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Photographie/Thèmes/Les feux d'artifice

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Généralités

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Les feux d'artifice associent la beauté et le spectaculaire aux commémorations de dates ou d'événements importants. Ils constituent un sujet photographique de choix offrant de nombreuses surprises, agréables ou non, et beaucoup de photographes amateurs s'y sont essayé avec plus ou moins de succès.

Quelques conseils ne sont donc pas superflus, d'autant que sur ce thème les fausses évidences sont nombreuses.

Veillez à la stabilité de votre appareil

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En plus de l'appareil lui-même, quelques accessoires sont absolument indispensables :

Lorsque l'on photographie les feux d'artifice on utilise toujours des temps de pose longs afin d'enregistrer sur la pellicule ou le capteur non pas les positions à un instant donné des objets lumineux, mais les traces que ceux-ci laissent pendant leur mouvement. La photographie va en quelque sorte « additionner » les impressions lumineuses pour donner des images que l'œil est incapable de voir. Pour cette raison il faut que l'appareil reste parfaitement immobile pendant la prise de vue ; un trépied, ou tout autre support stable plus ou moins improvisé s'impose.

Le système variera quelque peu selon le modèle d'appareil que vous emploierez mais avec toujours le même but : éviter tout contact direct de la main avec l'appareil, de façon à éviter les mouvements intempestifs. Le premier risque de bougé tient à l'appui sur le déclencheur, d'où l'intérêt de pouvoir commander l'appareil à distance.

  • Sans déclencheur souple ni télécommande :

En l'absence de ces équipements, vous pourrez utiliser le mode retardateur de votre appareil réglé au minimum, 2 secondes généralement, la gestion du timing sera plus corsée mais vous éviterez le flou de bougé.

Flou de bougé

Outre d'autres défauts que nous analyserons plus loin, cette photo témoigne des mouvements involontaires de l'opérateur tenant son appareil à la main. L'effet d'éclatement s'en trouve fortement altéré.
Flou de bougé

Le flou de bougé perturbe quelque peu les trajectoires des gerbes de feu, ce ne serait pas grave en soi, mais il donne aussi un aspect cotonneux et difficilement acceptable au décor.
Flou de bougé

Outre la présence d'un nuage de fumée envahissant, le tremblement du photographe pendant la pose nuit passablement à l'ambiance
Flou de bougé

Là, le bougé est massif ; ce n'était probablement pas le but recherché mais ... on peut tout de même trouver un certain charme à cette image !

Choisir son emplacement

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Il faut souvent s'y prendre suffisamment tôt pour trouver le bon point de vue. Il faut d'abord que l'endroit soit dégagé et qu'il le reste pendant le spectacle, rien n'est plus désagréable en effet que de retrouver la silhouette d'un spectateur masquant l'explosion de la plus belle fusée. Naturellement, il faut aussi respecter le travail des autres photographes et ne pas interférer avec leur champ de vision. Un autre point trop souvent négligé : les feux d'artifice sont par définition tirés dans le noir, mais les fusées éclairent suffisamment le décor pour que celui-ci soit visible. Autant que possible, il faudra donc choisir son emplacement pour bénéficier du meilleur arrière-plan possible, ce qui n'est pas toujours facile. La présence d'eau, à la surface de laquelle les motifs lumineux se reflètent, est évidemment un facteur favorable à l'obtention de belles images.

Attention aussi à la présence d'éléments indésirables en avant-plan, comme des branchages, des poteaux, etc., qui peuvent nuire à la composition des photos.

Préparation d'un feu d'artifice

Il est évident que le spectacle n'est pas improvisé quelques minutes avant le moment du tir, mais au contraire soigneusement préparé assez longtemps à l'avance pour éviter toute surprise. Une reconnaissance des lieux dans l'après-midi qui précède permet souvent de se faire une idée de l'endroit où exploseront les fusées et des meilleurs points de vue possibles.
Golowan Festival (Penzance, Cornouaille, Grande-Bretagne)

Même s'il ne s'agissait probablement pas là de la photo du siècle, il n'est pas certain que le photographe ait apprécié la présence du personnage qui masque en partie le spectacle.
Turin 2006

Lors d'un feu d'artifice on se place parfois où l'on peut... Ce fut probablement le cas ici, le photographe a trouvé un point élevé permettant de voir les fusées tirées depuis un stade. Le décor fourni par les immeubles était tout sauf idéal et de plus la vue est en partie masquée par la fumée.

Bien orienter l'appareil et préparer son cadrage

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C'est l'une des principales difficultés avec les feux d'artifice, comme du reste avec les éclairs qui rendent les orages si spectaculaires. On ne sait jamais quelle sera la prochaine fusée, à quelle hauteur elle montera, si elle sera accompagnée ou non de plusieurs autres, etc. Il faut donc cadrer au jugé et tâcher d'anticiper la suite du spectacle. Avec un peu d'habitude, chacun peut améliorer sa façon de faire. L'appareil doit être dirigé vers la partie du ciel où l'éclatement des fusées sera le plus probable.

Quelle focale ?

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Naturellement le choix de la distance focale sera déterminant. Si elle est trop courte, les gerbes de feu paraîtront souvent ridiculement petites dans un cadre noir bien trop grand pour elles. Au contraire, si elle est trop longue, tout deviendra aléatoire : beaucoup de gerbes lumineuses seront coupées ou même carrément hors du champ mais on aura peut-être la chance d'obtenir une superbe explosion « plein cadre » ...

Qui a dit que la touche « effacement » était la plus importante sur les appareils numériques ? Des considérations financières conduiront évidemment à élargir quelque peu les cadrages avec les appareils argentiques. Avec un appareil numérique possédant une définition suffisante il est également conseillé de cadrer plutôt un peu trop large qu'un peu trop serré, puisque la photographie peut toujours être recoupée par la suite tout en restant d'une qualité acceptable.

Attention à la ligne d'horizon !

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Il faut toujours veiller à ne pas pencher l'appareil : si l'horizon est visible et enregistré en même temps que le feu d'artifice (lac, paysage urbain, etc.), l'effet d'une inclinaison du cadrage risque d'être très désagréable. Un petit niveau à bulle glissé dans la griffe du flash, s'il en existe une, peut grandement faciliter ce réglage. Une lampe de poche ou une lampe frontale pourront alors faire partie des accessoires utiles

Vertical ou horizontal ?

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Il est difficile de choisir entre le cadrage vertical et le cadrage horizontal car les deux peuvent donner de bons résultats. Le premier est souvent préférable pour enregistrer le mouvement ascendant des fusées mais le second est préférable si le paysage doit être enregistré en même temps que le spectacle, ou encore si l'on veut superposer sur une même image des explosions successives. Tout dépend évidemment beaucoup de l'endroit où l'on se trouve placé. Gardez toujours votre cadrage en mémoire, vous assistez à un spectacle et il serait dommage de le contempler seulement à travers un viseur ou pire sur l'écran LCD de l'appareil. La longueur de la trace lumineuse d'une fusée montant vers le ciel vous dira, en fonction de votre choix, si vous devez déclencher ou non.

Légèrement trop bas !

C'est presque bon mais un poil coupé quand même, dommage !
Légèrement trop haut !

Les fusées sont probablement montées moins haut que prévu et toute la partie supérieure de l'image est noire. L'effet n'est pas très agréable car on ressent une impression d'écrasement et le découpage pour obtenir un panoramique est loin d'être génial. Il faut se rappeler que lorsque l'on encadre une image, mieux vaut la mettre vers le haut du rectangle que vers le bas, et qu'une photo d'arbre sans tronc n'est jamais très intéressante.
Mal orienté !

Cette fois, un cadrage vertical aurait été préférable, avec l'appareil visant un peu plus bas. Mais évidemment, d'après la loi de Murphy mieux connue sous le nom de « loi de l'emm... maximum », si l'on avait agi ainsi, la fusée suivante aurait été tirée à droite ou à gauche et beaucoup plus haut.
Daytona Beach, ça penche et c'est coupé !

Les fontaines de feu sont bien là mais les trois fusées du haut sont malheureusement coupées. Le plus gros défaut de cette photo reste son inclinaison, il fallait impérativement cadrer de façon parfaitement horizontale pour que la mer ne donne pas l'impression de se vider à droite.
Seaport Village 2002

Difficile de dire si cette photo a été recadrée ou non, mais force est de constater que pratiquement rien ne manque. En revanche la fumée émise par les fusées précédentes est fort gênante.
Epcot

Le cadrage est très serré et le feu d'artifice pas très riche en couleurs mais l'ambiance est intéressante et comme d'habitude, les reflets sont les bienvenus.
Kiev, Ukraine

Ici le cadrage vertical s'imposait pour montrer l'explosion des fusées et l'ambiance festive du lieu.

Quelle sensibilité adopter ?

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La plupart des photographes amateurs s'imaginent qu'une sensibilité très élevée est nécessaire pour photographier les feux d'artifice mais, comme dans le cas de la photo de nuit, c'est en fait une idée totalement fausse. Seule une basse sensibilité peut produire des images suffisamment propres, sans grain argentique ou sans bruit numérique. Quel que soit le procédé, il est donc préférable de choisir une sensibilité voisine de 100 ISO qui correspond aux films lumière du jour les plus courants et aussi à la sensibilité de base des capteurs numériques (les hautes sensibilités, rappelons-le, sont obtenues non par une modification des caractéristiques physiques des capteurs, mais par des artifices logiciels).

Naturellement, si on laisse l'appareil décider seul de la sensibilité à adopter, il se règlera automatiquement sur la plus haute valeur possible puisque la mesure de base sera réalisée sur le ciel noir et le résultat sera catastrophique.

Blue Ash Community Fireworks Show, 4 juillet 2005

S'il faut en croire les données EXIF, cette photo a été faite avec une sensibilité de 100 ISO, ce qui donne à la fois une finesse certaine à l'image des traînées lumineuses et des noirs purs pour le fond sur lequel celles-ci se détachent.
Saint-Quay Portrieux, France

Bien que les données EXIF ne soient pas disponibles pour cette photo, on peut penser qu'elle a été elle aussi réalisée à faible sensibilité. En fait un des risques importants dans ce genre de photo n'est pas tant la sous-esposition que la sur-exposition, très visible ici pour la fusée blanche.
Paris, 14 juillet 2005

Les données EXIF ne sont pas disponibles mais le niveau de bruit important et la faible qualité des noirs font penser à l'utilisation d'une sensibilité trop élevée.
Festival de Malmö, Suède, Juillet 2006

La sensibilité était réglée ici sur 200 ISO, cette valeur est trop élevée et l'image est affectée d'un bruit numérique énorme.
Moscou, 2006

L'utilisation d'une sensibilité de 500 ISO s'accompagne là aussi de l'apparition d'un bruit numérique inacceptable. Cette photographie comporte bien d'autres défauts par ailleurs, elle est très floue et surexposée et on peut parier sans gros risque que son auteur a dû être passablement déçu par le résultat de sa prise de vue.
La Paz, Bolivie

L'EXIF indique une sensibilité de 50 ISO, ce qui semble curieux compte tenu du bruit qui affecte massivement cette photo. L'appareil utilisé étant a priori d'une qualité convenable, il est probable que ce bruit aux allures de trame grossière a d'autres causes, reste qu'il affecte considérablement la qualité de cette photo.

Ne pas oublier la mise au point

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La plupart des photographies de feux d'artifice sont floues, lorsqu'elles sont prises par des amateurs non avertis. La raison est simple, lorsque la mise au point est confiée à l'appareil, celui-ci tente vainement de se régler sur le ciel noir et même lorsque le déclenchement a lieu au moment où une fusée explose, l'autofocus n'a pas le temps de réagir. On aura donc tout avantage à débrayer la mise au point automatique et à fixer manuellement la distance sur l'infini ou éventuellement sur la distance hyperfocale si celle-ci est connue. Rappelons que si la mise au point est réalisée sur l'hyperfocale H, la netteté s'étend de H/2 à l'infini.

Lorsque l'on utilise le mode « feux d'artifice » présent sur beaucoup d'appareils numériques, l'appareil se bloque automatiquement sur l'infini et ce n'est évidemment pas par hasard.

Flou n° 1

Flou de mise au point, assorti d'un léger flou de bougé.
Flou n° 2

Cette fois c'est surtout le flou du décor qui se révèle être le plus gênant.
Flou n° 3

Cette fois tout est flou ... Il aurait de plus été judicieux de couper les deux taches brillantes près du bord gauche : sachant que le regard se dirige immédiatement vers les parties les plus claires d'une image, on peut logiquement en déduire que celles-ci devraient être également les plus intéressantes.
London Eye 2005

Là encore le flou est très préjudiciable. Dommage, il y avait de quoi obtenir bien mieux.

Quel temps de pose ?

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Le choix d'un bon temps de pose est sans doute encore plus important que celui d'une bonne ouverture. Il faut bien comprendre que les feux d'artifice sont essentiellement des sujets en mouvement et qu'une pose trop courte ne permettra de saisir qu'une partie de l'explosion d'une fusée. Par ailleurs, la durée du mouvement est imprévisible et si le temps de pose a été déterminé à l'avance, il risque fort de ne pas être convenable. C'est pourquoi le seul mode convenable est la pose B.

Lorsqu'une fusée est tirée, la mise à feu produit un bruit sourd qui peut donner l'éveil si l'on ne se trouve pas trop loin des installations. Ensuite, la fusée monte dans le ciel en laissant apercevoir une faible traînée lumineuse. Comme tout objet lancé en l'air, elle monte très vite au début, puis de moins en moins vite, et bien sûr, si elle n'explosait pas en cours de route, elle ne tarderait pas à retomber. Afin d'optimiser le spectacle, on fait en sorte que l'explosion ait lieu lorsque la fusée est au voisinage du point le plus haut de sa trajectoire. C'est donc un peu avant l'apogée qu'il faut ouvrir l'obturateur, qui ne sera relâché qu'une fois l'explosion terminée. Avec certaines fusées, cette explosion se produit en plusieurs phases et un relâchement prématuré n'enregistrera qu'une partie de la scène. Attention, avec les appareils numériques, au délai parfois très important qui sépare l'appui sur le déclencheur et la prise de vue elle-même !

Si l'appareil ne permet pas d'obtenir la pose B, on s'efforcera de régler le temps de pose sur une valeur assez élevée, par exemple 4 ou 5 s. Un déclencheur souple ou une télécommande peut améliorer le confort de la prise de vue et surtout éviter les vibrations de l'appareil.

Il est tentant, surtout avec un appareil argentique, de superposer sur un même cliché plusieurs explosions décalées dans le temps. Dans ce cas, il faut masquer l'objectif entre les tirs, ce qui peut se faire à l'aide du bouchon d'objectif, d'une boîte opaque, d'un bout de carton ou de tissu noir ou tout simplement, si l'on n'a rien d'autre à sa disposition, avec sa main.

Ne pas perdre de vue que la réussite d'une photographie de feu d'artifice est pour beaucoup une affaire de chance. L'image d'une belle explosion peut être gâchée par celle de la fusée suivante et les possesseurs d'appareils numériques gagneront sans doute à opérer des superpositions par des voies informatiques plutôt qu'à la prise de vue.

Origine inconnue

Le temps de pose était ici beaucoup trop court, 1/8 s selon les données Exif, et l'appareil était manifestement tenu à la main. L'obturateur a été ouvert bien trop tard, alors que la fusée avait déjà explosé, et s'est refermé trop tôt, de sorte que les traînées de feu sont réduites à petits traits dont le tracé en « S » inversé, dû au bougé, ne permet pas de percevoir la direction.
Origine inconnue

Même temps de pose, même défaut d'enregistrement des trajectoires, avec en outre un flou assez désagréable dû à une mauvaise mise au point.
Origine inconnue

Le temps de pose est toujours trop court mais heureusement les boules de feu éjectées dans toutes les directions étaient assez lumineuses pour que les traits de fumée puissent suggérer le mouvement. La mauvaise mise au point et le bougé se font un peu moins sentir.
Origine inconnue

Mêmes défauts, accentués.
Origine inconnue

Cette fois, l'image est à la limite de la lisibilité.
Adelaïde, 2006

Avec un temps de pose de 3 s, l'effet est bien sûr très différent. L'appareil enregistre sur la surface sensible des phénomènes lumineux décalés dans le temps et fait, sur ce pla, mieux que l'œil qui ne perçoit ces traînées lumineuses que grâce à la persistance rétinienne et surtout, à l'interprétation des mouvements par le cerveau. La présence d'un décor, même à l'état de silhouette, donne une certaine échelle et un certain relief à la photographie.

Et quelle ouverture ?

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La plupart des amateurs imaginent que puisque le spectacle se passe de nuit, il faut nécessairement un objectif lumineux et une grande ouverture de diaphragme. Ils oublient qu'au contraire la lumière émise par les feux d'artifice est très intense et c'est pourquoi le diaphragme doit être assez fermé pour limiter l'importance des zones qui seront presque inévitablement surexposées, surtout avec les fusées blanches. Lorsque la sensibilité est réglée sur 50 à 100 ISO, les meilleures ouvertures vont en fait de f/8 à f/16.

Le bouquet final comporte souvent un grand nombre de bombes au magnésium très brillantes et il vaut alors mieux fermer davantage (f/11 ou f/16) que pour le reste du spectacle.

On l'éteint ! D'une part il est bien incapable d'éclairer le ciel, d'autre part et surtout sa présence fera dans presque tous les cas basculer le temps de pose vers des valeurs très courtes et bien insuffisantes.

Autres petits trucs utiles

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  • Attention à la direction du vent : s'il rabat vers vous les fumées, celles-ci deviendront très lumineuses lors des explosions et détruiront l'ambiance de vos photos. S'il n'y a pas du tout de vent, la fumée restera sur place et seules les premiers tirs permettront d'obtenir de bons résultats, ne traînez pas pour déclencher.
  • avec un appareil numérique, la suppression des coûts de traitement des images et le caractère aléatoire des résultats invite à multiplier les prises de vue et à procéder ensuite à une sélection sans pitié pour éliminer toutes les images médiocres.
  • se munir d'un carton noir : on s'en sert pour masquer provisoirement l'objectif pendant une pose longue. Si par exemple on travaille en surimpression, une seconde fusée plus brillante que la première détruira l'harmonie de l'image, le carton permet, avec un peu d'habitude, de doser les effets.
  • Penser au décor : souvent le spectacle est tiré dans un lieu plus ou moins grandiose comportant des monuments éclairés, qui sont éteints au moment du spectacle proprement dit. Penser à les photographier avant le feu d'artifice, quand il n'y a pas encore de fumée, de façon à pouvoir réaliser par la suite des surimpressions.

Galerie d'images

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Nouvel an à Oslo, 2005

Un exemple classique et parlant de photo en grande partie gâchée par la fumée.
Nuit de l'Albà Elche (Espagne, province d'Alicante)

  • LOAËC, Ronan .- Deux passions convergentes : la photo et les feux d'artifice [photos de Christophe Blanc]. In : Photofan, n° 2, juin-juillet-août 2004, pp. 100-107.

Photos en réserve

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Thèmes photographiques

Liens externes

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