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Photographie/Thèmes/La nature

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Définition de la photographie de nature

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La photographie de nature est un domaine à part, dont la pratique obéit à des règles éthiques strictes. Même s'ils ne s'en rendent pas toujours compte, les photographes de nature inconscients peuvent être aussi nuisibles à la vie sauvage que les chasseurs.

Rien n'est plus dangereux que l'ignorance en action, disait Goethe.

Le photographe naturaliste n'est sûrement pas celui qui s'en va faire un safari photo au Kenya pour en ramener quelques photos de lions ou d'éléphants susceptibles d'épater ses voisins, mais celui qui s'efforce de connaître de façon approfondie les milieux naturels et les êtres qu'il souhaite « immortaliser ».


La Fédération Internationale de l'Art Photographique (FIAP) donne la définition suivante :

La photographie de nature représente des animaux vivants non apprivoisés et des plantes non cultivées dans leur environnement naturel, la géologie et la grande diversité des phénomènes naturels, allant des insectes aux icebergs.

Des photos d'animaux domestiqués, tenus en cage ou soumis à une quelconque forme de restriction, ainsi que des photos de plantes cultivées, sont inadmissibles.

Une intervention minimale de l'homme est acceptable pour des sujets nature, comme par exemple des hiboux de grange ou des cigognes, s'adaptant à un environnement modifié par l'action de l'homme, ou des forces naturelles, tels que des ouragans ou des raz-de-marée, le revendiquant.

La photo originale doit être prise par le photographe, peu importe le procédé photographique. Toute manipulation ou modification de la prise de vue originale doit se limiter à de minimes retouches d'imperfections et ne peut en aucun cas modifier le contenu de la scène originale.

Après avoir satisfait ces conditions, tout effort sera fait, afin que toutes les photos nature soient du plus haut niveau artistique.

Les commandements du photographe de nature

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Avant de pester contre ceux qui nuisent aux milieux naturels de toutes les façons possibles, et en particulier pour réaliser leurs clichés, le photographe de nature doit s'imposer à lui-même quelques principes de base :

  • Évitez toute destruction lors des prises de vues :
Le véritable photographe de nature s'interdit d'intervenir si son action doit modifier l'ordonnance de la scène qui se déroule devant lui.
Plus généralement, il faut éviter de détruire les éléments du milieu naturel, car ils ont tous un rôle à jouer. La branche pendante que l'on casse parce qu'elle nuit à la composition du futur cliché est peut-être le perchoir préféré d'un de nos amis à plumes ; de toute manière, une fois cassée, elle restera sur place et le prochain promeneur qui viendra sur les lieux les trouvera dégradés.
  • Suivez les instructions qui vous sont données :
Dans de nombreux endroits sensibles, des panneaux indiquent les précautions à prendre pour une bonne conservation. On vous demandera par exemple de ne pas vous écarter des sentiers balisés afin de ne pas fouler aux pieds de précieuses stations botaniques ou encore pour respecter l'habitat de certaines espèces animales. À certains endroits, le passage répété de centaines de personnes peut empêcher la couverture végétale de se reconstituer et favoriser l'érosion du sol. Dans les grottes, on vous demandera de ne pas utiliser le flash de votre appareil afin de ne pas déranger leurs habitants (chauves-souris par exemple) ou de ne pas contribuer à la dégradation de traces anciennes d'occupation, etc.
Il est parfois tentant d'enfreindre les règles pour obtenir LA photo de l'année mais en général le jeu n'en vaut pas la chandelle.
  • Remportez tout ce que vous aurez apporté :
Dans les zones isolées il n'existe pas de service de ramassage d'ordures ! Les déchets de toutes sortes, particulièrement ceux qui ne sont pas biodégradables, finissent par s'accumuler et par rendre ignobles les plus beaux sites : emballages plastiques, boîtes et bouteilles de toutes sortes, piles déchargées, ... Il faut rappeler ici qu'un objet biodégradable a pour propriété essentielle d'être éliminé par l'action des êtres vivants et pas seulement des agents atmosphériques : un objet en matière plastique qui devient fragile sous l'effet du rayonnement ultraviolet finit par se détruire en se fragmentant en milliers de petits morceaux mais il n'est pas éliminé pour autant.
  • Laissez ce que vous trouverez là où vous l'aurez trouvé:
Il faut résister à la tentation, une fois les prises de vues réalisées, de rapporter avec soi des éléments du milieu naturel, vivants ou inertes. Si vous soulevez une pierre plate, en particulier dans un ruisseau ou une mare, reposez-là exactement en place car elle constitue certainement l'habitation principale de quelque espèce animale.
  • Voyagez léger :
Il est tentant d'emporter avec soi chaque élément du matériel dont on dispose, juste pour le cas où l'on pourrait en avoir besoin. Outre que l'on finit à ce petit jeu avec des vertèbres en capilotade, l'expérience montre que non seulement le matériel en excès n'est pas utilisé et qu'en outre il ne fait qu'encombrer ou même empêtrer le photographe, tout en ralentissant son action.
  • Troquez vos piles contre des batteries rechargeables :
Les batteries sont certes plus chères à l'achat que les piles mais on peut en contrepartie les recharger à très peu de frais, éventuellement grâce à l'énergie solaire.
Attention cependant, certains appareils ne peuvent pas être alimentés par des batteries car celles-ci offrent une tension un peu inférieure à celle des piles. Dans ce cas, il vaut mieux ne pas les acheter et porter son choix sur d'autres modèles plus accommodants.
  • Ne perturbez pas les animaux :
Le respect de la vie sous toutes ses formes doit conduire le photographe à renoncer à une prise de vue, si celle-ci risque de mettre en péril les êtres photographiés. L'approche d'un nid ou d'une tanière à trop courte distance provoquera bien souvent la destruction de la couvée ou de la nichée. D'ailleurs, dans la plupart des concours de photos de nature, les clichés représentant des oiseaux au nid sont purement et simplement interdits.
Ne touchez jamais les animaux trop confiants, surtout les jeunes qui s'approcheraient jusque vers vous. Si vous caressez un jeune chevreuil non sevré, par exemple, vous le condamnerez à mort car sa mère l'abandonnera aussitôt qu'elle percevra votre odeur.
Certains animaux sont très fragiles et il vaut mieux ne jamais les manipuler : les jeunes batraciens, comme les tritons, ne doivent jamais être serrés entre les doigts ni être mis en contact avec des matériaux secs. S'il faut vraiment les manipuler, par exemple pour les tirer d'une fâcheuse posture, alors on doit le faire avec les mains mouillées.


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Michel Rauch, photographe et ancien Commissaire Nature de la Fédération Photographique de France :

« Le chasseur photographe se doit avant tout de protéger, préserver, respecter toutes vies animales et végétales. Si la nature souffre dans beaucoup d'endroits, c'est que trop souvent elle est considérée comme un produit de vulgaire consommation qui, une fois utilisé, est jeté et dépourvu de tout intérêt. Alors prudence et encore prudence,

Combattez le démon de la « collection » qui exige le cliché à tout prix au détriment de l'espèce photographiée »

Photographie de nature et GPS

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La localisation précise d'une zone, d'une station ou d'un spécimen est souvent importante pour le naturaliste en général et pour le photographe naturaliste en particulier. Le GPS permet de connaître sa position, y compris son altitude, avec une précision comprise entre 1 et 15 mètres, et d'établir des itinéraires permettant d'accéder le plus facilement possible à un endroit déterminé.

  • Les GPS dépourvus de logiciels de cartographie intégrée, les moins chers, travaillent avec des « points de trace » définis par leurs coordonnées GPS, des routes ou ensembles de points de trace reliés entre eux et des tracés, qui sont des itinéraires mémorisés sans points de trace. Ils sont plutôt à réserver aux randonneurs expérimentés.
  • Les GPS avec cartographie intégrée sont plus chers que les précédents ; ils ont en mémoire une cartographie simplifiée comportant les villes principales et les routes importantes dans laquelle ils situent les points de trace. Ils peuvent généralement mettre en mémoire des cartes plus détaillées à partir de logiciels de cartographie vendus par leurs fabricants.

Photographie des végétaux

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Généralités

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Photographier les plantes sauvages n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Pour vraiment retenir l'attention, une belle photo de botanique doit d'abord montrer la plante ou la fleur sous un angle permettant autant que possible de faire apparaître ses éléments caractéristiques. Par ailleurs, une plante n'est pas un objet inerte et quand on le peut, il faut montrer ou suggérer en même temps le milieu naturel dans lequel elle vit. Enfin, il faut que la photographie soit belle : le photographe doit ici comme ailleurs soigner le cadrage et la composition, éviter la présence dans le champ d'éléments indésirables, travailler l'harmonie des couleurs, etc.

Il est intéressant de photographier des plantes rares, comme certaines orchidées, mais beaucoup de photographes de botanique savent aussi montrer habilement des plantes beaucoup plus communes et même très ordinaires. Le vieil adage qui prétend qu'il faut montrer de façon simple les choses extraordinaires et de façon extraordinaire les choses les plus communes prend ici toute sa valeur.

Il ne faut donc pas hésiter à se mettre à la hauteur des plantes, surtout quand elles sont très basses, afin d'éviter les très communes et généralement désagréables « vues de dessus ». Certains appareils reflex argentiques permettaient une visée « par dessus » en remplaçant le prisme par une loupe ou même en le retirant purement et simplement, ce qui évitait de se vautrer dans l'herbe humide ou dans la boue. Les appareils numériques munis d'écrans orientables offrent aujourd'hui un bien meilleur confort à ceux qui souhaitent se mettre à la hauteur de leurs modèles.

Précautions indispensables

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La qualité de la lumière, qui dépend beaucoup de son orientation, et la nécessité de bien composer sa photo imposent très souvent que l'on tourne autour du sujet pour trouver les meilleures conditions de prise de vue. Ce faisant, il faut toutefois veiller à piétiner le moins possible l'espace qui entoure la plante, car on risque alors de détruire les stolons qui lui permettent de se développer ou même simplement de survivre. C'est particulièrement vrai, par exemple, pour le fameux Sabot de Vénus, une plante autrefois assez commune mais dont les rares stations qui subsistent aujourd'hui sont très menacées.

La lumière brutale du soleil et celle, plus dure encore, d'un coup de flash trop puissant, donnent généralement de très mauvais résultats. Le respect aussi fidèle que possible des nuances colorées des plantes ainsi que la mise en valeur de leurs textures et de leurs formes sont beaucoup plus faciles à obtenir sous la lumière d'un ciel voilé ou même en mettant délibérément le sujet à l'ombre. Si ce n'est pas possible, de simples cartons blancs servant de réflecteurs peuvent contribuer efficacement à déboucher les ombres.

Les petites plantes poussant dans des lieux sombres comme certaines fentes de rochers, par exemple, peuvent souvent être éclairées à distance grâce à un miroir renvoyant la lumière du soleil. Les miroirs « de toilette » qui mesurent environ 15 x 20 cm conviennent bien pour cet usage, tout en n'occupant que peu de place dans le cas à dos. En les calant astucieusement ou en les faisant tenir par une tierce personne, on peut renvoyer de la lumière depuis une dizaine de mètres ou même davantage.

Connaître ses « modèles »

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Le photographe de botanique doit aussi apprendre à connaître les noms des plantes et, s'il débute en la matière, il aura tout intérêt à rechercher les conseils de bons spécialistes. Dans les expositions, la présence d'une étiquette donnant le nom scientifique en vigueur est généralement apprécié, souvent même obligatoire, il faut alors impérativement qu'il soit exact. Il est toujours préférable de déterminer les plantes sur le terrain plutôt que sur une photo. En cas d'incertitude, il vaut mieux s'en tenir prudemment au genre ou même à la famille, plutôt que d'afficher des erreurs. La date et le lieu de prise de vue doivent impérativement être notés car ils constituent souvent des données essentielles pour une détermination fiable.


Il était parfaitement judicieux de situer cet Aster dans son cadre de montagnes mais cette image aurait pu être grandement améliorée par quelques opérations simples.
  • Tout d'abord, ce sont les plantes du premier plan qui constituent manifestement le sujet principal, une profondeur de champ plus réduite aurait permis de mieux les mettre en valeur en rendant légèrement flous les arbres et les rochers à l'arrière-plan.
  • L'œil du spectateur est attiré d'office par les zones les plus claires de l'image, donc ici vers le ciel malheureusement vide et sans intérêt. Un filtre dégradé gris neutre, un léger coup de flash ou même simplement un diffuseur de lumière (carton blanc, mouchoir, chemise blanche, ...) aurait permis de réduire le déséquilibre des éclairages et de ramener le regard vers l'essentiel.
  • Quelques brins d'herbe sèche provoquent des stries désagréables ; les bonnes photos de botanique nécessitent souvent que l'on « fasse le ménage » avant la prise de vue, ce qui évite bien des regrets par la suite.

Photographie des animaux

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Insectes et autres arthropodes

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à venir, mais chacun peut contribuer !

Souvent spectaculaires, parfois farouches, jamais dangereux, les papillons constituent des sujets de choix pour les amateurs de photos de nature. On en a décrit environ 70 000 espèces de par le monde, mais beaucoup sont en forte régression à la suite de la destruction de leur biotope et à cause des pesticides utilisés de façon massive par les techniques agricoles « modernes ». Il est vrai que les espèces de lépidoptères « intéressantes » pour l'économie sont peu nombreuses, la plus connue étant le ver à soie, autrement dit le Bombyx du murier. En revanche quelques unes peuvent être considérées comme nuisibles aux cultures, à la production fruitière, aux forêts, etc. En Europe, si les papillons de jour sont relativement peu nombreux et assez faciles à déterminer, il n'en va pas de même pour les papillons de nuit.

pour en savoir plus : les papillons


Photographies en attente

pour en savoir plus : les mammifères
pour en savoir plus : les oiseaux

Photographier les animaux en mouvement

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Cet aspect particulier de la photographie animalière est traité ici.


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Toiles d'araignées

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Nos amies les Araignées font souvent de la belle ouvrage mais nombreux sont les photographes qui se sont « cassé le nez » sur ce sujet, car il n'est pas aussi simple qu'il y paraît. Il faut pouvoir mettre les fils très fins en valeur, ce qui n'est pas toujours possible lorsque la lumière ne s'y prête pas, et aussi obtenir des images d'une très grande netteté, au moins sur une partie de leur étendue. Une pellicule à grain fin ou un capteur de haute définition s'impose donc, derrière un objectif de qualité.

Il est souvent illusoire de chercher à obtenir une bonne photo de l'araignée en même temps que de sa toile, car les deux sujets sont de dimensions très différentes. En photographiant la toile habitée, ce qui est souhaitable, l'araignée n'occupera généralement que peu de place sur la photo.

  • opérer par temps calme : les fils d'araignée sont incroyablement solides mais aussi très ténus, de sorte qu'ils suivent les moindres déplacements d'air. En opérant tôt le matin, on bénéficie généralement des meilleures conditions, surtout si les conditions sont favorables à la formation de rosée.
  • respectez la nature : la toile a une propriétaire et celle-ci compte sur celle-là pour son petit déjeuner. Il n'est jamais mauvais d'apprendre à connaître les espèces, leurs habitudes et leurs habitats, pour mettre un maximum de chances de son côté.
  • trouvez un fond sombre et de préférence uni : les fils d'araignée ont en effet une fâcheuse tendance à disparaître si on les photographie devant un fond trop clair. Certains photographes utilisent des fonds « maison » (quand la disposition de lieux le leur permet) mais cette façon de faire, si elle permet de réaliser des clichés très spectaculaires, est contraire à l'éthique que doit avoir le vrai photographe de nature, surtout quand elle cause des dommages aux éléments photographiés ou à leur environnement.
  • utilisez une faible profondeur de champ : les éléments auxquels s'accroche la toile et l'arrière-plan sont souvent riches en structures plus ou moins désordonnées et nuisibles à une bonne observation de l'image. Une faible profondeur de champ permet de rendre ces éléments flous ; même si une partie de la toile devient floue elle aussi, cela vaut souvent mieux qu'une toile entièrement net sur un fond trop détaillé.
  • placez l'axe optique perpendiculaire à la toile : à moins de disposer d'une bascule, c'est la meilleure façon de rendre parallèles la toile et la surface sensible et ainsi, d'optimiser la mise au point, surtout si la profondeur de champ est faible. Naturellement, rien ne vous empêche d'essayer d'autres angles, surtout si la disposition des lieux ne vous permet pas de photographier la toile en face.
  • utilisez la mise au point manuelle : les fils d'araignée sont si fins qu'ils ont toutes les chances de ne pas être perçus par l'autofocus. À moins qu'ils soient copieusement chargés de rosée, l'appareil fera la mise au point sur le décor derrière la toile et la photo sera évidemment ratée.
  • utilisez un pied : il ne sert à rien de photographier par temps calme si les mouvements désordonnés de l'appareil rendent l'image floue. Les détails de la toile sont très fins et nécessitent une immobilité de l'appareil aussi parfaite que possible pendant la prise de vue.
  • profitez de la rosée : les guirlandes formées par les gouttelettes de rosée sont toujours spectaculaires et finalement beaucoup plus faciles à immortaliser que la toile elle-même. Raison de plus pour sortir tôt du lit.
  • remplissez le cadre : une toile prise de trop loin paraît perdue dans la broussaille ou dans les herbes qui lui servent de support. Plus on s'approche, plus on a de chances d'obtenir une bonne image des fils et de la structure de la toile elle-même.
  • changez de côté : ce n'est évidemment pas toujours possible mais généralement les images que l'on peut obtenir d'un côté et de l'autre sont très différentes. Parfois, il suffit de tenir l'appareil derrière la toile pour obtenir de meilleures conditions d'éclairage, la visée pouvant se faire au jugé ou mieux en utilisant l'écran orientable. Certains appareils permettent à l'occasion de photographier certaines toiles par en-dessous.
  • tentez le flash : La lumière naturelle est généralement la meilleure mais parfois un peu de lumière d'appoint ne nuit pas ...


Toiles d'araignées sur une grille :

L'opposition entre la toile, en mauvais état, et la structure métallique est intéressante et justifie le passage au noir et blanc. Cette photo aurait évidemment du mal à figurer honorablement dans un concours dédié à la photographie de nature ...

Toile d'araignée dans une feuille :

Les petites araignées font de petites toiles dans de petites feuilles et c'est tellement vrai ici que la structure de l'ouvrage a pratiquement disparu. En revanche le spécialiste des araignées saura sans doute faire parler la chose ...

Toile d'araignée garnie de rosée :

La mise au point est bonne mais le fond est sans doute trop présent, surtout la grosse tache blanche en haut qui nécessite de « fermer » cette photo par un fond sombre pour qu'elle ne se dilue pas dans son encadrement.

Par un matin de rosée :

La lumière ne casse pas trois pattes à un canard boîteux, le décor n'est pas ce que l'on peut rêver de mieux, en revanche la photographie présente un intéressant caractère documentaire car elle montre parfaitement, par le truchement des gouttelettes de rosée, la structure de la toile.

La toile de l'Épeire diadème Araneus.diadematus :

Là encore, la structure de la toile est bien apparente, mais sans l'aide de la rosée et sur un fond gris foncé sans détails inutiles. Quelques impacts de bestioles ont détruit la belle ordonnance de la spirale mais cassent quelque peu la monotonie.

Toile de nuit :

Le résultat est plus curieux que beau et l'araignée est totalement « cramée ».

Luc Viatour passait par là ... :

Pas grand chose à reprocher à cette belle photo, la toile en bon état est habitée, la mise au point parfaite, le fond assorti. Un exemple à suivre, à n'en pas douter.

Toile comme élément graphique :

Voici une toile d'araignée en contre-jour au lever du soleil, c'est ici la structure graphique de la toile qui constitue l'élément principal de la photo.

Liens intéressants

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Articles généraux

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  • COGNÉ, Guy-Michel .- Il transcende la nature en la capturant en gros plan, et sans aucune retouche [Photos de Michel Frossard]. In : Photofan, n° 2, juin-juillet août 2004, pp. 40-45.
  • COGNÉ, Guy-Michel .- Photo animalière, les meilleures photos de l'année [Festival de Montier-en-Der]. In : Photofan, n° 8, 5 décembre 2005, pp. 64-109.
  • COGNÉ, Guy-MIchel et DUBREUIL, Jean-Pierre .- La chasse photographique et la photo animalière. In : Chasseur d'Images, n° 7, octobre novembre 1977, pp. 30-50.
  • DANCEL, Patrick .- Dépaysement en salle d'attente [photos de nature et de voyage]. In Photofan, n° 15, mai 2007, pp. 100-109.
  • LOAËC, Ronan .- La beauté vierge de la nature [photos d'Olivier Grunewald]. In : Photofan, n° 4, 15 février 2005, pp. 32-45.
  • LOAËC, Ronan .- Habits de lumière [Photos de Rémy Courseaux]. In : Photofan, n° 5, 5 mai 2005, pp. 96-103.
  • LOAËC, Ronan .- Doubs par nature [photos de Dominique Delfino]. In : Photofan, n° 6, 16 juillet 2005, pp. 115-125.
  • MIELE, Pascal .- Grand Nord, un été au Spitzberg [photos de nature de Michel Jubin]. In : Photofan, n° 12, octobre-novembre 2006, pp. 50-55.
  • MONDANEL, Christian .- Sculptures de glace [photos de cours d'eau gelés]. In : Photofan, n° 13, décembre 2006, pp. 72-81.
  • SALGADO, Lélia Wanick .- Le projet Genesis, à la recherche de la nature dans son état original. In : Photofan, supplément au n° 16, 9 juillet 2007, pp. 48-49.
  • La nature maîtrisée [photos de l'Agence France Presse]. In : Photofan, supplément au n° 16, 9 juillet 2007, pp. 20-25.
  • Le club, les macrophotographies de Dominique Cordier [photographies de nature ]. In : Chasseur d'Images, n° 22, 1er juillet – 30 août 1980, pp. 28-35.


Index des noms de personnes

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Voir aussi les éditeurs de cartes postales

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Articles à créer


  • PARIS, Olivier .- Grand Nord. In Photofan, n° 10, 24 avril 2006, pp. 12-13.
  • POTIRON, Jean-Luc .- Le marais, un biotope à redécouvrir. In : Photofan, n° 14, 15 février 2007, pp. 86-95.

Faune sauvage en général

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  • BRAUNSTEIN, Michel .- Pleine mer, la magie du grand bleu. In : Photofan, n° 12, octobre-novembre 2006, pp. 66-73.
  • DRUEL, Pascal .- Yellowstone, faune et grands espaces dans les parcs américains [photos de Raphaël de Lazzari]. In : Photofan, n° 13, décembre 2006, pp. 34-37.
  • MIELE, Pascal .- Empreints d'Afrique, savane intime [photos de Josyane Beauquis et Gilles Petetin sur la faune sauvage d'Afrique]. In : Photofan, n° 11, 5 juillet 2006, pp. 30-39.
  • PIÉCHEGUT, Laurent .- Faune marine, le peuple de l'eau. In : Photofan, n° 12, octobre-novembre 2006, pp. 57-65.
  • LACZ, Gérard .- Mettez des fleurs dans votre viseur. In : Chasseur d'Images, n° 14, 1er février - 31 mars 11979, pp. 58-65.
  • MAGNIN, Daniel .- Photographier la marguerite. In : Chasseur d'Images, n° 284, juin 2006, pp. 106-113.
  • MENGHINI, Julien .- Biodiversité - Paramos colombien [photos de flore sauvage et de paysage, propos recueillis par Pascal MIELE]. In Photofan, n° 11, 5 juillet 2006, pp. 22-29.
  • ITTEL, Jean-Frédéric .- L'agonie des derniers glaciers, le recul glaciaire sur la chaîne des Pyrénées. In : Photofan, supplément au n° 16, 9 juillet 2007, pp. 28-29.
  • LOAËC, Ronan .- Il marche sur la lave ! [photos de volcans de Claude Grandpey], In : Photofan, n° 7, 3 octobre 2005, pp. 84-95.
  • MOLNIA, Bruce .- Les glaciers de l'Alaska, témoins du réchauffement climatique. In : Photofan, supplément au n° 16, 9 juillet 2007, pp. 26-27.

Insectes et autres arthropodes (sauf ceux qui font l'objet d'un article détaillé)

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  • BENNERY, Lorraine .- Pour l'amour de la nature. In : Photofan, n° 9, 14 février 2006, pp. 106-113.
  • LÉRY, Xavier .- Insectes ailés. In : Photofan, n° 13, décembre 2006, p. 12.
  • COGNÉ, Guy-Michel .- Quatre-vingts jours, quatre-vingt nuits, quatre photographes en pleine taïga finlandaise. In : Photofan, n° 2, juin-juillet-août 2004, pp. 32-39.
  • DRUEL, Pascal .- Les derniers chimpanzés d'Afrique de l'Est [photos de Philippe Roiné]. In : Photofan, n° 4, 15 février 2005, pp. 102-109.
  • DRUEL, Pascal .- Terre des lions [photos de faune africaine en noir et blanc de Laurent Baheux]. In : Photofan, n° 15, mai 2007, pp. 42-51.
  • FOUQUET, Franck .- Mon Afrique en gros plan [propos recueillis par Pascal Miele]. In : Photofan, n° 7, 3 octobre 2005, pp. 118-123.
  • PIOCHE, Éric .- Vie sauvage, safari panoramique [photos d'Afrique]. In Photofan, n° 7, 3 octobre 2005, pp. 110-117.
  • * REMILLEUX, Jean-Louis .- Chasse photo-ciné dans la région Rhône-Alpes, tous les conseils dont vous rêviez. In : Chasseur d'Images, n° 11, juillet-septembre 1978, pp. 30-36.
  • RIGOLIO, Philippe .- Chasseur de têtes [photos d'animaux sauvages]. In : Photofan, n° 8, 5 décembre 2005, p. 17.

Voir la bibliographie de l'article détaillé.

Paysages naturels

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  • SAMPERS, Erik .- Kamtchatka, regards croisés n° 2. In : Photofan, supplément au n° 16, 9 juillet 2007, pp. 44-47.
  • BRAUNSTEIN, Michel .- Pleine mer, la magie du grand bleu. In : Photofan, n° 12, octobre-novembre 2006, pp. 66-73.
  • PIÉCHEGUT, Laurent .- Faune marine, le peuple de l'eau. In : Photofan, n° 12, octobre-novembre 2006, pp. 57-65.

Images en réserve

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animaux divers

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Insectes et autres arthropodes

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Thèmes photographiques
  1. http://pascalpittorino.com/