun) (f) : dimanche.
ἡμέρα Σελήνης (nom commun) (f) : lundi.
ἡμέρα Ἄρεως (nom commun) (f) : mardi.
ἡμέρα Ἕρμου (nom commun) (f) : mercredi.
ἡμέρα Διός (nom commun) (f) : jeudi.
ἡμέρα Ἀφροδίτης (nom commun) (f) : vendredi.
ἡμέρα Κρόνου (nom commun) (f) : samedi.
ἡμέρη, -ης (nom commun) (f) Forme homérique et ionienne de ἡμέρα.
ἡμερήσιος, -ια, -ον (adjectif) : journalier ; diurne.
ἡμερολόγιον, -ίου (nom commun) (n) : calendrier.
ἡμέτερος, -έρα, -έτερον (adjectif possessif) : notre.
ἡμι- (préfixe) : à moitié.
ἡμίκλαστος, -, - (adjectif) : .
ἡμικρανία, -ας (nom commun) (f) : migraine.
ἡμίονος, -όνου (nom commun) (m) : hémione.
ἡνία, -ας (nom commun) (f) : .
ἡνίοχος, -όχου (nom commun) (m) : cocher.
ἧπαρ, ἥπατος (nom commun) (n) : foie.
ἡπατικός, -ή, -όν (adjectif) : hépatique.
ἡπατῖτις, -ίτης (nom commun) (f) : hépatite.
ἤπειρος, -ίρου (nom commun) (f) : continent.
ἠπειρωτικός, -ή, -όν (adjectif) : continental.
ἡράκλειος, -α, -ον (adjectif) : herculéen.
ἡρωίνη, -ης (nom commun) (f) : héroïne.
ἡρωικός, -ή, -όν (adjectif) : héroïque.
ἡρωικότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἡρωικῶς.
ἡρωικότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἡρωικῶς.
ἡρωικῶς (adverbe) : héroïquement.
ἡρωικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἡρωικός.
ἡρωικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἡρωικός.
ἡρωισμός, -οῦ (nom commun) (m) : héroïsme.
ἡρωίς, -δος (nom commun) (f) : héroïne.
ἥρως, -ος (nom commun) (m) : héros.
ἧσσα, ἥσσης (nom commun) (f) : défaite.
ἡσσῶμαι (verbe) : être défait.
ἡσυχάζω (verbe) : être en paix, garder le silence.
ἡσυχασμός, -οῦ (nom commun) (m) : hésychasme.
ἡσυχία, -ας (nom commun) (f) : Immobilité. Repos, calme ; silence.
ἥσυχος, -ος, -ον (adjectif) : Calme, tranquille.
ἡσύχως (adverbe) : Calmement, tranquillement.
ἡσυχώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἥσυχος.
ἡσυχώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἥσυχος.
σωματικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἡσύχως.
σωματικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἡσύχως.
ἦτα (nom commun) (n) : êta.
ἧτρον, ἥτρου (nom commun) (n) : abdomen.
ἧττα, ἥττης (nom commun) (f) : Forme attique de ἧσσα.
ἡττῶμαι (verbe) : Forme attique de ἡσσῶμαι.
ἡφαιστεῖον, -ίου (nom commun) (m) : volcan.
ἦχος, ἤχου (nom commun) (m) : son.
ἠχώ, -οῦς (nom commun) (f) : son répercuté.
ἠώς, -οῦς (nom commun) (f) : aurore.
Ἥϐη, -ης (nom propre) (f) : Hébé.
Ἡγήσιππος, -ίππου (nom propre) (m) : Hégésippe.
Ἡγησώ, -οῦς (nom propre) (f) : Hègèsô.
Ἠλίας, -α (nom propre) (m) : Élie.
Ἥλιος, -ίου (nom propre) (m) : Hélios.
Ἠλύσιον, -ίου (nom propre) (n) : Élysée. (Séjour des hommes vertueux après leur mort.)
Ἡμέρα, -ας (nom propre) (f) : Héméra.
Ἤπειρος, -ίρου (nom propre) (f) : Épire.
Ἠπιδανός, -οῦ (nom propre) (m) : Forme ionienne d'Ἀπιδανός.
Ἥρα, -ας (nom propre) (f) : Héra.
Ἡρακλέης, -ους (nom propre) (m) : Forme poétique de Ἡρακλῆς.
Ἡρακλῆς, -έους (nom propre) (m) : Héraclès.
Ἡρόστρατος, -άτου (nom propre) (m) : Hérostrate.
Ἠσαΐας, -ου (nom propre) (m) : Isaïe.
Ἡσαΐας, -ου (nom propre) (m) : Forme alternative de Ἠσαΐας.
Ἡσαῦ (nom propre) (m) : Ésaü.
Ἠσαῦ (nom propre) (m) : Forme alternative de Ἡσαῦ.
Ἡσύχιος, -ίου (nom propre) (m) : Hésychios.
Ἥφαιστος, -ίστου (nom propre) (m) : Héphaïstos.
Ἠχώ, -οῦς (nom propre) (f) : Écho.
Ἠώς, -οῦς (nom propre) (f) : Éos.

θαλάμη, -ης (nom commun) (f) : Gîte ; tanière.
θάλαμος, -άμου (nom commun) (m) : chambre.
θάλασσα, -ης (nom commun) (f) : mer.
θάλαττα, -ης (nom commun) (f) : Forme attique de θάλασσα.
θάμϐος, -ους (nom commun) (n) : stupeur.
θανατηφόρος, -ος, -ον (adjectif) : mortifère.
θάνατος, -άτου (nom commun) (m) : mort.
θανάτωσις, -ώσεως (nom commun) (f) : .
θανατῶ (verbe) : .
θανών, -ών, -όν (adjectif) : mort.
θάπτω (verbe) : enterrer.
θαυμάζω (verbe) : être stupéfait.
θαῦμα, -ύατος (nom commun) (n) : objet d’admiration ou d’étonnement ; merveille.
θαυμαστός, -ή, -όν (adjectif) : merveilleux.
θαυματουργία, -ας (nom commun) (f) : tour de force ; création de merveilles.
θαυματουργός, -ός, -όν (adjectif) : Qui crée des merveilles.
θαυματουργός, -οῦ (nom commun) (m) : créateur de merveilles.
θαυματουργῶ (verbe) : créer des merveilles.
θεά, -ᾶς (nom commun) (f) : déesse.
θέα, -ας (nom commun) (f) : contemplation.
θέαμα, -άματος (nom commun) (n) : spectacle.
θεατής, -οῦ (nom commun) (m) : spectateur.
θεατρικός, -ή, -όν (adjectif) : théâtral.
θεατρικῶς (adverbe) : théâtralement.
θεατρικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de θεατρικός.
θεατρικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de θεατρικός.
θεατρικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de θεατρικῶς.
θεατρικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de θεατρικῶς.
θέατρον, -ου (nom commun) (n) : théâtre.
θεατρινισμός, -οῦ (nom commun) (m) : .
θεατρινίστικος, -η, -ον (adjectif) : .
θεατρίνος, -ου (nom commun) (m) : acteur.
θέημα, -ήματος (nom commun) (n) : Forme ionienne de θέαμα.
θέητρον, -ου (nom commun) (n) : Forme ionienne de θέατρον.
θεῖα, -ίας (nom commun) (f) : tante.
θεῖον, -ίου (nom commun) (m) : soufre ; fumée de soufre.
θεῖος, -ίου (nom commun) (m) : oncle.
θέειος, -ίου (nom commun) (m) : Forme homérique de θεῖος.
θεήϊος, -ΐου (nom commun) (m) : Forme de θεῖος.
-θέτης, -ου (suffixe) (m) : .
θέλγω (verbe) : fasciner.
θέμα, -τος (nom commun) (n) : Dépôt, ce qui est placé, posé ou déposé. Endroit où l’on pose ou place quelque chose. .
θεματίζω (verbe) : déposer.
θεματίτης, -ου (nom commun) (m) : dépositaire.
θεματικός, -ή, -όν (adjectif) : thématique.
θέμις, -τος (nom commun) (f) : loi divine ou morale.
θέογνις, -δος (nom commun) (m) : .
θεός, -οῦ (nom commun) (m) : dieu.
θεραπεία, -ας (nom commun) (f) : soin.
θεραπευτήριον, -ίου (nom commun) (n) : sanatorium.
θεραπευτής, -οῦ (nom commun) (m) : soignant.
θεραπευτικός, -ή, -όν (adjectif) : attentif, serviable ; curatif.
θεραπεύω (verbe) : soigner ; prendre soin de.
θεράπων, -οντος (nom commun) (m) : serviteur.
θερμόν, -οῦ (nom commun) (n) : chaleur.
θερμός, -ή, -όν (adjectif) : chaud.
θερμότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de θερμός.
θερμότερος, -έρη, -ότατον (adjectif) : Comparatif de θερμός.
θερμῶς (adverbe) : chaudement.
θέρος, -ους (nom commun) (n) : été.
θέρω (verbe) : chauffer.
θέσις, -εως (nom commun) (f) : .
θεσμός, -οῦ (nom commun) (m) : (Primitivement) Toute loi ou institution établie par les dieux, institution sacrée, rite, coutume antique. Loi divine ou naturelle, par opposition à la loi écrite. (Par extension) Loi faite par les hommes, loi écrite.
θεσμοθέτης, -ου (nom commun) (m) : parlementaire.
θεσμοθετεῖον, -ίου (nom commun) (n) : parlement.
θεύς, -έως (nom commun) (m) : Forme dorienne de θεός.
θεῶμαι (verbe) : Regarder, contempler (le plus souvent avec étonnement ou admiration), admirer. Contempler en esprit. Voir clairement. Être spectateur. Revoir, passer en revue, examiner.
θεώρημα, -ήματος (nom commun) (n) : Spectacle, fête ; règle, principe, objet d'étude ou de méditation ; contemplation, recherche.
θεωρητικός, -ή, -όν (adjectif) : théorique.
θεωρητικῶς (adverbe) : théoriqument.
θεωρητικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de θεωρητικός.
θεωρητικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de θεωρητικός.
θεωρητικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de θεωρητικῶς.
θεωρητικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de θεωρητικῶς.
θεωρία, -ας (nom commun) (f) : Observation, vue, action de voir. Spectacle, ce qui est vu. Mission diplomatique. État de spectateur, audience.
θεωρός, -οῦ (nom commun) (m) : Spectateur, observateur.
θεωρῶ (verbe) : Observer, examiner, contempler. Inspecter, passer en revue. Contempler. (Figuré) Contempler par l’intelligence.
θέω (verbe) : courir.
θήϊος, -ΐου (nom commun) (m) : Forme éolienne de θεῖος.
θήκη, -ης (nom commun) (f) : Boîte, coffre. Cercueil, tombeau.
θήλεια, - (nom commun) (f) : .
θηλυκός, -ή, -όν (adjectif) : féminin.
θῆλυ, -ήλεας (nom commun) (f) : femelle.
θῆλυς, -ήλεια, -ῆλυ (adjectif) : femelle.
θηλύτης, -τος (nom commun) (f) : féminité.
θηλῶ (verbe) : .
θῆμα, -ήματος (nom commun) (n) : tombe.
θήρα, -ας (nom commun) (f) : chasse.
θήραμα, -άματος (nom commun) (n) : proie.
θηρευτής, -οῦ (nom commun) (m) : chasseur.
θηρευτικός, -ή, -όν (adjectif) : de chasse.
θηριότης, -τας (nom commun) (f) : monstruosité.
θηριώδης, -ης, -ες (adjectif) : monstrueux.
θηριωδία, -ας (nom commun) (f) : monstruosité.
θηρίον, -ου (nom commun) (n) : animal sauvage.
θήρ, -ός (nom commun) (m) : bête sauvage.
θηρῶ (verbe) : chasser.
θησαυρός, -οῦ (nom commun) (m) : trésor.
θῆτα (nom commun) (n) : thêta.
θητεία, -ας (nom commun) (f) : service.
θιγγάνω (verbe) : toucher.
θιός, -οῦ (nom commun) (m) : Forme béotienne et arcado-chypriote de θεός.
θλάσις, -εως (nom commun) (f) : contusion.
θλιϐή, -ῆς (nom commun) (f) : .
θλίϐω (verbe) : Presser ; compresser, réduire. Oppresser, attrister.
θλῖψις, -ίψεως (nom commun) (f) : Pression, compression ; oppression.
θλίψις, -εως (nom commun) (f) : chagrin, tristesse.
θλῶ (verbe) : étendre.
θναίσκω (verbe) : Forme éolienne de θνῄσκω.
θνᾴσκω (verbe) : Forme dorienne de θνῄσκω.
θνῄσκω (verbe) : mourir.
θοάζω (verbe) : se hâter.
θολερός, -ά, -όν (adjectif) : sale.
θολερώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de θολερός.
θολερώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de θολερός.
θολερῶς (adverbe) : salement.
θοός, -ή, -όν (adjectif) : rapide.
θόρυϐος, -ύϐου (nom commun) (m) : bruit.
θορυϐωδέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de θορυϐώδης.
θορυϐωδέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de θορυϐώδης.
θορυϐώδης, -ης, -ες (adjectif) : bruyant.
θορυϐώδως (adverbe) : bruyamment.
θοῶς (adverbe) : rapidement.
θοώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de θοός.
θοώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de θοός.
θρᾴκιος, -ος, -ον (adjectif) : thrace.
θρασέως (adverbe) : audacieusement.
θράσος, -ους (nom commun) (n) : audace.
θρασύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : audacieux.
θρασύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif) : Superlatif de θρασύς.
θρασύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif) : Comparatif de θρασύς.
θρασύτης, -τητος (nom commun) (f) : audace (qualité).
θρῄκιος, -ος, -ον (adjectif) : Forme poétique de θρᾴκιος.
θρῆνος, -ήνου (nom commun) (m) : lamentation.
θρηνῶ (verbe) : se lamenter.
θρησκεία, -ας (nom commun) (n) : religion.
θρησκεύω (verbe) : observer religieusement.
θρῆσκος, -ήσκα, -ῆσκον (adjectif) : pieux.
θρίαμϐος, -άμϐου (nom commun) (m) : triomphe.
θρίξ, τριχός (nom commun) (f) : poil.
θρίψ, -πός (nom commun) (m) : petite vrillette. (Au figuré) avare.
θροέω (verbe) : froisser.
θρόμϐος, -ου (nom commun) (m) : Grumeau, caillot.
θρόνος, -ου (nom commun) (m) : siège élevé.
θρόος, -ου (nom commun) (m) : froissement.
θροῦς, -οῦ (nom commun) (m) : rumeur.
θροῶ (verbe) : froisser.
θρυλικός, -ή -όν (adjectif) : légendaire.
θρῦλος, -ύλου (nom commun) (f) : légende. (Récit populaire, plus ou moins fabuleux.)
θρύπτω (verbe) : casser ; morceler.
θυγάτηρ, -ρός (nom commun) (f) : fille. (descendante)
θύλακος, -άκου (nom commun) (m) : bourse ; sac.
θῦμα, -ύματος (nom commun) (n) : victime.
θυμολέων, -ων, -ον (adjectif) : Courageux ; cœur-de-lion.
θυμός, -οῦ (nom commun) (m) : Âme, souffle de vie. Esprit, cœur. Courage.
θύμος, -ου (nom commun) (m) : thym.
θύννος, -ου (nom commun) (m) : thon.
θύρα, -ας (nom commun) (f) : Porte, battant ; ouverture, entrée.
θυραωρός, -οῦ (nom commun) (m) : Forme homérique de θυρωρός.
θυρωρεῖον, -ίου (nom commun) (n) : conciergerie.
θυρωρός, -οῦ (nom commun (m) : concierge.
θύρσος, -ου (nom commun) (m) : thyrse.
θύρωμα, -ώματος (nom commun) (n) : portail.
θυσία, -ας (nom commun) (f) : sacrifice.
θυσιάζω (verbe) : sacrifier.
θωή, -ῆς (nom commun) (f) : .
θῶμα, -ώματος (nom commun) (n) : Forme ionienne de θαῦμα.
θωμαστός, -ή, -όν (adjectif) : Forme ionienne de θαυμαστός.
θῶμιγξ, -ώμιγγος (nom commun) (f) : Corde ; ficelle.
θωπεία, -ας (nom commun) (f) : caresse.
θώπευμα, -ύματος (nom commun) (n) : caresse.
θωπευτικός, -ή, -όν (adjectif) : caressant.
θωπεύω (verbe) : caresser.
θώς, -ός (nom commun) (m/f) : chacal.
θώϋμα, -τος (nom commun) (n) : Autre forme ionienne de θαῦμα.
θώψ, -πός (nom commun) (m) : adulateur.
Θαδδαῖος, -ίου (nom propre) (m) : Thadée.
Θαΐς, -δος (nom propre) (f) : Thaïs.
Θάλεια, -ας (nom propre) (f) : Thalie. (muse)
Θαλῆς, -άλεω (nom propre) (m) : Thalès.
Θαλία, -ας (nom propre) (f) : Thalie. (Charite)
Θάνατος, -άτου (nom propre) (m) : Thanatos.
Θαῦμας, -ύμαντος (nom propre) (m) : Thaumas.
Θάψος, -ου (nom propre) (f) : Thapsus. (ville de Tunisie)
Θέμις, -δος (nom propre) (f) : Thémis.
Θεμιστοκλῆς, -έους (nom propre) (m) : Thémistocle.
Θέτις, -δος (nom propre) (f) : Thétis.
Θέογνις, -δος (nom propre) (m) : Théognis.
Θεοδοσία, -ας (nom propre) (f) : Théodosia.
Θεοδόσιος, -ίου (nom propre) (m) : Théodose.
Θεόδουλος, -ύλος (nom propre) (m) : Théodule.
Θεόδωρος, -ώρου (nom propre) (m) : Théodore.
Θεόπομπος, -όμπου (nom propre) (m) : Théopompe.
Θεός, -οῦ (nom propre) (m) : Dieu.
Θεοφάνης, -ου (nom propre) (m) : Théophane.
Θεοφανία, -ας (nom propre) (f) : Théophanie.
Θεόφιλος, -ίλου (nom propre) (m) : Théophile.
Θεόφραστος, -άστου (nom propre) (m) : Théophraste.
Θερμοπύλαι, -ῶν (nom propre) (f) : Thermopyles.
Θέσπις, -εως (nom propre) (m) : Thespsis.
Θεσσαλία, -ας (nom propre) (f) : Thessalie.
Θεσσαλικός, -ή, -όν (adjectif) : thessalien.
Θεσσαλίς, -δος (nom commun) (f) : Thessalienne.
Θεσσαλονίκη, -ης (nom propre) (f) : Thessalonique.
Θεσσαλός, -οῦ (nom commun) (m) : Thessalien.
Θευδᾶς, -ᾶ (nom propre) (m) : Theudas.
Θευδέριχος, -ίχου (nom propre) (m) : Théodoric.
Θῆϐαι, -ῶν (nom propre) (f) : Thèbes.
Θησεύς, -έως (nom propre) (m) : Thésée.
Θίνη, -ης (nom propre) (f) : Synonyme de Σίνη.
Θιός, -οῦ (nom propre) (m) : Forme béotienne de Ζεύς.
Θίσϐη, -ης (nom propre) (f) : Thisbé.
Θόας, -αντος (nom propre) (m) : Thoas.
Θούθμωσις, -ώσιδος (nom propre) (m) : Thoutmôsis.
Θουκυδίδης, -ου (nom propre) (m) : Thucydide.
Θόωσα, -ης (nom propre) (f) : Thoosa.
Θρᾴκη, -ης (nom propre) (f) : Thrace.
Θρᾷξ, -ᾳκός (nom propre) (m) : Thrax.
Θρᾷξ, -ᾳκός (nom commun) (m) : Thrace.
Θρᾷσσα, -ᾴσσης (nom commun) (f) : Thrace.
Θρᾷττα, -ᾴττης (nom commun) (f) : Forme attique de Θρᾷσσα.
Θρῄκη, -ης (nom propre) (f) : Forme poétique de Θρᾴκη.
Θρῇξ, -ῃκός (nom commun) (m) : Forme poétique de Θρᾷξ.
Θρῇσσα, -ῄσσης (nom commun) (f) : Forme poétique de Θρᾷσσα.
Θωθ (nom propre) (m) : Thot.
Θωμᾶς, -ᾶ (prénom) (m) : Thomas.

ἴαμϐος, -άµϐου (nom commun) (m) : ïambe.
ἰάομαι (verbe) : soigner.
ἱαρός, -ά, -όν (adjectif) : Forme dorienne de ἱερός.
ἴασις, -άσεως (nom commun) (f) : cure ; remède.
ἴασπις, -δος (nom commun) (f) : jaspe.
ἰατήρ, -ῆρος (nom commun) (m) : guérisseur.
ἰατός, -ός, -όν (adjectif) : curable ; soignable.
ἰατρεία, -ας (nom commun) (f) : médecine.
ἰατρικός, -ή, -όν (adjectif) : médical.
ἰατρικῶς (adverbe) : médicalement.
ἰατρικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἰατρικός.
ἰατρικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἰατρικός.
ἰατρικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἰατρικῶς.
ἰατρικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἰατρικῶς.
ἰατρός, -οῦ (nom commun) (m) : médecin.
ἱϐίσκος, -ου (nom commun) (m) : guimauve.
ἴγνης, -τος (nom commun) (m) : indigène.
ἰγνύα, -ας (nom commun) (f) : jarret.
ἰγνύη, -ης (suffixe) (f) : Forme hommérique et ionienne de ἰγνύα.
ἰγνύς, -ος (nom commun) (f) : Forme de '.
ἴκτις, -δος (nom commun) (f) : martre.
ἱρός, -ά, -όν (adjectif) : Forme ionienne de ἱερός.
ἷρος, -α, -ον (adjectif) : Forme éolienne de ἱερός.
-ία, -ας (suffixe) (f) : marque nominale.
-ικός, -ή, -όν (suffixe) : marque adjectivale.
-ικῶς (adverbe) : Forme adverbiale de -ικός.
-ικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de -ικός.
-ικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de -ικός.
-ικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de -ικῶς.
-ικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de -ικῶς.
-ίσκος, -ου (suffixe) : diminutif.
-ιμος, -ος, -ον (suffixe) : .
ἱαρεύς, -έως (nom commun) (m) : Forme dorienne de ἱερεύς.
ἰαῦ (interjection) : hé, ho.
ἰαύω (verbe) : Dormir, se reposer.
ἶϐις, ἴϐιδος (nom commun) (f) : ibis.
ἰδίᾳ (adverbe) : en particulier, séparément, à part.
ἰδιοσυγκρασία, -ας (nom commun) (f) : tempérament particulier.
ἴδιος, -ία, -ιον (adjectif) : propre, particulier.
ἰδιοφυής, -ής, -ές (adjectif) : génial.
ἰδιοφυΐα, -ας (nom commun) (f) : génie (talent d’une personne).
ἰδιώτης, -ου (nom commun) (m) : individu, plébéien ; ignorant.
ἰδίω (verbe) : suer.
ἵδρυμα, -ύματος (nom commun) (n) : institution.
ἵδρυσις, -ύσεως (nom commun) (n) : fondation.
ἱδρύω (verbe) : .
ἱδρώς, -ῶτος (nom commun) (m) : sueur ; sudation. Sève ; jus, moisissure.
ἱέραξ, -κου (nom commun) (m) : faucon.
ἱερατεία, -ας (nom commun) (f) : tempérament particulier.
ἱεράτευμα, -ύματος (nom commun) (n) : .
ἱερατεύω (verbe) : .
ἱερατικός, -ή, -όν (adjectif) : sacerdotal.
ἱερατικῶς (adverbe) : sacerdotalement.
ἱερατικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἱερατικός.
ἱερατικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἱερατικός.
ἱέρεια, -ίας (nom commun) (f) : prêtresse.
ἱερεύς, -έως (nom commun) (m) : prêtre.
ἱεροκῆρυξ, -ήρυκος (nom commun) (m) : prêcheur.
ἱερόν, -οῦ (nom commun) (n) : sanctuaire.
ἱεροσυλία, -ας (nom commun) (m) : sacrilège (action).
ἱερόσυλος, -ύλου (nom commun) (m) : sacrilège (personne).
ἱερός, -ά, -όν (adjectif) : sacré.
ἱερῶς (adverbe) : sacrément.
ἱερώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἱερός.
ἱερώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἱερός.
ἱεροσύνη, -ης (nom commun) (f) : sacerdoce.
ἱερῶ (verbe) : .
ἰή (interjection) : Youpi, hourra. Aïe.
ἷημι (verbe) : envoyer, lancer.
ἰητρός, -οῦ (nom commun) (m) : Forme homérique et ionienne de ἰατρός.
ἰθαγενής, -ής, -ές (adjectif) : indigène.
ἰθακήσιος, -ος, -ον (adjectif) : ithacien.
ἰθέως (adverbe) : Forme homérique et ionienne de εὐθέως.
ἰθύς, -εῖα, -ύ (adjectif) : Forme homérique et ionienne de εὐθύς.
ἰθύτατος, -άτη, -ύτατον (adjectif) : Superlatif de ἰθύς.
ἰθύτερος, -έρα, -ύτερον (adjectif) : Comparatif de ἰθύς.
ἰθύφαλλος, -άλλου (nom commun) (m) : ithyphalle.
ἱκεσία, -ας (nom commun) (f) : supplique.
ἱκετεύω (verbe) : supplier.
ἱκέτις, -δος (nom commun) (f) : pèlerine.
ἱκέτης, -ου (nom commun) (m) : pèlerin.
ἴκκος, -ου (nom commun) (m/f) : Forme éolienne de ἵππος.
ἱκνέομαι (verbe) : aller à ; atteindre. Venir.
ἴκρια, -ας (nom commun) (f) : .
ἴκριον, -ου (nom commun) (n) : échafaudage.
ἰκρίωμα, -ώματος (nom commun) (n) : échafaudage.
ἰκριῶ (verbe) : .
ἴκτις, -δος (nom commun) (f) : fouine.
-ικός, -ή, -όν (adjectif) : -ique.
-ικῶς (adverbe) : -ment.
-ικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de -ικός.
-ικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de -ικός.
-ικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de -ικῶς.
-ικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de -ικῶς.
ἵκω (verbe) : venir.
ἵλαος, -ος, -ον (adjectif) : propice (en parlant des dieux). Gentil, aimable (en parlant des hommes).
ἱλαρός, -ά, -όν (adjectif) : joyeux, riant.
ἱλαρότης, -τος (nom commun) (f) : hilarité.
ἱλάσκομαι (verbe) : apaiser, calmer.
ἴλεξ, -κος (nom commun) (f) : houx.
ἰλιγγιωδέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de ἰλιγγιώδης.
ἰλιγγιωδέστερος, -έρα, -έστερον (adjectif) : Comparatif de ἰλιγγιώδης.
ἰλιγγιώδης, -ης, -ες (adjectif) : vertigineux.
ἰλιγγιωδῶς (adverbe) : vertigineusement.
ἰλιγγιωδώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἰλιγγιωδῶς.
ἰλιγγιωδώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἰλιγγιωδῶς.
ἴλιγγος, -ίγγου (nom commun) (m) : vertige.
ἰλλυρικός, -ή, -όν (adjectif) : illyrien.
ἰλλυρικῶς (adverbe) : illyriennement.
ἰλλυρικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἰλλυρικός.
ἰλλυρικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἰλλυρικός.
ἰλλυρικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἰλλυρικῶς.
ἰλλυρικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἰλλυρικῶς.
ἴλλω (verbe) : avoir le vertige.
ἰλύς, -ος (nom commun) (f) : Boue, sédiment. Impureté.
ἱμάς, -άντος (nom commun) (m) : courroie.
ἱμάσσω (verbe) : fouetter, flageller ; frapper.
ἱμάτιον, -ίου (nom commun) (n) : himation.
ἵμερος, -έρου (nom commun) (n) : désir amoureux.
ἱμῶ (verbe) : .
ἰξευτής, -οῦ (nom commun) (m) : oiseleur.
ἰξεύω (verbe) : oiseler.
ἰξός, -οῦ (nom commun) (m) : Glu ; gui.
ἰός, -οῦ (nom commun) (m) : Venin ; flèche.
ἰουδαῖος, -ία, -ῖον (adjectif) : juif.
ἴου (interjection) : beurk.
ἰπνός, -οῦ (nom commun) (m) : four.
ἱππάζομαι (verbe) : chevaucher.
ἱππαλεκτρυών, -όνος (nom commun) (m/f) : hippalectryon.
ἱππασία, -ας (nom commun) (f) : chevauchée.
ἱππαστί (adverbe) : à cheval.
ἱππεύς, -έως (nom commun) (m) : cavalier.
ἱππευτής, -οῦ (nom commun) (m) : cavalier.
ἱππεύω (verbe) : monter à cheval.
ἱππικός, -ή, -όν (adjectif) : équin.
ἱππικῶς (adverbe) : équinement.
ἱππικώτατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἱππικός.
ἱππικώτερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἱππικός.
ἱππικώτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἱππικῶς.
ἱππικώτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἱππικῶς.
ἵππος, -ου (nom commun) (m/f) : cheval, jument.
ἱππόκαμπος, -άμπου (nom commun) (m) : hippocampe.
ἱπποσύνη, -ης (nom commun) (f) : Équitation. (Militaire) Cavalerie.
ἱπποπόταμος, -άμου (nom commun) (m) : hippopotame.
ἱππο- (préfixe) : relatif au cheval.
ἱππότης, -ου (nom commun) (m) : cavalier.
ἴορκος, -όρκος (nom commun) (m) : Forme de δορκάς.
ἰός, -οῦ (nom commun) (m) : Flèche ; venin.
ἰοῦ (interjection) : hourra.
ἱρεύς, -έως (nom commun) (m) : Forme ionienne de ἱερεύς.
ἵρηξ, -κος (nom commun) (m) : Forme ionienne de ἱέραξ.
ἶρις, ἴριδος (nom commun) (f) : (anatomie) iris (météorologie) arc-en-ciel.
ἰσαίτατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἴσως.
ἰσαίτερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἴσως.
ἴσατις, -δος (nom commun) (f) : guède.
ἰσημερία, -ας (nom commun) (f) : équinoxe.
ἰσορροπία, -ας (nom commun) (f) : équilibre.
ϝίσϝος, -η, -ον (adjectif) : Forme arcado-chypriote et crétoise de ἴσος.
ἰσθμός, -οῦ (nom commun) (m) : isthme.
ἴσοξ, -κου (nom commun) (m) : brochet.
ἶσος, -η, -ον (adjectif) : Forme homérique de ἴσος.
ἴσος, -η, -ον (adjectif) : égal.
ἴς, -νός (nom commun) (f) : force, puissance ; muscle.
ἵστημι (verbe) : Placer ; mettre debout.
ἱστίον, -ου (nom commun) (n) : os de la hanche.
ἱστόρημα, -ήματος (nom commun) (n) : narration.
ἱστορία, -ας (nom commun) (f) : Enquête, examination ; observation, étude.
ἱστορικός, -ή, -όν (adjectif) : D’enquête, bien informé.
ἱστορῶ (verbe) : enquêter.
ἱστός, -οῦ (nom commun) (m) : mât.
ἵστωρ, -ορος (nom commun) (m/f) : Individu sachant. Personne connaissant la loi. Juge.
ἰσχίον, -ου (nom commun) (n) : os de la hanche.
ἰσχνός, -ή, -όν (adjectif) : Desséché, sec. Maigre, grêle ; frêle.
ἰσχνότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἰσχνῶς.
ἰσχνότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἰσχνῶς.
ἰσχνότατος, -άτη, -ώτατον (adjectif) : Superlatif de ἰσχνός.
ἰσχνότερος, -έρα, -ώτερον (adjectif) : Comparatif de ἰσχνός.
ἰσχνῶς (adverbe) : maigrement.
ἴσχω (verbe) : tenir.
ἴσως (adverbe) : également.
ἰσαίτατος, -άτη, -ίτατον (adjectif) : Superlatif de ἴσος.
ἰσαίτερος, -έρα, -ίτερον (adjectif) : Comparatif de ἴσος.
ἰταλός, -οῦ (nom commun) (m) : Bouvillon, taurillon.
ἰταμός, -ή, -όν (adjectif) : effronté.
ἰταμότατα, -, - (adverbe) : Superlatif de ἰταμῶς.
ἰταμότερον, -, - (adverbe) : Comparatif de ἰταμῶς.
ἰταμότατος, -άτη, -ότατον (adjectif) : Superlatif de ἰταμός.
ἰταμότερος, -έρα, -ότερον (adjectif) : Comparatif de ἰταμός.
ἰταμότης, -ητος (nom commun) (f) : effronterie.
ἰταμῶς (adverbe) : effrontément.
-ίτης, -ου (suffixe) (m) : Suffixe nominal masculin.
-ῖτις, -ίτιδος (suffixe) (f) : Suffixe nominal féminin.
ἴυγξ, -γγος (nom commun) (f) : torcol.
ἰύζω (verbe) : crier de peine ou de joie.
ἴφυον, -ου (nom commun) (n) : .
ἰχθυοέστατος, -άτη, -έστατον (adjectif) : Superlatif de ἰχθυόεις.
ἰχθυοέστερος, -έρα, -ερον (adjectif) : Comparatif de ἰχθυόεις.
ἰχθυόεις, -εσσα, -εν (adjectif) : poissonneux.
ἰχθύς, -ος (nom commun) (m) : poisson.
ἴχνος, -ους (nom commun) (n) : trace de pas.
ἰώϐηλος, -ήλου (nom commun) (m) : jubilé.
ἰῶτα (nom commun) (n) : iota.
ἰωτακισμός, -οῦ (nom commun) (m) : iotacisme.
Ἰάκωϐος, -ώϐου (nom propre) (m) : Jacob, Jacques.
Ἰαπετός, -οῦ (nom propre) (m) : Japet.
Ἴασος, -άσου (nom propre) (f) : Iasos (ville).
Ἰάσων, -ονος (nom propre) (m) : Jason. (chef des Argonautes)
Ἴδας, -α (nom propre) (m) : Idas.
Ἰδομενεύς, -έως (nom propre) (m) : Idoménée.
Ἰάμϐλιχος, -ίχου (nom propre) (m) : Jamblique.
Ἰαω (nom propre) (m) : Yahweh.
Ἰϐηρία, -ας (nom propre) (m) : Ibérie.
Ἴϐηρ, -ος (nom commun) (m) : Ibère.
Ἰγνάτιος, -ίου (nom propre) (m) : Ignace.
Ἰεριχώ (nom propre) (f) : Jéricho.
Ἰερειχώ (nom propre) (f) : Forme alternative de Ἰεριχώ.
Ἱερειχώ (nom propre) (f) : Forme alternative de Ἰεριχώ.
Ἱεριχοῦς (nom propre) (f) : Forme alternative de Ἰεριχώ.
Ἱεριχώ, -οῦς (nom propre) (f) : Forme alternative de Ἰεριχώ.
Ἰέρνη, -ης (nom propre) (f) : Irlande.
Ἱεροκλῆς, -έους (nom propre) (m) : Hiéroclès.
Ἱεροσάλημα (nom propre) (f) : Forme alternative de Ἱερουσαλήμ.
Ἱεροσόλυμα (nom propre) (f/n) : Forme alternative de Ἱερουσαλήμ.
Ἱερουσαλήμ (nom propre) (f) : Jérusalem (ville).
Ἰερουσαλήμ (nom propre) (f) : Forme alternative de Ἱερουσαλήμ.
Ἱερώνυμος, -ύμου (prénom) (m) : Jérôme.
Ἰεσσαί (nom propre) (m) : Jessé.
Ἰεσσαῖος, -ίου (nom propre) (m) : Forme alternative de Ἰεσσαί.
Ἰησαΐας, -ου (nom propre) (m) : Forme alternative de Ἠσαΐας.
Ἰησοῦς, -οῦ (nom propre) (m) : Jésus, Josué.
Ἰησαΐας, -ου (nom propre) (m) : Forme alternative de Ἠσαΐας.
Ἰησοῦς, -οῦ (nom propre) (m) : Jésus, Josué.
Ἰθάκα, -ης (nom propre) (f) : Forme dorienne de Ἰθάκη.
Ἰθάκη, -ης (nom propre) (f) : Ithaque.
Ἴθακος, -άκου (nom commun) (m) : Ithacien.
Ἰκάριος, -ίου (nom propre) (m) : Icarios.
Ἴκαρος, -άρου (nom propre) (m) : Icare.
Ἴκελος, -έλου (nom propre) (m) : Icélos.
Ἰλιάς, -δος (nom propre) (f) : Iliade.
Ἴλιον, -ίου (nom propre) (n) : Ilion.
Ἰλιάς, -δος (nom propre) (f) : Iliade.
Ἴλιον, -ίου (nom propre) (n) : Ilion, Troie.
Ἰλλυρία, -ας (nom propre) (f) : Illyrie.
‎Ἰλλυρίς, -δος (nom commun) (f) : Illyrienne.
Ἰλλυριός, -οῦ (nom commun) (m) : Illyrien.
Ἶλος, Ἴλου (nom propre) (m) : Ilos (fils de Tros et de Callirrhoé).
Ἵμερος, -έρου (nom propre) (m) : Himéros.
Ἰμούθης, -ου (nom propre) (m) : Imhotep.
Ἰξίων, -ονος (nom propre) (m) : Ixion.
Ἰόλαος, -άου (nom propre) (m) : Iolaos.
Ἰόλεως, -ώ (nom propre) (m) : Forme de Ἰόλαος.
Ἰουδαῖα, -ίας (nom propre) (f) : Judée.
Ἰουδαῖα, -ίας (nom commun) (f) : Juive.
Ἰουδαῖος, -ίου (nom commun) (m) : Juif.
Ἰούδας, -α (nom propre) (m) : Judas.
Ἰουδίθ (nom propre) (f) : Judith.
Ἵππαρχος, -άρχου (nom commun) (m) : Hipparque (Fils cadet de Pisistrate, il fut assassiné par Harmodios et Aristogiton en −514 av. J.-C.).
Ἶρις, Ἴριδος (nom propre) (f) : Iris.
Ἰσαάκ (nom propre) (m) : Issac.
Ἴσακος, - (nom propre) (m) : Forme alternative de Ἰσαάκ.
Ἴσαυρα, -ας (nom propre) (f) : Isaura.
Ἰσαυρία, -ας (nom propre) (f) : Isaurie.
Ἴσαχος, - (nom propre) (m) : Forme alternative de Ἰσαάκ.
Ἰσίδωρος, -ώρου (nom propre) (m) : Isidore.
Ἶσις, Ἴσιδος (nom propre) (f) : Isis.
Ἰσθμός, -οῦ (nom propre) (m) : Isthmos.
Ἱσπανία, -ας (nom propre) (f) : Espagne.
Ἱσπανίς, -δος (nom commun) (f) : Espagnole.
Ἱσπανός, -οῦ (nom commun) (m) : Espagnol.
Ἰσμαήλ (nom propre) (m) : Ismaël.
Ἰσραήλ (nom propre) (m) : Israël.
Ἴστρος, -ου (nom propre) (f) : Danube inférieur.
Ἰταλία -ας (nom propre) (f) : Italie.
Ἰταλίς, -δος (nom commun) (f) : Italienne.
Ἰταλιώτης, -ου (nom commun) (m) : Italiote.
Ἱταλιῶτις, -ώτιδος (nom commun) (f) : Italiote.
Ἰταλός, -οῦ (nom commun) (m) : Italien.
Ἴτυς, -ος (nom propre) (m) : Itys.
Ἴϋγξ, -γγος (nom propre) (f) : Jynx.
Ἰφθίμη, -ης (nom propre) (f) : Iphtimé (sœur de Pénélope).
Ἰφιάνασσα, -ας (nom propre) (f) : Forme homérique de Ἰφιγένεια.
Ἰφιγένεια, -ίας (nom propre) (f) : Iphigénie.
Ἰφικλῆς, -έους (nom propre) (m) : Iphiclès (demi-frère jumeau d'Héraclès).
Ἰχθύες, -ων (nom propre) (m) : Poissons.
Ἰωάννα, -ας (prénom) (f) : Jeanne.
Ἰωάννης ὁ Χρυσόστομος (nom propre) (m) : Jean Chrysostome.
Ἰωήλ (nom propre) (m) : Joël.
Ἰωνάθαν (nom propre) (m) : Jonathan.
Ἰωνᾶς, -ᾶ (nom propre) (m) : Jonas.
Ἰωνία, -ας (nom propre) (f) : Ionie.
Ἴων, -ος (nom propre) (m) : Ion (fils de Xouthos).
Ἴων, -ος (nom commun) (m) : Ionien.
Ἰωσήφ (nom propre) (m) : Joseph.
Ἰωσίας, -ου (nom propre) (m) : Josias.
Ἰώ, -οῦς (nom propre) (f) :