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Photographie/Appareils/Fonctions propres aux appareils numériques

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Appareils et chambres photographiques

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Un appareil Panasonic Lumix partiellement démonté


Alimentation électrique

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Adaptateur secteur EH-54 pour Nikon Coolpix 8800
Quelques modèles de piles alcalines

Sa présence n'est pas nouvelle mais contrairement aux appareils argentiques, dont certains modèles fonctionnent de façon purement mécanique et donc sans aucune énergie électrique, aucun appareil numérique ne peut se passer d'une alimentation électrique appropriée. Qui plus est, les appareils numériques sont beaucoup plus gourmands que leurs ancêtres argentiques.

Alimentation secteur

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Elle est réservée aux appareils de gamme moyenne ou haute et, bien entendu, aux applications statiques. C'est de loin le système le moins onéreux et le moins polluant et il ne faut pas hésiter à se procurer un adaptateur lorsque l'on doit, par exemple, photographier sur statif de nombreux documents anciens, des pages de livres, des collections d'objets tels que des timbres ou des pièces de monnaie, etc.

Alimentation autonome

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Elle convient évidemment à tous les usages « ordinaires » et offre la possibilité de faire fonctionner l'appareil en tous lieux, indépendamment d'une prise de courant. Il faut alors utiliser des piles ou des accumulateurs. Beaucoup d'appareils n'acceptent que des accumulateurs spécifiques et il est plus que prudent, avant de partir pour des destinations lointaines, de prévoir un ou plusieurs accumulateurs de rechange. Si l'on utilise des piles, il faut les choisir de type « alcalines » pour obtenir une intensité et une autonomie suffisantes. Les piles standard de type AA ou autres peuvent généralement être remplacées avec avantage par des accumulateurs Ni-MH, mais cette substitution n'est pas possible avec tous les appareils car les accumulateurs fournissent une tension assez nettement inférieure à celles des piles et qui peut se révéler insuffisante. Non seulement l'autonomie peut devenir très faible, mais parfois les appareils ne peuvent même pas être mis en marche.Ce problème peut être résolu, après consultation, par un retour au SAV (intervention gratuite sous garantie).

Gestion des cartes-mémoires

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Divers types de cartes-mémoires

Quelques rares appareils numériques, généralement de bas de gamme, ont une mémoire incorporée. Les autres disposent de cartes mémoires sur lesquelles les photos sont enregistrées et qu'il faut remplacer, tout comme les films, lorsqu'elles sont pleines.

Tous les appareils n'utilisent pas les mêmes modèles de cartes et il est par exemple impossible de monter une carte CompactFlash (CF) dans un logement prévu pour recevoir des cartes SecureDigital (SD) dont les dimensions et les contacts électriques sont très différents. Les cartes se distinguent en outre par leur capacité exprimée en mégaoctets (Mo) et leur rapidité en lecture-écriture. En revanche, contrairement à ce qui se passe avec les films argentiques, la qualité des enregistrements numériques ne dépend absolument pas du type de la carte choisie ou de son fabricant. Signalons aussi qu'il ne sert à rien d'installer une carte « rapide » dans un appareil doté d'un système électronique « lent », ce qui reviendrait à alimenter un gros tuyau à fort débit à l'aide d'un petit tube.

Écran d'affichage ou viseur ?

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Écran du Canon Ixus i silver. Cet appareil n'a aucun viseur optique.
Afin de diminuer l'erreur de parallaxe, le viseur de l'appareil Kodak EasyShare-CX6330 est placé aussi près que possible de l'objectif.

Les viseurs des appareils compacts sont généralement très imprécis et donnent un cadrage beaucoup plus restreint que ce que l'appareil enregistre effectivement. Ils sont cependant utiles pour la photographie d'action ou lorsque la lumière ambiante est trop intense pour que l'on puisse utiliser efficacement l'écran. Cependant, beaucoup d'appareils compacts sont aujourd'hui dépourvus de viseur optique et le cadrage ne peut se faire que via l'écran de visualisation.

Lorsque l'on photographie de très près en utilisant la position dite « macro » (qui ne permet pas la véritable macrophotographie, comme nous le verrons plus loin), l'erreur de parallaxe devient très importante et parfois même le sujet photographié ne peut même pas être aperçu dans le viseur. L'utilisation de l'écran est alors obligatoire.

Les écrans orientables permettent un confort de visée intéressant lorsque l'on est obligé de cadrer dans des positions plus ou moins délicates, en tenant l'appareil à bout de bras au-dessus d'une foule, en photographiant une bestiole ou un petit champignon au ras du sol, au pied d'un mur, etc.

Les viseurs des appareils reflex sont évidemment bien plus précis que ceux des compacts. Ceux des appareils « bridge » sont de type « électronique », un système optique simple permettant d'examiner un petit écran à cristaux liquides. Ces viseurs donnent aux « bridges » des faux airs de reflex, ils offrent un cadrage relativement précis mais ne permettent pas une très bonne appréciation de la netteté.

Les écrans à cristaux liquides sont de gros consommateurs d'énergie et lorsque c'est possible il est préférable de les éteindre pour augmenter l'autonomie des appareils.

La possibilité d'afficher à tout moment les images qui viennent d'être prises, assorties éventuellement d'informations techniques telles que des histogrammes, permet de recommencer immédiatement une prise de vue peu satisfaisante, de vérifier la qualité d'un éclairage de studio ou l'expression d'un modèle, etc. C'est un énorme avantage des appareils numériques sur leurs homologues argentiques.

La corbeille et le choix de la « meilleure image »

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Plus couramment appelée « poubelle », il s'agit en fait d'une touche d'effacement et non d'un stockage temporaire dont on dispose sur les ordinateurs, au cas où ... La possibilité de multiplier les prises de vue avec les appareils numériques s'accompagne de la nécessité de faire un tri sévère.

En éliminant les images manifestement ratées ou faisant double emploi, on gagne de la place sur les cartes-mémoires. Cependant, la qualité des images ne peut véritablement être appréciée que sur un écran d'ordinateur bien étalonné et il faut veiller à ne pas éliminer trop rapidement des souvenirs susceptibles d'être intéressants plus tard. Par ailleurs, on sait bien qu'en prenant une série de photos apparemment identiques, certaines sont toujours un peu meilleures que les autres. Il suffit pour s'en convaincre de photographier dix fois de suite le même monument, dans les mêmes conditions, et d'examiner attentivement le résultat, d'abord sur l'écran de visualisation de l'appareil, où on ne constate généralement pas de différence notable, puis sur un écran d'ordinateur où les défauts se voient mieux, ce qui permet un jugement plus précis.

Attention à la fonction de meilleure image offerte par certains appareils ; son but est de conserver l'image la plus nette d'une série et d'éliminer automatiquement les autres. Ceux qui pratiquent la photographie rapprochée le savent bien : d'une image à l'autre, l'appareil ne fait pas forcément la mise au point au même endroit et le choix automatique de la meilleure image amène parfois l'appareil à retenir une image dont le fond est net et le sujet principal flou ... donc une image bonne pour la poubelle.

D'une manière générale, dans une série d'images théoriquement identiques enregistrées en JPG, les plus nettes sont aussi les plus « lourdes », ce qui est assez logique puisqu'elles comportent davantage d'informations. Cela peut être un bon critère de choix dans certains cas précis, par exemple lors de la reproduction d'un document imprimé. En revanche, pour les sujets en relief, ce n'est pas forcément la netteté globale qui compte, mais surtout la netteté de certains éléments (les yeux pour un portrait ...) et la meilleure image n'est donc pas forcément celle qui tient le plus de place en mémoire. Ce raisonnement n'est bien sûr pas valable si ces images sont enregistrées dans un format non comprimé, car elles demandent alors le même nombre d'octets.

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Ces menus permettent une grande variété de réglages que l'on ne trouve pratiquement pas sur les appareils argentiques.

Les fichiers numériques d'images transportent avec eux de nombreuses métadonnées, ou « données sur les données ». Parmi celles-ci figurent la plupart des paramètres relatifs aux conditions de prise de vue et une image de taille réduite ou « vignette », « thumbnail » en anglais.

Ces informations sont précieuses pour replacer les photographies dans l'ordre de prise de vue, pour connaître le moment exact où tel ou tel événement s'est produit, etc. Lorsque l'on modifie un fichier image et que l'on enregistre la version modifiée, c'est habituellement la date de ce nouvel enregistrement qui caractérise le nouveau fichier mais certains logiciels permettent de remettre en place la date de prise de vue qui fait partie des métadonnées « Exif ».

Sensibilité ISO

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Les posemètres des appareils argentiques ont besoin de connaître la sensibilité du film utilisé et, pour faire varier celle-ci, il faut changer de film ou adopter quand c'est possible un traitement chimique modifié. Sur les appareils numériques on ne change pas le capteur et quoi qu'il arrive, celui-ci conserve toujours la même sensibilité de base, généralement de l'ordre de 50 à 100 ISO, parfois un peu plus pour les modèles haut de gamme. L'augmentation de sensibilité apparente résulte essentiellement du traitement électronique des signaux fournis par le capteur et, même sur les meilleurs appareils, elle laisse des traces, essentiellement un « bruit numérique » absolument comparable au « grain » des pellicules argentiques. Sous une forme différente, les mêmes causes produisent les mêmes effets. C'est l'une des raisons qui font que contrairement aux apparences, les meilleures photographies de nuit sont faites en réglant l'appareil sur une faible sensibilité.

Elle est caractérisée par le nombre de pixels constituant l'image. Les appareils permettent presque tous de choisir entre diverses définitions, par exemple 3 648 x 2 736 pixels (4:3), 3 648 x 2 432 (3:2), 3 584 x 2 016 (16:9) et aussi d'autres plus basses comme 2 592 x 1 944, 2 048 x 1 536, 1 600 x 1 200, 1 280 x 960, 1 024 x 768 ou 640 x 480.

Une image de 3 648 x 2 736 pixels équivaut à 9,98 Mp, soit pratiquement 10 Mp. Une image de 640 x 480 équivaut à 0,31 Mp. Plus le nombre total de pixels est élevé, plus l'image peut être riche en détails et susceptible d'être fortement agrandie. La première image prise ici comme exemple contiendra donc 32 fois plus d'informations que la seconde, mais occupera aussi 32 fois plus de place sur la carte-mémoire de l'appareil. Il faudra en outre beaucoup plus de temps pour l'enregistrer, ce qui peut être un handicap dans certaines situations si l'appareil et/ou la carte n'ont pas de bonnes performances en lecture-écriture.

Qualité d'image

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Pour une même définition, donc pour un même nombre total de pixels, la qualité des images peut varier considérablement selon la quantité d'informations effectivement stockées. Les images définies pixel par pixel (TIF, BMP, etc.) sont les plus riches, mais d'autres sont plus ou moins « comprimées ». Les pixels sont alors associés et transformés selon divers processus qui diminuent le « poids » des fichiers informatiques correspondants, mais font nécessairement perdre des informations.

Ainsi, par exemple, les zones ne comportant que des pixels de couleurs voisines deviennent des plages uniformes. Là où les couleurs varient rapidement, les pixels peuvent être regroupés, par exemple en carrés dans lesquels on établit une loi de variation simple (dégradé selon une médiane ou une diagonale, etc.) de façon à pouvoir reconstituer l'image à partir de données informatiques allégées. Les quatre images ci-dessous montrent une petite zone d'une photo traités à divers taux de compression. La baisse de qualité est parfaitement évidente, on la rapportera facilement à l'encombrement informatique des fichiers correspondants, indiqué en ko.



Un chapitre spécial est consacré à la compression des fichiers d'images.

Un faible taux de compression permet de réduire considérablement le poids des fichiers sans trop endommager la qualité. En revanche, lorsque l'on continue de comprimer, la qualité se dégrade très vite, tandis que le gain de poids devient très faible.

Lorsque les photographies doivent être reprises sur ordinateur après la prise de vue, on aura donc tout intérêt à partir de fichiers aussi riches que possible, donc aux formats RAW ou TIF, sur les appareils qui le permettent, sinon au format JPEG de la plus haute qualité possible, repérée « Fine » ou « High » dans les menus.

Accentuation de la netteté

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Il est toujours tentant d'utiliser cette fonction pour obtenir, dès la sortie de l'appareil, des images présentant un « piqué apparent » élevé. Cependant, peu de photographes réalisent à quel point cette fonction est dangereuse lorsque l'on en use et encore plus lorsque l'on en abuse.

Cette fonction est cependant très utile, mais il faut en connaître les limites. L'amélioration obtenue s'accompagne en effet d'une dégradation des images susceptible de rendre très difficiles des traitements informatiques ultérieurs. Bien évidemment, elle ne peut pas « inventer » des détails qui n'auraient pas été enregistrés au moment de la prise de vue et pire, elle tend même à gommer les petits détails au profit des « gros ». Des informations plus détaillées sur cette question figurent dans l'article consacré à la netteté des images numériques.

Saturation des couleurs et prise de vue monochrome

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On peut programmer l'appareil pour qu'il donne des couleurs plus ou moins saturées que la normale mais les photographes qui retravaillent leurs images feront sans doute mieux de modifier après coup la saturation des couleurs et donc de laisser a priori ce réglage en position neutre.

Beaucoup d'appareils peuvent enregistrer des images directement en noir et blanc ou en sépia. Cette option n'est guère utile car d'une part elle ne permet généralement aucun gain sur le poids des fichiers, d'autre part et surtout elle supprime la couleur de manière standardisée alors que les meilleurs tirages en noir et blanc sont obtenus à partir de tirages couleurs en jouant sur les trois images du rouge, du vert et du bleu. Mais ceci est une autre histoire que nous envisagerons ultérieurement dans le chapitre consacré à la conversion des fichiers.

Mise au point automatique

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Peu d'appareils actuellement disponibles permettent de réaliser une mise au point manuelle, à l'exception notable des reflex. Il faut donc généralement s'en remettre au système autofocus de l'appareil et ce n'est pas toujours idéal. Les problèmes que l'on rencontrait avec les systèmes autofocus des appareils argentiques se retrouvent sous une autre forme. L'autofocus peine à faire la mise au point pour les sujets peu contrastés par rapport aux arrière-plans, ou lorsque la luminosité est faible, ou encore lorsque le sujet se déplace rapidement. Il est heureusement possible avec la plupart des appareils numériques de mémoriser la mise au point en appuyant à mi-course sur le déclencheur.

Modes autofocus

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L'autofocus « ponctuel » fait le point lorsque l'on sollicite légèrement le déclencheur. En général le déclenchement est impossible lorsque la mise au point n'est pas faite, mais ce n'est pas une garantie absolue d'obtenir des images nettes car si l'appareil a bien fait la mise au point, il n'est pas certain que celle-ci soit faite au bon endroit.

L'autofocus « continu » permet de suivre un sujet mobile tout en effectuant la mise au point. Le déclenchement est possible même si celle-ci n'est pas faite correctement, ce qui permet certes de réagir plus vite dans le cas de photos d'action mais qui augmente évidemment le risque de bougé.

Le détail des modes autofocus varie évidemment selon les appareils et ceci, d'autant plus que les collimateurs sont plus nombreux. Certains appareils possèdent une option permettant d'activer automatiquement le collimateur correspondant à la zone la plus proche. Dans d'autres cas, le choix du collimateur actif revient à l'opérateur.

Reconnaissance des visages

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Lorsqu'un ou plusieurs personnages se trouvent dans le champ de l'appareil, il est fort probable qu'ils constituent le sujet principal. Les logiciels embarqués sont actuellement capables de détecter la présence de visages dans le champ grâce aux méthodes d'analyse dites « TSL » (Teinte, Saturation, Luminosité). Lorsque l'appareil trouve des éléments présentant l'apparence caractéristique de la « teinte chair », il corrige en conséquence la mise au point et l'exposition.

Dans la technique de détection de visages par fenêtre glissante, le détecteur est appliqué à différentes positions et à différentes échelles de l'image. Les détections isolées sont éliminées, les détections multiples sont regroupées pour former un « visage candidat ».

Balance des couleurs, blanc de référence

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La notion de température de couleur est définie dans le chapitre consacré au rayonnement lumineux thermique. Grosso modo, elle caractérise, pour les rayonnements à peu près continus comme ceux du soleil ou des lampes à incandescence, les proportions relatives de rouge et de bleu.

Avec un appareil argentique, lorsque l'on veut obtenir des diapositives bien équilibrées, il faut choisir un film adapté à la source d'éclairage utilisée (lumière du jour, éclairage à incandescence...) ou filtrer la lumière pour absorber les radiations en excès et transmettre préférentiellement celles qui présentent un déficit. Ces processus sont décrits dans le chapitre consacré aux filtres modifiant la température de couleur. Une mauvaise adaptation du film et de l'éclairage se traduit par une dominante colorée affectant l'ensemble de l'image, qui prend par exemple des tons orangés lorsque l'on utilise un film de type « lumière du jour » pour photographier une scène éclairée par des lampes à incandescence. Il est pratiquement impossible d'obtenir une image de bonne qualité, quel que soit le type de film utilisé, avec l'éclairage des tubes fluorescents.

Avec un appareil numérique, on réalise cette adaptation en jouant sur la balance des couleurs, plus souvent appelée, mais de façon impropre, balance des blancs. Cette expression suggère un déplacement de la sensibilité maximale vers le rouge ou vers le bleu, selon la température de couleur de la source lumineuse utilisée ; les appareils numériques récents permettent d'agir également sur la proportion de vert, ce qui permet de limiter les dégâts avec des sources telles que les tubes fluorescents.

Les menus des appareils numériques offrent généralement la possibilité d'opérer selon trois modes différents :

  • détermination automatique : l'appareil choisit seul l'équilibrage à réaliser en fonction d'une base de données interne. Les résultats sont statistiquement assez satisfaisants et, dans la plupart des cas, les photographies sont utilisables directement ou au prix d'une légère correction chromatique. Malgré tout, dans des situations difficiles, le résultat de cette adaptation automatique peut se révéler purement et simplement catastrophique.
  • utilisation des préréglages ; lorsque la source lumineuse principale est connue (lumière du jour, lampes à incandescence, ombre découverte, etc.), le préréglage de l'appareil permet de se rapprocher du réglage idéal. Il fournit en fait l'équivalent, sur un appareil numérique, des filtres de modification des couleurs que l'on vissait devant l'objectif.
  • mesure personnalisée : il faut disposer d'une surface neutre de référence (blanche ou grise) soumise au rayonnement de la source de lumière principale. L'appareil mesure la lumière renvoyée ou transmise par cette surface et en déduit les corrections à apporter pour un bon équilibrage. Cette possibilité de mesure est fort intéressante mais elle doit être utilisée avec discernement : dans certaines circonstances, comme le coucher de soleil, c'est l'existence d'une dominante colorée qui donne son charme aux scènes photographiées, et cette dominante ne doit évidemment pas être supprimée.


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Le réglage de la température de couleur n'a aucun effet sur les images enregistrées au format RAW puisque celui-ci contient les données brutes fournies par le capteur, et non les données traitées des formats TIFF ou JPEG. L'équilibrage des couleurs doit alors être fait « manuellement », en général avec l'assistance d'un logiciel adéquat ou « dérawtiseur ».


La lumière de référence est celle du rayonnement solaire en milieu de journée ; c'est pour elle que sont équilibrées les émulsions photographiques dites « lumière du jour » et la réponse « par défaut » des capteurs électroniques, ce qui est logique dans la mesure où la majorité des photographies sont réalisées à l'aide de la lumière naturelle. La lumière émise par les lampes à incandescence contient relativement beaucoup plus de rouge et de jaune et beaucoup moins de bleu que la lumière solaire et naturellement, les objets qu'elle éclaire renvoient plus de rouge et moins de bleu que s'ils étaient éclairés directement par le soleil. Si la surface sensible utilisée est équilibrée pour la lumière du jour, alors elle donnera des images entachées d'une dominante rouge-orangé plus ou moins forte. Inversement, si l'on utilise à la lumière du jour une émulsion prévue pour la photographie à l'aide de lampes à incandescence, la dominante sera bleutée. Le raisonnement est exactement le même dans le cas des capteurs, en fonction du réglage de l'appareil et de la source de lumière.

L'équilibrage des couleurs a toujours été de la plus haute importance pour les prises de vues cinématographiques. Si cet équilibre n'est pas atteint, les objets changent de couleur d'une scène à l'autre et cela produit évidemment un effet désastreux sur les spectateurs. Dans le cas des caméscopes le problème est le même, à ceci près que les amateurs qui les utilisent sont incapables de résoudre le problème par eux-mêmes, car ils ne disposent ni du matériel, ni des compétences nécessaires. C'est pourquoi les constructeurs de caméscopes ont dès l'origine doté leurs appareils d'un équilibrage automatique. Le fonctionnement de l'équilibrage des couleurs sur les appareils photographiques numériques repose sur les mêmes principes.


Les symptômes d'un mauvais équilibrage des couleurs

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Le problème des dominantes colorées n'est pas toujours simple à évaluer, loin de là. En effet, certaines scènes comportent naturellement des teintes dominantes, par exemple les couchers de soleil ; dans ce cas, un équilibrage automatique conduit tout droit à la catastrophe. Le problème se pose en fait lorsque les couleurs d'une scène n'ont pas l'air naturelles, car elles sont trop vertes, trop rouges ou jaunes (trop chaudes), trop bleues (trop froides), etc.


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On ne rappellera jamais assez que pour juger convenablement les photographies sur un écran d'ordinateur, il est indispensable que celui-ci soit correctement étalonné.


Quelques exemples de température de couleur

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  • 1 500 K : bougie
  • 2 800 K : lampe tungstène de faible puissance
  • 3 200 K : lever et coucher de soleil (valeur très dépendante des conditions atmosphérique)
  • 3 400 K : lampe tungstène de forte puissance
  • 4 000 - 5 000 K : tube fluorescent « froid »
  • 5 200 K : lumière du soleil à midi en climat tempéré
  • 5 600 K : flash électronique
  • 6 500 K : ombre découverte (éclairage par le ciel
  • 10 000 - 15 000 K : idem, avec ciel bleu foncé (en altitude par exemple)

Ces valeurs correspondent à la composition des rayonnements d'origine purement thermique. Dans ce cas, les dominantes sont jaunes ou bleues. Avec certaines sources modernes, comme les tubes fluorescents, les ampoules à basse consommation, les déséquilibres sont plus complexes et l'on peut avoir des dominantes « cyan » formées à la fois de vert et de bleu ou « magenta » (pourpre), formées de bleu et de rouge.

Les trois méthodes d'équilibrage des couleurs à la prise de vue

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Avec les appareils numériques, trois méthodes de travail sont possibles :

  • on laisse l'appareil procéder seul aux réglages en position automatique, avec les surprises désagréables que cela peut éventuellement comporter,
  • on impose un des réglages présélectionnés du type lumière du jour, éclairage à incandescence, éclairage fluorescent, ... en choisissant évidemment le mieux adapté à la situation,
  • on effectue une mesure sur une surface blanche ou gris neutre éclairée par la lumière sous laquelle on opère.

Nous allons les étudier ci-dessous.

Comment fonctionne la balance automatique des couleurs ?

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Le principe du réglage automatique de la balance des couleurs (Automatic White Balance ou AWB) est relativement simple : l'appareil recherche dans la scène photographiée une couleur de référence censée représenter le blanc parfait, puisque théoriquement un objet blanc doit être représenté par une image blanche.

Au laboratoire argentique, on ne doit jamais déterminer les paramètres d'un tirage à partir d'éléments blancs, mais à partir d'éléments gris, car un blanc surexposé reste blanc quelle que soit la lumière qui a produit la surexposition. Il est souvent recommandé de photographier au début de la pellicule une plage grise de référence, par exemple une charte de gris Kodak ou autre, dans les mêmes conditions d'éclairage que celles qui doivent être utilisées pour la suite des prises de vues. Cette précaution est toujours de mise avec les appareils numériques, particulièrement pour les photographes qui utilisent le mode RAW.

Compte tenu des données fournies par le capteur, le logiciel embarqué va chercher dans une base de données interne des situations comparables, après quoi il effectue des corrections pour obtenir des fichiers TIFF ou plus communément JPEG censés être bien équilibrés. La qualité de cette base de données est évidemment essentielle pour que l'on puisse obtenir ainsi un bon réglage mais dans certaines conditions, il arrive que cet automatisme tombe complètement en défaut ; ce cas se rencontre en particulier lorsque des photographes expérimentés tentent des prises de vues dans des conditions inhabituelles. Beaucoup d'appareils récents sont capables de reconnaître les visages et comme la teinte chair est avec le bleu du ciel et le vert de l'herbe l'une des trois teintes de référence présentes sur la quasi totalité des photographies, celle-ci sert de base pour un réglage optimum ou théoriquement tel.

Il faut reconnaître que cet automatisme fonctionne assez bien ou même très bien dans la plupart des situations, en particulier lorsque les conditions atmosphériques rendent la lumière changeante. Les variations sont ainsi passablement atténuées. Cependant, il existe des situations où il faut impérativement débrayer cet automatisme :

  • il existe une couleur fortement dominante dans la scène photographiée,
  • la précision des couleurs est un impératif absolu (reproduction de documents, photographies naturalistes, etc.)
  • la scène à photographier présente une lumière particulièrement froide ou chaude (coucher de soleil, lumière sous un orage, etc.)
  • cas particuliers, comme la photographie en mode manuel de feux d'artifices.

Ce réglage convient donc pour les applications courantes mais lorsque le sujet présente naturellement une couleur dominante (et non une dominante colorée), le résultat est souvent décevant. Un coucher de soleil, riche en nuances pourpres, jaunes, orangées ou carminées, provoque immanquablement une réaction de compensation de la part de l'appareil qui ramène les couleurs vers le vert ou le bleu-vert ; au lieu des teintes brillantes qui font toute la séduction d'une telle scène, on ne trouve plus alors qu'une image globalement grise et terne, avec des ombres verdâtres, bien difficile à récupérer par voie informatique.

En cas de doute, le réglage sur la position « lumière du jour » pourra limiter les dégâts.

Les préréglages

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Les appareils numériques offrent en général diverses options permettant de prérégler la balance des blancs. Ces préréglages donnent de bons résultats lorsque la source lumineuse correspond au mieux à l'une des options ou lorsque la scène à photographier est largement dominée par une couleur inhabituelle.

quelques préréglages courants :
Lumière du jour (Daylight) La température de couleur est réglée sur 5.200 K. Ce réglage convient à toutes les scènes éclairées directement par la lumière solaire avec un ciel d'un bleu pas trop intense ou par les flashes de studio.
Tungstène (Tungsten) C'est le nom du métal utilisé pour la fabrication des filaments des lampes à incandescence classiques. La température de couleur est réglée sur 3.000 K environ. Ce réglage est utilisable pour les scènes d'intérieur éclairées par ce type de lampes. On peut aussi utiliser ce réglage en plein jour, avec une sous-exposition de 1 ou 2 diaphragmes, pour simuler un effet de nuit.
Fluorescent La température de couleur est fixée aux environs de 4.200 K. Parfois diverses options complémentaires permettent de préciser de quel type de tube fluorescent il s'agit : lumière du jour, blanc chaud, etc., ce qui permet de corriger au mieux le rendu du vert. Ce réglage convient aux lieux éclairés par des tubes fluorescents ou des lampes fournissant une lumière de composition analogue : magasins, ateliers, stades, parkings, etc. Si l'appareil est réglé sur lumière du jour avec de tels éclairages, l'image présentera généralement une forte dominante pourpre.
Nuageux (Cloudy) La température de couleur est réglée sur 6.000 K, ce qui a pour effet de « réchauffer » les couleurs, ce qui permet d'améliorer les paysages et les portraits par rapport au réglage classique sur lumière du jour.
Ombre découverte (Shade) La température de couleur est calée sur 7.000 à 8.000 K car la scène est éclairée essentiellement par le ciel bleu. Outre le rééquilibrage des scènes situées à l'ombre, qui autrement donneraient des images bien trop orangées, on peut trouver d'autres usages à ce mode, par exemple l'utiliser en plein soleil pour donner un ton ambré aux photos, et particulièrement à la peau des modèles.
Flash La température de couleur est réglée vers 5.400 K, mais cette valeur peut varier notablement selon les appareils.


Les préréglages permettent de faire face rapidement à des situations d'éclairage relativement communes et très différentes de la lumière du jour de référence. Les corrections faites par l'appareil sont généralement très fortes et mieux appropriées que ce que donnerait la balance des couleurs automatique mais de petites corrections sont généralement souhaitables. On utilisera par exemple la position lumière du jour pour les paysages ensoleillés ou les couchers de soleil, la position nuageux pour les jours maussades, la position lumière tungstène pour les repas de famille en intérieur (sans flash), la position lumière fluorescente dans les magasins, etc.

Sur certains appareils, on trouve également un réglage direct de la température de couleur, en plus de ces diverses options. Faute de référence, ce réglage est difficile à utiliser, mais on peut penser que l'heureux propriétaire d'un colorimètre peut le mettre à profit pour donner une uniformité à des ensembles de photos, par exemple dans le cas de reproductions aussi fidèles que possible de documents en couleurs ou d'œuvres d'art.

Le réglage manuel de la balance des couleurs

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Les appareils les plus perfectionnés autorisent une mesure directe sur une teinte neutre de référence, qui peut être une surface blanche (un morceau de bristol, par exemple) ou grise placée autant que possible au niveau du sujet. L'appareil modifiera alors ses paramètres de façon que cette surface de couleur neutre fournisse une image également neutre et non bleutée, jaunâtre, rougeâtre ou verdâtre ...

Une charte de gris normalisée en bon état (les couleurs « passent » au fil du temps) donne des résultats encore plus précis. Il existe aussi des diffuseurs blancs qui se montent à la place d'un filtre ou même du bouchon d'objectif. Chercher « White Balance Lens Cap » ou pour du matériel plus sérieux « ExpoDisc » ou « ColorRight MAX ».

C'est bien évidemment le mode opératoire qu'il faut utiliser pour obtenir des couleurs aussi réalistes que possible, par exemple lors de la reproduction d'une œuvre d'art ou d'un document. Ceci dit, même si le procédé est plus contraignant que l'automatisme intégral, il mérite sans aucun doute d'être utilisé plus souvent en raison de qualité des images qu'il permet d'obtenir.

Question fondamentale

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Faut-il rechercher systématiquement, pour un sujet donné, le réglage qui permet d'en obtenir une image aussi proche que possible de celle que l'on aurait de ce sujet soumis à la lumière du soleil ?

La réponse dépend évidemment du résultat et du rendu que nous cherchons à obtenir. S'il s'agit de reproduire une œuvre d'art, un tableau ou une aquarelle par exemple, la réponse est évidemment oui. S'il s'agit d'un paysage ou d'un monument éclairé par le lumière du soleil couchant, il faudra au contraire conserver la dominante « chaude », jaune, orangée, voire rougeâtre, qui fait tout le charme de la scène. Dans une large mesure, le post-traitement informatique des photographies permet de rectifier l'équilibre des couleurs, mais il est toujours préférable d'obtenir d'emblée, au moment de la prise de vue, une image conforme aux souhaits car toute retouche des images entraîne fatalement une perte plus ou moins importante des informations contenues dans le fichier de départ.

L'équilibrage tient parfois de la mission impossible. Par exemple, imaginons que nous photographiions simultanément, par une belle journée, le côté ensoleillé et le côté à l'ombre d'une rue. Le premier reçoit une lumière à peu près conforme au rayonnement solaire de base, le second est en revanche éclairé par le ciel qui lui envoie beaucoup de bleu et peu de rouge. Si le côté éclairé est rendu correctement, le côté à l'ombre paraît alors bleuté et inversement, si nous corrigeons cette dominante bleue naturelle, c'est le côté ensoleillé qui paraît rougeâtre. Nous pouvons dans l'un et l'autre cas, par un post traitement approprié, équilibrer séparément les deux côtés pour leur donner une certaine neutralité chromatique globale, mais l'image qui en résulte nous semble alors à juste titre manquer de naturel, pour des raisons que nous analyserons plus loin.

En photographiant le même objet en différents points d'une rue, nous obtiendrons d'ailleurs autant d'équilibres de couleurs que de photographies, car à chaque fois cet objet sera éclairé par une lumière différente provenant du soleil, du ciel, ou d'objets voisins comme la façade d'un immeuble ou la tendue d'un commerçant. Pour obtenir la photographie correspondant au mieux à la conception que nous avons de cet objet ou à l'image mentale qui en constitue le souvenir dans notre cerveau, un rééquilibrage des couleurs est presque toujours nécessaire. La base de ce rééquilibrage peut être objective, lorsque nous essayons de retrouver les nuances observables sous la lumière solaire de référence, ou subjective lorsque, faisant fi des éléments photométriques de base, nous cherchons simplement à obtenir l'image la plus agréable ou la plus spectaculaire possible.

Modes « scènes »

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Quelques appareils numériques anciens ou de bas de gamme n'en possèdent pas, mais pour les autres, le photographe dispose d'un certain nombre de possibilités pour imposer le fonctionnement de l'appareil ou, au contraire, laisser à celui-ci le contrôle automatisé des divers paramètres de la prise de vue.

On retrouve ici certains modes déjà connus sur les appareils argentiques : manuel, priorité diaphragme, priorité vitesse, programme, automatique intégral. Quelques appareils argentiques disposaient également de programmes particuliers, accessibles de diverses manières, parfois à l'aide de cartes-mémoires optionnelles, et qui permettaient d'optimiser le mode de fonctionnement pour l'adapter à divers types de sujets, comme la photo d'action ou le sport. Aujourd'hui ces modes « scènes » sont à la fois généralisés et beaucoup plus nombreux qu'autrefois : portrait, photographie rapprochée, sport, vitrines, photo de nuit, feux d'artifice, enfants, paysage, reproduction de documents, contre jours, couchers de soleil, panoramas, etc.

Normalement, les notices des appareils précisent les paramètres influencés par ces divers modes de fonctionnement et il est important de bien comprendre comment ils agissent pour les utiliser au mieux ou, au contraire, pour les éviter. Par exemple, le mode « paysage » empêche souvent la mise au point sur les sujets trop proches, le mode « feux d'artifice » règle l'appareil sur une basse sensibilité et impose la mise au point à l'infini, le mode « macro » règle la focale du zoom sur la valeur qui permet la mise au point la plus rapprochée, etc.

Les modes « scènes » donnent une optimisation variable selon les marques et les modèles d'appareils. On peut leur faire une certaine confiance mais il faut alors être conscients de leurs limites.

L'ouverture du diaphragme est réglée sur une petite valeur de façon à obtenir une profondeur de champ maximale et à assurer que tous les éléments de la scène seront nets, tandis que la sensibilité est réglée sur une valeur faible pour limiter le bruit numérique. De ce fait, la vitesse d'obturation est faible et l'usage d'un trépied est hautement recommandé. Le flash est naturellement mis hors service, car de toute façon sa portée est beaucoup trop faible pour qu'il puisse être d'une qualconque utilité, sauf bien sûr si l'on veut mettre en valeur un élément rapproché situé dans ou plutôt devant un paysage. La balance des blancs est généralement mise en position automatique ; certains appareils sont capables de retravailler les zones vertes de façon à augmenter leur contraste et/ou leur saturation.

pour en savoir plus : le paysage

L'appareil ouvre le diaphragme en grand, de façon à diminuer la profondeur de champ et à obtenir des fonds flous sur lesquels se détachera le visage de la personne photographiée ; cet effet reste toutefois relativement limité sur la plupart des appareils compacts dont les zooms sont très peu ouverts. La vitesse d'obturation est du même coup relativement forte, ce qui évite les risques de bougé dus aux mouvements intempestifs de l'appareil.

La sensibilité est réglée sur une valeur aussi basse que possible, de façon à limiter le bruit numérique, et si nécessaire le flash peut fonctionner de façon automatique si le niveau lumineux est trop faible pour que l'on puisse opérer avec la seule lumière ambiante. L'accentuation de la netteté, quand elle est active, est réduire ou supprimée de façon à obtenir des images relativement douces et à limiter la mise en relief des défauts de la peau.

pour en savoir plus : le portrait

Mode portrait de nuit

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L'appareil sélectionne une vitesse d'obturation lente combinée avec le flash automatique. De cette manière, l'arrière-plan prend un aspect naturel bien préférable au fond noir que l'on obtient avec le flash et un temps d'obturation très court. Naturellement, si l'on veut profiter au maximum des avantages de ce mode, il faut opérer sur un trépied de façon que le fond ne subisse pas le flou de bougé dû à une exposition longue à main levée. L'effet du flash ne se fera normalement sentir que si les personnages qui constituent normalement les sujets principaux des portraits de nuit se trouvent à moins de 5 m de l'appareil.

Mode enfants et animaux de compagnie

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En général ce mode sélectionne une sensibilité plus grande que pour le mode portrait, ce qui permet d'utiliser des temps de pose plus courts, à niveau de luminosité égal. Ceci se justifie facilement si l'on veut bien considérer que les enfants et les animaux sont souvent très mobiles lorsqu'ils se livrent à leurs activités préférées et que le flou de bougé peut ainsi être évité. Lorsque le niveau de lumière est très bas et que l'usage du flash est autorisé, ce qui n'est pas toujours le cas, veillez à ce que l'enfant ou l'animal à photographier se trouve à moins de 5 m de l'appareil, faute de quoi les photographies auraient de grandes chances d'être sous-exposées.

pour en savoir plus : photographier les enfants

La vitesse d'obturation est réglée sur la plus grande valeur possible, de façon à immobiliser les actions. En compensation, le diaphragme est réglé sur une grande ouverture, ce qui donne, au moins avec les appareils reflex, une faible profondeur de champ et des arrière-plans flous. La sensibilité est réglée sur une valeur relativement élevée ou très élevée, surtout avec les objectifs peu lumineux, et il en résulte inévitablement un bruit numérique qui peut être très élevé.

La prise de vues en rafale augmente les chances d'obtenir une bonne image choisie au sein d'une série, lorsqu'un mouvement rapide a lieu. Dans ce cas, le flash est automatiquement coupé, car son usage ralentirait la cadence de prise de vues.

pour en savoir plus : le sport

Mode feux d'artifice

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L'appareil est réglé sur une pose longue ou sur la pose B, avec une faible sensibilité, et le flash est mis hors service. L'appareil étant incapable de faire la mise au point sur le ciel noir, la distance est calée sur l'infini. De même, la luminosité de la scène ne pouvant pas être évaluée à l'avance, le diaphragme est réglé sur une faible ouverture de façon à éviter la surexposition. Le temps de pose très long permet d'enregistrer de façon complète l'explosion des fusées, ce qui donne des photographies plus « riches » que ce que l'œil peut percevoir de façon instantanée. Il est possible également d'enregistrer des figures successives sur une même photographie, ce qui donne un meilleur remplissage du cadre.

pour en savoir plus : les feux d'artifice

Fonctions audiovisuelles

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La plupart des appareils photographiques compacts peuvent enregistrer, en plus des images fixes, des séquence vidéo et des sons. La durée de ces enregistrements est très variable mais sur les appareils les plus récents, elle est seulement limitée par la place disponible sur la carte-mémoire.

L'une des applications courantes est l'envoi des enregistrements vidéo vers un téléviseur. Il faut noter que la plupart des appareils fournissent actuellement des vidéos dont le format n'est pas adapté à la télévision haute définition ; on ne peut donc pas obtenir, dans ces conditions, une netteté correcte sur les écrans conformes à la norme HDMI et dont la définition maximale est de 1.920 x 1.080 pixels.

Détection de niveau

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En 2007, beaucoup d'appareils sont capables de différencier les prises de vue horizontales et verticales (paysage-portrait ou landscape-portrait en anglais). La société Nikon vient de lancer un système qui permet de créer un horizon fictif destiné à éviter les photos « penchées ». Rappelons que lorsque la mer semble « se vider à droite », c'est parce que l'appareil était incliné vers la gauche et non vers la droite, comme on a généralement tendance à l'imaginer.

Liaison avec l'ordinateur ou l'imprimante

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Tous les appareils actuels sont livrés avec un câble USB et un logiciel permettant de visualiser et de cataloguer les images. Parfois, l'appareil et l'ordinateur sont mis en communication par une liaison radio ou infrarouge. On peut ainsi transférer les fichiers numériques de la carte-mémoire où ils sont stockés vers le disque dur de l'ordinateur.

Le photographe bien inspiré en profite pour opérer une sauvegarde de ses données car, on le sait, la seule chose qui puisse être plus volatile qu'un fichier numérique n'est autre qu'un répertoire bourré de fichiers numériques.

La plupart des appareils permettent également de transférer directement les fichiers vers une imprimante pour en obtenir immédiatement des épreuves sur papier.

Une autre solution pour opérer le transfert est de sortir la carte de l'appareil et de la confier à un lecteur de cartes connecté à l'ordinateur. Le transfert des images est généralement beaucoup plus rapide qu'avec le câble USB et on peut utiliser le logiciel de son choix pour mener l'opération à bien. Un autre avantage de cette méthode est que l'appareil étant hors service pendant le transfert, il ne vide pas ses batteries.

Images en attente

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Appareils et chambres photographiques

(Études générales seulement, les divers modèles sont décrits au chapitre « fabricants »).